• La gauche-Frankenstein

    Non, l’islamogauchisme n’est pas tombé du ciel !

    Il est l’enfant de la gauche-Frankenstein !

    Il suffit d’ailleurs de se rappeler d’où vient le dirigeant du parti qui incarne l’islamogauchisme : la France Insoumise !

    Oui, Jean-Luc Mélenchon ne vient pas d’une obscure officine d’extrême gauche mais était un apparatchik reconnu et respecté du Parti socialiste !

    La gauche et particulièrement le Parti socialiste ne peuvent pas s’exonérer de leurs responsabilités dans la naissance de ce monstre qu’est devenue LFI …

    … leur enfant qu’ils font mine, aujourd’hui, de ne pas reconnaitre !

    François Mitterrand, lui-même, est comptable de la naissance, en France, de ce multiculturalisme sur lequel croit LFI. Lui, et ses complices de SOS-Racisme ont remplacé l’assimilation à la française par le droit à la différence qui a abouti aujourd’hui, pour l’immigration, à ce vivre face à face qui a remplacé le vivre-ensemble !

    Si je salue la présence courageuse de Julien Dray sur les plateaux de CNews et son évolution politique indéniable, je n’oublie pas qu’il est, avec Harlem Désir, Jack Lang, Bernard Kouchner et quelques autres, un des responsables de la situation calamiteuse française.

    Tant qu’a désigner les coupables, je n’oublie pas la droite qui, par lâcheté, s’est soumise au magistère de la gauche. Des politiques comme Jacques Chirac et surtout Alain Juppé et ses accommodements raisonnables avec l’islam,  sont à ajouter à la liste des responsables.

    Gabrielle Cluzel, hier soir, sur le plateau de Face à l’info, a magistralement rappelé la filiation entre le PS et LFI. Elle développe cette idée dans cet article de Boulevard Voltaire :

    La gauche dite universaliste s’indigne …
    c’est pourtant elle qui a accouché de l’islamo-wokisme

    Face au triste spectacle offert par Sciences Po ou la Sorbonne, la gauche dite universaliste – entendez éclairée, raisonnable, propre sur elle, maniant un progressisme de bon aloi – fait mine de tomber à la renverse : mais-comment-en-sommes-nous-donc-arrivés-là-ma-brave-dame ? Cette gauche qui votera Glucksmann ou Hayer aux prochaines européennes fronce des sourcils réprobateurs, émet des oh, des ah, quelques admonestations molles à l’endroit des étudiants perturbateurs et … et c’est tout. Car elle sait. Elle sait qu’il faudrait l’appeler en réalité non pas la gauche de progrès mais la gauche de Shelley. Mary Shelley. Celle qui a créé Frankenstein. Les islamo-wokistes – selon l’expression de Philippe de Villiers – qui manifestent sont … leurs enfants. Au sens figuré, et parfois au sens propre.

    Rhétorique décoloniale 

    La clé de voûte de cette architecture pro-palestinienne est la rhétorique décoloniale, qui déploie son emprise idéologique sans dire son nom depuis bien longtemps, grâce à cette gauche qui fait mine, aujourd’hui, d’être effarouchée par son œuvre, comme un arbre qui renierait ses fruits.

    Cette rhétorique, sous-tendue par une véritable idéologie, a pris son essor en Amérique du Sud pour dénoncer l’hégémonie occidentale instaurée par la colonisation européenne des Amériques. Elle s’est ensuite étendue au début du XXIe siècle à l’hégémonie occidentale en général, portée par les universitaires nord-américains et européens. Mais en réalité, le terreau est alimenté, le champ labouré, depuis plus d’un demi-siècle. Et en France, le point de départ de ce fil rouge, si on en remonte la pelote, est la guerre d’Algérie.

    Tout est pardonné au colonisé parce qu’il est opprimé et, donc, figure par excellence de la victime, tandis que le colonisateur porte tous les péchés parce qu’il est oppresseur et, donc, figure par excellence du bourreau.

    Et cette religion décoloniale ne connaît pas de rédemption ni de jugement individuel : on est condamné pour ce que l’on est, non pour ce que l’on fait.

    Or, ce discours a été porté par toute la gauche d’hier, mitterrandienne. Enfant de l’école publique, je peux témoigner : dans mon collège puis mon lycée parisien, les profs d’histoire qui avaient fait la fête à la Bastille, le 10 mai 1981, vomissaient les militaires français et brocardaient les pieds-noirs. Les livres scolaires qu’ils faisaient acheter à nos parents à leur corps défendant également, quoique plus finement.

