• Macron: Dérive stalinienne

    Notre-Dame : le gouvernement a interdit aux architectes des monuments historiques de répondre aux entretiens



    Notre-Dame : le gouvernement a interdit aux architectes des monuments historiques de répondre aux entretiens
    Non mais oui selon l’explication alambiquée de Libération :

    Il n’y a pas eu d’interdiction formelle, mais la communication est davantage centralisée, et les architectes en chef des monuments historiques doivent désormais adresser les demandes d’interview et les éléments de réponses envisagés au cabinet du ministre de la Culture.

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  • Attentat au Sri Lanka : dans la presse française, décrire la réalité est toujours aussi compliqué…

    Un meurtre peu convenable, c’est par ce roman policier que l’écrivain britannique Simon Shaw a commencé sa carrière en 1988. Pourquoi pense-t-on inexorablement à ce titre en parcourant la presse française après ce dimanche de Pâques aux allures de vendredi Saint pour les Sri-Lankais ?

    Dans ces attentats (près de 300 morts, plus de 500 blessés), convenons-en, rien ne convient : les victimes (des catholiques), les suspects (une organisation islamiste, selon le gouvernement), le lieu : des hôtels et puis surtout des églises.

    Et comme les médias propres sur eux et de bon aloi sont peuplés de gens convenables, ils font en sorte de ne rien proférer d’inconvenant. On procède donc par périphrase pudique, comme dans l’Angleterre victorienne on parlait en chuchotant de « situation intéressante » pour évoquer une grossesse.

    « Au moins 42 morts dans des explosions au Sri-Lanka » a ainsi commencé à annoncer dimanche matin l’Agence France presse sur son compte Twitter, faisant sortir de ses gonds le père Christian Vénard, habituellement, pourtant, très mesuré : « Dites @afpfr, le jour de Pâques, ça vous arracherait la gueule d’indiquer dès le titre qu’il s’agit d’églises et de catholiques qui ont été visés ? » Une sainte colère 2.0 qui a rencontré un très vaste écho : son cri du cœur a été retweeté près de 1500 fois, et « aimé » plus de 2500.

    France info, elle, lâche le mot… mais pour aussitôt, par un salto audacieux, retourner la situation comme une chaussette : « Attentats contre les chrétiens au Sri Lanka : les principales victimes étaient plutôt musulmanes, ces dernières années ».

    Europe 1 cultive le flou artistique : « On retombe sur quelque-chose qui a l’air d’être communautariste » (sic). Amis de l’imprécision, du vague et de la circonlocution, bonjour, Europe 1, a décidé aujourd’hui de vous gâter !

    Bien sûr, le titre n’est pas tout, mais il est censé donner en quelques-mots la quintessence du sujet. Quel organe de presse aurait osé titrer, en toute honnêteté, le jour de l’attentat de Christchurch, « Plusieurs dizaines de morts dans une fusillade en Nouvelle Zélande » sans plus de précision ? Qui se serait risqué à prétendre que que cette phrase suffisait pour rendre compte de la réalité ?

    Monseigneur Aupetit l’a dit a propos de Notre-Dame, on peut le répéter au sujet du Sri-Lanka. Le mot catholique n’est pas un gros mot. Ce qui est insultant pour les morts, écœurant pour les vivants, et de façon générale, grossier pour les gens que l’on prétend informer, c’est au contraire, en ces circonstances, de l’occulter.

    Gabrielle Cluzel

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • La tempête se prépare


    Par Jose Espinosa 

    L'acte 23 s'achève dans les fumées des lacrymos et des tirs de LBD (armes condamnées par l'ONU, par les défenseurs des droits de l'homme).
    Une fois encore, Macron préfère le chaos au dialogue républicain. 

    Adossé à son ministre de l'intérieur qui a annoncé la veille que les casseurs seraient présents ce qui s'est vérifié à croire que Castaner les a appelé en renforts pour discréditer la manifestation. 
    Macron joue son va-tout en misant sur la répression et la violence. 
    Plutôt que de répondre aux revendications de la population, il s'arc-boute sur son cap. 

