• L’échec du multiculturalismePar :Pieds Noirs 9A..

     L’échec du multiculturalisme

    le « multiculturalisme et diversité » ne fonctionne pas ,ne rêvez pas !...

    Combien de jeunes vivant en France et issus de l’immigration ne se sentent pas aujourd’hui Français et ne veulent pas le devenir et vont même jusqu’à développer un sentiment de haine vis-à-vis du pays d’accueil , nous voyons bien de ce qui c'est réellement passé avec les Français d'Algérie de leurs avoirs tout apporter pour les soins et l’hygiène ...  

    L’échec du multiculturalisme

    Assurément, des milliers.

    Combien de jeunes musulmans rejette la culture Française, qui est d’abord et avant tout pour nous sommes des moins que rien ,des blancs incompatible avec les valeurs et les règles de l’islam !.Des milliers dont la haine dans le sang. Derrière les réactions hargneuses qui sont apparues à la suite de l’incendie de Notre-Dame,la fête fut un succès dans les quartiers avec des de youyous et autres insultes, c’est bien l’échec du multiculturalisme et de ce"vivre ensemble"  de complicité par ses collabos socialo-communistes, qui sont biens les conséquences de la destruction progressive du modèle assimilationniste de la France qui sont à l’œuvre,ou le brave petit Français seront de deuxième voir de troisième zone a être foutu dehors de chez eux comme le fut les Français d'Algérie z choisir entre la valise ou le cercueil ,Macron parle du génocide des Arméniens mais oubli le génocide des Français d'Algérie  ...

    L’Algérie c’était la France…

    L’émotion suscitée, aussi bien en France ,une tragédie qui fut la destruction de sa grandeur ,une civilisation Française qui fut détruite dont a subi ce peuple chrétien de ses 4 départements Français , et plus largement par tous ceux qui aiment la France, aussi bien dans sa dimension culturelle, spirituelle, historique qu’artistique. Oui, à travers de ses 4 départements sans compter le Sahara, c’est bien une part de notre identité qui est partie en fumée, une part de ce que nous avons été et de ce que nous sommes encore qui s’est volatilisée .Quel gâchis !. 

    En France;

    Ce sont les immigrés, des étrangers, des clandestins, des minorités qui, selon une pensée dite néo-républicaine (qui s’assume de plus en plus), profitent du système et réclament des droits sans les devoirs et, qui plus est, se font passer pour des victimes, brandissant tantôt leur vieux passé de colonisés, tantôt leur statut de discriminés. Sans oublier l’ingratitude et l’arrogance extraordinaires dont ils feraient parfois preuve alors qu’on les tolère depuis plus de 50 ans ...

    Oui, nous y voilà ;

    Outre le nombre d’immigrés toujours plus important,au profit du patronat , c’est aussi notre modèle d’intégration aujourd’hui aux abois, qui est en partie responsable de la montée des communautarismes et de notre incapacité à intégrer des populations étrangères de plus en plus diversifiées. C’est bien notre laisser-aller vis-à-vis de populations, qui ont tout fait pour importer sur notre territoire leurs manières de vivre sans se soucier si elles étaient compatibles avec celle du pays d’accueil, dont nous payons aujourd’hui au terminus de fin de parcourt ou tous le monde doivent se posé des questions ... 

    La vérité, c’est qu’en voulant exalter les différences, au détriment de ce qui nous rassemble, nous avons détruit progressivement ce ciment commun pourtant indispensable au vivre-ensemble. Or, c’est l’assimilation qui permet l’intégration. Sans assimilation, il n’y a pas d’intégration. Le multiculturalisme est un mythe qui créé les conflits communautaires et les tensions identitaires qu’il prétend gérer !...

    Il faut mette les choses en places ;

    Pour revenir au multiculturalisme et à l’idéal et à l’escroquerie multiculturaliste, du bon vouloir de nos gouvernements successive à Macron ...

