• Grâce à Pécresse, les Franciliens paieront pour la casbah d’Alger

    Manuel Gomez Ecrivain

    On peut se poser la question, nous qui connaissons la Casbah d’Alger, qui l’avons traversée des dizaines de fois, jusqu’en 1962, montant des rues Bab-El-Oued et Bab-Azoun, par la place de Chartres, les rues de la Lyre, Marengo et Randon, jusqu’aux boulevards de Verdun et de la Victoire, cette Casbah d’Alger, qui n’a jamais été un lieu ni très fréquentable, ni très touristique, n’en déplaise à ceux qui ne l’ont jamais traversée, ni aux cinéastes et à certains écrivains et historiens qui l’ont imaginée, que peut bien espérer réaliser Jean Nouvel, à moins de tout détruire et de reconstruire du neuf. Mais dans quel style ?
    Réaliser une architecture du présent, comme il se plaît à le faire, ou conserver une architecture berbéro-mauresque ?
    Abdelkader Zough, préfet d’Alger, remercie Houria Bouhired (présidente de l’association « Sauvons la casbah d’Alger ») d’avoir offert un tableau à Jean Nouvel et une tenue algérienne à Valérie Pécresse (présidente de la région Île-de-France).
    « Nous avons une convention de coopération avec le conseil d’Île de France qui se charge de payer l’architecte et son équipe. La wilaya d’Alger ne donnera pas un sou à Jean Nouvel. Il se chargera des études et de la réflexion. Les Algériens ne doivent pas se tromper. C’est une chance pour nous d’être accompagnés par un architecte mondialement connu. Il va nous conseiller pendant deux ans, installer une équipe pour réfléchir et proposer une conception (il ne coûtera pas un sou aux Algériens, certes, mais nous coûtera une fortune à nous, Français, puisque c’est nous qui réglerons la note, et elle sera salée !).
    Il est difficile d’imaginer ce que pourrait faire Jean Nouvel de cette Casbah qui est, dit-on à Alger, le symbole puissant des luttes anti-coloniales !
    Totalement absurdes ces affirmations de notables et politiciens algériens qui « rappellent que les Français ont détruit trois fois la Casbah d’Alger, à partir de 1830 ».
    Quand ils tentent d’expliquer que « la partie basse de la ville (donc de la Casbah) a été effacée pour être remplacée par une place (la place du Gouvernement, devenue place des Martyrs) et qu’à cause de cette place, « la Casbah » n’a plus accès à la mer depuis ».
    Que, plus tard, les affreux colonialistes que nous sommes ont construit des « immeubles haussmanniens » (immeubles qui font la renommée de notre capitale, Paris) et, qu’à la fin des années 30, les autorités coloniales « ont fait la guerre aux taudis », détruisant le quartier de la Marine.
    Qu’au cours de « la bataille d’Alger », la destruction de la Casbah avait atteint son paroxysme quand, dans la nuit du 10 août 1956, des terroristes français avaient placé une bombe dans une maison, rue de Thèbes, qui avait détruit plusieurs maisons et tué 80 habitants (dans cette fameuse maison de la rue de Thèbes, le communiste Timsit entreposait les explosifs et fabriquait les bombes qui massacraient nos femmes et nos enfants).
    Enfin, que le 8 octobre 1957, ce sont les parachutistes français qui avaient dynamité la maison où s’étaient réfugiés « les derniers survivants du FLN à Alger » : Yacef Saadi, Ali la Pointe, Petit Omar, Zohra Drif et Hassiba Ben Bouali (notons au passage cette citation « les derniers survivants du FLN » ! N’est-ce pas la preuve, si elle était nécessaire, que la bataille était gagnée par notre armée et que ce sont les « politicards français » qui ont trahi la France et son armée ?).
    Il se trouve que j’ai été justement élevé dans ce quartier de la Marine.
    J’y ai fait mes premières courses en pantalon court dans les rues, le long des quais de l’Amirauté. Je me suis reposé sur les marches de la plus vieille mosquée d’Alger, « Djamaâ El Kebir » (construite en 1097 et terminée en 1324), qui se situait rue de la Marine, rue qui descendait de la place du Gouvernement jusqu’à l’entrée du port. Preuves que la basse Casbah n’a jamais été détruite et qu’elle n’a jamais eu « les pieds dans la mer » car, entre elle et le port, se trouvait un vaste terrain vague où se réunissait la foule et où se vendaient les esclaves blancs et noirs (les gravures de l’époque en font foi).