    Il a utilisé l'incendie de Notre-Dame pour tenter une factice unité nationale mais Notre-Dame a livré sa révélation: l'argent ne manque pas en France et il est concentré dans les mains des privilégiés milliardaires. 
    En un clic, un milliard est apparu. 
    Les gilets jaunes et ceux qui n'ont pas de gilet exigent plusieurs clics pour satisfaire les besoins de la majorité du peuple. 
    Or Macron refuse de rétablir l'impôt sur la fortune qui rapporterait 3 milliards et demi. 
    Il refuse d'arrêter le versement du CICE ( 40 milliards) aux entreprises de Bernard Arnaut, de Niel, de Pinault et des autres privilégiés qui préfèrent licencier, brader l'emploi, délocaliser, spéculer contre notre nation.

    Ce soir, l’événement saute aux yeux: les couches moyennes et populaires entrent en insurrection pacifique. 

    Le soutien de la population demeure, les gens souhaitent une autre politique sociale, fiscale, environnementale et démocratique que Macron s'obstine à refuser. 
    Ce qui monte dans le pays c'est une colère contenue, générale, capable de ressouder le peuple français. 
    Tous les regards se tournent vers les annonces que Macron fera jeudi. 
    Va-t-il changer de cap? 
    Je ne le pense pas. 

    Son intervention va rallumer les rancœurs, les divisions et le désordre qu'il a créé depuis ses 20 mois de présidence. 
    Pourtant la seule solution politique envisageable pour sortir de la crise, c'est le retour devant les électeurs par la dissolution de l'assemblée nationale. 
    Nouveau refus de Macron.
    Ce soir les commentateurs se déchaînent. Sur LCI, la présentatrice nous parle de gilets ultra jaunes. Que ne vont-ils pas chercher pour nous salir, nous amalgamer, nous diviser? 
    Ils osent traiter Jérôme Rodrigues de fasciste parce qu'il a affirmé comprendre la radicalité du mouvement. 
    Incroyable et délirant! 
    Certains journalistes ne se contrôlent plus. 
    Leur discours et leurs images évitent de montrer l'importance des manifestations qui ont lieu dans tout le pays et le nombre de participants en nette remontée. 
    Et rien sur les revendications qui sont à la base du mouvement. 
     Je me demande si ces journaleux ne souhaitent pas attiser les braises croyant que la violence va aider Macron à grimper dans les sondages électoraux. 
    Calcul politicien voué à l'échec. 

    Jeudi, la responsabilité du président est engagée. 
    S'il veut baisser la tension sociale, il le peut en proposant un changement d'orientation politique. 
    S'il refuse, ce qui est probable, il prendra la responsabilité de l'élargissement des luttes qui ne manqueront pas de grandir. 
    Le 1er mai devient un moment de rassemblement et de convergence très attendu et espéré.

    source

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  • MAI 1962 ...

    MAI 1962… LA DERNIĖRE COMMUNION

    « Des mots qui pleurent et des larmes qui parlent » (Abraham Cowley)

                Qu’elle était radieuse l’aurore de ce dernier dimanche de Mai 1962 à Oran !… Le ciel était tout blanc, d’une blancheur de gaze, où scintillaient des gouttelettes nacrées, pluie d’atomes lumineux dont la chute emplissait l’éther d’une immense vibration qu’on aurait dite minuscule. Tel une plume blanche, un nuage solitaire se courbait au dessus de la ville, cette ville, hier si gaie, si propre, si belle qui, aujourd’hui, avait le visage gris des malades incurables, des cancéreux à quelques jours de leur mort.

                Avec le mois de Mai étaient revenus les cortèges immaculés des premiers communiants, et dans cette époque de violence et de haine, il n’y avait rien de plus émouvant que ces enfants graves et recueillis, rayonnants de foi et vêtus de la blancheur des lys.

