• Une militante de Némésis en garde à vue pour une pancarte “Violeurs musulmans dehors !”

    Décidément, ces écolos dingos sont irrécupérables, incapables de voir leurs propres contradictions. Ces libertaires qui prétendent ne rien aimer plus que la liberté de chacun de faire ce qu’il veut sont les premiers à vouloir interdire à ceux qui ne pensent pas comme eux… de dire ce qu’ils pensent et peut-être même de penser ! Anne Vignot, le Maire de Besançon ne fait donc pas exception à la règle… Elle a donc porté plainte et il y a un procureur qui a trouvé malin de mettre en garde à vue une militante anti-viol, une militante anti -immigration. On avait compris qu’il ne fallait plus parler de certaines personnes, devenues intouchables grâce à leur origine ou leur religion. On ne savait pas que l’interdiction s’appliquait aussi aux délinquants, aux violeurs, aux assassins.

    J’ai l’impression que depuis quelques semaines il y a chaque jour au moins un exemple pratique de djihad, de dhimmitude, à savoir que la loi islamique remplace de fait la loi française, grâce à la collaboration active de certains de nos édiles, voire de certains juges ou procureurs. Est-ce seulement une impression ?

     

    Sur RR, tout le monde connaît Nemesis (déesse de la justice chez les anciens Grecs), l’association de la courageuse Alice Cordier, qui multiplie avec ses filles les actions et manifestations pour secouer le cocotier. Enfin, quand je dis le cocotier… je devrais dire pour secouer le peuple de France qui se laisse submerger par immigration et islamisation !

    Je profite de l’occasion pour faire un peu d’histoire : l’expression « secouer le cocotier ». On croit souvent qu’il s’agit de secouer la plante pour en faire tomber les noix de coco. Il s’agirait en réalité de faire place aux jeunes. L’expression remonterait au XIXe siècle, où l’on aurait observé que sur certaines îles polynésiennes, les personnes âgées étaient incitées à grimper au sommet d’un cocotier qui était ensuite secoué afin d’éliminer les plus faibles. Cruel !  Source

    Voilà donc que Nemesis manifeste à Besançon avec deux pancartes explicites, correspondant hélas à nombre de faits divers de ces derniers mois où les violeurs sont plus souvent des immigrés que des Français d’origine, il suffit de jeter un oeil sur la longue liste des faits-divers et des décisions de justice pour en être d’accord. Alors demander l’expulsion des violeurs étrangers semble du bon sens, non ? Et par ailleurs réclamer la fin de l’immigration en général qui nous coûte plus cher qu’elle ne nous rapporte, d’autant qu’elle fait disparaître nos valeurs, notre héritage,  et les fonds de la France ne me semble pas non plus scandaleux.

    Mais l’écolo-dingo de Besançon, Anne Vignot, ne l’entend pas de cette oreille. Et de verdir, de rougir, de devenir enragée et d’annoncer qu’elle va porter plainte pour incitation à la haine. Ben voyons… Et la jeune Yona convoquée au commissariat hier matin est derechef mise en garde à vue… J’étais la semaine dernière convoquée pour audition dans un commissariat. En attendant  mon tour, j’ai vu le ballet incessant des personnes venant signer le grand registre  de surveillance, montrant ainsi qu’elles n’avaient pas quitté la ville. Le registre devait faire au moins 15 cm de haut, avec un feuillet transparent et une feuille à signer par individu ça doit faire au moins 450 personnes… Je ne l’ai pas fait exprès mais je dois avouer que sur la trentaine de personnes que j’ai vues signer il n’y en avait qu’une blanche… Vais-je être en garde à vue pour dire ce que j’ai vu  ?

    «Lors du carnaval de Besançon, des personnes ont brandi deux pancartes associant migrants et violeurs. Une banderole avec un message similaire a été suspendue sur une façade de la grande rue. Dès demain je porterai plainte pour incitation à la haine pour la Ville», a écrit la maire sur le réseau social X (anciennement Twitter).

    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/besancon-la-maire-ecologiste-annonce-porter-plainte-apres-des-slogans-anti-immigration-lors-du-carnaval-20240408

    Les Résistantes de Némésis ont beau jeu de répondre à ces accusations :

    «Nous avons d’abord déployé une banderole où on explique que 46 femmes, qui ont été soit violées soit tuées, auraient pu être sauvées si les OQTF avaient été appliquées. C’est un chiffre qu’on a recensé en regardant tous les faits divers relatés dans la presse pendant un an. Ce chiffre est sans doute inférieur à la réalité», explique au Figaro Alice Cordier, présidente du collectif Nemesis.

