• Demain la France sera musulmane !

    Demain la France sera musulmane !

     L'AURORE.overblog.fr -:-:-:-:-:-:- par Manuel GOMEZ           par Manuel GOMEZ

    « Une dizaine de femmes se sont suicidées par pendaison avec leur voile, depuis début 2019, dans l’Est algérien, en signe de protestation contre l’obligation qui leur est imposée de le porter, contre leur gré. »

    Il y a quelques décennies, à l’époque de Bourguiba, les femmes tunisiennes ne portaient plus le voile. Il y eu même une période où il a été tout simplement interdit.

    Le retour du fanatisme des Frères Musulmans les a obligé à « se couvrir » de nouveau.

    Le 13 mai 1958, lors de ces journées mémorables qu’a vécu l’Algérie, le premier geste des femmes musulmanes a été de retirer leurs voiles, en signe de libération, et, depuis la fin de la dernière guerre (39/45) de nombreuses jeunes femmes de religion musulmane, profitant de la possibilité, nouvelle pour elles, de s’instruire, s’en étaient également libérées.

    Le fanatisme religieux a repris ses droits et les a replacées dans le droit chemin, celui de la soumission au mâle.

    Il est facile de comprendre que ces femmes de religion musulmane aspirent à une certaine liberté, pour le moins vestimentaire, afin de ressembler à toutes les femmes non musulmane du monde dans lequel elles vivent.

    En revanche, ce qui est totalement incompréhensible, c’est qu’en Europe certaines femmes, souvent d’ailleurs des « converties », ou des « féministes musulmanes » (car le féminisme, pour certaines musulmanes, ce n’est pas l’égalité et la liberté, mais bien au contraire, l’asservissement à un fanatisme religieux qui libère la parole, quand elle rejoint la vérité salafiste, et dissimule les visages, les corps, les traits, les formes, pour n’être plus qu’une ombre).

     Nous le savons, il ne s’agit plus d’un signe religieux consenti, choisi librement, mais d’une provocation imposée par le salafisme contre la laïcité et les lois de la république : « Puisque c’est interdit nous le faisons, non pas pour prouver que nous existons mais pour témoigner de notre hostilité à vos principes, à vos valeurs car si vos lois sont républicaines les nôtres sont religieuses ».

    En Algérie, depuis plusieurs mois, des groupes de femmes algériennes se réunissent en nombre pour avoir la possibilité de se baigner tout simplement en « maillot de bains » afin d’échapper, autant que faire se peut, aux quolibets injurieux, pour le moins, et aux agressions sexistes le plus souvent.

    Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, les femmes algériennes se mobilisent de nouveau, sous le hashtag « Prisonnières du hijab » et elles dénoncent « le voile » comme un « instrument d’oppression » puisqu’on les oblige à se voiler uniquement par fanatisme religieux et non par obligation légale (puisque le port du voile n’est pas obligatoire).

    Sur ces mêmes réseaux sociaux les témoignages affluent ces dernières semaines pour dénoncer la pression sociale qui leur impose le voile sous des aspects de « libre choix ».

    -« Nos familles nous forcent à porter le voile et c’est regrettable au moment où les femmes, en Iran et dans des pays fortement islamisés, prennent tous les plus grands risques pour se dévoiler, et qu’un mouvement inverse, et provocateur, revendique en Occident le voile comme « un fait identitaire, culturel ou cultuel ».

    -« Nous sommes battues dès que nous souhaitons retirer nos voiles ».

    -« Mes parents m’ont obligé à porter le voile dès l’âge de 11 ans. Dès lors je me suis sentie moche et cela m’a ôté toute estime de moi et m’a rendu très timide. Je n’ai pas pu m’exprimer par le sport, qui était ma passion, et je me suis sentie fragile et esseulée ».

    -« La femme musulmane est l’éternelle souffre-douleur. Forcée de se cacher pour ne pas éveiller chez les hommes des pulsions sexuelles incontrôlées. Ce qui ne les empêche pas de regarder librement, même en notre présence, les autres femmes ».Sommes-nous à ce point inconscients, alors que des milliers de femmes musulmanes sont battues, lapidées et même assassinées, dans ces pays dominés par « la Charia », pour ne pas nous opposer le plus vigoureusement possible à ceux qui veulent, par la force et par le nombre, nous l‘imposer et la substituer à nos valeurs, à nos principes, de laïcité républicaine ?

    Demain la France sera musulmane : ne disent-ils pas déjà « Elle est à nous ! »


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