    C’est des gens qui veulent imposer le vivre-tous-ensemble et non pas le vivre-ensemble. Et ce vivre-tous-ensemble détruit précisément ce que d’autres appellent le vivre-ensemble, c’est-à-dire le fait de pouvoir vivre dans des sociétés dans lesquelles vous ne soyez pas en permanence agressés par les mœurs, les habitudes, les coutumes, les rythmes, la musique de personnes que vous n’avez pas souhaitées, que vous devez subir. Aujourd’hui le problème du multiculturalisme c’est un problème qui est très simple, très basique, oui le fait que c'est qu'une utopie, et je persiste à dire que c’est une utopie, mais c’est surtout un habillage, et ce qu’il est intéressant de voir, c’est de quel habillage il s’agit et quel est le produit qui est derrière, qu’est-ce qu’on veut nous vendre pour pouvoir nous expulser de notre chez nous ,de notre terre !.Ce qu’on veut nous vendre, c’est l’acceptation passive d’un destin qui semble scellé comme pour les Français d'Algérie ,alors oui tout a l'air perdu et bien perdu ,mais la France par son peuple l'a voulue ,et la France est une terre de miracles. Sur le le réel effectivement c’est mal parti, mais il est important d’observer que ce qu’on veut nous vendre derrière tout ça, l’habillage et le contenu de la société qu’on est en train de nous proposer, Une France Musulmane ou l'islam dominera ,ou sera l’absence de société, c’est l’absence de solidarité, c’est l’absence de viabilité, de durabilité, d’écologie, de tout ce qui peut permettre de faire une société dans laquelle il fasse bon vivre et je crois que notre devoir aujourd’hui et Macron ne sera pas votre sauveur ,loin delà !....  

    Notre classe politicienne de la pensée inique n'a pas encore compris cela mais "en même temps" ils ne connaissent rien de l'histoire, ça se vérifie de jour en jour.
    A force de falsifier l'histoire et de mentir, ils en ont oublié les vérités et constates historiques .

    Responsables et coupables, haute trahison, génocide-ethnocide, racket, intelligence avec des puissance étrangères terroristes depuis 55 ans, terrorisme socio-économique, etc...

    Pieds Noirs 9A..


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  • Rire des flammes de Notre-Dame : France Inter l’a fait

    Rire des flammes de Notre-Dame : France Inter l’a fait

    Les chrétiens souffrent. Leurs frères dans la foi sont persécutés de par le monde. Ils ne sont, certes, pas les seuls à souffrir de persécutions, mais avec 4.300 chrétiens tués en raison de leur foi dans le monde en 2018, surtout au Nigeria, il est difficile de ne pas trouver que ce bilan est très lourd. Faut-il préciser que, parmi les bourreaux de ces récents attentats, il n’en est pas qui se réclament d’une idéologie catholique ou d’une autre confession chrétienne qui justifierait de telles violences. La foi chrétienne est, certes, prosélyte, mais toute conversion y respecte la liberté de conscience du converti. Il est une autre religion prosélyte qui n’a pas toujours de telles délicatesses.

    Il n’est pas question de mettre sur le même plan le martyre de ces milliers de personnes victimes de la violence islamiste et le désastre de Notre-Dame de Paris. Quel que soit notre attachement pour ces pierres, ce qui meurtrit la chair des victimes du terrorisme, toutes revendications et toutes confessions confondues, c’est bien plus grave. Le sujet Notre-Dame de Paris est-il pour autant un sujet anodin ? Non, l’émotion est comme l’attachement : légitime.

    Le « charlisme » qui est tombé sur le pays, en 2015, avait bien des aspects odieux. Il captait au seul profit d’une prétendue liberté de la presse l’émotion, l’indignation et la tristesse d’une nation, et les « collatéraux » de la police et de l’Hyper Cacher étaient réduits à la portion congrue. L’exclusion a priori d’un parti politique lors d’une manifestation censée refonder l’unité de la nation était du dernier sectaire. Permettre de défiler au pseudo-calife ottoman ou à l’émir d’une pétromonarchie, alliés objectifs de Daech, choque encore tous ceux qui ont une once de bon sens. Enfin, le refus de nommer l’adversaire évoque l’autruche qui enfonce sa tête dans le sable plutôt que de faire face à une menace. Mais la liberté de caricaturer était sauve, Alléluia !

    Bien sûr, chez les prétendus humoristes de France Inter, pas question d’aller titiller l’islam. C’est trop risqué, il vaut mieux se moquer des chrétiens, pas de risques de représailles : ils tendent l’autre joue. Par exemple en se riant des flammes qui ont embrasé Notre-Dame et en y appelant ouvertement à « la fin des curés », en réduisant les catholiques à des pédophiles qui spolieraient les pauvres. Frédéric Fromet est l’auteur de cette chanson « Elle a cramé la cathédrale », diffusée le vendredi 19 avril (Vendredi saint).

