• Ceux qui en collaboration avec l'ennemi trahissent la France ...

     HISTOIRE DE VÉRITÉ !
     
    Par :Jean-Dominique Merchet
    Secret Défense

    "Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger"

    « Audin trahissait sa patrie, ses concitoyens et l’armée française »

    Le général Dary, à la tête du Comité national d’entente des associations patriotiques, vient d’envoyer une lettre au président de la République.

    « Audin trahissait sa patrie, ses concitoyens et l’armée française »

    A la suite de la récente initiative du président de la République concernant Maurice Audin, assassiné par l’armée française en 1957,le Comité National d’Entente (CNE) qui regroupe une quarantaine d’associations d’anciens combattants vient de réagir par la voie de son président, le général Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris.

    Il y exprime « l’étonnement », « le doute », « la colère » de ses membres, estimant que l’initiative présidentielle soulève « plus d’interrogations » qu’elle n’apportait « d’apaisements ». Le CNE estime que Maurice Audin était un traître, puisqu’il « trahissait sa patrie, ses concitoyens et l’armée française ». Et que la bataille d’Alger a permis d’ « éradiqué le terrorisme » et évoque la « déchirure du putsch ». Il accuse enfin l’appel présidentiel à de nouvelles recherches d’être « à la limite de la délation ».

    Voici le courrier envoyé à l’Elysée :

    « Monsieur le président de la République,

    Le Comité National d’Entente (CNE), que je préside et qui représente plus de 40 associations patriotiques, d’anciens combattants et de victimes de guerre, soit environ 1.500.000 personnes, a suivi l’hommage que vous avez tenu à rendre à Madame Josette Audin et indirectement à son mari, Maurice. Ce rappel historique, plus de 60 ans après la mort tragique de Maurice Audin, a surpris les membres de nos associations, qu’ils soient, ou non, d’anciens de la Guerre d’Algérie ! Mais une fois passé le moment d’étonnement pour les uns, de doute pour d’autres, voire de colère pour certains, et sans occulter la réalité des faits, il faut reconnaître que votre déplacement a soulevé plus d’interrogations qu’il n’a apporté d’apaisements !

    Faut-il que le Président de tous les Français évoque la Guerre d’Algérie, à travers un cas, à la fois particulier, sombre et sorti de son contexte, dans une guerre dont les plaies ne sont pas encore refermées au sein des communautés française et algérienne ?

    Parmi toutes les missions ordonnées par le pouvoir politique à l’armée française pendant sept années en raison de l’incapacité des forces de sécurité à faire face au déferlement d’attentats aveugles, faut-il donner l’impression de ne retenir que la plus sombre ?

    Faut-il laisser entendre par cette démarche que Maurice Audin, parce qu’il a été une victime, devienne un héros, oubliant ainsi qu’il trahissait sa patrie, ses concitoyens et l’armée française ?

    Faut-il occulter que la bataille d’Alger, même si elle eut des heures sombres, a éradiqué le terrorisme qui frappait quotidiennement la population algéroise, permettant ainsi de sauver des centaines d’innocents, de femmes et d’enfants ?

    Et s’il faut reconnaître la honte laissée par la torture de Maurice Audin, faut-il oublier les centaines de Français, civils et militaires, victimes du terrorisme, kidnappés, torturés et assassinés et jamais retrouvés ? Faut-il espérer qu’eux aussi figurent dans le futur Musée Mémorial du Terrorisme ?

    Si cette démarche consistait à reconnaître les fautes de la France dans ce conflit, faut-il alors passer sous silence le désarmement de milliers de Harkis, leur abandon sur ordre du gouvernement et enfin leur massacre par le FLN ?

    Faut-il encore revenir sur la Guerre d’Algérie, qui reste une blessure vive dans la mémoire de l’Armée française, avec ses quelque 25.000 soldats morts pour une cause trahie, cette guerre perdue malgré une bataille gagnée, ses Harkis abandonnés en dépit des promesses faites, et la déchirure du putsch ?

    Faut-il entreprendre un travail historique uniquement sur les disparus de la guerre d’Algérie, et oublier l’action humaine, sociale, sanitaire, éducative de la France dans ce pays ? Et faut-il engager un nouveau travail de recherche, en faisant appel aux Français et, en raison de sa nature, à la limite de la délation ?

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération et de toute notre fidélité.