    Quant aux « immeubles haussmanniens », comme ils disent, les notables et les élites algériens se sont empressés de les occuper et d’y loger avec leur famille dès notre départ, en 1962.
    Notons tout de même que le préfet d’Alger nous informe « avoir remis en lumière » de nombreux bâtiments emblématiques de la capitale de l’Algérie, tels la place des Martyrs (notre place du Gouvernement, dominée par la statue équestre du duc d’Orléans), le square Port Saïd (notre square Bresson, construit vers le milieu du 19e siècle, où les ânes (nos bourricots) ont été remplacés par une multitude d’échangeurs de devises au marché noir (toutes les devises, mais plus particulièrement l’euro, la plus prisée, échangées à plusieurs fois leur valeur officielle).
    Il voudrait que la Casbah devienne un véritable endroit touristique, à l’instar du Jardin d’essai, au quartier du Hamma, qui a enregistré cette année 1,8 million de visiteurs (en très grande majorité algériens).
    Jardin d’essai qui, rappelons-le, fut construit, après assèchement des marais, à dater de 1832 et a trouvé sa forme actuelle vers 1867, sous le nom de « Jardin d’acclimatation », considéré comme le plus beau parc zoologique d’Afrique du Nord.
    Partiellement détruit par les bombardements aériens allemands durant la dernière guerre et, surtout, par l’occupation des troupes alliées après le débarquement de 1942, il fut restauré et ouvert de nouveau au public en 1947.
    Mais également, ce qui peut paraître surprenant, Notre-Dame d’Afrique et, à grand renfort de publicité internationale, la béatification, à Oran, des moines de Tibhirine, martyrs de l’Algérie, afin de donner un autre visage plus accueillant de ce pays alors que la justice algérienne pourchasse et condamne tous ceux qui osent pratiquer une autre religion que celle imposée : la religion musulmane.
    Il a été requis 3 ans de prison, sans libération conditionnelle, contre Habiba Kouider, 37 ans, convertie au christianisme, jugée pour pratique illégale d’une religion non musulmane.
    Quatre Algériens protestants ont comparu ce 25 décembre pour avoir incité un musulman à changer de religion et à la pratiquer dans un lieu de culte non autorisé : 5 années de prison et une très importante amende ont été requises (un million de dinars, l’équivalent de 7 600 euros).
    Cependant, Abdelkader Zoukh se trouve devant l’obligation de constater que son Alger la belle, la blanche, se couche à 18 h.
    En effet, il admet ne pouvoir obliger les gens à sortir de chez eux le soir, dès la nuit tombée. Il ne peut obliger les commerçants, les restaurants, etc. à rester ouverts après 18 h.
    « Alger ne vit pas la nuit et notre rôle est d’améliorer l’éclairage public, la sécurité, la prise en charge des SDF et d’organiser davantage de patrouilles de police ».
    Pour lui, il s’agit d’une question de mentalité.
    Non, M. le préfet d’Alger, il ne s’agit pas de mentalité mais de peur. Les gens ne sont pas en sécurité dès que la nuit tombe. Les rues sont sombres, mal éclairées, c’est vrai, mais même la lumière n’empêcherait pas les agressions, les vols. La police est impuissante et les commerçants subissent bien malgré eux l’obligation de baisser le rideau à 18 h.
    C’est le triste constat actuel. Elles sont bien loin les années bénies de la colonisation, n’est-ce pas ?
    Je veux bien que l’on déplore le choix de Jean Nouvel, bien qu’il soit rémunéré par notre bourse, mais, de grâce, que l’on ne déforme pas l’Histoire de l’Algérie, ni celle d’avant 1830 ni celle d’après !
    Nous espérons très sincèrement qu’Alger, que l’Algérie, réussissent totalement leur métamorphose afin qu’elles puissent conserver chez elles toutes « ses centaines de milliers de « chances » qui s’enfuient et voguent vers nous !
    Manuel Gomez


