• Maurras, une influence telle qu'on ne l'effacera pas .

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    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgLa double décision d'inscription puis de retrait du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Charles Maurras [1868-1952] au programme des commémorations du ministère de la Culture pour 2018 a donc produit les importants remous que l'on sait.

    Ce fut d'abord à l'initiative pressante des organisations dites antiracistes, de gauche et d'extrême-gauche pour obtenir le retrait. La reculade du ministère ne s'est pas fait attendre. 

    Mais ce qui se développe aujourd'hui à l'inverse, c'est une réaction critique de multiples personnalités désapprouvant la décision de retrait de la commémoration Maurras.

    Certaines inattendues comme celle de Yann Moix, lundi matin sur France Culture,  exposant « l'influence phénoménale » de Charles Maurras au siècle dernier. [voir vidéo ci-après]. Ou encore celle des historiens Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la Mission du bicentenaire de la Révolution, et Pascal Ory, professeur émérite à Paris-Panthéon-Sorbonne, tous deux membres du Haut Comité des commémorations nationales, qui ont publié lundi dans Le Monde une tribune allant dans le même sens. Sans compter le tweet d'Eric Naulleau qu'on lira plus loin.

    Les injonctions de la pensée dominante ne vont plus aujourd'hui sans réactions, sans oppositions. Et sans-doute celles que nous signalons ici seront-elles suivies de beaucoup d'autres. 

    Cette affaire est assez importante et nous touche assez directement pour que nous y consacrions nos publications de ce jour.  

    Lire encore dans Lafautearousseau ...  

    Vive Maurras !

     

    Source : lafautearousseau


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  •  Le rôle Humanitaire en Algérie  de E.M.S.I ...Posté par: Sylvestre Brunaud..

    Un travail de combat  de ses hommes et femmes au secours de la population que depuis le 19 mars 1962 ce fût la fin de ses opérations et pour cause du danger fatal  !

    Les TOUBIBASS des Equipes Médico-Sociales Itinérantes (EMSI)

    TOUBIBAS 1957

    Algérie 1956-62.

    Le rôle humanitaire des E.M.S.I., un aspect méconnu des actions engagées auprès des femmes en Algérie par les « toubibs« , ces femmes de cœur, tout à la fois assistantes sociales, puéricultrices, éducatrices au contact des familles et des enfants dans le bled.

    De 1956 à 1962, l’armée française en Algérie et les autorités civiles ont eu le souci de l’assistance sociale et médicale aux populations isolées des campagnes et les montagnes, alors que l’AMG (assistance médicale gratuite) existait déjà dans les villes où le développement était en marche. Le service de santé militaire s’y est consacré partout où il était présent : des dispensaires médicaux et des centres d’animation, pour le progrès, l’hygiène et l’éducation ont été ouverts, notamment auprès des SAS (sections administratives spécialisées) ; des missions itinérantes ont été créées et parmi elles les EMSI .

    Les EMSI, familièrement appelées les toubibass avaient pour ambition de donner un visage humain à notre pays. Des centaines de jeunes filles, de toutes origines et de toutes religions, furent ainsi recrutées pour porter sur leur blouse blanche l’insigne des EMSI. Après un stage de formation, elles se consacrèrent aux femmes et aux enfants, aux malades et aux vieillards, plus tard aux Harkis et à leurs familles. Elles ont servi avec courage et abnégation dans les périls et les difficultés de la guerre, au temps des promesses et de l’espérance.

    J’ai eu l’honneur d’être l’une d’entre elles. Native de Picardie, une région particulièrement meurtrie par la guerre. J’ai vécu l’exode et retrouvé au retour mon village entièrement détruit. C’est un souvenir pour moi, encore à ce jour, difficile à effacer de ma mémoire. Reçue en octobre 2003, par le président du Sénat Christian Poncelet, dans ce cadre prestigieux de « la maison des Sages », entourée d’anciennes EMSI j’ai rappelé :

    « J’étais donc une métropolitaine comme l’on nous désignait à cette époque, lorsque je suis partie en Algérie, fin 1957, œuvrer dans les « Equipes médico-sociales itinérantes » dites « EMSI ». Imaginant naïvement, pour ma part, que l’amitié pouvait favoriser le difficile chemin menant au calme et à la compréhension. Ces équipes créées en 1957 avaient une mission bien définie, celle d’aller dans les douars les plus excentrés afin d’aider les femmes à évoluer vers un avenir meilleur.

