• Hier l’Algérie française, demain la France algérienne

    Hier l’Algérie française, demain la France algérienne

    Le Fonds monétaire international prévoit que, d’ici cinq ans, l’Algérie sera à court de liquidités, compte tenu de la baisse dramatique du prix du baril de pétrole.

    L’effondrement financier est déjà ressenti à Alger et ce n’est pas une bonne nouvelle pour la France, ni pour moi d’ailleurs ! Mon vœu le plus cher serait que les Algériens soient heureux de vivre et de prospérer chez eux, en Algérie. Or, ce ne sera pas le cas. Ils vont être des millions à traverser la Méditerranée car ils n’ont pas d’autre porte de sortie.

    De Gaulle pensait avoir tout fait pour éviter cette situation mais, comme il en paraissait horrifié, demain sa tombe pourrait fort bien être visitée dans le cimetière de Colombey-les-Deux-Mosquées.

    Après l’indépendance, une convention internationale (en 1968) sur les droits communs des étrangers ne s’est pas appliquée à l’Algérie. Elle permet aux Algériens d’obtenir une dérogation et de bénéficier de grandes largesses dans l’attribution des passeports vers la France. Alors président, Nicolas Sarkozy estimait qu’il était nécessaire de revenir notamment sur ces accords, mais il n’en a rien été, comme bien d’autres promesses non tenues.

    Depuis l’indépendance, on leur a appris, et on leur apprend toujours, à haïr la France, son colonialisme et son génocide, et j’en passe.

    Et nos gouvernants ne sont pas en reste. Souvenez-vous de François Hollande, en 2012, c’était une honteuse repentance : « Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Je reconnais les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Nous avons un devoir de vérité sur la violence, sur les injustices, sur les massacres, sur la torture, etc. » Pour Alain Juppé, qui poursuit sa tournée électorale pour les primaires LR par l’Algérie (Bordeaux est jumelée avec Oran) : « Les Algériens sont chez eux en France. »

    Il est vrai que les binationaux sont bien mieux « assimilés », ou « intégrés » (à vous de choisir), en France qu’en Algérie.

    L’article 51 de la nouvelle Constitution algérienne exclut les « binationaux » de toutes les hautes fonctions politiques ainsi que de toutes les fonctions supérieures et sensibles, c’est-à-dire du domaine de la sécurité, des finances. Par exemple, les postes de gouverneur de la banque centrale, de directeur général de la sûreté nationale, de président de la Cour suprême, de chef d’état-major ou des services secrets leur sont interdits.

    En deux mots, l’Algérie n’a aucune confiance dans le patriotisme de ses « binationaux » : « Vous avez voulu être français, alors restez et prospérez en France ». Il est vrai qu’en France, les binationaux peuvent accéder, quelquefois même en priorité, aux plus hautes fonctions et à tous les postes sensibles : ministres, secrétaires d’État, parlementaires, sénateurs et, pourquoi pas, demain président de la République.

    Même Tariq Ramadan prétend devenir « binational ». Sans doute que son souhait majeur serait de se glorifier d’être l’un des premiers à « bénéficier » de la déchéance de nationalité. Sa carte de visite en serait honorée, la France non. [...]

    Manuel Gomez

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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