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  •  Face « au mépris du président »Libre propos de Sylvestre Brunaud ..

    La colère des gilets jaunes n'est que la partie émergente de celle des gaulois réfractaires, il y a longtemps que le feu couvait et les palettes sont encore fumantes.

    Face « au mépris du président »

                                Mesdames et Messieurs ;

    Face « au mépris du président »Le service de propagande de Macron réagit sur internet encouragé par quelques collabos comme sur une certaine presse papiers . C'est la panique à bord du bateau qui coule ! ...

    Pour notre voisin l'Allemagne à non seulement su garder ses entreprises mais dans le même temps elle a absorbé l'ex Allemagne de l'Est et a épongé ses dettes de guerres. Les allemands n'ont d'une part jamais bradé leurs industries, ils ne les ont pas délocalisé mais en plus leurs dettes d'Etat est quasiment nulle au détriment de leurs infrastructures (routes, autoroutes) etc ,etc ...

    Ce mouvement n'est qu'un symptôme de la déstabilisation des sociétés occidentales qui résulte de la remise en cause,que depuis la fin des années 62, fin de la guerre d'Algérie , de 70 du pacte social et politique issu de l'après-guerre. Le partage de la richesse, le rôle protecteur de l'Etat, son rôle planificateur, tout cela a été peu à peu bousculé par l'idéologie de la « mondialisation heureuse »,et de" je-m’en-foutisme " cette idée que la division mondiale du travail et la mise en concurrence de vastes zones économiques hétérogènes apporteraient la prospérité....Oui l'échec est cuisant...

    Quand des gouvernements minables et successifs depuis des années bradent l'industrie Française comme le fut pour ses industries Française d'Algérie Française et non colonisée ,dont terrains et bâtiments moderne au top des années 60..., et les services au nom de la "mondialisation heureuse", qu'ils font venir des travailleurs détachés en France pour faire le travail des citoyens Français, que des "S. Tchuruk" veulent mettre en place des entreprises sans usines pour couronner le tout pour ce remplir les poches !.Oui le jeune gamin Macron encore en couches culottes ,ce petit Macron hautain et dédaigneux vient nous dire qu'il va faire notre bonheur malgré nous en taxant tout ce qui roule au nom d'une écologie prise en otage et surtout a nous prendre pour des cons , il y a de quoi se mettre "un peu" en colère ,ainsi pour les retraités aussi ,de leurs voler de l'argent soit disant pour l'écologie ou aussi pour venir en aide au jeunes ,"ou disons plutôt pour un apport d'argent aux migrants" ...Vraiment de quoi nous prendre pour des cons ,de quoi se révolter en gilets jaunes ...Je vous remercie .

    Sylvestre Brunaud..


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  •  Ce sont les Français qui ont fabriqué Ben Bella et ce n'est pas un hasard ,comme l'ont fabrique des engagé étrangers sur le porte avion ou autre dont 99 % qui ne seront jamais Français et ne se feront pas avoir comme nos amis harkis 

    Mais bien sur ;

    Les Français réfléchissent et projettent. Ils se sont dit qu’en cas d’indépendance de l’Algérie, on leur place un âne bâté à la présidence. Après l’arraisonnement de l’avion en 1956, les cinq dirigeants du FLN ont été amenés à Alger. Sur le bitume de l’aéroport, Mohamed Boudiaf tenait un porte-documents entre les mains. Un gendarme s’est avancé vers lui, le lui a pris des mains pour le remettre à Ahmed Ben Bella. À ce moment-là, un flash a crépité pour immortaliser l’instant. Les services français dont la DST ont commencé en 1956 de préparer le terrain pour créer une troisième partie de partisans de l Algérie Algérienne dont l ancien tirailleur médaillé militaire Ahmed benbella serait le garant des intérêts du gouvernement après l indépendance , bien sur pour l épauler les désertions des officiers musulmans de l armée française a commencé en 1958 . Vers le fln armée des frontières à oujda Maroc et ghardimaou en tunisie .

    P3.STORAGE.CANALBLOG.COM

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  •  Par Pieds Noirs 9A..
     
    Article N°5002 du lundi 24 décembre 2018
     
     LE CAMP DES ASSASSINS 
     
    QUAND DE GAULLE PAYAIT LES FELLOUZES PAR DELOUVRIER A HASSI -MESSAOUD  PAR LE CONTRIBUABLE FRANÇAIS ...
     
     En pleine guerre d'Algérie, la France aurait versé de l'argent via ses compagnies pétrolières au FLN (Front de libération nationale) algérien ...
     
    Paul Delouvrier qui fut délégué général du gouvernement Français en Algérie de décembre 1958 à novembre 1960, qui sont remis au goût du jour pour en faire une «vérité historique» à la fois croustillante et inédite. En effet, dans un hors-série de la revue mensuelle Science et Vie, fut vendu dans les kiosques , le professeur et historien Daniel Lefeuvre, qui s’est ressourcé à partir des «confidences» de Paul Delouvrier, publiées en 1983 par la même revue, a avancé qu’«entre 1958 et 1959 la France aurait versé de l’argent, via ses compagnies pétrolières, au FLN pour que ce dernier ne sabote pas le gazoduc qui traversait le Sahara».
     