    Quarante années d’écrits de témoignages, de récits, où tant de personnes ont exprimé leur souvenir, leur opinion, certaines persuadées d’être les seules à détenir la vérité, leur vérité, hélas trop souvent confiée à une certaine presse avide de sensationnel. Mais sur les « EMSI » rien… Le silence !

    Le rôle humanitaire des femmes auprès des femmes et des enfants en Algérie est un sujet « tabou ». Il faut se rendre à l’évidence. Le mal a toujours priorité sur le bien, triste réalité de notre époque. Cinq longues et difficiles années d’activité dans les « EMSI » me donnent le droit et le devoir d’en parler.

    Que ce soit l’été sous un soleil torride, ou l’hiver dans la neige et le froid glacial, j’ai parcouru la Petite Kabylie, la Vallée de la Soummam, les Aurès Nementcha, la presqu’île de Collo et bien d’autres régions.

    Oui, il y a eu une action humanitaire en Algérie. Ce fut le travail harassant de ce millier de femmes métropolitaine et d’Algérie Française comme aussi de jeunes musulmanes conscientes des difficultés, des risques encourus et de la valeur de leur mission, et qui, main dans la main, sont allées porter aux femmes et aux enfants de ce pays ce que la France avait de meilleur à offrir : les qualités de cœur ; en un mot : aide, secours et amitié.

    Familièrement appelées « Toubibass », elles étaient à la fois assistantes sociales, puéricultrices, éducatrices et amies tentant par leur présence, au côté de cette population rurale désorientée par les événements, de faire obstacle à la misère et à la peur, avec pour seule et unique ambition, donner un visage humain à notre pays..

    J’ai, pour ma part, le souvenir de l’inconfort de mes étapes. Les éprouvantes marches sur des pistes sans fin. Les pluies diluviennes qui transforment les oueds en torrents. Les inondations qui emportent dans leurs eaux bourbeuses et tumultueuses les modestes biens nécessaires à la vie de tous les jours. Les glissements de terrain, fléau de ce pays qui arrachent les mechtas sur leur passage, laissant des familles traumatisées face à ce douloureux coup du sort. Le village de torchis qui, à cause d’une malveillance, est la proie des flammes.

    Devant ces situations trop souvent tragiques les « EMSI » étaient toujours présentes, afin de résoudre au mieux ces problèmes a priori insolubles. Bien souvent, avec ténacité et courage elles y sont parvenues, malgré le manque de moyens et de matériel.

    J’ai tout au long de ce difficile parcours, connu de très grandes peines, lorsque l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Nos moyens n’étaient pas à la mesure d’une population aussi dense et qui était démunie.  Je dois dire que j’ai également connu de très grandes joies : un enfant que l’on aide à naître, un autre à guérir, une adulte que l’on a secourue et qui vous exprime sa gratitude par un simple sourire. Tous ces petits riens qui m’autorisent aujourd’hui à témoigner ici.

    L’action humanitaire en Algérie, ce fut : les médecins et infirmiers militaires qui ont prodigué des soins gratuits à la population, les longues files de patients présents chaque jour devant les infirmeries témoignaient de leur dévouement. Les « sections administratives spécialisées » dites « SAS » dans leur difficile travail administratif et leur énorme difficulté à gérer une population dont les identités se mélangent souvent et se confondent en un imbroglio invraisemblable. Les jeunes appelés pédagogues qui, avec volonté et ténacité, inculquaient leur savoir à des enfants analphabètes.

    Enfin les « EMSI » ayant la lourde tâche d’orienter la population féminine vers une évolution, assurance d’un avenir meilleur. Le seul regret que je puisse exprimer à présent sur ce sujet, c’est que nous aurions dû être plusieurs milliers pour favoriser l’évolution des femmes de ce pays et éradiquer la misère, contrecarrée par une démographie galopante.

