• Georges Pompidou a été le fossoyeur de l’économie Française.

    L'AURORE.overblog.fr -:-:-:-:-:-:- par Manuel GOMEZ
    P
    ar Manuel Gomez 

    Engagé par la banque Rothschild en 1953, il en est devenu le directeur général avant de s’installer à l’Elysée le 15 juin 1969, après la démission surprise de De Gaulle, suite à un référendum où sa politique avait été mise en difficulté, après les événements de Mai 68.

    Le trois janvier 1973, avec l’aide de son ministre des finances, Valéry Giscard-d’Estaing, et la complicité du gouverneur de la Banque de France, Olivier Wormser, il fait passer une réforme concernant les rapports entre la Banque de France et l’Etat français.

    Un article très court, mais très inquiétant, passe pratiquement inaperçu. Il est très certainement celui qui a causé le plus de tort à la stabilité du pays : l’article 25 – « Le Trésor Public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ».

    Peu de parlementaire, l’esprit encore embués par les festivités euphorisantes du Nouvel An, se prononcent sans être interpeller par la gravité d’une telle décision car cet article signifie que désormais il est interdit à la Banque de France de faire crédit à l’Etat français et condamne ainsi la France à se tourner vers les banques privées (en tout premier lieu la banque Rotschild) et payer des intérêts fluctuants, selon les périodes, pour boucler son budget annuel.

    Avant cette loi l’Etat empruntait de l’argent, et le faisait uniquement auprès de la Banque de France, qui lui appartenait, et cela à taux zéro, c’est-à-dire sans intérêt.

    L’Etat avait le droit de « battre monnaie » et avec cette nouvelle loi il perd ce droit.

    Il est dès lors offert en pâture aux banques privées qui peuvent ainsi s’enrichir aux dépens d’un Etat qui lui s’appauvrie en payant des intérêts pour l’argent dont il a besoin.

    Cette loi projette la France au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.

    La dette de la France, depuis 1973 et jusqu’à nos jours, trouve son origine à cause de cet article 25.

    Dès 1979, la dette de la France s’élevait déjà à 239 milliards d’euros et fin 2008 elle s’établissait autour de 1327 milliards d’euros et l’Etat avait déjà payé 1306 milliards d’intérêts à ses créanciers, soit 21% de son PIB.

    Cette loi, et son article 25, ont été confortés par l’article 104 du traité de Maastricht et appuyés par l’article 123 du traité de Lisbonne, verrouillant ainsi l’Etat français en lui confirmant l’interdiction de se financer auprès de la Banque de France et l’obligeant à avoir recours aux marchés financiers extrêmement coûteux, puisque à ce jour, environ 2100 milliards d’intérêts ont été payés, plus que le montant de la dette elle-même.

    Si la France avait continué à « battre monnaie », à l’exemple des USA et de bien d’autres pays, sa dette publique serait pratiquement inexistante.

    Aujourd’hui cette loi a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable à un point tel que cette dette ne pourra jamais être remboursée.

    Les créanciers de la France (difficile de tous les définir, en dehors des banques privées) sont parfaitement conscients qu’il est peu probable que cette dette leur soit remboursée et ils se contentent d’en percevoir les intérêts annuels, plus de 50 milliards, car la dette atteint actuellement 100% du PIB, soit plus de 2000 milliards d’euros.

    Je ne suis pas économiste mais je souhaiterais vivement que tous les économistes présents quotidiennement dans nos médias m’expliquent : Est-ce que cette loi ne pourrait pas être abrogée et permettre ainsi à l’Etat français de « rebattre monnaie » de nouveau, de l’emprunter à taux zéro à la Banque de France, de rembourser ainsi les 2000 milliards à tous les créanciers et de pouvoir poursuivre la bonne marche de la nation sans avoir à rembourser aucune dette.

    Ne peut-on pas considérer que cette dette est illégitime et ne devrait pas être remboursée ?

    Mais j’avais oublié, notre président de la République actuel n’est-il pas passé lui aussi par la Banque Rothschild ?

    La France est donc perdue, et je me demande pourquoi j’ai écrit cet article !

     


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  • Le tueur islamiste Chérif Chekatt abattu dans le quartier de Neudorf à Strasbourg

    Publié par :Thomas Joly


    Après avoir pu s'y planquer pendant 48 heures, le terroriste islamiste Chérif Chekatt, qui avait mardi tiré dans la foule sur le marché de Noël de Strasbourg, a été abattu par la police dans le quartier de Neudorf. Il reste à déterminer si l'individu a pu bénéficier de complicités dans cette ville où la communauté afro-musulmane est très présente.

