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HISTOIRE
Par: Pieds Noirs 9A..
Georges Boudarel, traître et bourreau du camp 113 .
Il n'était pas un soldat. Il était un fonctionnaire d'un régime pro-communiste . Il n'a jamais aimer l'armée Française. toute la gauche a protégé le tortionnaire stalinien Boudarel ...
Il ne considère pas les soldats capturés comme des prisonniers mais comme des criminels politiques.
Il s’agit ici de viser l’esprit et de le détruire, tâche à laquelle Boudarel va exceller. Inutile de préciser que la nourriture est rationnée strictement. Elle consiste souvent en un bol d’eau chaude dans lequel nagent quelques grains de riz. Pendant que les détenus grabataires en état de loques comatent dans la vermine et les vers, Boudarel rend hommage au grand Staline et n’hésite pas à leur lire des passages du journal l’Humanité...
Une bien belle ordure qui aurait dû être condamnée...Les traîtres qui se battent contre leur pays, c'est fréquent, voire banal dans l'histoire des conflits.( nous les avons vue même pour la guerre d'Algérie pour faire tuer du Français croyant en tirer profit ,mais ils ont eu dans le cul ).
Mais les types qui torturent leurs compatriotes par idéologie , qui les font crever de faim, qui leur font subir un lavage de cerveau, et qui font au final que la mortalité du camp de prisonnier dans lesquels ils officient équivaut à celui de Buchenwald, c'est tout de même plus rare. Le principal ici est moins l'alignement idéologique que les actions ignobles entreprises au quotidien par ce type, et accentuées par le cynisme de la demande financière à l'heure de sa retraite !...
C'est là qu'est le crime contre l'humanité chimiquement pur, sans lien avec des crimes de guerre. Boudarel a nié l'humanité des prisonniers français, c'était un bourreau sanguinaire , ses compatriotes, il les a dépouillés de toute dignité humaine, il les a fait crever comme personne ne ferait crever son chien, et pendant qu'ils crevaient, ils devaient encore chanter les louanges du communisme rouge, et subir l'atroce dialectique marxiste-léniniste..
La différence entre les camps communistes et les camps nazis est là. Les tortionnaires nazis n'avaient pas d'instructions pour entreprendre une absurde rééducation de leurs prisonniers voués à la mort. Ils ne leur demandaient pas de célébrer les bienfaits du nazisme. Il n'y a eu aucun Boudarel dans les camps nazis. C'est pourquoi le procès Boudarel aurait dû aboutir. Non seulement pour condamner un tortionnaire particulièrement inhumain, mais pour préciser la jurisprudence du crime contre l'humanité...
Boudarel était communiste, universitaire, tortionnaire et traître à la France. Il a prétendu ne plus être communiste, mais Vidal-Naquet et Lacouture l’ont défendu quand il fut accusé d’avoir été traître, comme ils ont toujours défendu tous les militants communistes , quels que soient les faits reprochés. Il est resté universitaire jusqu’à sa retraite, car l’Université française n’exclut pas les traîtres qui furent communistes. Il a toujours nié avoir été traître à la France : il n’avait trahi, selon lui, que le colonialisme. En quoi consistait sa traîtrise ? Il dirigea un camp Vietminh de prisonniers français, le camp 113. Boudarel, en bon intellectuel légaliste et pointilleux, tenait beaucoup à ce qu’on sache qu’il ne dirigeait pas vraiment le camp : « J’étais l’adjoint au chef de camp, chargé de la formation politique, ce qui est très différent », expliqua-t-il en 1992 à l’émission Le Droit de savoir,
De la trahison et du meurtre à l'Université et aux honneurs, le parcours sanglant d'un commissaire politique communiste.Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat consacré à l'actualité vietnamienne, éclata une « affaire » qui a éclaboussé l'université française et illustre la puissante influence qu'y exercèrent les réseaux et les intellectuels communistes. Ce jour-là, en effet, l'ancien secrétaire d'Etat aux anciens combattants Jean-Jacques Beucler, vétéran de la guerre d'Indochine au cours de laquelle il fut fait prisonnier et interné, quatre années durant, au camp 113, se leva et apostropha durement l'un des universitaires qui devait prendre la parole : « Vous avez du sang sur les mains ! Votre présence à cette tribune est indécente ! »Sous les traits grassouillets de Georges Boudarel, honorable maître de conférences à l'université Paris VII-Jussieu et « spécialiste » de l'Extrême-Orient, Beucler avait reconnu « Dai Dông », l’ ancien « conseiller technique pour l'action psychologique », autrement dit commissaire politique, au camp 113, traître à son pays et bourreau de ses compatriotes.Bon militant communiste .L'itinéraire de Boudarel est celui d'un « bon » militant du parti communiste dit français, auquel il adhère à l'âge de 19 ans, en 1945. En 1948, il s'embarque pour l'Indochine, où, devenu professeur, il enseigne la philosophie au lycée de Dalat, puis au lycée Marie-Curie de Saigon, tout en animant la section indochinoise du PCF.Cependant, l'heure vient où il est appelé sous les drapeaux. Refusant de servir son pays, le futur Dai Dông déserte : « Opposé à toutes formes d'impérialisme et de colonialisme, j'ai aussitôt rejoint, grâce à mes contacts communistes, la résistance vietminh », racontera-t-il en 1991 à des journalistes de Minute, d'ailleurs sidérés à l'issue de cet entretien de l'absence de remords qu'avait montré l'ancien bourreau. Car Boudarel, ayant gagné le nord du Tonkin, y prend en main, de février 1953 à février 1954, la rééducation politique des prisonniers français détenus au camp 113(1).« Mon rôle, a-t-il expliqué aux journalistes de Minute, consistait chaque jour à enseigner les principes de la révolution culturelle aux prisonniers. À leur inculquer les bases d'une éducation politique afin qu'une fois rentrés en France, ils interpellent l'opinion pour que cesse cette guerre injuste. » Autrement dit, à appliquer les techniques marxistes du lavage de cerveau sur des malheureux à bout de force. Comme dans tous les camps viets, même les plus faibles sont tenus d'assister à ses « cours », les techniques de critique et d'autocritique mises en œuvre créent un climat de délation et de méfiance entre les prisonniers. Pour ces derniers, le fait que le commissaire politique soit français est un facteur aggravant, puisqu'il est plus à même que les vietminh de comprendre leur psychologie.Un pouvoir de vie et de mortDai Dông-Boudarel dispose d'un pouvoir de vie et de mort sur les détenus. En 1991, un survivant du camp 113 témoignait dans Minute : « Nous étions souvent interrogés pour voir si nous suivions assidûment les cours. Ceux qui répondaient mal ou ne voulaient pas suivre les cours eurent leurs rations qui diminuaient de telle sorte que, s'ils étaient déjà affaiblis, ils ne tardaient pas à mourir. »Même les mesures d'hygiène lui donnent l'occasion d'humilier et de punir, comme lorsqu'il décide de lutter contre les innombrables mouches qui, selon ses propres termes, font un « pont aérien » entre les latrines et les cuisines : « Chacun d'entre nous devait en tuer un nombre déterminé par jour, les mettre dans un bambou coupé en deux qui servait de boîte et les montrer au responsable du camp... Certains d'entre nous ne parvenaient pas à en attraper suffisamment. Ils étaient obligés d'échanger leurs rations de riz contre des cadavres de mouches que d'autres prisonniers, plus habiles, parvenaient à attraper en grand nombre. Et ils ont fini par mourir... »Inhumanité .Par ailleurs, le traître confisque au profit du vietminh les médicaments parachutés par la Croix rouge pour les soldats prisonniers, qui auraient sans doute pu sauver des vies.Décidant des « libérations inconditionnelles », qui représentent pour les détenus l'espoir d'échapper à cet enfer, Dai Dông enjoué pour briser les volontés et jusqu'aux plus élémentaires sentiments d'humanité. Accompagnant un groupe de « libérables » squelettiques, il les réunit, au bout de quelques jours de marche : « L'un d'entre nous avait volé un œuf dans un village, a raconté Claude Baylé, auteur de Prisonnier au camp 113. Boudarel nous a obligés à le dénoncer, à le juger, à le renvoyer au 113. Nous étions tellement obsédés par notre libération que nous ne tenions même plus compte de l'amitié. Impensable ce que nous étions devenus ! »Le bilan du commissaire politique communiste est éloquent : en un an, 278 captifs