    Je le dis haut et fort, j’ai été et reste fière d’avoir accompli cette noble tâche, qui était d’apporter l’amitié, le réconfort et d’alléger la souffrance de ces gens. Vouloir à présent occulter cette action, c’est mépriser ce qui fait le ferment de l’humanité. Ces cinq années de présence en Algérie m’ont permis de vivre tous les événements qui ont bouleversé l’histoire commune de nos deux pays : le  mai 1958 dans l’enthousiasme ; le  avril 1961 dans l’espérance et le 19 mars 1962 dans la honte et le désespoir.

    Après cette date, le devenir des dix « Equipes-médico-sociales-itinérantes » de la zone sud-est constantinoise dont j’avais la responsabilité, fut réglé dans la première quinzaine de juin, par une banale note de service déposée sur mon bureau, un texte sans ambiguïté : « A compter du la juillet 1962, les « EMSI »de la Zone-sud-est constantinoise seront mises à la disposition du gouvernement algérien ». Notre avis sur la question n’avait aucune importance, pour la simple et unique raison qu’on ne nous l’avait pas demandé. Pour les Européennes le problème pouvait être résolu. En ce qui concerne les jeunes musulmanes, il ne faisait aucun doute que c’était pour elles une condamnation à mort certaine (hélas l’avenir nous l’a prouvé). C’est alors que nous avons dû faire appel à notre conscience pour régler au mieux ce douloureux problème.

    Les « EMSI » ont pour la plupart assuré le rapatriement des Harkis, du moins le petit nombre d’entre eux qui ont eu cette chance. La France, terre d’accueil et patrie des Droits de l’homme, avait failli à sa réputation. Une fois de plus, l’humanité était bafouée.

    En 2003, dite « L’année de l’Algérie en France », qu’il me soit permis d’aborder le sujet dont se repaissent les médias et une certaine presse, sous la houlette d’une intelligentsia calomnieuse. Je veux parler de la « torture ». On ne peut nier que celle-ci ait existé et le regretter. Il faut se rendre à l’évidence, tous les conflits en ce bas monde, engendrent cette sorte de pratique condamnable. Et il ne faut pas oublier la barbarie des fellagas. En Algérie, toutefois, il faut se garder de voir en chaque militaire, qu’il soit d’actifs ou simples appelés du contingent, un tortionnaire. S’acharner à culpabiliser des innocents est une intoxication dangereuse.

    Je voudrais terminer mon intervention par cette phrase enfouie dans ma mémoire d’enfant, à qui l’on a inculqué certaines valeurs : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie ont droit, qu’à leur cercueil, la foule vienne et prie ».  C’est pourquoi je tiens à citer les noms des « EMSI » qui ont perdu la vie lors d’une embuscade ou lâchement assassinées. Leur souvenir est toujours vivace en nos mémoires. Nous réitérons ici le vœu que leurs noms figurent enfin sur le Mémorial édifié à Paris. Juste reconnaissance de leur sacrifice : Christiane Guenon, Kedassa M’Barka , Yamina Ouali , Zoubida Mustapha , Keira Djamilla Madani , Saadia Chemla , Zhora Nichani , Nadia Lassani , Germaine Kintzler. Le silence des morts ne doit pas favoriser leur oubli.

    Le devoir de mémoire, concernant cette période de notre passé, est désormais le travail des historiens. Ecrire l’histoire de ces années tumultueuses demande sagesse et honnêteté. Il n’est pas permis d’exclure ce qui dérange et de promouvoir les idées qui arrangent. La mémoire doit être lucide, sans faille. Nous admettons les critiques, mais que l’on reconnaisse également nos mérites de bâtisseurs et d’humanité. La vérité ne doit pas être parée d’idéologie, quelle qu’elle soit, pour semer la confusion dans les consciences. La vérité doit être nue. Il est temps de nous rendre notre fierté, et notre honneur. Ceci est la mission des dirigeants de ce pays.

