• 6 février 1934: À bas les voleurs !

    6 février 1934: À bas les voleurs !


    6 février 1934.

    Vingt-deux morts chez les manifestants (sur le coup ou des suites des blessures dans les jours qui suivirent),  deux cent cinquante-huit blessés graves chez les manifestants.

     Il s’agit de : Alphonse Aufschneider, vingt-sept ans, valet de chambre, ligueur d’Action Française, tué d’une balle au coeur ; Costa Cambo, quarante-deux ans, allié d’Action Française, chômeur ; Raymond Lalande, 24 ans ; Jules Lecomte, trente-cinq ans, ouvrier chez Renault, mort d’une balle dans le ventre, ligueur etCamelot du roi ; Charles Liévin, 34 ans ; Georges Roubaudi, trente-six ans, industriel, ligueur et membre de l’Association Marius Plateau ; Raymond Coudreau 49 ans, Louis Ethevenaux 26 ans, Jean-Eloi Fabre 21 ans (Jeunesse Patriotes), Lucien Garniel 16 ans, Corentin Gourland 34 ans, André Javey 39 ans, Marius Labouchaix 42 ans, Henri Lammert 31 ans, Galli Mezziane 28 ans (Solidarité française), Jean Mopin 24 ans, Albert Munnier 27 ans, Gratien de Noblens 55 ans (Solidarité française), René-Alain Peuzier 29 ans, Raymond Rossignol 37 ans (Jeunesses Patriotes), Alfred Soucary 30 ans, Henri Vaury 29 ans.

    « Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été.<< Robert Brasillach, Notre avant-guerre>>

    La Flamme ..


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