meurent, sur un effectif de 320. Le taux de mortalité est plus élevé au camp 113 que dans les camps de concentration nazis. Boudarel n'en sera pourtant jamais châtié . Condamné à mort par contumace pour trahison en 1953, il séjourne en URSS, puis en Tchécoslovaquie avant de rentrer en France en 1966, à la faveur d'une loi d'amnistie.Une « expérience » validée par l'Université .Grâce aux réseaux rouges, il devient le collaborateur de l'historien communiste Jean Chesneaux, est recruté comme maître assistant par l'université de Jussieu et comme chercheur (spécialiste de l'histoire du Vietnam...) par le CNRS. Songeant déjà à sa retraite bien méritée, il parvient même à faire valider ses années d'« expérience » courant du 19 décembre 1950 au 30 septembre 1967, en indiquant pour la période 1951-1954 - comprenant donc son activité au camp 113 : « Voyage d'études en Extrême-Orient » !Boudarel mourra le 26 décembre 2003, âgé de 77 ans, sans jamais avoir payé pour ses crimes.Hervé Bizien monde & vie 11 juin 2014I. L'une de ses victimes l'a accusé d'avoir également sévi au camp 122, ce qu'il a nié.Le procès Boudarel a apporté la preuve, à qui en aurait douté, que le procès du communisme est impossible, parce que l'intelligentsia de ce pays est toujours imprégnée de communisme. Ce livre porte témoignage, à l'adresse des générations futures, qui s'étonneront qu'un tel aveuglement ait pu obscurcir à ce point la conscience du pays des droits de l'homme.in Yves Daoudal, préface Jean-Baptiste Biaggi, Le dossier Boudarel, Editions Remi Perrin, Paris, 2001, p. 188-190.Détail ;De Jésus à Staline, formation de Boudarel.
Georges Boudarel naquit le 21 décembre 1926 à Saint-Étienne dans une famille catholique. C’est un universitaire, militant communiste et surtout un criminel de guerre qui collabora activement avec zèle pour le camp viet-mihn. Il fût en charge de la rééducation des soldats français capturés lors de la guerre d’Indochine. Dans un premier temps, Boudarel voulut rentrer dans les ordres et se faire prêtre.C’est durant l’occupation qu’il fit la rencontre d’un enseignant au collège jésuite d’Avignon. Il remarqua très rapidement les capacités intellectuelles du jeune Boudarel.
Il est très doué en latin et en philosophie. C’est à son contact, ironiquement, que le jeune Georges, alors âgé de 20 ans, perd la foi chrétienne. En 1946, à la libération, les communistes entrèrent au gouvernement grâce au “grand Charles”. Boudarel devient un militant communiste très actif et se passionne pour le matérialisme dialectique et considère la philosophie classique comme :
Une métaphysique et un idéalisme synonymes d’élucubrations
Extrait du livre “le dossier Boudarel” de Yves Douadal.
Édition Remi Perrin.Peu de temps après, il part logiquement et sans surprise pour l’Indochine, à Saigon, pour le compte de la CGT. Nous sommes alors en 1948.
Pieds Noirs 9A..
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HISTOIRE
Indochine : toute la gauche a protégé le tortionnaire stalinien Boudarel
« Les tortionnaires se ressemblent… Ils appartiennent à la sombre patrie des bourreaux et insultent d’abord à notre espèce avant de salir, au hasard des guerres, le drapeau de leurs victimes » (Pierre Moinot)
Dès le déclenchement de la deuxième guerre mondiale l’Indochine fut envahie par l’armée japonaise qui occupait déjà la Chine et qui avait proclamé en 1938 sa volonté d’éradiquer toute présence d’homme blanc en Extrême-Orient, allant jusqu’à introniser, à son départ, le 2 septembre 1945, le gouvernement communiste Hô Chi Minh.
Lors des hostilités avec la France, le Viêt Minh effectua de nombreuses prises d’otages, incluant des civils. Beaucoup de prisonniers militaires français passèrent dans des camps d’internement situés dans les régions sous contrôle indépendantiste et furent soumis à une tentative de « rééducation marxisante » par des commissaires politiques au nombre desquels des communistes étrangers et français faisaient montre d’un zèle excessif… Ainsi le PCF, par la voix de ses responsables, Maurice Thorez, Jacques Duclos, le couple Joliot-Curie… joua un rôle essentiel, non seulement dans la conception, mais aussi dans l’exécution du lavage de cerveau.