                Parmi eux, se trouvait Frédérique Dubiton, amputée d’une jambe et qu’on portait dans le cortège des communiantes. Elle avait été l’une des premières victimes du « boucher d’Oran », le général Katz, commandant le secteur autonome d’Oran qui avait donné la consigne à ses troupes essentiellement constituées de « gens sûrs », en l’occurrence de gendarmes mobiles, « de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l’audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d’un bouclage ». (1)

                Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.

                Pourquoi lui refuser, malgré l’atrocité de la situation, le droit à la robe blanche et à la douceur de la cérémonie ? Elle n’aurait pas compris, elle, petite victime innocente, quelle nouvelle punition on lui imposait après tant de souffrances imméritées.

                Alors, toute parée, superbe dans ces blancheurs d’étoffe qui l’entouraient comme d’un rayonnement de candeur, Frédérique, se sentait enveloppée d’amour, réchauffée par les sourires lumineux de ses voisins et amis qui lui témoignaient leur tendresse et l’astre radieux, semblait une pluie d’or qui ruisselait de ses mains fines.

                Et cette vision insolite de ces enfants encadrés de C.R.S !… parce que leur quartier étant bouclé par suite d’une perquisition générale, on n’avait pas le droit d’en sortir, sinon avec ces charmants messieurs. C’était grotesque et digne d’Ubu Roi ! Ces petites filles parées de blanc, se rendant vers l’aumônerie du lycée, ridiculisaient par leur innocence la faconde de ces matamores qui les accompagnaient d’un air soupçonneux. Pensez donc, si elles allaient emporter sous leurs voiles les tracts et les armes de l’OAS ! On massa les enfants, place de la Bastille, avec les mitrailleuses braquées sur eux. Et le chanoine, sur le devant de son église, bénit les communiants en disant :

    « Aujourd’hui, pour venir ici vous avez dû franchir les armées ; vous avez franchi les armées de Satan ! Ne l’oubliez jamais ! Que cela vous reste comme le symbole, l’exemple de ce que vous devrez toujours être prêts à faire : franchir les armées du démon pour venir à la maison de Dieu. »

    Après cette déclaration, le chanoine fut arrêté…

    Comme on a raison de cacher aux enfants la vue des laideurs humaines. Le triomphe de la force, la victoire de l’injustice, sont des secousses trop violentes pour eux. Ils doivent croire longtemps que Dieu intervient en faveur des belles causes, que le Mal ne peut prévaloir contre l’amour et le sacrifice. Quand l’âme a pris ce pli de foi dans l’enfance, rien après ne l’efface plus. Ces petits êtres vêtus de blanc, ont été dépouillés trop jeunes de leur tunique d’illusions. Ils ont vu que leurs prières d’enfants purs ne touchaient pas le ciel, que la tendresse de leurs parents ne pouvait pas les protéger contre les abus de la force, qu’une balle bien dirigée ou qu’un couteau trop vif valait plus que cent cœurs vaillants… et de ce jour, ils sont restés tristes de cette certitude.

                Ah ! Quand le sommeil de la mort nous jettera dans la terre, puissions-nous alors ne plus rêver, ne plus voir les tristes réalités de notre triste monde !...                                                                                     

    José CASTANO

                                                             E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

     

    « Si j’avais le pouvoir d’oublier, j’oublierais. Toute mémoire est chargée de chagrins et de troubles »(Ch. Dickens)

