• Macron sera-t-il le fossoyeur de la diplomatie française?

    Il faut regarder la réalité en face. La diplomatie française est très affaiblie. Et l’actuel président de la République pourrait bien être le fossoyeur de l’outil forgé par le Général de Gaulle. 

    La retranscription d’un de ses entretiens avec le président Poutine, donnée par plusieurs journaux ( y compris les commentaires de ses conseillers) laisse un arrière-goût terrifiant: ce qui fut la diplomatie française a cédé la place à des poses et des gloussements de potaches de Sciences Po, qui ne font tout simplement pas le poids face au président russe. 

    Ajoutez le communiqué du sommet des BRICS, qui devient pressant sur la question d’un élargissement du nombre de membres permanents du Conseil de Sécurité. Et vous comprenez que notre diplomatie est mal partie. Emmanuel Macron n’a-t-il pas eu l’imprudence de proposer, après certains de ses prédécesseurs, que la France cède son siège à l’Union Européenne. Les démentis ultérieurs ne changent rien aux faits, qui sont avérés. 

    Les signes du déclin

    Il n’est pas possible de composer tout le puzzle d’un coup. Mais énumérons un certain nombre de signes de la descente en deuxième division de notre diplomatie: 

    + La dissolution du corps des diplomates

    + elle est le point d’aboutissement d’une réduction constante du budget des Affaires étrangères depuis vingt-cinq ans. Le premier quinquennat Macron, malgré les objectifs claironnés, n’a pas inversé la tendance. 

    + ajoutons-y les moyens toujours plus rares affectés à la francophonie – avec au passage des gabegies type le projet de cité de la francophonie à  Villers-Cotterêts. 

    + Le manque d’intérêt de nos hauts fonctionnaires pour l’outre-mer et, plus généralement, pour notre présence sur tous les océans du globe. Macron n’a-t-il pas failli vendre les Iles Eparses avant d’écouter, une fois n’est pas coutume, ceux qui l’avertissaient? N’a-t-il pas montré un manque total d’intérêt pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans le territoire national

    + L’absorption croissante de notre énergie dans l’Union Européenne – où cependant notre influence décline du fait de notre incapacité à occuper des postes-clé à Bruxelles et de nos déficits croissants. 

    + notre alignement sur l’OTAN, qui est de toute façon le tropisme croissant de l’UE depuis le traité de Maastricht. 

    La France sera-t-elle étouffée par le vieux monde?

    Nous assistons en ce moment à une révolte de la plus grande partie du monde contre les Etats-Unis et l’Occident. Le refus d’adhérer aux sanctions contre la Russie, sur la plus grande partie de la planète, en est la manifestation éclatante.

    Imagine-t-on  ce que la France perd à choisir l’Occident – de plus en plus fragile – contre le reste du monde? 

    Depuis quarante ans, nous n’avons rien gagné à notre alignement sur l’Allemagne et sur les Etats-Unis. Aujourd’hui ce sont deux puissances dont la force économique est remise en cause par de mauvais choix politiques. L’avenir pour nous est moins sur le territoire de l’Union Européenne que dans le vaste monde – nous avons la chance de posséder le deuxième territoire maritime du monde. L’avenir pour nous est moins dans l’accompagnement de fin de vie du progressisme occidental que dans le dialogue avec bien des Etats qui avaient admiré dans la République gaullienne la capacité à résister aux Etats-Unis sans renoncer aux libertés intérieures. La France indépendante et républicaine – si elle l’était encore – pourrait être une boussole pour bien des pays qui ont dû se durcir à l’intérieur pour résister à la subversion américaine mais qui aspirent à être un jour des nations démocratiques. 

    Le problème que nous rencontrons est le fait que le plus jeune président de notre histoire ait des idées de vieux. Il est né sous Giscard et, bizarrement,  pense à la manière de l’ancien président de la République récemment décédé; alors que le monde a profondément changé. 