    «On demande l’expulsion des violeurs qui n’ont pas la nationalité française mais on ne dit pas que tous les étrangers sont des violeurs. Marlène Schiappa (quand elle était secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes-hommes, NDLR) avait proposé qu’on expulse les violeurs étrangers. On reprend cette proposition car on considère que ça va dans le bon sens. On propose des choses légales et on essaie de porter notre voix», argumente Alice Cordier.

    Si procès il y a, il n’est pas exclu qu’un magistrat du mur des cons les condamne, mais elles devraient gagner en appel et en tout cas en cassation, sauf malchance…


    2 commentaires
  • HONTE À MARTHE RICHARD (Éric de Verdelhan)

    « La tolérance, y’a des maisons pour ça ! ».

    Cette envolée date d’une époque où il y avait encore des « maisons de tolérance » en France. Certains l’attribuent à Georges Clémenceau, d’autres à Paul Claudel.  Je crois – mais je peux me tromper – qu’on la doit à la truculence de Léon Daudet, le trublion de « l’Action Française ». Ceci n’a d’ailleurs aucune importance !

    En ce début de mois, pour amuser mes lecteurs habituels, je voulais me livrer au traditionnel « poisson d’avril ». Et puis, finalement, puisque le féminisme est à la mode, je me suis dit que j’allais dédier mon article du jour à Mandarine Autain, Sardine Rousseau, Lili-Marlène Schiappa et toutes les égéries du féminisme militant et castrateur en faisant l’apologie… des bobinards.

    Faisons un bond en arrière, un « flash-back » comme on dit en franglais macronien.  

    Illustration.Une femme devrait être aussi chère au cœur des Français que Jeanne d’Arc : la bonne Jeanne 1ère, Reine de Naples et Comtesse de Provence. En 1347, ce n’est pas hier, cette souveraine, pourtant très pieuse, autorisa l’ouverture, en Avignon, de « maisons closes » pour le repos de ses guerriers, mais aussi pour que les prostituées, qui exercent le plus vieux métier du monde – un métier qui exige un savoir-faire incontestable – cessent d’être vilipendées et marquées du fer rouge de l’infamie. Leur utilité sociale était reconnue, bien avant celui des psychiatres et autres charlatans de la détresse humaine. Et ainsi, pendant presque …600 ans, les claques, les bordels, les « maisons de tolérance », les hôtels borgnes, les lupanars ont fonctionné dans tout le pays pour le bien-être de sa population. Ils faisaient le bonheur du bourgeois, qui s’encanaillait en sauvant les apparences ; de sa bourgeoise qui, coincée par son éducation, préférait la broderie, les bonnes œuvres et « l’hôtel du cul tourné » aux galipettes lubriques ; des « gagneuses » qui profitaient de la notoriété de « leur » maison close comme un cuisinier fait ses premières armes chez les grands chefs. Bref, c’est tout un système social qui fonctionnait, plutôt bien puisqu’il a perduré durant six siècles.

    Mais hélas, les meilleures choses ont une fin : le 13 avril 1946, à l’instigation (liée, dit-on, au repentir) de Marthe Richard, demi-mondaine et contre-espionne retraitée, la France fermait ses maisons closes. La loi scélérate s’est abattue sur le pays le jour où était annoncée l’autonomie du Cambodge. Il y a des jours où il vaut mieux ne pas ouvrir son journal !

    Le 13 avril, c’est à deux jours près la date de l’anniversaire de Marthe Richard.

    Son personnage mérite qu’on s’y attarde. Elle née le 15 avril 1889 à Blâmont (Meurthe-et-Moselle). Issue d’une famille modeste, elle est envoyée dans une institution catholique et son destin semble tout tracé : couturière, comme sa sœur aînée. Puis elle devient apprentie culottière à Nancy. Ce métier ne l’enchantant guère, elle est interpellée pour racolage en mai 1905 par la Police des mœurs. Nancy est une ville de garnison. Marthe tombe amoureuse d’un proxénète italien et elle devient prostituée dans les « bordels à soldats » de Nancy. Elle effectue plus de 50 passes par jour et contracte la syphilis. Renvoyée du bordel et fichée par la police (1) elle s’enfuit à Paris et rentre dans un « établissement de bains » (maison close d’un standing supérieur aux hôtels d’abattage).  Elle y rencontre, en septembre 1907, Henri Richer, riche mandataire aux Halles. Il l’épouse le 13 avril 1915.

