• L’Algérie pire pays au monde

    L’Algérie pire pays au monde selon le classement de cabinet américain de conseil Y&R

     De Manuel Gomez, Journaliste, Ecrivain
     
    Manuel Gomez Journaliste, Ecrivain
    Voici une confirmation, si elle était nécessaire, à mon article d’hier sur l’Algérie, et je vous promets que ce n’est pas moi qui ai demandé ce sondage, ni proposé cet article à « TSA Algérie », un des quotidiens courageux de ce pays, comme il en faudrait davantage en France où le risque est moins grand.

    « L’Algérie est le pire pays du monde »

    Selon le classement des meilleurs pays du monde, établi, pour la troisième année consécutive, par le magazine américain « US News world report », l’université de Pennsylvanie et le cabinet de conseil Y&R, 80 pays du monde ont été passés au crible en tenant compte de plusieurs thématiques : Aventure, Citoyenneté (Droits de l’homme, égalité des sexes, liberté d’expression, liberté religieuse), Influence culturelle, Entrepreneuriat, Patrimoine, Mobilité, Climat des affaires, Rayonnement et qualité de vie, etc.

    Les premières places sur le podium sont occupées par l’Italie, l’Espagne, la France, les Etats-Unis et l’Angleterre et les plus critiqués sont l’Iran, l’Algérie et l’Angola.

    C’est dans la catégorie « Influence culturelle » qui, selon le magazine américain est synonyme de gastronomie, mode, douceur de vivre, etc. que l’Algérie est classée à la dernière place, sur les 80 pays.

    Dans la catégorie « Entrepreneuriat », l’Algérie occupe la 79ème place, sur 80, tant il est difficile d’entreprendre à cause des lois restrictives. Ce qui explique la rareté des implantations d’entreprises, notamment des PME.

    Dans la catégorie « Qualité de vie », l’Algérie se classe 78ème,  toujours sur 80. Cette notion de qualité de vie se compose de la sécurité de l’emploi, la stabilité politique, les libertés individuelles,  les qualités environnementales, le coût de la vie, le marché du travail, la stabilité économique, la politique familiale, l’égalité de revenus, le système éducatif public selon son développement, le système de santé publique (Bien mal au point actuellement avec le conflit qui s’amplifie entre les médecins résidents, allant jusqu’à une répression sauvage puisque leur grève a été déclarée illégale, et qui s’expatrient de plus en plus nombreux vers la France, qui vient de faciliter leur accueil, notamment par le nouveau décret du 22 novembre 2017, qui leur permet d’obtenir facilement une autorisation d’exercer. Il est, dès lors, considéré comme un médecin français, avec les mêmes droits et rejoint ainsi les 10.000 médecins maghrébins qui exercent déjà dans notre pays).

    Dans la catégorie « Tourisme et aventure », l’Algérie occupe la 72ème place, sur 80, malgré la diversité des sites, l’extraordinaire beauté du grand sud algérien, et cela à cause de l’insécurité, de l’environnement détestable et du manque flagrant d’échanges culturels.

    Avant l’indépendance, l’Algérie était sans doute l’un des plus beaux et modernes pays du bassin méditerranéen (Selon l’aveu même de plusieurs leaders arabes). Il faisait bon y vivre pour toutes les nationalités et toutes les religions. Tout n’était pas parfait, sans doute, mais est-ce que tout est parfait dans les autres pays du monde, est-ce que tout est parfait même dans des pays qui ne sont pas confrontés au terrorisme, aux conflits armés, telles la Turquie, la Grèce et même l’Angleterre, l’Allemagne et la France ?

    Nous l’écrivions hier, l’Algérie est toujours un pays magnifique et, s’il occupe un rang aussi décevant dans ce classement mondial, les responsables en sont les gouvernements qui se sont succédés depuis l’indépendance, qui n’ont pas su, ou pu, le conserver et, pourquoi pas, l’améliorer pour en faire la destination la plus touristique du Maghreb.

    Ce ne sont pas les moyens financiers qui ont manqués, l’Algérie a compté, jusqu’à il y a peu de temps, parmi les pays les plus riches de la planète grâce à son pétrole, mais, hélas, uniquement grâce à son pétrole, qui a été le seul moyen d’enrichissement des castes dirigeantes.

    L’Algérie était un pays riche peuplé de pauvres et aujourd’hui l’Algérie est un pays pauvre, toujours peuplé de pauvres (sa monnaie, le dinar, a perdu en moins de quatre années 50% de sa valeur face au dollar) et dont l’avenir s’annonce plus que périlleux, face à la montée du fondamentalisme religieux.

    Pas pour les « riches », qui ont mis leurs immenses fortunes à l’abri, hors du pays, mais pour une population de bientôt cinquante millions d’habitants à laquelle il ne restera que « les yeux pour pleurer » !

    SOURCE TSA ALGERIE


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