• Massacre des travailleurs de la mine de El Halia le 20 août 1955 Témoignage de Mme Pusceddu
    Liste des victimes
     

     

     

    Massacre des travailleurs de la mine de
    El Halia le 20 août 1955

    Par Madame Marie-Jeanne Pusceddu

    El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.
    C'est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu'à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu'ils n'ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, "on se défendrait" au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d'émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d'anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens... Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu'ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d'habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c'est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d'EI- Halia, une dizaine d'Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les "you you" hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d'abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l'odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur "gibier" parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d'épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu'on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.
    Le groupe de fellagha est commandé par Zighout Youcef. 123 des personnes qui l'habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l'on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus). Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l'éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu'elles étaient vivantes.

    Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les français musulmans d'algérie contre la france, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l'armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d'Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées. Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d'abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis.
    Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d'attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire. Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l'exemple. Abbas comprendra parfaitement qu'il n'est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire.
    El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide "qu'on ne discute pas avec des gens comme ça". Lors de l'enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.

    Soustelle écrira : "Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l'hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d'août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles "
    Le 20 août 1955, "une date terrible, une date inoubliable" dira Yves Courrière dans son "Histoire de la guerre d'Algérie" (ed. Taillandier). Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares. Marie-Jeanne Pusceddu témoigne: Le 20 août 1955 j'étais à El-Halia .

    Je m'appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis pied-noir, née à Philippeville en 1938 de parents français, d'origine italienne. Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d'El-Halia, près de Philippeville. Ce petit village d'El-Halia n'était qu'un village de mineurs, d'artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer. Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, nous nous respections. Nous étions heureux. Les "événements d'Algérie" ont commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous méfions pas de nos amis arabes.

    Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle fête et tous nos amis étaient là, notamment C., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien. Avec mon mari, nous sommes partis en voyage de noces. Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur des mines employé au Bureau de la recherche minière d'Algérie ), nous avons pris le taxi de C. pour rentrer à El-Halia. Pendant le trajet, C. nous dit: "Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande". Je lui répondis: "Quelle fête ? Il n'y a pas de fête". Je pensais qu'il plaisantait. Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous ont surpris. Au même moment, ma belle-sœur Rose, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma soeur de 10 ans, Olga mon autre soeur de 14 ans et mon mari, nous avons compris qu'il se passait quelque chose de grave. Les cris étaient épouvantables. Ils criaient: "Nous voulons les hommes". Je dis à mon mari : "Vite, va te cacher dans la buanderie!".

    Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. A notre grande stupeur, c'était C., le chauffeur de taxi, "l'ami" qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme si c'était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C., avec son fusil de chasse, nous menaçait. Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint. Ma belle-sœur Rose a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune soeur Olga s'est jetée, dans une crise d'hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil. Bravement et affolée, je lui dis: "Vas-y! Tire! Il ne reste plus que moi". Il a tiré, j'ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n'ai même pas réalisé et il est parti. J'ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de C., sont revenus. lls se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, mais l'un d'eux a dit en arabe: "C'est rien, c'est les oiseaux". Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, sans bouger jusqu'à cinq heures de l'après-midi.

    Les cris, les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar ! ...Un avion de tourisme est passé au-dessus du Village et a donné l'alerte. L'armée est arrivée à dix-sept heures. Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater l'horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste cinq jours dans le coma et nous l'avons sauvé. Malheureusement, ma soeur Olga a été violée et assassinée, ma soeur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque. Puis l'armée nous a regroupés. Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la soeur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l'une était paralysée, l'une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi, assassinée à coups de couteau (c'est la fiancée de son frère, qui s'était cachée, qui a tout vu et nous l'a raconté). Le bébé avait été éclaté contre le mur. Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère, Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans. Mon père, sourd de naissance, blessé à coup de couteau, s'était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n'a pas entendu l'armée, on ne l'a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été également massacré.
    Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, massacrés par le F.L.N.

    Je suis restée à l'hôpital près de trois mois, j'avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de lames de rasoir. Nous avions échappé à la mort, mais pas à la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le Chantier ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes n'étaient pas admises. J'ai été recueillie avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les soeurs de Saint-Vmcent-de-Paul, j'y étais déjà venue plus jeune.

    Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, j'ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, car j'étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont les miens ont été massacrés. Ils ont déterré ma mère pour voir si je disais la vérité, je n'en pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar, c'est le collier qu'elle portait et que l'on m'a remis ; collier dont je ne me séparerai jamais.

    Marie-Jeanne Pusceddu
    LA LISTE DES VICTIMES DU VILLAGE MINIER DE El HALIA
    - À la suite de la parution du témoignage de Marie-Jeanne Pusceddu , des lecteurs nous ont demandé des précisions sur cette tragédie. Nous ne pouvons, pour le moment, que donner la liste des victimes (avec les âges).
     

    Les tués
    Atzei Emmanuel 56 ans ; Atzei Conchita ; Atzei Marie-Louise 28 ans ; Atzei Sylvain 19 ans ; Brandy Paul 41 ans ; Brandy Rose, 34 ans ; Brandy Roger 17 ans ; Crépin Roger 34 ans ; Vve Crépin Noémie ; Vve Clérin Ernestine 47 ans ; De Frino Henri 26 ans ; Degand Clorind 62 ans ; Gaudisio Louis 50 ans ; Hundsbichler yves 3 ans, Hundsbichler julien 38 ans ; Hundsbichler Henri 2 ans ; Hundsbichler Marie 9 mois ; Menant Julien 56 ans ; Menant Marcelle 47 ans ; Napoleone Yvonne née Atzei 20 ans ; Napoleone Daniel enfant ; Paiou Armand 58 ans ; Pusceddu Anna ; Pusceddu Olga 14 ans ; Pusceddu Julien 20 ans ;Rodriguez Marie ; Rodriguez François 7 ans ; Rodriguez Jacqueline 4 ans ; Rodriguez Henri 5 ans ; Russo Lucrèce 49 ans ; Scarforto Pierre 48 ans ; Varo Martial 26 ans ; Zabatta Josiane, 12 ans.
     

    Les blessés
    Mme d'Agro 55 ans ; Clérin Aline 22 ans ; Clérin Jean-Pierre 15 ans ; Monchatre Monique ; Brandy Geneviève 8 ans ; Brandy Marie-Jeanne 17 ans ; Pusceddu Jeanne 10 ans ; Pusceddu Roland 8 ans ; Lopez Antoinette ; Capitano Henzo 19 ans ; Bertini Albert 14 ans ; Larivière Alfred 31 ans ; Gaudisio Marie ; Requard Claire.
     

    Les disparus
    Pusceddu Armand 57 ans ; Serra Claude, 19 ans.
    Mémoire Vive Est édité par le Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Association loi 1901. Reconnue d'Utilité publique.
    Siège social : 29 avenue de Tùbingen -13090 Aix-en- Provence.
    Adhésion annuelle pour soutenir l'association et s'abonner à la revue est de 30 €. Chèque à l'ordre du CDHA, à adresser au CDHA. 29 avenue de Tùbingen -13090 Aix-en-Provence. e-mail : cdhalgerie@9online.fr

    Source : http://babelouedstory.com/cdhas/31_20_08_1955_suite/massacre_el_halia.html


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  • Les islamistes veulent faire de la France un pays musulman

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    Didier Bloway, Riposte laïque ...

    Après des années d’hésitation et de blocage, il est enfin devenu licite de désigner les “terroristes” qui nous persécutent : ce sont des “islamistes”. Une victoire de la vérité qui recouvre en fait un gros mensonge. Ce ne sont pas les islamistes qui sont en train de nous coloniser, c’est l’islam. Les islamistes ne sont que la pointe de la flèche.

    La plupart des musulmans sont bien sûr des gens paisibles et pacifiques, mais les dirigeants des organes officiels qui les représentent cachent de moins en moins leur but réel : faire de la France – et assez vite, d’ici vingt à trente ans – un pays musulman. Il suffira de citer le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, réputé des plus modérés, qui trahit sa pensée profonde en déclarant qu’il faut transformer en mosquées les églises plus ou moins oubliées des fidèles (15 juin 2015).