    En diplomatie autant qu’ailleurs, il faudra un jour nous passer des services d’Emmanuel Macron – si l’on veut éviter que notre indépendance soit définitivement enterrée. 

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  • Peut être une capture d’écran de Twitter de 1 personne et texte qui dit ’Donald Trump Macron est en train de transformer la France en un pays du tiers- monde où plus rien ne fonctionne et où on risque sa vie à chaque fois qu'on sort dans la rue. Et il explique aux Français qu'il s'agit là d'une "chance". Ce mec est un dingue’


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  • Bob Ménard veut absolument devenir ministre de Macron.

    Il y a ceux, comme Fabien Roussel ou Les insoumis, qui ne veulent pas y aller et il y a ceux qui en rêvent ! Tel l’ex-candidat écologiste à la présidentielle, Jadot, lequel a souligné vendredi que les Verts étaient « toujours prêts à des compromis » et n’a pas exclu qu’ils participent, sous conditions, à un éventuel gouvernement de « coalition » pour sortir de la crise politique. « Je ne ferme la porte à rien, car le Président n’a parlé de rien », regrettant que le chef de l’État fasse des « appels du pied clairement à droite » et non à destination de la gauche et des écologistes.

    Il y en a un autre qui trépigne depuis longtemps, c’est Ménard ! Cela fait un an que Bob joue la carpette de Macron. Foutriquet ne lui offrant pas suffisamment vite le strapontin attendu, il a profité de sa dernière interview sur LCI pour lui rappeler qu’il se verrait bien au gouvernement. Le petit édile a déclaré qu’il ne refuserait pas de discuter d’une entrée dans le gouvernement de Borne, notamment s’il peut trouver un accord sur les thèmes de l’immigration et de la sécurité.
    “Je suis pragmatique […] J’ai besoin d’améliorer les choses, si je peux les améliorer avec les uns et les autres, je le ferai sans hésiter.”

    “Quand j’ai eu la Légion d’honneur, tout un tas de gens m’ont moqué”, a précisé l’ambitieux, “On me disait « qu’est-ce que c’est que ce truc, tu n’as pas honte ?’ […] Vis-à-vis de mon père, jamais je n’aurais refusé la Légion d’honneur.” Pour une entrée au gouvernement, “ce serait un peu la même réponse. Il y a des choses qu’on ne balaie pas d’un revers de main”.

    Toutefois, il est contre l’ostracisme du RN.

    “Je ne suis pas au Rassemblement national, mais exclure le Rassemblement national des solutions qu’on doit apporter à la France, ce n’est pas sérieux”, a-t-il déclaré, en réponse à Manu qui a écarté ce parti des partis de gouvernement. Une position “stupide”, pour le maire de Béziers, parce que “Marine Le Pen […] a fait plus de 40 % des voix au second tour de la présidentielle.

    Soutien critique de Marine Le Pen, Ménard s’était mis en retrait de sa campagne présidentielle en raison de “désaccords”, puis dans une tribune publiée dans Le Figaro, il avait appelé à faire bloc derrière Macron lors des législatives….

    Appuyant cette stratégie, bien avant la fin de la mandature précédente, son épouse Emmanuelle (pseudo-catho) votait toutes les lois Macron, y compris les plus pourries : pro-passe vaccinal, pro-trans à l’école, etc.
    Réélue avec succès grâce au RN, la député de Béziers ne siégera pas avec leur groupe pour ne pas gêner la promo de son Bob.

    Bavard et égocentrique, il n’est qu’un poste pour Ménard : porte-parole de la République. Au moins cela nous débarrassera d’Olivia Grégoire et de son insupportable tessiture.

    Daphné Rigobert

    https://ripostelaique.com/


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  • Vidéo longue

     
    Michel Onfray, philosophe engagé et fondateur de la revue "Front populaire", est le grand invité de Livre Noir pour parler de Macron, de l’Arménie, de Marine Le Pen, Mélenchon, mais également de Robespierre ou de la guerre en Ukraine et des relations étrangères.