    La putain fait alors table rase de son passé et devient une respectable bourgeoise de la Belle Époque. Elle demande à être rayée du fichier national de la prostitution, ce qui lui est refusé.

    Son futur mari lui achète un avion qui devient sa passion. Après tout c’est une façon plus correcte de « s’envoyer en l’air ». Marthe obtient son brevet de pilote le 23 juin 1913 (2), elle est la sixième Française à obtenir ce diplôme. Par la suite, elle participe à des meetings aériens. La presse, qui la trouve frêle et volontaire, la surnomme « l’Alouette ».

    Le 25 mai 1916, elle se retrouve veuve de guerre. Marthe raconte qu’elle devient, grâce à son amant, espionne sous les ordres du capitaine Georges Ladoux, chef du service de contre-espionnage durant la Grande Guerre. Pour approcher l’attaché naval de l’ambassade allemande à Madrid, Hans von Krohn, elle devient sa maîtresse, et par là même un agent double. Elle fréquente Mata Hari.

    Sa carrière d’agent révélée par la presse, elle rentre en France où elle découvre que son nom est rayé du service et le capitaine Ladoux arrêté : il est accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne à l’instar de son agent Mata Hari.

    En avril 1926, elle épouse l’Anglais Thomas Crompton, directeur financier chez Rockefeller, qui meurt subitement, en 1928, à Genève. Thomas Crompton a pris des dispositions testamentaires pour qu’elle reçoive une rente mensuelle de 2 000 francs, indexée sur le coût de la vie. Elle mène alors grand train et passe ses soirées dans les boîtes à la mode, ce qui lui vaut le surnom de « veuve joyeuse ». Parallèlement, on la suspecte de voler dans des bureaux d’études en aéronautique des plans de fabrication pour l’Intelligence Service.

    En 1930, le capitaine Georges Ladoux publie ses mémoires. Le volume intitulé « Marthe Richard espionne au service de la France » est un tissu de mensonges et d’affabulations. Marthe réclame la moitié des énormes droits d’auteur qu’il a amassés, et décide d’écrire ses propres mémoires… Elle le fait, en affabulant, et publie – sous le pseudonyme de Marthe Richard – un best-seller : « Ma vie d’espionne au service de la France » (3). Elle devient une héroïne en racontant beaucoup de bobards et donne des conférences rémunérées (et des vols de démonstration à bord du Potez 43 prêté par le ministère de l’Air).Potez 43 - Le Cercle des Machines VolantesAprès cinq années à courir les cabinets ministériels, sous la pression médiatique, son amant Édouard Herriot, chef du gouvernement de l’époque, lui obtient la légion d’honneur, le 17 janvier 1933, pour « services signalés rendus aux intérêts français ».

    La putain nancéenne, devenue une riche bourgeoise, a fait du chemin depuis Nancy !

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle n’est pas inquiétée par l’occupant pour la simple et bonne raison qu’elle est totalement inconnue des services allemands. Vexée, elle finit par se rendre dans les locaux de la Gestapo où elle déclare :

    « Messieurs, je suis Marthe Richard, celle qui vous a fait tant de mal au cours de la dernière guerre ».

    L’officier lui fait répéter son nom, qui ne lui dit rien, et pour cause, sa vie d’« espionne » durant la Grande Guerre n’étant qu’affabulation. Elle fricote avec l’occupant, puis, comme tant d’autres, à l’été 1944, elle intègre les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Elle se forge ensuite un destin – très enjolivé – de grande résistante qu’elle racontera dans ses mémoires. En 1945, « héroïne des deux guerres », elle est élue conseillère dans le 4ème arrondissement de Paris sur la liste de la « Résistance Unifiée ».