    Ginette Thévenin-Copin 2003

    TOUBIBASS 1956/57

    Algérianie La voix de ceux à qui la parole est refusée


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  • Drame de Millas : la conductrice n'aurait pas dû conduire sous anxiolytiques

    Suite au drame de Millas ayant entraîné la mort de plusieurs collégiens, la Commission des Citoyens pour les droits de l'Homme (CCDH) dénonce les effets dévastateurs des anxiolytiques pouvant être responsables d'accidents graves de la route.
    Pour rappel, le 14 décembre 2017 à Millas, une conductrice d'un car scolaire s'engageait sur un passage à niveau et entrait en collision avec un TER, entraînant ainsi la mort de six collégiens.
    D'après BFM TV, une élève de quatrième qui a survécu à ce drame a raconté ce qu'elle a vu : « J'ai vu que la barrière était fermée. Le bus l'a poussée. Elle s'est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien ».
    Deux automobilistes présents de l'autre côté de la barrière affirmaient également que celle-ci était fermée et que le bus aurait forcé le passage. L'enquête aurait récemment révélé que des traces de frottement sur le devant du bus pourraient attester d'un choc avec une barrière fermée.
    Les analyses de sang effectuées sur la conductrice ont révélé des traces d'anxiolytiques et de somnifères. Les anxiolytiques, qui font partie de la classe des « benzodiazépines », sont des psychotropes pouvant entraîner de nombreux effets secondaires graves.
    En avril 2017, dans son rapport « État des lieux de la consommation des benzodiazépines en France », l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) affirme que, malgré une baisse de la consommation, le nombre d'utilisateurs de benzodiazépines reste très élevé. Pourtant, l'ANSM rappelle que ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables tels que : perte de mémoire, altération des fonctions psychomotrices, troubles du comportement, insomnie, agitation, nervosité, idées délirantes, hallucinations, dépendance physique et psychique, etc..

    De plus, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament affirme que la prise de benzodiazépines entraîne une altération des capacités de conduite. Des études internationales montrent une augmentation de 60 à 80% du risque d'accidents. En France, une importante étude a été menée et il a été mis en évidence une augmentation hautement significative du risque d'accident chez les conducteurs exposés aux benzodiazépines.
    Depuis 2005, une classification des substances actives susceptibles d'altérer les capacités à conduire un véhicule a été mise en place sous forme de pictogramme indiquant le niveau de risque. Le 13 mars 2017, tous les benzodiazépines ont été classés en niveau trois de danger, se traduisant par une incompatibilité majeure avec la conduite automobile.
    Au vu de la dangerosité de cette classe de psychotropes, il n'est absolument pas normal qu'une personne consommatrice d'anxiolytiques aient pu prendre le volant d'un car scolaire et avoir la responsabilité de la vie de plusieurs adolescents.
    Ainsi, la CCDH alerte les autorités et demande qu'une enquête soit menée afin de savoir pourquoi cette femme a eu l'autorisation de conduire, sous l'emprise d'anxiolytiques.
    Depuis sa création en 1974, la CCDH dénonce les effets secondaires des psychotropes ainsi que les traitements barbares et inhumains administrés au sein des hôpitaux psychiatriques français. L'association lutte pour le respect des droits humains en psychiatrie. Elle reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes de ces traitements.
    OCCITANIE - Drame de Millas : la conductrice n'aurait pas dû conduire sous anxiolytiques

    OCCITANIE - Drame de Millas : la conductrice n'aurait pas dû conduire sous anxiolytiques

    La Commission des Citoyens pour les droits de l'Homme (CCDH) (29-01-18)
    http://www.herault-tribune.com/articles/166788


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  • Rafa Ahmed, général de brigade.(Livre)

    Posté par:Pieds Noirs 9A ..

    mise a nôtre mémoire par:  Kamel Kouini‎ via Cercle algérianiste national .

    Rafa Ahmed, général de brigade.(Livre)

    Beaucoup de Français d’Algérie , Pieds Noirs , Harkis et leurs enfants , ne connaissent pas , une référence de l’Algérie Française 

    SUJET DU LIVRE
    Rafa Ahmed, général de brigade.

    Ce général de l'armée française, mais d'origine algérienne, a réellement existé. Il nous a quitté le 7 mars 1998.

    Il m'avait confié le soin de tracer son parcours et m'avait demandé de bien faire comprendre ses sentiments les plus profonds. Ce n'est pas à la France, qu'il a servi toute sa vie avec loyauté et idéal, qu'il adresse ses accusations ("le peu que je sais, c'est à la France que je le dois") mais aux Français qui l'ont cruellemnet déçu dans de nombreuses circonstances graves pour leur pays.

    Il estimait avoir gagné le droit de les juger au même titre qu'il jugeait ses coreligionnaires et qu'il se jugeait lui-même.