    A noter que mardi soir, Cherif Cheikatt a laissé la vie sauve au chauffeur de taxi qui l'a extrait des lieux de la tuerie sous la menace d'une arme, parce que c'était un musulman...


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  • La colère et la misère s'aggrave aux Français !

    Par: Sylvestre Brunaud ..

    La colère et la misère s'aggrave aux Français !


    Les Italiens montrent l’exemple. Est-ce que les Français vont suivre ? L’avenir est aux jeunes qui veulent à cor et à cri l’unité contre le clivage gauche/droite, comme l’excellente Tatiana Ventôse, qui fait un tabac sur YouTube.

    La colère et la misère s'aggrave aux Français !

    Mesdames, Mesdemoiselles,Messieurs;

    L'Europe paralyse la France de l'extérieur pendant que l'immigration la détruit de l'intérieur.

    Sortir de l'Europe pour retrouver la maîtrise de notre destin en période de tempête, et stopper l'immigration pour rétablir la cohésion nationale sans se payer de mots sont les conditions du salut de la France. Tout le reste est secondaire, et quiconque détourne l’attention de ces enjeux vitaux, quiconque est européiste, immigrationiste ou les deux à la fois, est soit un crétin soit un traître. C'est maintenant qu'il faut réagir. De De Gaulle en passant de Pompidou à Macron, de Rothschild à Rothschild. Entre les trois, quatre générations de présidences décadentes et asservies à l’oligarchie financière pour en arriver vers un chaos en 2019 ...
    De 1969 (élection de Pompidou) à 2018, 49 ans de dégringolade ,ou le mois de mai 1968 le fut une vraie catastrophe pour la destruction complète de la famille .Alors oui ou tout se passe comme si on ne voulait pas attendre le sixième anniversaire de cette descente aux enfers et de souffrances accumulées depuis De Gaulle a aujourd'hui ...
    Le Français a tout supporté : de la privatisation de la dette publique, en 1973, jusqu’à celle, progressive, des autoroutes (1,5 milliard par an de dividendes pour les actionnaires), le traité de Maastricht, l’immigration massive (en veut -tu en voilà) , les attentats islamistes. Le Bataclan ,à Nice, voir Strasbourg et j'en passe ,des émirs saoudiens ou qataris regardaient peut-être le carnage du balcon de leurs palaces achetés à coups de pétro-dollars.
    En s’attaquant le 24 Novembre à l’ambassade du Qatar et en libérant le péage des autoroutes, le génie symbolique des gilets jaunes devrait sauter aux yeux de la caste politico-médiatique qui ne veut rien comprendre. À ce titre, les deux lettres récentes de Michéa et d’Onfray sur les gilets jaunes sont exemplaires. L’erreur serait de croire que la révolution en cours s’oppose à un ordre établi, comme en 1789 . C’est tout le contraire. Les Français en gilets jaune s’insurgent contre un désordre établi sans syndicats et parti politique a ce manque a gagner ou le 20 du mois ,ou il est dure d'avoir du lait a faire chauffer dans les biberons des petits et les petits vieux d'avoir travailler pour la France toute une vie a partir de 14 ans ,et que l'on crache aux visages depuis plus de 40 ans maintenant ...

    La chienlit n’est pas dans la rue mais à l’Élysée ou Macron en a voulu en faire un peu son cake sur ses déplacements représentant la France et les Français ,comme aussi salir la France et son armée Française en Algérie lors d'un déplacement .....Faute aussi à Bruxelles...

    Alors, Paris brûle-t-il ? Il est symptomatique qu’au moment où la révolte a éclaté, Macron était auprès d’Angela Merkel. L’histoire retiendra que von Choltitz, en refusant d’obéir à Hitler qui voulait faire de Paris une terre brûlée, avait peut-être plus d’attachement aux valeurs culturelles de la France que notre employé de banque du CE² mondialiste forcené...

    Sous la pression conjointe du matérialisme mercantile de droite et du libéralisme libertaire de gauche, la bête immonde veut tout détruire : les paysages, la culture, tous les arts (plastiques, culinaires et poétiques), la famille, l’homme, la femme, l’enfant, tout. Son appétit destructeur est insatiable et on nous parle de pollution à nous endormir et faire peur pour taxé encore et encore plus  ,mais il se fout de qui là ?.Il y a des signes qui ne trompent pas : le soir du 24 novembre, Daniel Guichard faisait salle pleine à l’Olympia. Sa chanson la plus chantée est « Mon vieux ». Avec les gilets jaunes, c’est mon vieux qui ne veut pas mourir...
    Macron encore , n’a rien incarné ,rien inventé a part saigné son peuple à bout de taxe . Les Français se rendent bien compte qu’ils ont voté pour une pure image sans arrière-fond, un technocrate en culotte courte qui est en permanence à la surface de lui-même.Alors qu'il faut arracher le mal à sa racine , déjà remette l'ISF ou le steak et la baguette de pain et le même prix pour tout le monde ...