Le sort des prisonniers dans ces camps de rééducation fut longtemps méconnu du grand public. L’affaire Georges Boudarel contribua à le rappeler à l’opinion dans les années 1990.
Militant du parti communiste français, progressiste et marxiste, Georges Boudarel naquit en 1926. En avril 1948, il s’embarqua pour l’Indochine comme professeur de philosophie et anima l’antenne indochinoise du PCF, le groupe culturel marxiste auquel Jean Chesneaux, l’historien communiste affilié au Viêt Minh, appartint.
Le 17 décembre 1950, refusant d’être incorporé dans l’armée française et considéré comme « insoumis » puis déserteur, il rejoignit le Viêt Minh et se rendit après une longue marche au Tonkin où, en 1953, il fut nommé commissaire politique dans un camp de rééducation de prisonniers, le camp 113.
Situé près du village de Nam Nahm, à 25 km à l’ouest du kilomètre 32 de la RC2 (60 kms au sud de la frontière chinoise et 30 kms au sud-ouest de Bắc Giang) ce camp, insalubre, connut très vite une intense mortalité… Son cimetière débordait de cadavres que les grosses pluies d’automne déterraient. Les rats pullulaient et s’attaquaient aux mourants à l’infirmerie. Dès lors, la situation sanitaire devint telle qu’il fallut évacuer ce camp et le reconstruire 30 kilomètres plus à l’est, au nord de VINT-THUY, non loin de la RC2, près de LANG-KIEU.
Quelque 320 prisonniers, survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leurs délires, à leurs rêves et à leur rancœur, tous d’origine européenne, officiers, sous-officiers et soldats, croupissaient dans ce camp dans des conditions d’alimentation, d’hygiène et de prophylaxie infâmes. A l’infirmerie, véritable antichambre de la mort, des squelettes vivants agonisaient, vaincus par la faim, la maladie et rongés par la vermine, sous un essaim de grosses mouches vertes. Ils étaient, en effet, vidés par la dysenterie, minés par le paludisme, l’avitaminose, les ascaris, la peau rongée par les champignons de la dartre annamite, de la bourbouille et du hong-kong-foot. Parmi ceux qui n’avaient plus aucune réaction et qui allaient mourir le soir même ou dans la nuit, certains avaient les lobes d’oreilles et la base des narines entamés par les rats.
Dans un endroit retiré, des latrines avaient été creusées où grouillaient des millions d’asticots qui donnaient naissance à des multitudes de mouches, vecteurs de toutes les maladies et véritable « pont aérien entre ce lieu et les cuisines » selon le mot même de Boudarel. Le taux de mortalité variait entre 25 et 40 décès par mois, et même plus, selon les saisons.
C’est en ce lieu sinistre que Boudarel, surnommé « Dai Dông », mit au point ses sévices chaque jour plus raffinés et excella dans le lavage de cerveau imprégné des doctrines du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien.
Dans ce « mouroir », sa spécialité : « La mise à mort sans toucher » consistait :
– à abreuver de cours de « rééducation politique » des hommes blessés, malades, éreintés, affamés
– à obliger les moribonds à se lever pour assister à ces séances, qui contribuaient à les achever
– à exploiter la pratique clé la « critique et de l’autocritique » pour créer un détestable climat de méfiance, de discorde et de délation
– à remettre au Vietminh des médicaments parachutés par la Croix Rouge Française et à les refuser aux malades abandonnés sans soins
– à réserver aux évadés repris un sort qui menait à une fin quasi certaine
– à établir lui-même la liste des « libérables », c’est-à-dire en s’attribuant le droit de vie et de mort
– à pousser la cruauté jusqu’à renvoyer au camp des prisonniers déjà sur le chemin de la libération : Certains en mourront de désespoir
– à détenir un record de mortalité, avec 1 à 8 décès par jour.
Boudarel étant devenu le « conseiller technique » pour l’action psychologique, les chefs des 130 camps Viêt Minh appliquaient avec zèle, sur ses indications, les séances de tribunal populaire destinées à juger ceux qui étaient considérés comme « fautifs ». Les prisonniers subissaient des traumatismes importants dus au viol psychologique de l’endoctrinement, des séances d’autocritique et d’encouragement à la délation.
Par ailleurs, en dépit de leur extrême faiblesse, tous ceux qui pouvaient tenir debout participaient aux corvées et aux activités du camp. « Si pas travailler, pas manger ! » Telle était la devise du surveillant général.
