• En accueillant les djihadistes, Emmanuel Macron livre-t-il la France aux terroristes ?

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    Le titre devait initialement être « Avec le retour des djihadistes, le gouvernement sacrifie la vie des Français » mais entre-temps a-t-on appris l’annonce de Christophe Castaner (1) et le titre a donc été modifié en conséquence.

    En octobre 2017, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb affirmait que sa priorité est « le combat contre le terrorisme. » En même temps, et sans se soucier de quelque énorme contradiction, reconnaissait-il qu’au moins 244 djihadistes étaient déjà rentrés en France depuis la zone Syro-Irakienne (2). Une part significative d’entre eux est désormais libre ou sous bracelet électronique.

    A rebours donc du discours officiel expliquant que « tout est fait pour protéger les Français, » le président de la République Emmanuel Macron a donc autorisé des individus notoirement hostiles à rentrer sur le territoire français dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu. Depuis octobre 2017, des dizaines d’individus supplémentaires sont rentrés, et parmi eux des femmes qui bénéficient d’une clémence judiciaire qui défie l’entendement.

    Des crimes contre l’humanité ou de complicité à des crimes contre l’humanité auraient donc apparemment été pardonnés sans aucune autre forme de justice qu’une simple interpellation. L’écart entre la sévérité appliquée au citoyen lambda et la clémence appliquée aux djihadistes montre combien que le gouvernement est faible, faisant probablement le pari sur la vie d’innocents de pouvoir échanger un retour tranquille contre de la sécurité publique.

    Alors que les effectifs terroristes n’ont jamais été aussi nombreux en France et que beaucoup d’entre eux sortiront prochainement de détention – on les appelle les « sortants », le gouvernement d’Emmanuel Macron permet le gonflement des effectifs ennemis sur le sol national avec le retour d’individus qui ont pourtant porté les armes contre la France, un crime appelé « la haute trahison » et pour lequel ces individus restent impunis.

    Quand le Français lambda doit répondre de tout et est puni sans appel dès quelque retard de paiement de taxe, le terroriste djihadiste islamiste est autorisé à vivre sereinement en France et accède à toutes les prestations sociales que lui octroie sa nationalité française. Il n’est pas « populiste » voire pire « d’extrême droite » et même pas politique que de l’écrire puisque c’est le terrible constat dont bien des effectifs des services de renseignement pourront témoigner dans quelques années.

    Dans ces conditions, et alors qu’Emmanuel Macron a autorisé un tel retour, peut-on affirmer sans aucune hésitation que tout n’est pas fait pour protéger les Français. Au prétexte de vouloir apaiser, le gouvernement semble avoir conclu un pacte avec le diable qui se retournera contre la population innocente.

    Les services de renseignement, malgré leur courage et leur abnégation, sont totalement débordés – c’est une évidence mathématique élémentaire – et les effectifs sont profondément affectés de savoir avec lucidité qu’ils ne sont plus guère en mesure d’empêcher une part au moins résiduelle mais potentiellement très meurtrière des futurs attentats islamistes.

    Le gouvernement d’Emmanuel Macron et sa majorité En Marche ne protègent pas la nation à travers ce pari extrêmement dangereux, ils la mettent de facto en extrême danger. Aussi, la mansuétude hallucinante dont bénéficie l’ennemi est inversement proportionnelle à la sévérité d’Emmanuel Macron contre n’importe qui ose le contredire, débattre de sa politique ou contester ses choix.

    Après Charlie Hebdo, Saint-Quentin Fallavier, le Bataclan, Nice, Saint Etienne du Rouvray, Marseille, Trèbes, absolument rien n’a fondamentalement changé. Si les dispositifs sécuritaires ont été améliorés et les effectifs du renseignement augmentés, la matrice gouvernementale d’Emmanuel Macron est exactement identique à celle de François Hollande à savoir un déni de réalité doublé d’une injustice judiciaire ahurissante qui ne peut que tourner au désastre national.

    Avec des centaines de djihadistes rentrés en France, nier que les Français courent un grand danger relève du mensonge pathologique. Non, tout n’est pas fait pour protéger les Français. Si les forces de l’ordre font tout ce qu’elles peuvent, les dirigeants politiques sapent en profondeur leur efficacité par la poursuite d’une politique aussi incompréhensible que suicidaire.

    Comme s’est exclamé le sportif Patrice Quarteron (3), tant que le terrorisme ne touchera pas les membres du gouvernement ou leurs proches, les Français continueront à être assassinés par des individus, dûment identifiés et fichés, mais délibérément laissés en liberté. Si un tel propos est choquant, force est de constater que le gouvernement joue effectivement avec la vie des Français.

