• 29 décembre 2005 : mort de Pierre Chateau-Jobert .

    Deuxième classe en 1936, colonel en 1956, dans l’Armée c’est un nom, chez les Paras, c’est un profil pour une médaille.

    Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobertest né à Morlaix le 3 février 1912.

    Son père ayant été tué au front en 1915, il estpupille de la nation. Deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’École navale.

    Après son service militaire qu’il effectue en 1934-1935, il reste dans l’armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l’École d’application de l’artillerie et du génie à Fontainebleau.

    Affecté au 154e régiment d’artillerie, il suit les cours de l’école d’observateurs en avion deDinan. Blessé durant la bataille de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces françaises libres, à Londres, le1er juillet 1940, sous le nom de Conan, afin que sa famille ne souffre pas de représailles des Allemands. Ce surnom lui restera toute sa vie.

    Lieutenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), il se bat en Érythrée, enSyrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3e SAS qui devient, en juillet 1944, le 3e régiment de chasseurs parachutistes (RCP).

    Le 3e RCP opère sur les arrières de l’ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon endécembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière.

    Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952.

    Le 7 avril 1952, alors que Chateau-Jobert va quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.

    Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre 1955, au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).

    Colonel, lors de l’affaire de Suez, le 5 novembre 1956, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L’autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.

    Dans les premiers jours de 1957, le colonel Chateau-Jobert, de retour en Algérie après l’affaire de Suez, vient se présenter au général Salan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez.

    En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.

    Dans les semaines qui suivent le 13 mai 1958, il y est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.

    Affecté au Niger en février 1961, il se solidarise avec les officiers qui, le 22 avril 1961, autour du général Maurice Challe, ont saisi le commandement à Alger, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse.

    Le 13 janvier 1962, alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiral préfet maritime deCherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.

    À la fin de janvier 1962, à son arrivée à Alger, Pierre Chateau-Jobert est d’abord reçu parJean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie.

    Responsable du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC.

    Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête ».

    Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l’OAS.

    Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.

    Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.

    Gracié en 1968, il se consacra à l’écriture de livres de doctrine d’action politique, et publie plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion, basés sur son vécu personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu’il faisait.

    Le colonel Chateau-Jobert publie en 1978, aux Presses de la Cité, ses Mémoires sous le titre : Feux et lumières sur ma trace.

    Mais il publie aussi des livres de doctrines contre révollutionnaire :Doctrine d’action contrerévolutionnaire, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil, 1972 ;  Manifeste politique et social, Editions du Fuseau, 1964 ;  La confrontation révolution contrerévolution, Diffusion de la Pensée Française, 1975 ; La Voix du pays réel,Nouvelles Éditions latines, Paris, 1981 etc…

    Le 16 mai 2001, le PC du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMA) à l’île de la Réunion, héritier direct du 2e régiment de parachutistes coloniaux, est baptisé« PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».

    Il décède le 29 décembre 2005 dans la maison de retraite de Caumont l’Eventé et son corps est inhumé à Morlaix.

    Un buste à son effigie a été inauguré le 22 octobre 2010 dans l’enceinte de l’École des Troupes Aéroportées de Pau.

    .http://la-flamme.fr/


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  • Pauvre France "dépétainisée"… Flanby parachève l'Épuration à DeGaulle…

    L'Épuration parachevée par Flanby et les socialos du bon coco… Plus de Travail… Plus de Famille… Plus de Patrie…

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  • 25 décembre 496 : Baptême de Clovis

    Baptême de Clovis à Reims,  le 25 décembre 496

    Clovis est le premier roi des Français qui par son baptême a fait de la France, la « fille aînée de l’Église ».

    Fils de Childéric Ier, roi de Tournai, et de Basina, Clovis naît en 465. Il succède à son père en 481. Pour asseoir son autorité et trouver des alliés, il épouse une princesse burgonde, Clotilde. Elevée dans la foi catholique, elle essaye de convertir son époux.

     Lors de la Bataille de Tolbiac, traditionnellement située en 496, Clovis promet de se convertir s’il remporte la victoire sur les Alamans. Après son succès, Clovis décide de se convertir au christianisme comme l’y engage depuis longtemps Clotilde et l’archevêque de Reims, Rémi.

    C’est ce dernier qui baptise Clovis en la cathédrale de Reims, le 25 décembre 496. Clovis est baptisé le jour de Noël, le jour de la naissance du Christ.

    Voici ce que dit Avit, évêque de Vienne : « (…) C’est pourquoi le jour où l’on célèbre la naissance du Seigneur, qu’il soit aussi le vôtre ; c’est-à-dire le jour où vous êtes né au Christ est aussi le jour où le Christ est né au monde, jour où vous avez consacré votre âme à Dieu, votre vie à vos contemporains (…) ».