Ils furent, ainsi, victimes « d’agressions psychologiques découlant d’une doctrine monstrueuse, appliquée par un État pratiquant une politique d’hégémonie idéologique et d’intolérance active ». Tous les éléments du génocide constituant le crime contre l’humanité furent réunis, tel que le définit la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948 : « Atteintes graves à l’intégrité physique et mentale du groupe ; soumission intentionnelle de celui-ci à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle »… ce qui accrédite la théorie de Guglielme Ferrero : « Quand ils ne se servent pas des armées pour établir la tyrannie, les tyrans détruisent les armées afin de n’être pas détruits par elles ».
Parmi les punitions – identiques dans tous les camps- l’une des plus terribles était le séjour prolongé dans la sinistre « cage à buffles » sous une maison sur pilotis où le prisonnier, attaché à un poteau dans une eau putride sans pouvoir se protéger des piqûres d’insectes, était supplicié jusqu‘à la folie et la mort.
Durant l’année de son activité au camp 113, Boudarel reconnut lui-même un taux de mortalité atteignant les 70 %. Sur les 320 prisonniers Français, 278 moururent de mauvais traitements et de torture physique et psychologique. Dans ce cloaque pestilentiel, il avait fait sien « L’Enfer » de Dante, première partie de la « Divine Comédie » : « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ! »… (1)
Lorsqu’ils débarquèrent à Marseille, les survivants, squelettes ambulants ou morts-vivants portés sur civière, furent la cible des jets de boulons, de crachats et d’injures par des dockers communistes de la CGT rendant, de la sorte, vivants ces vers du Capitaine Borelli, Officier de Légion : « Quant à savoir si tout s’est passé de la sorte, et si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô mes pauvres amis, ne me le demandez pas ! »
Inculpé de trahison Georges Boudarel fut condamné à mort par contumace en juin 1953. En 1964, il quittera le Vietnam pour Moscou où il prendra le nom de « Boris », puis Prague où, jusqu’en 1967, il exercera ses talents d’apparatchik communiste dans une filiale du Kominform, la Fédération syndicale Mondiale (FSM).
Après les accords de Genève, ce tortionnaire, bénéficiant de la loi d’amnistie gaulliste du 18 juin 1966 qui stipulait : « sont amnistiés de plein droit tous crimes et délits commis en liaison avec les évènements consécutifs à l’insurrection vietnamienne, et antérieurement au 1er octobre 1957 », revint en France et fut aussitôt coopté au CNRS par ses amis communistes et syndicalistes de l’Education Nationale pour y préparer une thèse de troisième cycle d’histoire à l’université Paris VII Jussieu. Il devint maître de conférences à Jussieu et ces mêmes communistes et syndicalistes feront ensuite valider ses années « d’expérience » en Indochine pour favoriser sa carrière…
Durant ces années, il fréquenta assidûment les milieux trotskistes, en particulier la ligue d’Alain Krivine et comptera parmi ses amis et « protecteurs » Gisèle Halimi, Suzan Sontag, Marianne Schaub, Laurent Schwartz, Marcel Kahn, Madeleine Rebérioux… tout le gratin de la gauche intellectuelle qui sera à l’origine de la création de la « Ligue Contre-Révolutionnaire ».
Le 13 février 1991, lors d’un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participait, il fut reconnu et apostrophé par Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d’État à la Défense et lieutenant en Indochine. Blessé sur la redoutable RC4, il fut fait prisonnier et interné de 1950 à 1954 dans le camp 113. Se plantant devant Boudarel, il l’apostropha en ces termes :
« Vous êtes un individu qui a trahi son pays pour se mettre volontairement, au service de l’ennemi et qui a spécialement maltraité ses compatriotes sur le plan matériel et sur le plan moral. Puisque vous bénéficiez sans doute d’une amnistie collective, nous ne pouvons pas vous poursuivre en justice mais nous tenons à vous dire publiquement, en mémoire des Morts pour la France en Indochine, que nous éprouvons à votre égard, le plus profond mépris, il faut que l’assistance sache à quel ignoble bonhomme elle a à faire. Vous êtes un criminel de guerre ! Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ! ».
L’affaire fit grand bruit, d’autant plus que Boudarel adopta une attitude provocatrice, affirmant ne rien regretter et allant jusqu’à se moquer publiquement de ses anciennes victimes.
