• Je ne suis pas de ceux qui pardonnent aux morts

    Je ne suis pas de ceux qui pardonnent aux morts

    Le mois d’avril 1980 m’avait apporté une grande satisfaction, celle de voir disparaître Jean-Paul Sartre, cet intellectuel dégénéré qui avait osé écrire, en préface d’un torchon de Franz Fanon : « Tuer un européen (en Algérie) c'est faire d'une pierre deux coups : supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé, reste un homme mort et un homme libre ».

    De Gaulle avait refusé qu'on le poursuive arguant qu'on ne pouvait « arrêter Voltaire ».

    Comparer Jean-Paul Sartre à Voltaire était déjà faire une grave offense à ce dernier.

    La mort de Jean-Paul Sartre avait également fait d'une pierre deux coups en supprimant en même temps « un salaud et une ordure ».

    Le mois d’août 2013, m’apportait une seconde satisfaction de taille, celle de voir disparaître à son tour Maître Jacques Vergès.

    Il rejoignait dans le même sac poubelle les Frantz Fanon, Francis Jeanson, Jean-Paul Sartre et j’en passe certains autres, car la liste serait trop longue.

    Un tas de louanges lui étaient décernées à titre posthume, toutes sauf une…celle d’avoir été de tous temps une ordure.

    Collaborateur des nazis, avec le Parti Communiste jusqu’à fin 1941, il s’enfuyait à Londres en 1942 et s’engageait dans les FFL.

    Certains appelaient cela de la résistance, pour moi les résistants étaient ceux qui, restés sur le sol français, risquaient leur vie jusqu’au sacrifice suprême.

    Né en Thaïlande, d’une mère vietnamienne et d’un père réunionnais (consul de France), Vergès avait grandi à La Réunion et le « système colonial », qu’il avait toujours abhorré, en avait fait un brillant avocat.

    **Depuis il n’avait cessé de défendre les ennemis de la France, ceux qui versaient le sang de nos enfants aussi bien en Algérie qu’en métropole, et il définissait comme « la période la plus glorieuse de sa vie » celle où il avait épousé la cause du FLN, tout en épousant également une de leurs poseuses de bombes, Djamila Bouhireb, condamnée à mort puis graciée par De Gaulle en 1962.

    Dès l’indépendance de l’Algérie, Vergès se convertissait à l’Islam et s’installait à Alger où il se croyait promis à une grande carrière politique.

    Mais comme nombre de ceux qui l’avaient également cru, parce qu’ils avaient aidé les tueurs de Français, il était jeté dehors et disparaissait en 1970, abandonnant sa femme et ses deux enfants.

    Vergès réapparaissait huit années plus tard, et était subitement devenu très riche ! Comment ?

    Probablement une fortune acquise durant le régime de terreur des khmers rouges, dont il défendait l’un des dictateurs, Khien Samphan.

    Dès lors, Vergès acceptait toutes les affaires qui pouvait lui valoir le concours des médias et surtout une certaine célébrité parmi les gauchistes.

    Il défendait successivement Klaus Barbie, les terroristes Carlos, Nakache, Abdallah, les membres des Fractions Armée Rouge et Action Directe, Milosevic le sanglant dictateur Serbe, Roger Garaudy, l’exclu du PC, etc.

    J’ai eu l’occasion de le rencontrer à Mougins, lors de la reconstitution du meurtre de Mme Marchal (L’affaire » Omar m’a tuer »).

    Son objectif n’était pas de défendre celui qu’il « supposait » innocent mais de rechercher toutes les astuces, les erreurs de procédure, les défauts administratifs, afin de laisser en liberté un coupable et conforter sa notoriété.

    Comme c’est le cas de trop nombreux avocats… Hélas !

    Il est des disparitions sur lesquelles je ne verse pas une larme.

    Je ne suis pas de ceux qui pardonnent aux morts ce qu’ils ont fait de leur vivant, que ce soit De Gaulle, Sartre, Vergès et quelques autres, déjà partis ou en attente de départ !

    Par Manuel GOMEZ..


  • Commentaires

    1
    Mardi 25 Août 2020 à 22:02

    Jean-Paul Sartre "porteur de valises" et complice du FLN pour faire tuer des familles innocentes européenne en Algérie ...

     En liaison avec le Parti communiste, puis avec des courants gauchistes, au sens léniniste[2] du terme, plus particulièrement maoïstes, dans les années 1970.

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