    Le 13 décembre 1945, elle dépose devant le conseil municipal de Paris un projet pour la fermeture des maisons closes. Elle en profite pour rappeler que le milieu de la prostitution s’est compromis avec l’occupant pendant la guerre. Sa proposition est votée et le 20 décembre 1945, le préfet de police Charles Luizet décide de fermer sans préavis les maisons du département de la Seine. Encouragée, elle mène alors une campagne de presse pour le vote d’une loi généralisant la fermeture des lupanars dans toute la France. Le député Pierre Dominjon dépose une proposition de loi dans ce sens qui est votée le 13 avril 1946.  La fermeture officielle des bordels est appliquée à partir du 6 novembre 1946. Environ 1 400 établissements sont fermés (195 à Paris) : dont les plus connus comme le « Chabanais », le « Sphinx », le « One-Two-Two ». Des maisons « sérieuses et bien tenues…On veut la mort du petit commerce » comme dira plus tard un personnage d’Audiard.

    Chabanais

    Sphinx

    One-Two-Two 

    Marthe Richard, cette mythomane mégalomaniaque, sera surnommée aussitôt « la veuve qui clôt » (en référence au Champagne « Veuve Clicquot »). Elle prétendait œuvrer pour la santé morale et mentale de ses concitoyens. La France condamnait le « sport en chambre » – fauteur de chaudes-pisse, véroles et autres maladies sexuellement transmissibles – et prônait le sport tout court : fini les bordels, on construisit, aux frais du contribuable, des tas de stades, de gymnases et de piscines municipales. Et on ne saura jamais combien les sports d’équipes débiles – principalement le foot – ont occasionné de lésions et de blessures graves : tibias, péronés, fémurs, ménisques, ligaments endommagés ?  Combien de verrues plantaires, abcès et autres maladies du derme ou de l’épiderme doit-on mettre sur le compte des piscines municipales. Ces grandes lessiveuses démocratiques dans lesquelles barbote une engeance pas toujours propre ? Les arrêts cardiaques pour effort violent sont plus fréquents sur les stades que chez les dames de petite vertu (d’ailleurs, l’histoire n’a retenu que le président Félix Faure et le cardinal Daniélou). Par idéologie – bien avant que le « syndrome sécuritaire » ne soit à la mode – Marthe Richard a mis la prostitution dans la rue. Le trottoir n’a rien réglé mais il a fait le bonheur et la fortune des « barbeaux » et des réseaux maffieux.

    La fameuse libération sexuelle d’après mai 68 s’est chargée du reste.

    A force de copuler n’importe où et avec n’importe qui, de prôner et d’encourager l’infidélité, le « vagabondage sexuel », l’échangisme, les partouzes, la bisexualité, puis l’homosexualité (pourquoi pas la zoophilie ?), le Ciel a su nous rappeler que, comme pour Sodome et Gomorrhe, la dépravation des mœurs ne pouvait pas être érigée en modèle de société. Un mal beaucoup plus insidieux que ceux qu’on pouvait attraper dans les bobinards fit son apparition à la fin des années 70 : le SIDA. Entre 1981 – date des premiers comptages – et 2023, le SIDA a tué environ 50 millions de personnes dans le monde et le nombre de séropositifs, susceptibles de déclencher la maladie, serait de 40 ou 45 millions. Sans la fermeture des lupanars, nous n’en serions pas là !

    Je m’autorise à dire, comme Alphonse Boudard, que la fermeture des maisons closes est une ineptie. Jusqu’à la loi Marthe Richard, le divan de ces dames remplaçait avantageusement celui des « psys », et il y avait plutôt moins d’agressions sexuelles et de viols par des déséquilibrés que de nos jours. Bien qu’on prétende le contraire, les statistiques sont formelles !

    La « veuve qui clôt » pensait relancer sa célébrité avec sa loi scélérate, mais, dès 1947, l’agent secret Jean Violan racontait à un grand quotidien (4) ses affabulations. Il déclarait, entre autres :

    « Marthe Richard est une imposteuse, ce n’est ni une héroïne nationale, ni une espionne de grande classe ». Selon lui « son insistance à vouloir devenir espionne l’avait rendue suspecte à Ladoux, qui l’avait fait surveiller par l’un de ses hommes, Joseph Davrichewy. Celui-ci considère que ses mémoires ne sont qu’un tissu de mensonges… D’ailleurs, aucun état de ses hauts faits n’a été retrouvé dans les archives militaires ».

    Sa vie aura été un tissu de mensonges !