« Je consens que mon frère soit mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II »… Cette révolte, les anciens d’Indo la burent jusqu’à la lie…
D’autres témoignages furent déposés ensuite contre Boudarel qui fit l’objet en 1991 d’une plainte pour crimes contre l’humanité déposée par d’anciens prisonniers français du camp 113. Contre toute attente, articles et pétitions en faveur de Boudarel ne manquèrent pas dans le camp « progressiste » (Jean Lacouture, Pierre Vidal-Naquet qui soutiendra les tueurs du FLN en Algérie…) et la justice rejeta l‘accusation de crime contre l’humanité portée par une association d’anciens combattants, au motif que les faits étaient couverts par la loi d’amnistie de 1966.
Suprême dérision : Soutenu par l’ensemble de la gauche intellectuelle, il échappa également à toute sanction dans le cadre universitaire.
A 65 ans, l’ancien commissaire politique du camp 113 put en toute légalité faire valoir ses droits à la retraite. Il mourut paisiblement dans son lit le 26 décembre 2003 à l’âge de 77 ans.
« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » – (« Britannicus » Jean Racine)
José CASTANO
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Billet N° 6696 du samedi 21 octobre 2023..
Ça vaut le coup de payer des impôts pour notre sécurité, non ?.
Et ce qui est vrai en France l’est tout autant ailleurs.
Depuis, de quelques jours se sont écoulés depuis que les terroristes des bandes du Hamas en Israël et depuis, les choses se sont quelque peu emballées, disons rapidement , y compris sur le territoire européen : en quelques jours, nous avons ainsi la démonstration que les États sont absolument incapables de combattre le terrorisme même dans leurs pays ,et que leurs prérogatives en matière de sécurité des individus sont tout simplement usurpées, nous avons entendu les paroles d'un président poussif qui nous gouvernent même en organisant un chaos social en tant de paix ,tout s'écroule dont notre Fiance part en cacahouètes .L’État lui-même et ses dirigeants n’ont pas été au moins indirectement responsables, par action ou par inaction, d’un véritable massacre. Comme notre Etat d'une incapacité de tenir nos frontières passoires , on pourra constater que la faillite sécuritaire, catastrophique en France comme en ce moment en Israël, est tout autant visible en France comme en Europe.
L’échec israélien est tout à fait à la portée des Européens, à commencer par la France et la Belgique. Pourtant madame Ursula von der Leyen du moment quelle touche 30 000 euros par mois de salaire .Venons maintenant à Arras, l’aventure ,c'est l'aventure du tourisme islamico-religieux, fonctionne bien chez nous comme en Belgique d’un énième fada déséquilibré islamiste qui aura entraîné la mort d’un nouvel enseignant. Nous avons une société toute tournée vers les dépotoirs : ceux qui avaient il y a trois ans, confectionné des petits panneaux “Plus Jamais Ça” (MDR) et les avaient intelligemment conservés ,dont ils pourront les ressortir hardiment, ils pourront servir tel quel. Les cargaisons de nounours et de bougies sont déjà en route depuis la Chine pour la prochaine séance .
En-tout-cas, politiciens et journalistes, eux, n’ont pas eu de mal à dépoussiérer tous leurs slogans de dessous leurs tapis avec de belles paroles ,comme le prince charmant de l'Elysée à endormir les familles de victimes . C’est rodé. Enfin de la rengaine mensongère ! .Il faut quand même le dire ,qu'encore une fois , qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter ce drame. Enfin, il parait que cela n'arrive qu'aux autres .
Nous constatons aussi que le fiché "S" veut absolument rien dire dont (expulsable et plus expulsé )par la bonne volonté de toutes les gauches et droites molles, bien évidemment radicalisé depuis des lustres , notre sémillant Tchétchène aura de surcroît bénéficié de la mobilisation des associations d’extrême-gauche délétères qui seront parvenues à le faire rester sur le territoire Français avec toute la famille a leurs aises, et dont la part de responsabilité dans ce drame étant bien la faute de notre gouvernement, employer une politique de gauche communiste . L’État s’est courageusement placé aux abonnés absents depuis des lustres en faveur des victimes . Et le lendemain sera tout oublié.