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  • Pour l’attentat d’Oslo, Mediapart a trouvé le coupable : l’extrême droite, bien sûr !

    Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, vers 1 h du matin, un Norvégien de 42 ans d’origine iranienne a fait feu dans la foule aux abords du London Pub, en pleine Oslo Pride. Deux personnes ont été tuées, vingt et une blessées. Rapidement arrêté, le tireur a revendiqué son geste comme un acte « terroriste islamique ».

    La confirmation est venue des services norvégiens de renseignement intérieur (PST) qui ont dit le suivre « depuis 2015, en lien avec des inquiétudes sur sa radicalisation » et son appartenance « à un réseau islamiste extrémiste » (Europe 1 et AFP, 25 juin).

    Cela, c’est une vérité bonne pour les Norvégiens, pas pour les gens de Mediapart. Ces fins limiers – dont le slogan est « le courage d’enquêter (sic), le devoir d’informer » – ont une autre analyse, exprimée dès le lendemain par Edwy Plenel sur son compte Twitter :

    L’article de Mediapart vers lequel renvoie ce post est difficile à qualifier. Sidérant de malhonnêteté, il est fondé sur des amalgames scandaleux et des raccourcis qui n’ont d’autre raison d’être que la volonté d’imposer une idéologie. On nous explique ainsi que « c’est une fin de semaine noire pour les libertés » car « alors que la Cour suprême américaine a acté, vendredi, un retour en arrière sans précédent sur le droit à l’avortement aux États-Unis, un attentat anti-LGBT+ a été perpétré à Oslo, en Norvège, quelques heures plus tard ». Quel rapport ? Aucun, mais qu’importe.

    Que le tireur soit un radicalisé sous surveillance des services antiterroristes n’intéresse pas la journaliste de Mediapart qui glisse sur le sujet. Ce qui la préoccupe, c’est la possible contagion : « L’attentat résonne ainsi douloureusement chez les militants et militantes des libertés, dans un contexte où l’extrême droite ne cesse de s'enraciner dans le paysage politique », écrit-elle. Et de citer Terrence Katchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie, lequel « estime qu’un regain d’homophobie est en cours dans l’Hexagone depuis la Manif pour tous ». Et d’enchaîner : « Celui qui a tué est un inculte, mais à force d’entendre des Zemmour parler de “lobby gay”, d’“homosexualisation” de la société ou d’“identité de genre”, ça donne forcément des idées. »

    Mediapart a dégoté un autre témoin de moralité, une nommée Mimosa, militante au pôle des luttes du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui « s’alarme elle aussi de la poussée de l’extrême droite » et livre cette fine analyse : « Quand on voit que 89 députés du Rassemblement national font leur entrée à l’Assemblée nationale et vont avoir une tribune et des financements, oui, il y a des raisons d’être inquiets pour les droits des LGBT+. Ça, plus l’attentat, ça nous percute au fond de nous-mêmes. »

    Même son de cloche d’une nommée Rachel, de l'association féministe, lesbienne, bi et trans FièrEs. Elle estime que « l'étau se resserre, car on évolue dans un climat où l'homophobie et les discours anti LGBT+, notamment vis-à-vis des personnes racisées, sont de plus en plus admis du fait de la montée de l'extrême droite ». Et l’on apprend incidemment que, pour la Marche des fiertés qui avait lieu samedi, certaines organisations « ont elles-mêmes pris contact avec les réseaux antifascistes par “vigilance“ ».

    Nous, ce qui « nous percute au fond de nous-mêmes », pour reprendre l'expression de Mediapart, c’est le déni du réel au profit d’un travestissement scandaleux de la vérité : une fois de plus, c’est un islamiste qui a tiré dans la foule. Pas Marine Le Pen ni Éric Zemmour !

    Marie Delarue

    Source : http://bvoltaire.fr


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