    Inutile de parler de complot, d’on ne sait quel chef ou organe mondial planifiant l’occupation et la prise de pouvoir, il suffit d’un objectif commun et d’une entente tacite. Tous ceux qui ont des yeux pour voir savent que les musulmans ont pris le contrôle de nombreux clubs sportifs, et notamment dans la discipline la plus populaire, le football. Mais leur présence est aussi grandissante dans de multiples associations, parents d’élèves, colocataires, et dans le secteur social d’une manière générale, sans compter naturellement les conseils municipaux.

    La question n’est pas de se livrer à une critique fondamentale de l’islam. Dans les nombreux pays où cette religion est dominante de longue date, c’est aux populations de ces pays de décider si elles veulent rester sous son autorité ou s’en délivrer. Mais en Europe, et particulièrement en France, rien ne justifie ni ne rend souhaitable que cette religion s’impose pour se substituer à nos croyances et à nos usages.

    Si l’islam est une religion, c’est surtout une pratique. On n’y trouve guère de spiritualité, en tout cas dans son expression courante, mais on y voit à l’oeuvre une doctrine politique et sociale, visant la soumission et le contrôle des individus, et la conquête de nouveaux adeptes et de nouveaux territoires. Pourquoi devrions-nous accepter cette soumission et cette conquête ? De quel droit les autorités font-elles un délit de la résistance, légitime, face à une doctrine qui a pour finalité de détruire nos usages, nos codes, nos lois, nos croyances ou nos libertés de ne pas croire ?

    Appelons ceux qui résistent les “Résistants” et demandons-nous comment il se peut qu’on parle à leur sujet de “dérive identitaire” et de “repli sur soi”. Pour ce qui est de la dérive identitaire, qui a commencé à brandir des drapeaux étrangers, à arborer des barbes bien reconnaissables et des voiles ? Et est-ce du repli sur soi que de vouloir défendre son pays, sa civilisation, sa langue, sa foi – et accessoirement sa famille ? Une foi dont les musulmans font grand état mais qui serait quantité négligeable quand elle est la nôtre ?

    Ce discours, cette tromperie, c’est la position finalement adoptée par ceux qui sont au pouvoir depuis trente ou quarante ans. On rappellera juste la trahison profonde d’un Chirac refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe et osant prétendre que l’islam y tient une place historique équivalente. Et que penser du milieu des intellectuels et artistes se plaisant à faire le jeu de l’islam au détriment du chistianisme honni, préparant ainsi la victoire d’une doctrine qui les écraserait (et qui a peu d’égards pour le féminisme dont ils se réclament). Enfin, il faut quand même rappeler que l’islam promet la mort à qui s’en affranchit, tandis que le christianisme est incontestablement une religion de libre choix et de respect de la personne (qui aboutira notamment à la Déclaration des Droits de l’Homme).

    Comment, alors, ne pas encourager la “Résistance” ? Comment ne pas dénoncer la politique visiblement – quoique clandestinement – adoptée par le pouvoir dans divers pays d’Europe, dont bien sûr la France ? Il s’agit pour ces gouvernants d’éviter les attentats dans toute la mesure du possible, en essayant de neutraliser les islamistes actifs, mais sans jamais se mesurer frontalement à l’islam. Et bien sûr en faisant semblant de distinguer, on l’a vu, entre “islamisme” et “islam”. Mais le point le plus important du plan, c’est d’éviter à tout prix un conflit ouvert et une contre-attaque des Résistants. C’est pourquoi les efforts les plus intensifs de surveillance et de répression concerneront avant tout les “identitaires”, chrétiens traditionalistes, et, d’une manière générale les pestiférés de la présumée “fachosphère”. Voilà ce qu’il faut d’abord savoir. Pour commencer.

    synthesenationale


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  • Une improbable députée LREM du Lot, dans un français approximatif, donne dans le suprémacisme noir à l'Assemblée !

    Incroyable mais vrai, la députée LREM Huguette Tiegna, qui prenait la parole dans le cadre des débats sur la loi asile et immigration, a déclaré que les Africains étaient supérieurs aux Français (voir la vidéo ci-dessus pour écouter la teneur de son propos scandaleux).

    Cette député, élue à l’Assemblée Nationale française, doit être destituée sans délai !

    De plus, nous tenons à ajouter que parler « des Africains » plutôt que de telle ou telle nation d’Afrique, cela constitue une preuve de solidarité de couleur et pas du tout un propos politique pertinent ! Mais gageons qu’aucune officine dite antiraciste ne relèvera cette posture raciste.