Nous avons en France l'enfilade de perle communicationnelle par tout ce que le pays contient de parasites politiques, des molles a chique , qui prennent tous les kamikazes pour des malades déséquilibrés mentales, et le pire, ils prennent le peuple pour des imbéciles (comme des sans dents du mollasson) et (des moins-que-rien du poudré)Et j'en passe. Ceci signifie donc qu’il s’agit donc de pur foutage de gueule.
Autrement dit, l’usage de la force est cantonné aux gens qui ne font pas de mal à une mouche, et surtout ceux qui ne peuvent et ne veulent pas vraiment répliquer. Pour ceux-là, la police et la gendarmerie seront partout, tout le temps a vos bottes, comme pour la mascarade du "covid" Les non vacciné en n'ont pris plein le cerveau et prêt à les abattes comme des mouches, de même par les "journaloppes" bobos de dire(Si il faut nous irons les chercher entre deux gendarmes menottes aux poignés ) .Des pauvres types, je les attends encore comme LE CHYPRE, et ils appellent cela de la démocratie . OUI MÉTHODE COMMUNISTE ! .Pour les terroristes, les vrais, les durs, les quantifiés et les connus, il n’y a plus personne.(circuler ,il y a rien à voir ).
Le seul constat est celui d’un échec complet et total, imputrescible et sur toute la ligne de toutes les institutions sécuritaires du pays. Encore une fois. Sans oublier que L’État, qui est très fort pour s’occuper du bilan thermique de votre baraque, (de quoi je me mêle) que cela ne leurs regardent pas et c'est privée ,qu'ils prennent des mesures exceptionnelles pour s’assurer que vous avez bien déclaré votre piscine ou votre cabane de jardin et qui n’hésitera pas à user de toute la force (héliportée au besoin) de la gendarmerie pour bien vous gaulez quand vous êtes assis sur une plage tranquillement a votre aise, va se retrouver a poils et sans dents. Mais lorsqu’il s’agira de s’occuper d’individus connus, répertoriés, fichés même, pour leurs activités terroristes.
On pourrait éplucher la France et les autres pays européens, eux aussi progressivement écouillés par des années de laxisme, de prêchi-prêcha gauchiste et de médiatisation à rebours du bon sens. Mais l’actualité nous fournit aussi que en Belgique voir à Bruxelles vient de supporter une nouvelle attaque terroriste.
Pardon, non, pas “une attaque”, mais une nouvelle “bousculade pardi ” comme l’explique notre clowniste président dans une nouvelle saillie, sa logorrhée devenant maintenant pathologiquement incontrôlable.Et là encore, on ne pourra que constater la faillite complète de l’État Belge qui a simplement assuré un minimum de sécurité à ses citoyens. La ville dispose de caméras partout, fort pratiques pour choper du papy en Mercedes diesel de 20 ans d'âge passant par là, qu’on pourra consciencieusement le taxer et une mise en garde à vue pour pollution et autres émissions de gaz qui font frémir les bobos. Mais dès qu’il s’agit de vraiment mettre la main sur un type en chasuble orange fluo sur un scooter avec un fusil d’assaut sillonnant les rues pour aller au combat ? , le tout suivi en direct sur X avec vidéo à l’appui par des douzaines de personnes, là, c’est la panique, la déroute, les deux pieds gauches dans le même sabot droit. Comme en France pour une banderole des Identitaire posé en auteur d'un immeuble (je précise sans armes) Et bien ils ils ont était dissous .Pauvre France.
Et il faut encore une fois constater qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter le drame : notre frétillant tireur déséquilibré était connu puisqu’ayant demandé l’asile, il se l’était vu refusé, son dossier mentionnant qu’il avait eu maille à partir dans son pays d’origine notamment pour trafic d’être humain, séjour illégal et atteinte à la sûreté de l’État.
Certains imbéciles chevronnés objecteront sans sourciller que le nombre d’individus avec un profil similaire est trop grand pour se permettre de tous les suivre assidûment… Donnant ainsi de l’eau au moulin de ceux qui pointent à juste titre, depuis des lustres, que le travail de filtre préalable aurait dû être fait plus tôt (bien, bien plus tôt) et plus sévèrement (bien-bien) des années auparavant.
Mais voilà : c’est trop tard, bien trop tard. À présent, la seule solution opérationnelle consisterait à rendre aux citoyens les moyens d’assurer leur propre sécurité, leur propre défense, dans le cadre le plus large et le plus compréhensif possible. Et bien évidemment, les gouvernements refuseront obstinément toute méthode pratique qui consisterait à armé les civils et leur apprendre à se défendre, au moins dans l’esprit.