    Au bout du compte, que nous disent les gilets jaunes sur les ronds points et dans le froid ,toujours la même chose , <<Macron nous a pris pour des cons >> . Je vous remercie .
    Sylvestre Brunaud..


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  • FUSILLADE A STASBOURG ...(Marché de Noël )Par: Pieds Noirs 9A..

     

    FUSILLADE A STASBOURG ...(Marché de Noël )


    Des armes retrouvées chez le fuyard. Selon BFMTV, les gendarmes ont retrouvé une grenade défensive et un pistolet 22 long rifle, un petit calibre dans l’appartement du fuyard.

    Français de France ,de quoi vous plaignez vous ,vous avez adorés l'arriver de ses parents dont ont exercé leur droit à la migration. Et depuis le temps que je le dis que ce n'est qu'un petit amuse bouche ,La France était averti de cela ,mais voilà que nous étions que des racistes ,alors que les racistes c'est eux ,nous les voyons a faire de nombreux carnage en métropole Française ,alors bien sur que cela nous provoque beaucoup de douleur à la nouvelle de cette attaque meurtrière perpétrée dans les rues de Strasbourg par ce monsieur Fiche "S", (Un peu déséquilibré je suppose? ) Condamné à de multiples braquages et " ayant purgé ses peines" libre comme le jour ? et ce monsieur toujours en liberté.....rien ne change au pays des bisounours des copains coquins coquines du gouvernements... ...Dans d'autres pays, pour un seul braquage à main armée, le gars ne sortirai plus de prison...A QUAND LA PEINE DE MORT POUR SES TUEURS ?...

    « Le tueur de Strasbourg est un pur produit de la politique d'immigration, du vivre ensemble et de la diversité heureuse »

    Combien d’attentats commis par des fichés "S" devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre cette façade qui est le terrorisme ? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer les fellouzes qui nous ont déclaré la guerre ? .A OUI c'est vrai <<nous avons Castaner pour gérer tous cela <<(vraiment de quoi rire)>>! ...Les citoyens Français sont victimes du laxisme et paient le prix le plus élevé, celui de leurs vies.Dans d'autres pays, pour un seul braquage à main armée, le gars ne sortirai plus de prison...
    Mais en France ;
    Les juges appliquent la loi, ils ne la font pas ; les politiques sont les responsables ,dont nous voyons comment est gérer la France .La justice applique les lois votées par le parlement. Contactez votre député pour qu'il vous explique pourquoi des centaines d'individus notoirement dangereux sont laissés dehors ,parfois par une simple procédure politicienne .

    Des personnalités politiques de cette ville ont posé la première pierre de la Grande Mosquée une des plus grande d'Europe qui va y être construite. Cette tuerie en est le remerciement !...

    Pieds Noirs 9A..

    L'Alsacien en photo 

    Les 'migrants' sont une cinquième colonne : hommes seuls ,musclés, sans femme ni enfant. Ils ont rien a perdre comme ils ont rien . Ils parlent anglais ,bien équipés pour se correspondre (téléphone arabe que les "PN" connaissant bien )et sans risque de panne ...

    FUSILLADE A STASBOURG ...(Marché de Noël )


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  • HARKIS soldats d’Algérie françaiseHARKIS soldats d’Algérie Française

    LE  MASSACRE  DES  HARKIS

    Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), Groupes d’autodéfense (GAD) et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.

    C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes, en l’occurrence 30 goums de 100 hommes : les Groupes mobiles de protection rurale (GMPR), qui deviendront ensuite Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), comparables à nos Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).

    Le 5 septembre 1955, le gouverneur Jacques Soustelle créera les sections administratives spécialisées (SAS), chargées d’encadrer les zones rurales. Protégées par un maghzen de 25 à 50 moghaznis, 700 SAS seront créés et complétées par 30 sections urbaines (SAU). Elles contribueront à l’armement de 2000 villages en autodéfense. Les moghaznis seront 20 000, en 1962.

    Le 8 février 1956, les premières harkas destinées à participer aux combats, voient le jour. A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française. 114 GMS seront créés, soit 19000 hommes, ainsi que 700 sections administratives spécialisées et urbaines (SAS et SAU).