    Le Parti de la France tient à dire à cette députée que si l’Afrique est si supérieure à la France, rien ne retient Huguette Tiegna ni ses congénères dans notre pays !

    Source : http://pdf14.com


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  • Enfant monstrueux de Sopo et Bouteldja, Juliette a honte d’être blanche

    On connaissait déjà Manon Müller, cette jeune sotte, Insoumise, que j’avais étrillée régulièrement, il y a bientôt une année de cela. Devant passer son bac à 21 ans, à Calais, elle avait entrepris une véritable croisade contre une enseignante, Marie-Jeanne Vincent, professionnellement irréprochable, mais coupable de se présenter aux législatives sur une liste Civitas.

    Après bien des pérégrinations, cette jeune idiote s’était retrouvée voilée, en terre palestinienne, et s’était convertie à l’islam, criant sa haine d’Israël. Voir ici et ici.

    Juliette de Tolbiac (appelons-là ainsi, puisqu’on n’a pas son nom), c’est un registre proche, avec quelques variantes. Cette jeune imbécile est un parfait mélange du discours anti-raciste traditionnel (uniquement tourné contre les Blancs, et niant le racisme anti-blancs, comme le faisait Sopo, qui y voyait une invention de l’extrême droite) et de celui des Indigènes de la République.

    Elle n’hésite pas à faire un véritable négationnisme au sujet du racisme, confirmant que les lois dites antiracistes, et particulièrement la loi Pleven, ne sont dirigées que contre les Européens blancs de tradition chrétienne, et destinées à favoriser l’invasion culturelle des pays du Nord par ceux du Sud. Voir ici.

    En 2011, sur Radio Brunet, Sopo, incapable de justifier son discours sur le racisme anti-blancs, avait même pété une durite. Voir ici.

    La petite Juliette, elle, du haut de ses 19 ans, a appris par cœur son discours, elle en est imprégnée. Très clairement, elle a honte d’être blanche, et est convaincue d’appartenir à une race (car quand il s’agit de stigmatiser les nôtres, le mot race réapparaît) qui n’a, dans son Histoire, que fait du mal aux autres « racisés », puisque que, quand on parle des non-Blancs, on ne peut utiliser ce mot tabou.

    Cette petite bourgeoise, qu’on devine fille de parents de gôche très aisés, a une tête de première de la classe d’une école catholique de haut niveau, style « Couvent des Oiseaux », mais elle veut se la joueur à la rebelle. Alors, elle occupe Tolbiac, et décrit des scènes de violences policières totalement inventées, pour montrer qu’elle vit dangereusement.

    Est-elle capable d’avoir des relations amoureuses avec un Blanc ? Je suis certain que non, car, pour elle, coucher avec un « Français de souche » serait la preuve de son racisme. Ceux qu’elle appelle les « racisés », de tous temps, depuis 1968, ont su jouer remarquablement de cette culpabilité des Blanches. Bien évidemment que, dès qu’une fille refusait de coucher avec eux, ils hurlaient au racisme pour l’obliger à y passer. Et le pire est que cela marchait fort souvent. Donc, à mon avis, la petite Juliette et sa gueule de première communiante couche diversité, avec tout ce qui va avec. P’tite conne, comme chantait Renaud.

    Mais, et c’est là qu’elle rejoint le discours de Houria Bouteldja, elle met en place un véritable discours raciste, justifiant de fait l’exclusion de personnes, en raison de leur couleur de peau, d’assemblées réservées aux racisés. C’est une ligne relayée par Sud-Education, Danielle Obono et la clique Rokhaya Diallo. Bien évidemment, ils seraient les premiers à déposer plainte si des jeunes Identitaires, pour expliquer ce que subissent les Français d’origine dans les zones où ils sont minoritaires, avaient la même démarche.

    La petite Juliette, c’est donc l’enfant monstrueux de Dominique Sopo et Houria Bouteldja, qui passe son temps à vouloir se repentir auprès de l’Autre, à vouloir détruire les siens, mais qui ne se fera jamais pardonner son péché originel : elle est blanche, et, comme le disait, sans tourner autour du pot la même Bouteldja, un jour viendra où tous les Blancs devront payer…

    La petite Juliette, c’est la Blanche d’Afrique du Sud qui marchait avec l’ANC pour lutter contre l’apartheid, et qui se retrouve parmi les 70 000 victimes des assassinats de Blancs par des Noirs.