    L’attentat de Trèbes n’aurait jamais dû avoir lieu : le gouvernement le sait et va sanctionner des personnels courageux qui font pourtant tout ce qu’ils peuvent dans la mesure, de plus en plus réduite considérant la croissance de la menace, de leurs moyens. Le fond du problème n’est pas à Levallois-Perret ni boulevard Mortier mais rue du Faubourg Saint-Honoré.

    « Accueillir » les terroristes islamistes, comme l’a annoncé Christophe Castaner, est une honte absolue, une absolution inqualifiable de crimes contre l’Humanité et une trahison. Les autres formations politiques, de tous bords, ne peuvent pas rester silencieuses face à telle infamie alors que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame vient à peine de mourir en héros, pour la France.

    Monsieur le Président, veuillez renoncer s’il vous plaît et sans délai à cet « accueil ». Aussi, prenez enfin les décisions qui s’imposent contre l’ennemi. Les Français attendent cela de vous, vous ne pouvez pas les abandonner.

    Notes

    (1)

    Europe 1 
     
    @Europe1

    "258 adultes Français sont en Syrie et susceptibles de revenir. Il vaut mieux les accueillir, les suivre, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l'on puisse identifier le risque".

    (2)

    (3)

     
    patricequarteron@quarteronlevrai
     
     

    Mais p***** on va se laisser mettre à l'amende encore combien de temps?

     

    SOURCE: http://www.lepolitique.fr/2018/03/25/en-accueillant-les-djihadistes-emmanuel-macron-livre-la-france-aux-terroristes/


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  •  Manifestation contre les expulsions à Nantes

     Manifestation contre les expulsions à Nantes

    Une manifestation était organisée à Nantes, ce samedi, dernier jour de trêve hivernale, contre les expulsions, à l’initiative de plusieurs collectifs, en soutien aux migrants comme aux zadistes.

    Une manifestation rassemblant plusieurs collectifs contre toutes sortes d’expulsions s’est déroulée, ce samedi, à Nantes. Près d’un millier de personnes, qu’ils soient migrants, soutiens, syndicalistes, étudiants ou même zadistes ont défilé dans les rues en ce dernier jour de trêve hivernale.

    Tout avait bien commencé, à Nantes, ce samedi, dans une ambiance bon enfant, lors du banquet organisé par les collectifs. Environ 200 personnes ont partagé leur repas du midi, avant de former le cortège de la manifestation. Celui-ci s’est étoffé vers 14 h avant de suivre la ligne de tramway jusqu’au château des Ducs de Bretagne pour poursuivre vers la préfecture.

    La marche des pieds de biche

    Dans les mains de nombreux manifestants, sont présents des pieds de biche en carton coloré.  « Pour la symbolique » , révèle un manifestant,  « pour montrer que quoiqu’il arrive on continuera d’ouvrir des lieux d’accueil pour les gens » . Ces pieds de biches ont en fait été confectionnés par le Comité de réquisition et d’action nantais (Cran), un des collectifs qui s’occupe de l’ancien Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) où sont actuellement accueillis les migrants.

    Au sein du cortège, le public est hétérogène. Marie, une militante retraitée, défend avant tout la Zad, mais défend également  « un toit pour tous » . Pour un étudiant en géographie, c’est le contexte général qui l’a fait sortir dans la rue. Il se dit  « mobilisé contre les expulsions et pour la convergence des luttes : migrants logés dans l’ex-Ehpad, cheminots, réforme de l’université… »

    Plusieurs dizaines de migrants de l’Ehpad sont aussi présents. Ils s’improvisent même service de sécurité quand les relations se tendent entre certains manifestants et les forces de l’ordre.

    Devant la préfecture, la tension monte. Les manifestants ont jeté des feux d’artifice et des fumigènes dans l’enceinte de l’hôtel du département, bâtiment qui précède la préfecture. Les forces de l’ordre arrosent alors le cortège avec le canon à eau, pendant que certains répliquent avec d’autres feux d’artifice.

    D’autres rares échauffourées ont éclaté durant le défilé mais aucune casse n’est à déplorer, à part des graffitis sur les murs. Les deux seules interpellations sont d’ailleurs liées à ces tags, les personnes étant en possession de bombes de peinture.

    Le seul vrai moment de tension a lieu quand une partie du cortège tente de s’infiltrer rue Kervégan, immédiatement nassé et pris en étau par les forces de l’ordre, qui aspergent alors copieusement les manifestants de gaz lacrymogènes pour les faire ressortir. La totalité du cortège est ensuite encerclé par les forces de l’ordre, sonnant la fin de la manifestation, qui se disperse dans le calme.

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-


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