    Puis, en 1948, on découvrait que la veuve Marthe Crompton était… anglaise par mariage (5), son élection était donc illégale, ainsi que les votes auxquels elle avait participé. Mais dans la pagaille de l’après-guerre on préféra étouffer l’affaire.

    Peu de temps après, le patron du « Crapouillot », Jean Galtier-Boissière, remettait en cause les « services à la nation » de Marthe Richard, et l’inspecteur de la Sûreté Nationale Jacques Delarue, spécialiste des faux héros de guerre, qui enquêtait sur elle, l’accusait, en juin 1954, d’association de malfaiteurs, de vol de bijoux et de recel pendant l’Occupation, puis de faux certificats de naissance, méfaits qu’elle reconnaîtra plus tard. Emprisonnée à la Petite-Roquette, elle bénéficiera d’un non-lieu le 31 mai 1955. Elle avait, dit-on, compromis pas mal de monde.

    On ne se méfie jamais assez d’une catin repentie et, sur un plan plus général, des gens qui n’assument pas ce qu’ils sont ou qui renient ce qu’ils ont été. Brigitte Lahaie, reine du porno français des années 70, elle, a contesté le mouvement « me too » (« balance ton porc ») et a écrit un livre intitulé « Hommes, je vous aime » (6).  Je n’ai pas lu ce livre, mais je pense que je devrais le faire car une femme qui dit du bien du mâle blanc hétérosexuel, du macho normal, ça devient de plus en plus rare dans notre foutu pays.  

    Éric de Verdelhan

    1) Elle est fichée comme « prostituée mineure » le 21 août 1905.

    2) Brevet de pilote d’aéroplane N° 1369.

    3) Ce livre sera adapté au cinéma en 1937 : « Marthe Richard, au service de la France », avec Edwige Feuillère dans le rôle principal.

    4) Il s’agit, sauf erreur, de « France-dimanche ».

    5) Sa demande de réintégration à la nationalité française fut refusée en 1937, car plusieurs enquêtes sur elle étaient en cours à l’époque).

    6) « Hommes, je vous aime » de Brigitte Lahaie ; Éditions Anne Carrière ; 2009.  


    1 commentaire
  • Entre Reconquête! et EELV, BFMTV a choisi !

    BFMTV, on le sait, n’aime pas la droite patriote qu’il identifie plutôt comme l’extrême droite.

    On le sent évidemment dans le ton adopté par les journalistes pour s’adresser à ses représentants, comme par exemple Apolline de Malherbe dont les yeux lancent des éclairs, à tout ce qui est à droite de François Bayrou !

    Les téléspectateurs, particulièrement les sympathisants de droite ne prêtent plus attention à ces pratiques.

    Mais, la chaine d’infos BFMTV est allée plus loin, lors d’un débat opposant Marion Maréchal pour Reconquête! et Marie Toussaint pour EELV, en habillant l’image des deux candidates de façon pour le moins orientée et partisane.

    C’est l’objet de cet article de Boulevard Voltaire :

    Européennes : vert, gris, BFM TV retouche le fond

    BFM TV se préoccupe enfin de ses téléspectateurs mal-comprenants. Lors du débat opposant Marie Toussaint, tête de liste EELV, à Marion Maréchal, tête de liste Reconquête, les deux candidates apparaissent sur fond d’hémicycle européen. L’un est verdoyant, l’autre gris lugubre. Pour ce duel de campagne européenne, la petite candidate dans la prairie affronte la représentante des ténèbres. L’univers visuel attribué à l’une et à l’autre persiste quoi qu’il arrive. Image divisée en deux parties égales ou plans rapprochés.

    L’électeur ne peut s’y tromper. Il saisit du premier coup d’œil la menace qui plane sur l’Europe.

    Pour une meilleure représentation des forces en présence, certains reprocheront à Marc-Olivier Fogiel de ne pas avoir diffusé des gazouillis d’oiseaux durant les apparitions de Marie Toussaint, tandis que des cris de bêtes sauvages auraient accompagné chaque intervention de Marion Maréchal. Le duel de « grrrrrr » contre « cui-cui »… L’intitulé du prochain débat devrait permettre à la chaîne de passer devant CNews.

    Dès le premier thème abordé, la personne toute de vert entourée confirme sa gentillesse infinie. En réponse aux violences tragiques survenues dans le cadre scolaire, elle confirme avoir proposé « un horizon de douceur ». Oooooh … En régie, un technicien cherche le filtre rose. Un changement de couleur en cours d’émission est autorisé par la direction. Dans son bureau, Marc-Olivier Fogiel est à sa palette. Sur l’écran, il jette quelques touches de rose. Sur le vert, c’est affreux.