    Le général d’armée (2s) Bruno DARY »

    ////////////////////////////////

    Audin : Macron a choisi le camp du FLN contre celui de la France

    Auteur : Jean Monneret..((((Historien de la Guerre d'Algérie. Né en 1939 à Alger Etudes à la Sorbonne Docteur de l'Université et Diplôme de l'Institut des Langues Orientales. Auteur de 10 livres sur la Guerre d'Algérie dont La Phase Finale de la Guerre d'Algérie. Nombreux articles et émissions sur le sujet Site : jean-monneret.com))))

    Audin : Macron a choisi le camp du FLN contre celui de la France

    L’hommage d’Emmanuel Macron à Maurice Audin et l’admission que l’État français est responsable de sa mort est un événement capital. Il va bien au-delà de ce qu’avait dit François Hollande en septembre 2012. Toutes les conséquences n’en sont pas encore discernables, mais, l’une d’elles s’impose déjà avec force : la vision de la guerre d’Algérie qui prévaut au sommet de l’État est singulièrement hémiplégique. Le Cercle algérianiste comme les chroniqueurs du Figaro ont employé ce terme avec pertinence.
    En voulant rendre emblématique la tragédie de l’individu Audin, certains ont tenté de stigmatiser globalement l’action de l’armée française en Algérie. Or, trop souvent, ils ont choisi de taire les crimes de la partie adverse : le FLN. L’Histoire n’a rien à gagner à ces indignations sélectives, ni la justice, ni la société française fragmentée. Mesure-t-on bien à l’Élysée ce que ces prises de position peuvent produire dans les zones sensibles qui entourent nos grandes villes ?

    Beaucoup de ceux qu’horrifiaient certaines violences du conflit algérien sont restés aveugles et sourds devant celles de l’autre camp. Que la présidence ait cru bon de conforter ces attitudes obtuses est regrettable. Audin n’est qu’une des victimes de cette guerre, il y en a des milliers d‘autres.
    Peut-on suggérer qu’à travers lui, hommage fut rendu à toutes les victimes, comme la communication de l’Élysée a maladroitement tenté de le faire croire en direction de la presse ? Pas du tout. Il eût fallu pour cela une grandeur d’âme bien absente des cercles officiels. Le soupçon que des considérations piteusement électorales soient à l’origine de la prise de position de M. Macron pèse d’ailleurs trop lourdement.

    Il eût fallu rappeler maintes autres victimes appartenant à des camps opposés et à des communautés diverses. L’hommage ne va pas à toutes les victimes mais uniquement à celles causées par les activités de l’armée française. Rien n’est plus erroné, ni plus regrettable.
    Quel président rendra hommage aux victimes du massacre du 5 juillet 1962 à Oran ou aux 1 580 Pieds-noirs enlevés et toujours portés disparus ?

    Avec Audin, le président a choisi de saluer une victime se situant nettement dans le camp indépendantiste. En accédant à la demande de ceux qui lui réclamaient ce geste, il donne à penser qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes du conflit algérien. Pour les familles touchées, ce choix est ressenti comme un outrage supplémentaire.

    Jean Monneret

    https://ripostelaique.com/audin-macron-a-choisi-le-camp-du-fln-contre-celui-de-la-france.html


  • Commentaires

    1
    Samedi 11 Janvier 2020 à 13:23

    Mais comme il faut éviter toute prise de conscience des citoyens « cervo-lavés », de ces réalités (aussi claires que de l’eau de source, dirait Enthoven?) la République déploie tous ses fastes, toute sa propagande, avec l’aide des merdias complices, pour nous persuader que nous avons eu beaucoup de chance et qu’il ne faut envisager aucun autre régime pour la remplacer. Son objectif naturel et pervers qui consiste à abattre la civilisation occidentale (parce qu’elle est d’origine et d’essence chrétienne!) n’est pas encore atteint et elle a bien l’intention de continuer son œuvre de mort.

    On peut faire confiance à tous les guignols et traîtres qui se succéderont à l’Élysée, même s’ils n’étaient pas complices délibérés de son œuvre (comme le locataire actuel), la République (par ses éminences grises) ne leur permettra jamais de réparer et redresser ce pays, de travailler pour le bien de ses citoyens et dans l’intérêt général et aucun cas de patriotisme au sein de leurs cœurs  ! Il faut avoir aucune honte de s'allonger devant des traîtres collabos des égorgeurs qui détruisent dans des conditions atroce des familles civils innocentes ... 

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