    Il n’est pas question, ici, de demander un retour à l’ordre moral ou à la censure, mais si, comme moi, vous pensez que la clique de l’audiovisuel public va trop loin, que son manque de pluralisme l’entraîne à des dérives regrettables, si vous n’avez guère d’appétence pour vous faire insulter par des quasi-fonctionnaires payés par vos impôts, vous pouvez faire part de votre opinion au CSA. Et si, d’aventure, journalistes et médias se plaignent auprès de vous de ne pas être aimés, suggérez-leur d’être honnêtes, courageux et aimables.

    Rémy Mahoudeaux

    Source : http://bvoltaire.fr


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  •  97 ans d'indochine (1859 à 1956).

    En Indochine, la France se heurte dès 1867 à un empire organisé, dirigé par une famille royale, les Nguyen, successeurs de Gia Long, administré par une caste, les "lettrés", très imprégnés de culture chinoise. Sa capitale est Hué, au centre du pays, en Annam, qui étend ses protectorats sur le Cambodge, la Cochinchine, le Tonkin, le Laos. La mainmise française fait de la Cochinchine une colonie dès 1862. Tonkin (1882) et Annam (1884) sont progressivement investis pour former un protectorat. L’Union indochinoise regroupant en plus les protectorats du Cambodge (1884) et du Laos est instituée en 1887. 

    En 1911, le nouveau gouverneur, A. Sarraut, met en place une politique "d'association" appréciée des populations qui le prouvent en 1914 par l’importance du contingent annamite participant à l’effort de guerre. Dans l’après-guerre, un courant nationaliste prend naissance et à partir de 1930, le parti communiste dirigé par Nguyen Ai Quo (qui prendra plus tard le nom de Ho Chi Minh) déclenche une agitation sociale sévèrement réprimée. Le jeune empereur Bao Dai hérite, en 1932, d’une fonction dont toute la substance était passée dans les mains du résident-général. 

    En Juin 1941, l’État français (Vichy) autorise le débarquement des Japonais en Indochine. Le 9 mars 1945, les Japonais mettent hors de combat les troupes françaises et prennent la direction du pays. Le 6 août, la bombe atomique explose à Hiroshima et le 29 août Ho Chi Minh constitue un gouvernement provisoire Viet Minh qui proclame la République et l’unité des trois "ky", Bac Ky (Tonkin), Trung Ky (Annam) et Nam Ky (Cochinchine). Bao-Dai abdique. En Juin 1946, Sainteny signe des accords avec Ho Chi Minh mais la conférence de Fontainebleau échoue et l’insurrection éclate à Hanoi. La guerre embrase rapidement toute la péninsule indochinoise. Elle va durer trente ans, avec la France d’abord, avec les États-Unis ensuite. 

    En 1946, la France accorde l’autonomie interne aux royaumes du Cambodge et du Laos et, en 1949, l’indépendance au Vietnam. En 1949, Bao-Dai revient comme chef de l’État vietnamien, en pleine souveraineté. En 1955, il est déposé à la suite d’un référendum organisé par son premier ministre, Ngô Dinh Diêm.

    La France, vaincue à Diên Bien Phu, se retire de l’Indochine en 1956.

    http://www.rapatries-vietnam.org/


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  • Espagne : PSOE et PODEMOS ou PSOE et CIUDADANOS ?

    30 Avril 2019

    Ce qu’il faut retenir avant tout des élections qui viennent de se dérouler dimanche en Espagne c’est la très forte participation de la population : 76% de suffrages exprimés, contre 66% en 2016.

    Ensuite, trois avancées et deux reculs : le PSOE (Parti Socialiste), qui tient les rênes du pouvoir depuis juin 2018, a réuni 29% des voix. Il présentera donc 123 députés à l’assemblée nationale. Insuffisant pour gouverner seul (350 sièges et majorité absolue de 176) mais il n’aura aucune difficulté à mettre en place une alliance. Nous verrons plus avant dans quelles conditions car, selon sa toute récente déclaration, Pedro Sanchez « veut faire un gouvernement pro-européen qui va renforcer et non pas affaiblir l’Europe ».

    Le parti « Ciudadanos » d’Alberto Riviera qui poursuit sa lente mais sure progression et avec 16% des suffrages et ses 57 sièges continu à être facilement la troisième force politique du pays.