    Ah, si on le laissait faire ! Il incrusterait Marie Toussaint dans un tableau de Renoir… Marion Maréchal serait dans une allégorie de la peste noire ravageant Marseille.

    Mais l’Arcom veille. Implacable. Ennemie de l’artiste, castratrice de l’inspiration du coloriste. Plutôt qu’un changement brutal, il va devoir opérer par une succession de dégradés allant du vert pomme au rose pâle.

    Sur les réseaux sociaux, la mise en image du débat suscite moqueries et critiques. Le fond verdâtre est jugé peu flatteur pour la candidate de gauche, alors que l’on estime la sobriété du fond sombre favorable à Marion Maréchal. L’effet inverse de celui recherché.

    Caramba! encore raté !

    Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.


    1 commentaire
  • Débat Maréchal – Hayer : les faits contre l’idéologie !

    Débat Maréchal – Hayer : les faits contre l’idéologie !

    Hier soir, nous avons assisté à un débat vif entre la macroniste pur jus Valérie Hayer et la vice-présidente de Reconquête!, Marion Maréchal.

    Juste une remarque pour noter un plateau 100 % féminin ! Saluons le professionnalisme et la retenue des deux brillantes journalistes, Sonia Mabrouk et Laurence Ferrari, qui ont su laisser la vedette aux débatteuses !

    Que certains hommes en prennent de la graine !

    Je crois que dans un débat politique, jamais deux candidats – candidates en l’espèce – n’auront affiché des positions aussi radicalement opposées !

    C’était l’européisme béat contre le souverainisme assumé !

    Je laisse Iris Bridier, sur Boulevard Voltaire, résumer ce débat, court mais très dense !

    Débat Hayer-Maréchal sur CNews :
    tous les poncifs de la macronie

    Elles arborent la même veste de tailleur sombre et le même sourire radieux en coulisses, mais la comparaison s’arrête là pour les deux femmes têtes de liste Renaissance et Reconquête aux élections européennes. Invitées dans le Grand débat sur CNews avec Europe 1 et le JDD, animé par Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk, Valérie Hayer et Marion Maréchal ont chacune joué leur partition, l’une représentant ce besoin de toujours plus d’Europe, l’autre revendiquant systématiquement la souveraineté nationale.

    Dès les premières minutes du débat, le ton est donné, les couteaux sont affutés. Il n’y a qu’une heure pour convaincre les électeurs… de ne pas voter pour le RN aux européennes. Actualité oblige, la première question porte sur l’ensauvagement de la société à la lumière du jeune mort de Vitry-Châtillon. De manière assez convenue, la candidate macroniste évoque des « actes inqualifiables et innommables » et dit « avoir une pensée » pour les familles de Dominique Bernard et de Samuel Paty. Elle dénonce surtout vigoureusement « ceux qui commentent et qui exploitent » ces affaires. On suit aisément son regard. Elle n’en appelle pas à la marche blanche, aux nounours et aux bougies mais le coeur y est. Surtout, Valérie Hayer se situe elle-même dans « le camp de ceux qui agissent ». Mais faut-il encore bien agir…

    Hayer : « accompagner »…

    Marion Maréchal, tout sourire, mange son pain blanc, attend patiemment son tour et s’étonne simplement que « la moitié du temps de parole » de son adversaire « soit consacré à la dénonciation de l’instrumentalisation ». La candidate Reconquête va d’emblée au fond du sujet. Elle préfère évoquer « le laxisme judiciaire » et « la gangrène islamiste ». Mais quand Marion Maréchal évoque les Frères musulmans qui sévissent en France, Valérie Hayer rappelle le Discours des Mureaux, ce texte dans lequel le président de la République avait évoqué le séparatisme islamiste, et vante l’examen des dossiers à la  lumière du « pacte républicain ». Les faits et l’idéologie.