    "Quand ce livre paraîtra je ne serai plus de ce monde, je ne les entendrai donc pas mais je sais qu’ils seront nombreux ceux qui vont s’écrier : « Ce n’était pas un Algérien, mais un Français ». Ils auront raison : j’étais français, ma patrie c’était la France mais mon pays l’Algérie et je dénie à quiconque le droit de le contester.

    L’expérience que j’ai vécue vous aidera, en tous cas je le souhaite, à mieux comprendre le drame qui s’est joué en Algérie, pour le Algériens, pour les « Français et Européens d’Algérie » et pour les Français de Métropole, et qui a abouti au dénouement que l’on sait.

    Aurait-il pu en être autrement ?

    Il éclairera d’un jour nouveau quelques aspects de la seconde guerre mondiale, souvent oubliés car la mémoire est sélective et nos gouvernants préfèrent ne pas trop en avoir afin de ne pas se trouver devant l’obligation de comptes à rendre.

    Il met en relief mes états d’âme et les tourments de ma conscience lors des évènements que l’on nomme aujourd’hui « guerre d’Algérie ».

    Hélas ! On ne récrit pas l’Histoire d’un pays.

    On ne subit que les conséquences des erreurs commises par ceux qui en sont les responsables mais ne se considèrent jamais comme coupables."

    Le Général de brigade Ahmed Rafa est né a mouzaia Ville d’Algérie .
    Rapatrier d’Algérie avec le Grade de Général .


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  •  Posté par:Pieds Noirs 9A..▬ ALGÉRIE FRANÇAISE ▬En 1830,débarquant sur cette Terre sauvage

                                                                                                                                                  

    ▬ ALGÉRIE FRANÇAISE ▬

     

    En 1830, en débarquant sur cette Terre sauvage, l'eau salubre manque partout. On doit aller s'abreuver et se ravitailler dans les cours d'eau et rivières se trouvant parfois très loin des habitations de fortune à travers les montagnes si difficile d'accès. Les eaux stagnantes sont porteuses de virus et graves maladies, ils comprennent entre autres le choléra, la typhoïde, la polio, la méningite, l'hépatite A et E, et les diarrhées.... Les épidémies, presque toujours mortelles, sont régulières. On les nomme «maladies hydriques» qui sont provoquées par de l'eau contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques. 
    La France lance son programme gigantesque de construction de barrages pour acheminer l'eau potable vers les villes et villages. Un chantier difficile, très coûteux, interminable, dangereux pour les ouvriers dont beaucoup y laissèrent la vie. Ces indispensables barrages éradiqueront les épidémies. 
    .
    ► Barrages construits avant 1900 :

    — le barrage du KEF sur l'Oued Tafna.

    — le barrage de SAINT-LUCIEN sur l'Oued Tlélat.

    — le barrage du SIG sur la basse Mekerra.

    — le barrage de SAINT-AIME sur l'Oued Djidiouia.

    — le barrage de MEURAD sur l'Oued Djabroun.

    — le barrage des CHEURFAS sur la basse Mekerra, à l'amont du barrage du Sig.

    — le barrage du HAMIZ sur l'Oued du même nom.

    Les barrages CHEURFAS et HAMIZ ont tous deux subis de profondes modifications après 1900.

    ► Barrages construits après 1900 :

    — le barrage de BAKHADDA sur l'oued Mina affluent du Cheliff.

    — le barrage de BENI-BAHDEL sur l'oued Tafna

    — le barrage de BOU-HANIFIA sur l'Oued El Hammam

    — le barrage de la CHEFFIA sur l'oued Bou-Namoussa

    — le barrage de FOUM-EL-GHERZA sur l'oued El-Abiod

    — le barrage de FOUM-EL-GUEISS

    — le barrage du GHRIB

    — le barrage du MEFFROUCH

    — le barrage d'OUED-FODDA

    — le barrage d’OUED-SARNO

    — le barrage des ZARDEZAS
    .
    (Extrait de «MÉMOIRE PIED-NOIRE)
    .
    -- Carte (non-exhaustive) des barrages construits par la France des Pieds-Noirs, un travail colossal jusque dans le Sahara.

    ▬ ALGÉRIE FRANÇAISE ▬En 1830,débarquant sur cette Terre sauvage


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