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    Cette photo représente la petite Frédérique DUBITON le jour de sa communion. (Parue dans l’hebdomadaire « CARREFOUR » du 16 Mai 1962.)             Pour preuve de la désinformation qui sévissait alors en Métropole et du lynchage médiatique que subissait perpétuellement l’OAS, certains journaux –toute honte bue- à l’instar de « La Marseillaise du Languedoc », journal communiste et de « L’Indépendant » de Perpignan, avaient publié cette photo accompagnée de la légende suivante : « Chaque jour des hommes, des femmes, des enfants sont tués ou blessés par les criminels de l’OAS en Algérie… Personne n’est à l’abri de leurs mauvais coups. Pitoyable témoignage. Cette petite communiante sortant d’une église d’Oran a dû être amputée d’une jambe à la suite d’un plasticage de l’OAS (sic) »             Ainsi, les coups les plus vils et les plus bas étaient régulièrement portés par ces « plumes vertueuses » pour en finir avec un élément indésirable qui troublait leur béatitude. Un machiavélisme féroce et inconscient présidait à l’élaboration du grand crime qui se préparait : Les informations quotidiennes étaient cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentaient seuls les pages les plus réalistes. La vérité était altérée par des récits tendancieux à l’excès et par omission systématique de tout ce qui aurait convenu le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique que l’Algérie française était une chimère entretenue par une minorité d’exaltés. Et pendant ce temps, le FLN, soutenue par cette « intelligentsia » progressiste, perpétrait impunément dans l’indifférence générale ses horribles forfaits…   (1)  KATZ… CRIMINEL DE GUERRE  Cliquez sur : Voir le message »   -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-   Mon blog cliquer sur : http://jose.castano.over-blog.com/    Ma biographie, cliquer sur :- http://www.francepresseinfos.com/2013/05/jose-castano-une-vie-au-service-de-la.html     Mes ouvrages, cliquez sur :  -Ma Bibliographie –

    Cette photo représente la petite Frédérique DUBITON le jour de sa communion. (Parue dans l’hebdomadaire « CARREFOUR » du 16 Mai 1962.) Pour preuve de la désinformation qui sévissait alors en Métropole et du lynchage médiatique que subissait perpétuellement l’OAS, certains journaux –toute honte bue- à l’instar de « La Marseillaise du Languedoc », journal communiste et de « L’Indépendant » de Perpignan, avaient publié cette photo accompagnée de la légende suivante : « Chaque jour des hommes, des femmes, des enfants sont tués ou blessés par les criminels de l’OAS en Algérie… Personne n’est à l’abri de leurs mauvais coups. Pitoyable témoignage. Cette petite communiante sortant d’une église d’Oran a dû être amputée d’une jambe à la suite d’un plasticage de l’OAS (sic) » Ainsi, les coups les plus vils et les plus bas étaient régulièrement portés par ces « plumes vertueuses » pour en finir avec un élément indésirable qui troublait leur béatitude. Un machiavélisme féroce et inconscient présidait à l’élaboration du grand crime qui se préparait : Les informations quotidiennes étaient cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentaient seuls les pages les plus réalistes. La vérité était altérée par des récits tendancieux à l’excès et par omission systématique de tout ce qui aurait convenu le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique que l’Algérie française était une chimère entretenue par une minorité d’exaltés. Et pendant ce temps, le FLN, soutenue par cette « intelligentsia » progressiste, perpétrait impunément dans l’indifférence générale ses horribles forfaits…

    (1) KATZ… CRIMINEL DE GUERRE Cliquez sur : Voir le message » -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o- Mon blog cliquer sur : http://jose.castano.over-blog.com/ Ma biographie, cliquer sur :- http://www.francepresseinfos.com/2013/05/jose-castano-une-vie-au-service-de-la.html Mes ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –


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  • Ces questions qu’il ne faut pas poser sur Notre-Dame, on en parle ?

    Lors d’un débat télévisé face à Éric Zemmour, la candidate LREM aux élections européennes, Nathalie Loiseau, a déclaré que Nicolas Dupont-Aignan, qui avait eu l’outrecuidance de demander des explications sur l’incendie de Notre-Dame, méritait « deux claques ».

    En ce Vendredi saint, avant de lui tendre notre joue gauche, à cette bonne chrétienne nouvelle mère supérieure de La République en marche, nous continuerons à lui poser quelques questions.