D’une part, il est ontologiquement impensable que l’État apprenne à se passer de lui, et il fait donc absolument tout pour faire croire qu’il peut et va régler le problème du terrorisme avec “plus de moyens” (car des moyens sont médiocres, c’est la seule chose qu’on a en trop) ou des technologies poussées (reconnaissances faciales, IA) qui montrent, tant en Europe qu’ailleurs, leur abyssale inutilité à ce sujet. (comme nous avons vu l'affaire de THEO ou le mollassons c'étant mis a genoux devant son lit d'hôpital ) Vraiment de quoi rire .
D’autre part, des armes dans les mains des citoyens, c’est le risque (voire la certitude) qu’elles seront, un jour, retourné contre les clowns qui nous gouvernent, et qui savent pertinemment que ce qu’ils font subir à la population n’est pas de l’incompétence, mais de l’acharnement sadique volontaire. Nous sommes en dictature communiste ,nous avons vue avec l'histoire du "covid" qui en était que du pipeau .
Et alors que les Jeux olympiques de 2024 se profilent de façon douteuse, je vous conseille donc de conserver vos petits panneaux “Plus Jamais Ça”…
Et chanter on est là .
Pieds Noirs 9A..
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Louis Boyard, député LFI, dépose plainte après des menaces contre lui et sa famille.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, plusieurs députés insoumis ont dû changer leur numéro de téléphone, voire déménager, a alerté le parti de Jean-Luc Mélenchon.
THOMAS SAMSON / AFP VIA GETTY IMAGESPOLITIQUE - « On a franchi un nouveau cap en voulant s’en prendre à mes proches. » Harcelé, comme sa famille, le député LFI Louis Boyard a porté plainte le 12 octobre dernier auprès de la sûreté territoriale de Paris pour « menace de crime ou de délit contre les personnes ou les biens à l’encontre d’un élu public », rapportent ce jeudi 19 octobre nos confrères de RMC et de Paris Match. Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, de nombreux élus, à l’instar du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, ont reçu des menaces de mort.
« Jeudi 12 octobre, un homme se présentant comme policier a contacté mes parents, leur indiquant qu’il devait absolument m’avoir au téléphone », a témoigné l’élu de 23 ans auprès de Paris Match. Louis Boyard finit par prendre le combiné, et l’homme le menace alors : « J’ai le nom et l’adresse de tes parents. Si tu raccroches, ça va mal se passer… »
L’adresse et le numéro de téléphone du député ont aussi été récemment divulgués sur les réseaux sociaux, ce qui lui a valu de nombreuses menaces sur sa messagerie WhatsApp : « On va te trouver », « collabo ». Louis Boyard a même expliqué à nos confrères avoir été forcé de déménager après ses intimidations.
Multiplication des menaces de mort
La France insoumise, dont certains membres refusent de qualifier le Hamas comme « groupe terroriste » pour préférer le terme de « crimes de guerre » commis par le mouvement islamiste, est au cœur de la polémique depuis la nouvelle flambée du conflit entre Israël et le Hamas, le 7 octobre dernier. Depuis, LFI dénonce le flot de « menaces de mort » et de « harcèlements téléphoniques » contre ses élus et militants.
Le parquet de Paris a d’ailleurs annoncé, mercredi 18 octobre, qu’une enquête avait été ouverte après une plainte déposée par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon pour des appels téléphoniques malveillants et des menaces de mort, en lien avec le conflit Israël-Hamas.
« Ces derniers jours, les menaces de mort et le harcèlement téléphonique insultant et menaçant se multiplient à l’encontre des élus, personnalités et militants de la France insoumise », déplorait un communiqué de LFI jeudi matin, évoquant notamment « la diffusion publique des numéros de téléphone et des adresses personnelles d’une dizaine de personnalités de notre mouvement et de membres de leur famille ».
Pour LFI, la multiplication de ces menaces est liée à une « campagne de dénigrement » de la part du gouvernement et de l’opposition. « Quand le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dit que LFI est un relais politique du Hamas et que les juifs se sentent menacés par nous, il met une cible sur nos visages. Il attise la haine alors que nous n’avons tenu aucun propos antisémite », fustige à cet égard Louis Boyard auprès de Paris Match.
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