    Valérie Hayer n’aura qu’un mot à la bouche tout au long de ce débat : « accompagner ». Pour remédier au cyberharcèlement ? Il faut accompagner les jeunes sur les réseaux sociaux. Pour aider les agriculteurs en détresse, il faut plus d’accompagnement : « On a négocié la PAC pour qu’elle accompagne mieux les agriculteurs », « on accompagne nos agriculteurs dans la transition environnementales », « j’assume les nouvelles techniques génomiques qui permettent d’accompagner nos agriculteurs », répète Valérie Hayer… La candidate macroniste veut plus d’Europe – air connu -, elle évoque une harmonie fiscale entre les pays européens. Pour Marion Maréchal, tout cela débouche déjà sur « un tsunami de normes, de règles et de taxes aux objectifs écologiques ». La candidate Reconquête rappelle au passage qu’il aura fallu que « les agriculteurs soient aux portes du Parlement européen pour que leur détresse soit enfin entendue ». Et dénonce le projet du macronisme, celui d’une « décroissance agricole » et d’une augmentation sans frein des importations.

    Menace russe ou menace islamiste ?

    Révélateur, ce moment du débat où les deux candidates déterminent la menace qui pèse le plus sur la France. La candidate macroniste insiste : « Clairement, il faut expliquer aux Français l’impact de la guerre en Ukraine sur la stabilité européenne ». Valérie Hayer voit avant tout « la menace russe » et pense en premier lieu « au peuple ukrainien ». Loin de nos frontières. Marion Maréchal pointe, elle, « la menace islamiste et la submersion migratoire ». Plus proche de nous… Rappelant que même le ministre de l’Intérieur fait le lien entre immigration et insécurité, elle pousse Valérie Hayer dans ses retranchements. En vain, la candidate macroniste refuse le lien entre les sujets migratoires et l’insécurité. Et souligne la « vocation européenne de l’Ukraine », quand sa rivale voit dans le conflit « le risque d’une troisième guerre mondiale et d’une guerre nucléaire ».

    Enfin, la question cruciale du pacte migratoire vient confirmer les visions diamétralement opposées des deux candidates. Pour Valérie Hayer, cette « problématique est extrêmement difficile et complexe », mais le problème sera résolu selon elle, assez rapidement au point que « demain on n’aura plus d’immigration, il n’y aura plus de Lampedusa ». Comment cela ? En accueillant les migrants aux frontières, en examinant les critères et en voyant s’ils ont vocation à être renvoyés. « Parce qu’on a apporté des réponses concrètes ! », ose-t-elle. Elle en est certaine : « La France va être bénéficiaire de mécanismes de solidarité » européens. Marion Maréchal constate, elle, le déroulement implacable d’un « projet de répartition migratoire ». Réponse en forme de provocation de la candidate Renaissance : « Qu’est-ce que vous en faites, vous tirez sur les migrants c’est cela ? ».

    Eléments de langage

    La fin de l’heure convenue approche. Valérie Hayer, dans la continuité de son maître à penser Emmanuel Macron, aura coché toutes les cases de la bien-pensance. Opposée comme lui à « l’extrême droite », elle aura accumulé tous les poncifs habituels, tous ces éléments de langage déjà entendus, des « connivences avec Vladimir Poutine » à « l’instrumentalisation » de la violence. Marion Maréchal ne s’est pas contenté de combattre une rivale en politique ce lundi soir, elle a tenté d’écarter l’idéologie, les postures et les facilités pour évoquer les sujets qui intéressent les Français et pèsent sur leur quotidien : l’islamisme, les risques d’attentats, l’insécurité ou l’écologie punitive. Face à une Valérie Hayer incapable de laisser son adversaire développer une idée, Marion Maréchal reste solide sur ses bases, ses chiffres et ses arguments. Le débat parviendra-t-il à relancer les deux candidates, toutes deux en panne de croissance dans les sondages ? Réponse dans quelques semaines.

    Iris Bridier pour Boulevard Voltaire.

    J’aimerais ajouter que Valérie Hayer n’a pas été du tout convaincante quand elle a prétendu que le pacte européen Asile et migration allait conjurer le déferlement migratoire.

    Qui a pu croire que, dans deux ans, comme elle l’a promis, il n’y aurait plus de Lampedusa et de jungle de Calais ! Ce pacte ne fera qu’une chose : répartir les migrants dans toute l’Europe !

    Par ailleurs, ce débat m’a fait regretter le débat Macron – Zemmour dont nous avons été privé en 2022 et qui aurait probablement fait date dans l’histoire de la V ème République !