    En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28000 à 60000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras et légionnaires et commandos. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…

    S’étant engagés davantage pour la défense de leurs familles que pour la solde, les supplétifs étaient opposés à la conception totalitaire du parti unique du Front de Libération Nationale (FLN). Ils faisaient confiance à l’armée pour faire évoluer l’Algérie dans un sens démocratique et égalitaire et, surtout, pour faire obstacle à la terreur du FLN qui s’imposait, notamment de nuit, dans les villages. Le rappel du général Challe en mars 1960 ne permit pas de mener à bien son projet de Fédération des Unités Territoriales et des autodéfenses, qui auraient constitué un parti français opposé au FLN.

    Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la plus puissante et la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…

    L’ex officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité crée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».

    De Gaulle, désormais installé à l’Elysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique que ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.

    En janvier 1959, De Gaulle, élu Président de la République, gracie, à la surprise générale, 150 terroristes condamnés à mort pour crimes de sang et en libère 7000 autres. Ces mesures (ressenties comme une marque de faiblesse par la population autochtone et les unités supplétives) jettent le trouble parmi elles, ce qui fit dire au chef d’une harka du 20ème BCP : « Le général De Gaulle n’a rien compris aux fellouzes ».

    En Septembre 1959, après le célèbre discours de De Gaulle sur l’autodétermination, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) déclarera : « Ce discours est notre 1ère victoire politique ».

    Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois),  décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Elysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quart des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non-recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante « à la Amirouche » au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Elysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…

    Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »

    Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises privées, par ailleurs, d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. A partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin et les premières désertions verront le jour -1 pour 1000 -.

    En janvier 1961, le général Crépin, successeur de Challe, avait promis que les harkis, considérés comme vainqueurs, auraient la première place dans l’Algérie future, et qu’ils resteraient groupés et armés pendant un an après le cessez-le-feu. Mais, dès l’été 1961, le gouvernement décida d’amorcer la réduction des effectifs des harkas et des autodéfenses et de « civiliser » les SAS, alors que Challe leur avait confié la responsabilité opérationnelle des Quartiers de Pacification.

    Les promesses de Challe (emprisonné) et de Crépin ne seront pas tenues et les négociateurs français d’Evian se préoccuperont très peu de l’avenir des musulmans fidèles à la France… Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’était écrié à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.

    Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…

    Quel leurre ! Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de faire partie des groupes d’autodéfenses, encouragés en cela par le sous-préfet ou le commandant de secteur : Vous serez mutilés puis égorgés ! Vous vous êtes engagés dans les GMS ;  vous êtes devenus harkis ou moghaznis, c’est-à-dire soldats de la France : Vous serez tués à la hache ou écorchés vifs! Vous étiez des fellaghas repentant, ralliés à la France, et le colonel Bigeard –bientôt général !- vous avait désignés pour le fameux commando Georges : Vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !

    Ce fut un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.

    Ces hommes étaient pourtant encore des Français, couverts et en principe protégés par les lois et par l’Etat français qui leur demandait  depuis des années de lui faire confiance. La conscience la plus élémentaire eut semblé devoir au moins amener le Pouvoir à informer le pays des mesures décidées et de toutes ses conséquences. Et ce fut une bien piètre et honteuse satisfaction que de se dire qu’en lui dissimulant, on avait épargné sa responsabilité…

    Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ? Pendant que le silence les recouvrait, les projecteurs étaient braqués sur les dirigeants du FLN, assassins en puissance qui se pavanaient désormais dans les salons français et qu’il fallait à tout prix transformer pour l’opinion en hommes d’Etat, déjà partenaires et bientôt alliés.  Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les eût désarmés. Certains de ses membres reconnaissaient, qu’ils seraient, d’une manière sûre, trois millions à suivre activement et spontanément un mouvement que l’évolution de la situation provoquerait en faveur de la France. Ces hommes, ces Français, ces compatriotes, n’étaient pas un mythe. Ils étaient une réalité vivante.

    Du coup, l’Elysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français… Le 4 Mai 1962, lors du Conseil des Ministres, De Gaulle déclara : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre  (sic, Alain Peyrefitte)».  Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite conclu entre le Pouvoir et le FLN…

    Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance. Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été prononcé ?