    La petite Juliette, c’est cette jeune femme généreuse qui accueille des migrants chez elle, et se fait violer et assassiner par eux.

    La petite Juliette, c’est ce personnage de Laurent Obertone, dans lequel on reconnaît une fille d’un grand journaliste (disons Plenel ou Bourdin) qui épouse, bien évidemment, la cause de la diversité, et devient la meuf soumise d’un caïd musulman.

    La petite Juliette, c’est cette jeune bourgeoise parisienne, bobo caricaturale, mais tellement réelle, décrite par Philippe Muray, que lit à merveille Fabrice Luchini, « Tombeau pour une touriste innocente ».

    La petite Juliette, c’est vraiment la petite conne, comme disait Renaud, qu’on craint tous d’avoir comme fille ou petite-fille…

    Martin Moisan

    Source : http://ripostelaique.com


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    PIEDS-NOIRS ; Vous pieds-rouges

    stals , troskos , cocos , gauchos , porteurs de valises et autres collabos des fells islamistes pour la razzia sur les biens-vacants issus de l'épuration ethnique de 1962-63

    Qui étaient donc ces « pieds rouges », ainsi nommés, en opposition aux Pieds-noirs, ces Européens venus depuis 1830 en Algérie ? Il faut la plume d’un grand reporter pour rendre compte de la diversité de ces trajectoires militantes. Si le réseau des porteurs de valises est bien connu, il n’en va pas de même de ceux qui sont restés en Algérie après l’indépendance. Émile avait participé comme ouvrier ajusteur à la fabrication d’armes dans des usines construites à proximité de la frontière marocaine. D’autres comme Maurice étaient des soldats insoumis qui ont voulu après-guerre construire une société nouvelle. Pour certains d’entre eux leurs illusions sont tombées très rapidement. En pleine guerre, les luttes de factions et les règlements de comptes sanglants opposaient déjà les cadres du FLN. On croise dans ces trajectoires individuelles des militants trotskistes, comme Michel Rapts, dit Pablo, animateur de l’un des multiples courants de la quatrième internationale qui pensaient construire un socialisme que l’on n’appelait pas encore à visage humain. Dans la partie consacrée à l’été 62 Catherine Simon évoquent le temps des mensonges et des faux-semblants, celui aussi des fusillades. Cet ouvrage apporte un éclairage nécessaire aussi à ce qui a pu se passer contre les européens en juillet 1962 mais aussi contre les harkis.
    Dès la fin des combats et le départ des Pieds-noirs, la manne des biens laissés vacants, a été largement détournée par des cadres du FLN qui y ont vu un formidable moyen d’enrichissement personnel. La construction de l’Algérie nouvelle est racontée par exemple par Marie-Jo Renard, médecin, qui se heurte dès 1963 à une épouvantable bureaucratie. Résistante, Annette Roger arrive en Algérie pour participer au ministère de la santé en 1963. Il est vrai que la plupart des médecins européens avaient quitté le pays des 1962. Les archives sanitaires avaient été détruites et tout était à reconstruire. Si des difficultés, parfois très graves, ont lieu avec les cadres du FLN, il n’en va pas de même de l’accueil des populations qui voient dans ces « français » d’un genre particulier, une aide précieuse pour reconstruire leur quotidien bouleversé par huit années d’un conflit meurtrier. On y rencontre aussi des professeurs et des étudiants, militant de l’UNEF ou de la Cimade qui viennent animer colonies de vacances et orphelinats. Les militants d’extrême gauche, familiers de la presse écrite se reconvertissent facilement au journalisme, parfois sous pseudonyme algérien pour bien montrer que l’ère nouvelle a commencé. Très vite d’ailleurs ces militants et ces militantes surtout, doivent apprendre à composer avec des cadres du FLN largement influencés par une conception rigoriste de l’islam. Le bikini disparaît très vite des plages algériennes après l’indépendance. Le journal Alger républicain, dirigé par Maurice Alleg membre du parti communiste algérien, doit tenir compte des pressions du pouvoir et des équilibres subtils entre les musulmans stricts et les laïques.