    Et enfin, la surprise que nous avions annoncé depuis plusieurs semaines, la présence dorénavant du parti VOX, à droite de la droite, qui avec 10% des votes obtient 24 sièges, alors qu’en 2016, pour sa première présence, il n’avait obtenu que 0,2% et aucun député.

    Son leader, Santiago Abascal, n’a pas caché sa pleine satisfaction et annoncé un succès encore plus marquant aux prochaines élections européennes. Et, en ce qui nous concerne, ce succès, que l’on peut espérer, sera un appui des plus importants à la coalition des opposants à l’Union Européenne.

    Deux reculs donc, l’un, moins grave, du parti PODEMOS, ce qui n’est pas une surprise, mais avec ses 14% et ses 42 députés il peut encore peser sur le pouvoir.

    Et la déroute totale du Parti Popular (PP), qui ne s’est pas remis des scandales financiers de l’ère Mariano Rajoy et perd plus de la moitié de ses sièges, 66 au lieu des 137 de 2016.

    Les raisons de cet échec ? Elles sont multiples mais identiques aux échecs de la droite française car, tout comme elle, la droite espagnole se trompe d’adversaire.

    Le PP a préféré grignoter des voix qui se dirigeaient vers VOX en proposant des thèmes identiques sur l’IVG, l’anti-féminisme et l’immigration et ainsi négligé de s’attaquer de front aux socialistes, leur principal ennemi.

    Ils en paient le prix fort et auront du mal à s’en remettre.

    Comment se présente la constitution d’une majorité pour gouverner le pays ? Tout en signalant, en passant, qu’une proportionnelle intégrale à un seul tour n’empêche nullement de former un gouvernement.

    Le poids de l’indépendance de la Catalogne devrait jouer un rôle primordial et place les socialistes dans une position ambigu

    L’évidence serait que le PSOE s’allie avec Podemos. Cela ne ferait pas une majorité mais l’approcherait de quelques sièges.

    Cependant la déclaration de Pedro Sanchez, concernant l’Europe, ne rencontre aucune adhésion dans le parti de Pablo Iglesias.

    Reste les « Ciudadanos », qui ont les atouts en main pour participer à ce prochain gouvernement mais cela au prix d’un reniement car ils sont proches du PP, mais leurs sièges, ajoutés à ceux de Vox, ne permettent pas une majorité pour un gouvernement de droite.

    Alors franchiront-ils la ligne rouge ?

    Dans l’attente de l’aboutissement des tractations qui vont se jouer en coulisses, ce qui nous importe le plus ce sont, évidemment, les prochaines élections européennes qui, en toute logique, devraient voir une progression très sensible du parti VOX, compte-tenu des faits divers quotidiens que vit l’Espagne, à cause de l’immigration clandestine non contrôlée.

    Encore une semaine noire car, à Calpe, près d’Alicante, une jeune fille de 19 ans a été violemment agressée sexuellement, et victime d’un vol de portable par la même occasion, après avoir été saisie par le cou et projetée contre un mur par un migrant clandestin d’origine africaine, âge de 27 ans, qui n’a pas tardé à être appréhendé, l’immatriculation du véhicule à l’aide duquel il prenait la fuite ayant été communiqué à la police par un témoin qui l’avait mémorisé et fourni une description de cette racaille.

    A noter qu’après son arrestation, le tribunal l’a laissé en liberté, à la grande colère de la population.

    Mardi Saints, vers 21 h, c’est un couple de personnes âgées, 83 et 81 ans, qui a été agressé par un marocain de 34 ans, après avoir été suivi jusqu’au portail de leur résidence, à Jérez de la Frontéra, déjà à l’actualité des faits divers la semaine passée.

    Le voyou a fait tomber la femme à terre, en lui tirant son sac à main.

    Un agent de la police nationale, hors service, alerté par les cris du vieil homme, a poursuivi l’agresseur et l’a rattrapé au bout d’une centaine de mètres, mais il a alors subi l’assaut, à coups de pieds et de poings, d’un groupe de marocains et seule l’arrivée d’une patrouille en renfort l’a sauvé de ce mauvais pas.

    Le délinquant marocain a été envoyé en prison.

    A Saragosse, plus au nord, c’est une bande de mineurs maghrébins, âgés de 15 à 16 ans, tous accueillis au Centre d’accueil de la DGA, qui sèment la terreur, multipliant les agressions violentes dans le centre ville.