    A tous ces hommes désormais voués à la vindicte du FLN, il fallait ajouter ceux qui s’étaient engagés politiquement sans pour autant revêtir l’uniforme. Qui publiera jamais le nombre de maires, délégués spéciaux, conseiller municipaux, élus de tous ordres et fonctionnaires qui avaient déjà payé et qui paieraient encore de leur gorge tranchée, leur loyalisme ? Ceux qui s’étaient engagés volontairement du côté de la France connaissaient que trop l’article peu répandu de la charte issue du congrès de la Soummam qui les vouait avec leurs familles à la liquidation physique, pour trahison. Et les milliers d’assassinés depuis 1954 étaient la triste preuve que les Melouza (où le FLN massacra plus de 300 personnes en une seule nuit) n’étaient pas le produit de l’imagination…

    Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait… Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…

    Désormais, maîtres du bled (et bientôt du pays), forts de leur immunité et de leur impunité, les fellaghas se ruaient à la curée… En dépit des informations alarmantes qui lui parvenaient quotidiennement, le gouvernement français demeura inerte. Pire ! Il participa indirectement à ce génocide en livrant, lui-même, ces pauvres gens à la hache et au couteau des égorgeurs après que Louis Joxe (père de l’ex Ministre de l’Intérieur socialiste, Pierre Joxe), rédigea par deux fois leur condamnation à mort.

    « Télégramme n° 125/IGAA – 16 mai 1962 / Ultra Secret / Stric. Confidentiel.             Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut-Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »                       Signé : Louis Joxe

    Directive de Monsieur Louis Joxe, Ministre d’Etat :  « Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général, seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu’il ne soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril ».   Et conscient du caractère odieux de cette décision, l’honorable ministre avait ajouté : « Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. »                                                                                 15 Juillet 1962             Signé : Louis Joxe

    Dans le même temps, le colonel Buis, ancien commandant du Secteur de Bougie, devenu général, écrivain et stratège prisé des médias, donnait depuis Rocher Noir des instructions aux termes desquelles il fallait limiter au maximum le départ des harkis pour la France. Conjuguée avec celles de Joxe, ces directives condamnèrent systématiquement ces pauvres gens. Dès lors leur avenir était tout tracé. Le gouvernement de Ben Bella allait s’en charger d’une manière expéditive…

    - A Iri-Llabi, des hommes furent enterrés jusqu’aux épaules, et sur ces têtes posées au ras du sol, une meute de mégères fut invitée à jeter des pierres. Certaines victimes, le crâne fracassé du premier coup, cessèrent vite de souffrir. Mais d’autres mirent des jours à mourir dans de terribles plaintes allant jusqu’à effrayer les troupeaux de chacals qui rôdaient flairant le sang.

    - Dans les Aurès, on coupa les mains et on creva les yeux des harkis et des tirailleurs abandonnés par les soldats français.

    -  A Tiaret, on les attacha à des poteaux plantés sur les places publiques et on les fit écorcher lentement à coups de canif.

    - A Orléansville, on jeta, vivants, ceux qui n’avaient pas pu fuir avec leur chef, le Bachaga Boualam, dans des cuvettes et des chaudrons d’eau bouillante.

    - A Nemours, la harka de la demi-brigade de fusiliers marins fut exterminée dans des conditions effroyables. Tous furent émasculés puis ébouillantés.

    - A Penthième (département de Bône), harkis et moghzanis furent décapités et leurs têtes exposées à l’entrée d’une cité. La consigne du FLN était de barbouiller de merde la tête de ces malheureux, consigne suivie par les enfants et surtout par les femmes.

    - A Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès, les harkis du Commandant Guizien qui s’étaient ralliés au Putsch d’avril 1961, furent exterminés avec leurs familles dans des conditions effroyables.

    Partout on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés. Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…

    Et dans toute l’Algérie ces mêmes scènes d’horreurs se renouvelèrent, ce qui fit dire au Commandant Pierre Granier : « On ne fusilla pas les moghzanis, on ne les pendit pas non plus. Simplement, des dizaines de fellagha les traînèrent par les pieds, par les mains, les frappant à coups de bâtons et de pierres. Ils moururent quarante-huit heures après dans d’indescriptibles souffrances… »

    Ni Jules Roy qui avait stigmatisé l’action des parachutistes français lors de la « bataille d’Alger », ni Mauriac, ni Sartre, ni Monseigneur Duval, ni les communistes, ni l’Eglise, ni les gaullistes, ni les « humanistes », ni les soldats du contingent qui avaient hurlé leur haine de l’Algérie, ni les officiers français qui avaient livré ces martyrs à la vindicte publique, ni les associations prétendument humanitaires, ni Hervé Bourges grand ordonnateur de « l’année de l’Algérie en France », conseiller et ami de Ben Bella, ne s’émurent le moins du monde. Aucune de ces hautes consciences qui font résonner le monde de leurs sermons et tiennent toujours prêtes des pétitions couvertes de signatures, ne vit dans ces massacres la moindre atteinte à la dignité des hommes et à leur liberté.

    Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers Français toute cette tragédie : « Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »

    José CASTANO

    ada har 2018


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