• Macron, l’européiste forcené.

    Macron, l’européiste forcené

    Macron, depuis qu’il est à l’Elysée, aura dit tout et le contraire de tout … A l’exception d’un seul domaine !

    L’Europe !

    Quand il parle de souveraineté, il ne parle pas de la France, mais de souveraineté européenne ! Il en est même arrivé à proposer d’européaniser notre force nucléaire ! Ce qui serait la pire renoncement à la souveraineté française.

    Quand il négocie avec les Agriculteurs, c’est à Bruxelles qu’il va se faire préciser les limites de ses concessions !

    Bref, certains Français ont élu, plus le président d’une sorte de lander à l’Allemande, que le président de la  France. D’ailleurs, il se verrait bien comme le premier président des Etats-Unis d’Europe après 2027 !

    Jean-Philippe Feldman, dans cet article de l’IREF, illustre l’européanisme militant de Macron :

    Décidément, Emmanuel Macron ne comprend
    rien à la sur-règlementation communautaire

    L’interminable discours sur l’Europe d’Emmanuel Macron prononcé en Sorbonne le 25 avril ne pouvait faire l’impasse sur un sujet récurrent de mécontentement, pour ne pas dire plus, envers Bruxelles : la sur-réglementation, même s’il n’a pas directement utilisé l’expression.

    Résumons les propos du chef de l’État : il faut bâtir un nouveau « pacte de prospérité » qui reposera entre autres sur la « simplification ». Il convient donc de mettre fin à « l’Europe compliquée » en revenant au principe de proportionnalité et « aux principes (sic) de subsidiarité ».

    Malheureusement, notre président n’a une compréhension convenable ni de la simplification, ni de la subsidiarité. Pour lui, la simplification, c’est « plus de marché unique », « c’est passer de 27 systèmes de règles à 1 ». Ce faisant, Emmanuel Macron confond simplification et harmonisation des législations. La confusion est d’autant plus coupable que c’est justement l’harmonisation législative menée par la Commission européenne qui constitue la source de la sur-réglementation ! Ce qui importe au contraire, ce n’est pas d’unifier les règles, mais de revenir enfin au principe de la reconnaissance mutuelle des normes des Etats membres consacré par la célèbre décision « Cassis de Dijon » rendue en 1979 par la Cour de justice des communautés européennes.

    Quant à la subsidiarité, notre chef de l’État la définit ainsi :

    ce qui permet d’avoir des ambitions, des règles européennes pour ce qui en relève, mais de laisser de la flexibilité nationale dans la mise en œuvre.

    Or, cette définition traduit une conception centralisée de la subsidiarité, certes en conformité avec sa consécration défectueuse dans les traités communautaires, mais aussi une conception réductrice qui la borne à la simple mise en œuvre de ce qui a été décidé à Bruxelles.

    Or, la véritable conception de la subsidiarité revient d’abord à une séparation entre la société civile et le pouvoir politique, ensuite au fait que la décision politique doit être prise au plus près de l’individu (on parle de conception remontante de la subsidiarité par opposition à la conception descendante où tout part du pouvoir le plus éloigné, en l’occurrence de l’Union européenne).

    Lorsque notre président affirme que :

    la prochaine mandature devra passer par plusieurs vagues de simplification de nos réglementations,

    l’intention est louable mais il s’agit d’un vœu pieux pour la simple et bonne raison qu’il ne saisit pas les causes même de la sur-réglementation bruxelloise.

    Jean-Philippe Feldman pour l’IREF.


  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Mai à 09:25

    en   fait     son   ambition      et    sa   prétention   font   qu'  il    aimerait   la    diriger !

     Bonne   journée

    Amitié

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