    Cette dernière semaine plusieurs agressions ont été signalées : place José-Maria Forqué, où la femme agressée à eu le nez fracturé, puis promenade d’Echegarray et de Caballero, où une jeune femme a été frappée pour lui voler son portable et, enfin, trois adultes, d’origine maghrébine également, qui ont agressé dans le dos une femme qui parlait au téléphone, la jetant au sol pour lui voler le portable.

    Des patrouilles de police ont été dépêchées en renfort dans cette ville.

    Les mineurs maghrébins arrêtés se sont montrés violents même contre les policiers et le rapport transmis au parquet a dénoncé le nombre d’agressions très violentes à l’actif de cette bande de mineurs clandestins.

    Espagne : PSOE et PODEMOS ou PSOE et CIUDADANOS ?


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  • Fusillade dans une synagogue à San Diego : la haine est de retour

    Fusillade dans une synagogue à San Diego

    DEVANT LA SYNAGOGUE CHABAB DE POWAY, EN CALIFORNIE, LE 28 AVRIL -  © DAVID MAUNG / EPA / NEWSCOM / MAXPPP

    Tom Cohen, rabbin de la synagogue franco-américaine de Paris Kehilat Gesher, revient sur l’attentat d’une synagogue, en Californie.

    Samedi 27 avril, dernier jour de Pessah, la Pâque juive, une synagogue près de San Diego (Californie) a été attaquée par un jeune homme blanc. La fusillade a fait un mort et trois blessés. À cette nouvelle, j’ai ressenti une immense tristesse mais aussi de la frustration en constatant que l’antisémitisme reste un violent danger. Nous le savons ici, en Europe, mais aux États-Unis, c’est un peu plus inattendu. Quand on va à la synagogue, on a le même sentiment de sécurité qu’ici pour aller à l’église ou au temple. En France, l’inquiétude quant à notre sécurité fait partie de notre quotidien. Tout conseil d’administration de synagogue a un comité sécurité, qui est consulté pour toutes les activités, même s’il ne prend pas de grandes dispositions. C’est un réflexe.

    D’ailleurs, mes coreligionnaires américains m’ont contacté après chaque attentat, chaque personne assassinée en France ou en Europe pour savoir si, en tant que Juifs, notre sécurité n’est pas menacée. Cette année, avec cette attaque qui est la douzième en six mois aux États-Unis, je vois la haine s’étendre et la tendance s’inverser : c’est moi, désormais, qui appelle mes amis aux États-Unis pour m’assurer de leur sécurité. On commence à se demander si on est en sécurité quand on prie… Ce qui s’est passé au Sri Lanka et à Christchurch (Nouvelle Zélande) n’a rien de rassurant.

    Je pense à ceux pour qui cette attaque récente ramène le drame dans leur vie. J’avais dans mon entourage une dame d’un certain âge qui voulait une vie plus tranquille. Elle a choisi de déménager à Bruxelles. Je lui ai demandé comment elle allait faire pour nouer de nouvelles relations et elle m’a répondu : “Comme quand je suis arrivée en France, je ferai du bénévolat un peu partout.” Elle est devenue bénévole au musée juif de Bruxelles et a été assassinée le jour de l’attentat… Je pense à la famille de cette dame, à celle de cette femme décédée à San Diego, laissant un mari et des enfants, à ceux dont la vie est touchée par ce désastre.

    L’antisémitisme existait déjà dans l’Antiquité grecque et nous n’avons pas encore trouvé comment anéantir la haine. Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup ont pensé qu’on avait avancé mais quand on prend un peu de recul, on s’aperçoit qu’il y a eu une accalmie ces soixante dernières années mais que la haine reprend. Je constate que les gens commencent à dire ce qu’ils pensent à voix haute, les langues se délient. C’est la première étape. Peut-être que jusqu’à présent, l’antisémitisme ne concernait pas moins de personnes mais ces dernières ne se sentaient pas autorisées à s’exprimer. C’est une tristesse profonde de constater que l’être humain n’a pas grandi de ce point de vue…

    En tant que juifs, nous gardons cependant la conviction que notre rôle est d’essayer d’améliorer le monde. Malgré ces événements, il n’y a pas de fatalisme. Une forme de lassitude, peut-être, devant la réalité mais nous ne laisserons pas les circonstances écrire notre destin. C’est notre rôle en tant que partenaires de Dieu d’essayer d’améliorer et de changer ce monde.

    Propos recueillis par Claire Bernole


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