    Des épisodes très peu connus sont également relatés par Catherine Simon, notamment cette insurrection marxiste en Kabylie qui a eu lieu en 1963. On retrouve parmi les insurgés des pieds rouges, qui considéraient que le tour pris par la révolution algérienne ressemblait plutôt à une contre révolution. Le code de la nationalité mis en œuvre dès 1963, considérant comme algérien, un individu né de deux parents algériens, éliminait de fait, tout Pieds-noirs qui aurait pu vouloir participer à la construction de l’Algérie nouvelle. Dans cette insurrection de Kabylie, il semblerait que la sécurité algérienne, véritable police politique, organisée par Si Mabrouk, ait joué un un rôle éminent. Déjà l’opposition entre Ben Bella et Houari Boumediene se manifestait. On sait qui sera le vainqueur en 1965.
    Dès septembre 1963 également, l’opposition entre Arabes et kabyles resurgit. Le parti du front des forces socialistes d’Aït Ahmed, est interdit, tout comme les autres partis d’ailleurs. Il faut attendre le coup d’état du 19 juin 1965, qui porte Houari Boumediene au pouvoir, pour mettre un terme provisoire, à cette création d’une opposition au pouvoir d’Alger. Malgré cette normalisation impitoyable qui peu à peu se dessine, l’Algérie nouvelle découvre le cinéma avec ici aussi le rôle très important des pieds rouges. Les jeunes cinéastes évitent de parler des affrontements internes mais offrent une vision enchanteresse de cette période qui suit l’indépendance. Leurs illusions tomberont en 1965. Il y eut pourtant très vite une résistance des cinéphiles contre la chape de plomb qui commençait à tomber.
    Ouvrage également profitable que ce livre de Catherine Simon qui montre comment dès avant l’indépendance les services du FLN avait pu institutionnaliser la torture. Le cinéaste René Vautier, le réalisateur du film [1] a été arrêté et torturé en 1958 dans une prison tunisienne du FLN. Comment ne pas avoir une foi anticolonialiste chevillée au corps pour réaliser 13 ans plus tard ce film qui a marqué toute une génération. Les trotskistes ont été arrêtés peu de temps après le coup d’état du 19 septembre 1965 et ont été également torturés. À partir de 1965, les pieds rouges commencent à quitter l’Algérie, pour ceux d’entre eux qui n’ont pas été arrêtés et qui passeront parfois de longues années en prison. Certains continuent pourtant à arriver et voient dans ce pays proche, un nouvel eldorado du socialisme. On croise notamment les cinéastes encore qui pensent, caméra au poing, éduquer un peuple qui n’existe que dans leur imagination. Guy Hennebelle, mieux inspiré par la suite après son retour en France en 1968, va même justifier la censure algérienne au nom de la nécessité de construire une conscience nationale algérienne. Malgré la glaciation instaurée par l’arrivée au pouvoir de Houari Boumediene, certains de ses militants sont restés en Algérie au service de leur cause jusqu’en 1969. Ceux qui avaient été arrêtés en 65 ont payé leurs illusions de quelques années de prison. C’est le cas de ces trotskistes, comme Suzanne Minguet et de communistes en rupture de Parti. Pendant un temps, le régime a entretenu l’illusion d’une liberté de création, notamment dans le domaine cinématographique. Dans la réalité, très rapidement, le courant arabo-islamique au sein du FLN, a renforcé son influence au sein de l’appareil d’État. On connaît la suite, un régime corrompu, avec une armée privilégiée, une rente pétrolière gaspillée, une agriculture sacrifiée, et au bout du compte, le pays disposant des plus importants atouts du bassin méditerranéen, qui connaît la guerre civile à partir de 1992. Ce bilan désenchanté, les pieds rouges n’ont pas souhaité le rendre public, et il a fallu la traque des mémoires et des consciences de Catherine Simon, pour réveiller cette histoire.
    B.M. 
    Le coup d’État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d’un cycle. Le festival panafricain d’Alger de 1969 clôt symboliquement cette période : c’est sur ce « feu d’artifice » que s’achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d’acteurs de l’époque. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement

    "1962-69 Algérie : les années Pieds-Rouges" 
    de Catherine Simon


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