    Le chef des Francs se fait baptiser avec ses 3 000 soldats. Une colombe descend  du ciel, tenant en son bec une ampoule pleine d’huile sainte dont Clovis reçoit l’onction.

    Par ce baptême, il s’assure le soutien de l’Église romaine, principale autorité survivante de l’Empire, en plus de la sympathie du peuple gallo-romain.

    Le baptême de Clovis est l’événement fondateur de la Monarchie française.

    La Flamme 


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  • Par:Pieds Noirs 9A..

    Article N° 1614 du 23 décembre 2013 dans Archives

    Tous ceux qui se rallient avec l'Islam sont communistes ou idées communistes ... La méthode est d'envahir et détruire une cause ... Même sa propre famille, femme et enfants

    Le Communisme !!

    enseigne

    Depuis la fin de l'URSS , la disparition d'une espérance communiste pour le monde laisse les bras libres aux capitalistes et détourne les démocraties des valeurs d'égalité et de solidarité. Les ennemis du communisme se font arrogants et s'en prennent au bel idéal de Lénine sous prétexte des dérives du stalinisme. Voila ce que l'on peut souvent entendre dans une France où l'extrême gauche a largement droit de cité. D'autres nostalgiques, résistants de l'anti-néolibéralisme et adeptes du prêt à penser le diront différemment en faisant ainsi référence à la chute du mur de Berlin : " C'est une bonne nouvelle mais qui va faire peur aux riches maintenant ? "

    Le communisme - malgré les crimes de régimes étatiques qui s'en revendiquèrent - ne demeure-t-il pas un idéal de justice sociale inépuisable et philosophiquement vivant ??(Jean de Leyzieu, L'Humanité 25 mars 2006)


    L'idéologie aux 100 millions de morts parChevalier_du_Christ

    La dictature écologique est la suite du communisme où ses principaux responsables ont trouvé le moyen de faire fortune sur le dos des contribuables. Le communisme est la pire escroquerie commise par des savants manipulateurs qui savent tirer profits personnels de cette dictature tout comme le font les écologistes. Le budget de Green peace est de 8 milliards de dollars par an !!!! oui, étant en 2010 de 8 milliards de dollars par an!. Les communistes français vivent encore de l’argent des contribuables donné par le gouvernement. nous ne sommes pas sortis d’affaires ! ! ! ! ..Le communisme c’est le partage des biens d’autrui avec le gouvernement et c’est même pour cela que certains communistes roulent en grosses cylindrées rutilantes et je ne parle même pas de la demeure familiale en héritage pour leurs enfants (ni des comptes en Suisse). A t’on déjà vu un communiste partager son salaire avec un chômeur ??? aider les sans abri ..Ils n'y en aurait pas tant de cela sous les ponts a Paris ou ailleurs ..

    Et il ne faut pas oublier notre gauche morale qui prétend avoir le monopole du coeur  d'avoir une pensée sur la classe ouvrière .NON!!, a non seulement soutenu honteusement toutes les grandes figures du communisme de Staline à Mao en passant par Castro, lesquelles ontenseigne affamé et martyrisé leurs peuples, mais de plus elle a trahi notre pays et nos soldats aussi bien pendant le pacte germano soviétique que pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie à qui on a aider l'ennemi .. Car ce ne sont pas les contradictions qui étouffent nos professeurs de morale qui enseigne nos enfants ...OUI ces gens pendant qu'ils ou elles portaient les valises du FLN au nom du combat contre la France , nos bonnes âmes de gauche trouvaient parfaitement normal que les Russes colonisent l’Europe de l’Est, en faisant la propagande des "paradis socialistes" et en ignorant les goulags. C’est ça la morale de gauche, celle des bourreaux soviétiques qui ont régné pendant plus de 70 ans. Le communisme, c’est l’apologie de la barbarie, ni plus ni moins !! 

    Pieds Noirs 9A..

     

     


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  • Mort de Santiago Carrillo, un bourreau communiste impuni ...

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    Les merdias français (?) rendent un hommage unanime à Santiago Carrillo, qui fut le leader historique du communisme espagnol et qui vient de rendre sa très laide âme à l’âge de 97 ans.

    Ce qu’ils ne disent pas, ou rarement (et en évoquant une « polémique »), c’est que l’individu a été l’ordonnateur du massacre de masse de Paracuellos.

    Dans cette banlieue de Madrid, en novembre 1936, des milliers de prisonniers politiques sont extraits des prisons madrilènes et sont exécutés, sans même un jugement.
    La « terreur rouge » bat son plein et il leur est reproché, souvent abusivement, d’avoir des sympathies pour la rébellion nationaliste.
    Nombreux sont ceux qui sont ainsi assassinés simplement pour avoir fréquenté un collège catholique (ou y avoir étudié) ou pour leur appartenance à une famille de médecins ou d’avocats, etc.

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