    Quelle rage et quelle honte de voir que ce traître De Gaulle a offert sur un plateau ce que les Français ingénieurs Pieds Noirs avaient découvert, le pétrole et le gaz d'Hassi-Messaoud et d'Hassi-S'mel aux égorgeurs du FLN...
    Les Algériens n'ont jamais eu le moindre droit juridique historique et encore moins ethnique sur le Sahara..., les touaregs ( targhis le vrai pluriel) leur coupaient les machines ou en faisait des esclaves. il semblerait que ce soit la délégation FLN des accords d'Evian qui avait la meilleure formation géo- économico-stratégique de nos hauts fonctionnaires membres de la délégation issus de l'école nationale des ânes n'ont pas eu ce discernement . Bourguiba fielleusement était allé voir De Gaulle pour lui proposer de tirer un "pipe line" depuis Hassi-Messaoud au golf de Gabès (600 kms) en prélevant des royalties c'est ce qui s'appelle de la réel politique. pour brader au plus vite l’Algérie Française en leur faisant ce cadeau royal, qui aurait fait de la France une puissance mondiale indépendante énergétiquement. il faut voir ce que l’Algérie fait des profits énorme tirée du gaz et du pétrole ,il faut pour cela consultez le site anp.org pour constater les millions de dollars déposés sur des comptes de voyous généraux du FLN numérotés en suisse et ailleurs il y a même les noms des gestionnaires de compte. ce qui a été fait est une forfaiture

     

    Prenez par exemple cette affaire de gazoduc. On peut imaginer une séance présidée par de Gaulle.

    - Mon général, qu'est-ce qu'on fait pour le gaz saharien ? 
    - Que voulez-vous dire ? 
    - Eh bien, un gazoduc c'est difficile à sécuriser et facile à saboter. 
    - Il est très important que ce gaz français puisse parvenir à la métropole. L'indépendance énergétique de la France est à ce prix. 
    - Oui, mon général, mais ça ne résout pas le problème. 
    - Mon petit Delouvrier, je vous ai nommé Délégué Général en Algérie pour que vous résolviez les problèmes, pas pour que vous nous emmerdiez avec des détails. Le gaz doit continuer d'être acheminé au port de Bougie, quoi qu'il arrive. C'est quand même clair !
    - Oui mon général....

    QUAND DE GAULLE PAYAIT LES FELLOUZES A HASSI -MESSAOUD  

    L’ancien haut-fonctionnaire expliquer qu’il a demandé -et obtenu- « un milliard de francs lourds par an (…) pour sortir le gaz du Sahara et l’amener à la côte ». « Pourquoi les tuyaux n’ont pas été transpercés? C’était facile avec les fellaghas? Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis », où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier. « Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent », selon l’ancien représentant Français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières « ont arrosé suffisamment (…) des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français ».

    *********************

    Paul DELOUVRIER  Parle :

    « Je peux vous dire une autre chose. Quand je suis parti, que j'ai accepté donc de remplacer Salan , le général De Gaulle me dit: "Vous allez réfléchir, il faut aller très vite, mais faut que vous ayez quelque chose dans votre bissac." je me suis dit: qu'est-ce que je vais prendre dans le bissac ? J'ai été au [ministère du] Plan voir les gens qui travaillaient ça, qui ont le dossier, parler avec quelques personnes, j'ai feuilleté quelques dossiers, bon, je n'ai pas été long à trouver ce qu'il fallait. La première chose, du moment qu'il y a un plan de Constantine, il faut que la France me promette de mettre un peu d'argent là-dedans, sans ça, ça n'existera pas. Donc j'ai demandé un milliard de francs lourds par an. Et deuxième et dernière demande que j'ai adressée au général De Gaulle -comme je n'en ai adressé que deux, j'ai eu satisfaction sur les deux - sortir le gaz du Sahara et l'amener à la côte. Je me suis heurté à une opposition féroce. Des entreprises nationales qui avaient trouvé du pétrole [et] qui ne voulaient pas que le gaz sorte, parce qu'elles se disaient: le gaz va sortir à un prix qu'on va nous obliger à faire bas. Ça va être le prix de référence pour la métropole quand on franchira la Méditerranée, alors ne sortons pas le gaz maintenant. Il n'y en a pas tellement besoin en France, il y a Lacq etc. Et la sortie du gaz, je l'ai obtenue... Pourquoi est-ce que le gaz n'a pas été transpercé ? Les tuyaux, c'était facile, avec les fellaghas... Eh bien, simplement, parce que je me suis entendu avec Tunis. Le cirque, le fameux cirque  déroulait le machin grâce à Bouakouir qui m'a servi d'intermédiaire et qui ne voulait pas qu'on sorte le gaz lui aussi, parce qu'il avait la trouille qu'on fasse un prix trop élevé pour le gaz, que cette richesse algérienne soit sacrifiée avant l'arrivée - bien qu'il fût français d'esprit —, avant l'arrivée de ce qu'il estimait être inéluctable et qu'il n'osait pas dire. Bouakouir s'est suspendu à moi pour qu'on ne sorte pas le gaz. Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent. Et les compagnies ont arrosé suffisamment, et elles arrosaient les gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer les Français. » • 

    Pieds Noirs 9A..

     


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