    Mais, afin de ne pas rompre l’unité nationale et la communion au vivre ensemble, tel que Brigitte Macron en a ressenti l’appel devant les cendres de Notre-Dame, afin de ne pas fâcher les saintes femmes de la Macronie, quittons le pays de Descartes et du doute et retrouvons la foi qui refuse les questions. Excluons donc a priorila piste criminelle, et a fortiori la piste islamiste, puisque, c’est bien connu, il n’y a jamais eu, en France, ces derniers mois, de départs de feu dans les églises, puisque Notre-Dame n’a jamais été, en 2016, la cible d’attentat islamiste avec une voiture bourrée de bonbonnes de gaz à ses pieds, puisqu’il y a un an, en mars 2018, un groupe de jeunes n’a jamais escaladé les échafaudages de la cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer avec des bidons d’essence pour « y mettre le feu », comme le rapporte La Voix du Nord, dangereux organe de presse complotiste.

    Et ne retenons donc, respectueux du dogme, que la piste accidentelle. Mais, même dans ce cas, “deux claques” pour ceux qui osent poser des questions, c’est un peu court, Madame Loiseau.

    Contentons-nous de reprendre les interrogations de beaucoup de Français sur les manquements de l’État, du ministère de la Culture, dans l’entretien de Notre-Dame, sur les misérables deux petits millions qui lui étaient concédés alors qu’elle en nécessitait bien plus. Le compte n’y était pas, et nous sommes en droit de leur demander des comptes. Avant de verser notre obole et de participer au grand jubilé de la souscription-absolution-effacement des responsabilités décrété par le Président Macron.

    Contentons-nous de reprendre aussi les propos mesurés, rationnels, nullement complotistes, des lanceurs d’alerte. Ceux de l’historien de l’art Didier Rykner dans Le Figaro. Ceux encore, rapportés dans Marianne, d’un certain Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles. Celui-ci avait effectué une recherche, financée par le CNRS, et remis un rapport au Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, « sur les risques d’attentat et la sécurité de la cathédrale Notre-Dame de Paris ». Il y évoquait les risques d’incendie et pointait les manques des dispositifs de sécurité. Il explique que ce rapport a été classé « sensible » et n’a donc pas été publié. Mais rien n’empêchait ledit gouvernement – ou les suivants – de s’en inspirer, de prendre au sérieux ses conclusions. « Je ne comprends pas que l’on ne dise pas : d’accord, nous avons un rapport certes sensible mais que nous pouvons tout de même utiliser. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Je n’ai pas la réponse. » » Nous non plus, nous n’avons que la question. Encore une question à deux claques, adressée à Mme Loiseau et à tous ses collègues. Nous tendons la joue, mais aussi l’oreille. Alors ?

    Ce chercheur indique, en outre, qu’il avait pointé « le risque d’un embrasement de la toiture […] et qu’il fallait absolument la protéger et installer un système d’extinction » car « au niveau de la charpente, lorsque nous avons fait notre recherche, il n’y avait aucune protection ». Nouvelle question.

    Et une dernière, avant de passer notre tunique de pénitent, toujours inspirée par Paolo Vannucci : « J’ai contacté la mairie de Paris, qui accorde chaque année des bourses de doctorat pour financer des projets d’étude concernant la ville. En 2017, j’ai téléphoné pour proposer un projet de recherche sur la sécurité de Notre-Dame. Deux heures après, on m’a répondu que c’était impossible car Notre-Dame, ce n’est pas l’affaire de la mairie de Paris ! »

    Pas l’affaire d’Anne Hidalgo, la sécurité de Notre-Dame… Je voyais Anne Hidalgo comme notre troisième sainte femme. Je la découvre en Pilate. Et les 50 millions qu’elle a lâchés, lundi soir, en moins de deux heures, c’était pour faire pénitence, c’est ça ?

    Pascal Célérier

    Source : http://bvoltaire.fr


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