    2 commentaires
  • « Sale prof gaucho d’extrême gauche ! »

    « Sale prof gaucho d’extrême gauche ! ».

    On voudra bien m’excuser cet écart de langage qui dénote avec la haute tenue morale habituelle de notre blog.

    Mais, c’est la seule réponse que mériterait ce professeur de l’université de Lyon 2 qui, devant ses élèves, a traité Fabrice Leggeri, l’ancien directeur de Frontex de :

    « Facho d’extrême droite et xénophobe ! »

    C’est ce que nous relate Marc Eynaud dans cet article du Club de Valeurs actuelles :

    « Facho d’extrême droite » : un prof de Lyon 2 insulte
    l’ancien patron de Frontex en cours magistral

    Ce 29 mars, les étudiants en première année à Lyon 2 ont eu droit à un cours des institutions européennes pour le moins partisan. Frontex ?

    Une agence européenne (…) qui s’occupe de refouler les immigrés pour mieux les noyer dans la Méditerranée. Fabrice Leggeri ? Un facho d’extrême droite, un xénophobe.

    C’est un enregistrement très représentatif des dérives gauchistes à l’université. La scène se passe à Lyon 2 en cours d’Histoire des institutions internationales et européennes. Le professeur en question faisait cours à des étudiants de première année de sur le rôle de l’agence Frontex. « Frontex, c’est l’agence européenne qui s’occupe des frontières extérieures et qui s’occupe de refouler les immigrés pour mieux les noyer dans la Méditerranée », prétend-il.

    Mais le professeur ne s’arrête pas là et livre une analyse tout à fait personnelle de l’ancien patron de l’agence européenne :

    On a vu que depuis plusieurs années, le directeur de Frontex est un, excusez-moi je vais employer le terme, un facho d’extrême droite, un xénophobe qui est candidat sur les listes d’extrême droite et ce n’est donc pas un hasard quand on voit tous ces immigrés qu’on a fait mourir en Méditerranée.

    Les propos visent évidemment l’ancien directeur de l’agence européenne Fabrice Leggeri qui a rejoint la liste européenne du président du RN Jordan Bardella. Nous avons contacté Baptiste* qui a procédé à cet enregistrement que nous avons pu consulter. Le jeune étudiant en première année explique la raison de son geste :

    On est habitué à des petites remarques idéologique de la part des professeurs,

    assure l’étudiant qui tient à sa confidentialité.

    Mais là, cela s’apparente selon moi à de l’insulte caractérisée,

    poursuit-il.

    Lyon 2 récidive

    Ce n’est pas la première fois que l’université Lyon-2 est au cœur de ce genre de polémique. Le 11 octobre, quelques jours après l’attentat des terroristes du Hamas en Israël, un tag mentionnant « Soutien à la lutte armée palestinienne » a été inscrit sur les murs de l’université. En 2019, un ancien étudiant, Eliott Savy, s’était longuement épanché dans les colonnes du Figaro pour dénoncer des dérives au niveau de l’enseignement dispensé à Lyon 2.

    Chærs étudianz, pour que vous ne soyez pas trop surpriz par les modalités de langage inclusif que j’utilise, je vous adresse ces liens vers les deux grammaires que j’utilisent alternativement à l’oral ou l’écrit.

    Dans un mail incompréhensible, un professeur de Lyon-2 a signifié à ses étudiants qu’il utiliserait désormais l’écriture inclusive. Cette initiative, dénoncée par l’UNI n’a pas manqué de perturber les étudiants. 

    En plus de comprendre les notions, on perd un temps fou à décrypter le langage,

    s’agace un étudiant. Joint par Valeurs actuelles, le président de la Cocarde, Edouard Bina n’est pas surpris : 

    Cela révèle, une fois de plus, l’abus de la fameuse liberté académique derrière laquelle se protègent les enseignants. Alors même que la poignée d’universitaires s’opposant aux dérives wokistes doivent quitter leur poste ou s’auto-censurer.

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

    Toutefois les opinions de gauche semblent bienvenues dans les universités françaises. Ces institutions dont les présidents avaient publié notamment un communiqué au lendemain du vote de la Loi-Immigration pour signifier leur opposition. Comment s’étonner alors que l’ancien chef de Frontex soit dénoncé en cours comme un « facho d’extrême droite » ?

    Le prénom a été changé

    Le Club de Valeurs actuelles.


    1 commentaire