    À les écouter, l’armée, là-bas, n’avait fait que torturer …

    Moi qui étais fille de médecin militaire savais bien pourtant tout ce que ce corps avait apporté, parfois au prix de sa vie : dévoué aux populations civiles, développant un maillage sanitaire, multipliant les dispensaires et les vaccinations, vainquant lèpre, tuberculose, peste, choléra, maladie du sommeil, paludisme, fièvre jaune, variole, etc., l’évolution démographique parle d’elle-même.

    Si l’Algérie peut se prévaloir d’une population florissante aujourd’hui, c’est grâce aux médecins coloniaux. Était-il donc impossible pour ces professeurs de livrer aux élèves une vision nuancée de cette période sans en rien cacher, ni l’ombre ni la lumière, plutôt que souffler sans cesse sur les braises d’une repentance manichéenne, masochiste et, in fine, délétère ?

    L’Israélien est aujourd’hui le pied-noir d’hier. LE colon contre lequel tout est permis, y compris les pires exactions.

    FLN et Hamas, même combat

    Cette phrase de Sartre, dans la préface des Damnés de la Terre de Fanon : 

    En ce premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé,

    qui justifiait les meurtres de civils aurait dû lui valoir d’être mis au ban des bibliothèques scolaires. C’est tout le contraire. Ses fameuses Mains sales, qui lui vont comme des gants, sont au programme de tous les bacheliers depuis des dizaines d’années. Pourquoi s’étonner de voir aujourd’hui justifiés des crimes atroces contre des colons israéliens simplement parce qu’ils sont israéliens, y compris lorsqu’ils appartiennent à des kibboutz, comme celui de Be’eri, progressistes et très ouverts aux Palestiniens ?

    Les méthodes du FLN (éviscérations, égorgements d’enfants, viols de femmes) étaient en tout point comparables à celles du Hamas. Et pourtant, en novembre 2020, Gérald Darmanin est allé déposer une gerbe tricolore en Algérie, devant le monument des « martyrs du FLN » – rien que ça ! On comprend mieux la pusillanimité du gouvernement pour s’opposer au mouvement pro-Hamas dans nos universités. Comment serait-il crédible ? Il est donc assez logique qu’un Algérien se sente solidaire d’un Palestinien, même s’il ne sait pas situer la bande de Gaza sur une carte.

    C’est cette rhétorique qui les unit. Parce qu’elle a fait le lit de cette gauche wokiste, parce qu’elle l’a réchauffée dans son sein et qu’elle y reconnaît sa progéniture – et on ne détruit pas ses enfants, même s’ils vous bousculent, vous contestent et vous font un peu peur -, la gauche dite universaliste, au-delà des incantations, est impuissante pour lutter.

    Imaginons, en lieu et place de ces militants islamo-wokistes, des militants d’extrême droite, des militants identitaires protestant contre l’immigration : pensez-vous que le directeur de Sciences Po aurait appelé au « dialogue » et que le ministre de l’Enseignement supérieur l’en aurait félicité ? Combien de temps les manifestants auraient-ils tenu avant d’être expulsés, embarqués et mis en garde à vue ?

    Cinq minutes ou un quart d’heure ?

    Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.


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  • Le Grand Braquage

    South Park a raison  https://knowyourmeme.com/memes/and-its-gone

    Cet article (mon premier, et selon la façon dont ça va se passer peut-être mon dernier) concerne le Grand Braquage (GB). Le Grand Braquage est un terme inventé par David Webb, pour ce qui ne peut être décrit autrement que comme le plus grand braquage planifié de l'histoire. Cet article est un résumé de la vision de David. Je n'ai aucune affiliation avec David et j'ai simplement pensé que c'était quelque chose d’intéressant. Ce qui suit est ma tentative de transcrire les opinions de David.

    Qui est David Webb ? David est un gestionnaire de hedge funds à la retraite, de Cleveland, Ohio. Il a connu beaucoup de succès dans sa carrière et montre sa bonne foi dans les 15 premières minutes de sa vidéo. J'encourage chacun à se faire sa propre idée de l'homme et de ses motivations.

    Qu’est-ce que le Grand Braquage ? Il s’agit d’une théorie du complot, mais cela ne lui rend pas justice, on pourrait plutôt la qualifier d’une théorie de la grande conspiration unifiée. David affirme qu'il a mis à jour le plan visant à procéder à une démolition contrôlée du système financier mondial. Le résultat sera que tous les actifs en titres, et à peu près tout le reste financé par la dette, seront transférés à la propriété des banques qui composent le système bancaire central (par exemple la Fed). David affirme que la portée est mondiale, même si ses preuves se limitent aux États-Unis et à l’Union européenne. Le cadre juridique et réglementaire nécessaire pour réaliser le GB de manière totalement légale a déjà été mis en place au cours des dernières décennies. Voici un aperçu des étapes. J'expliquerai ci-dessous les idées de David quant au « qui » et au « pourquoi » :

    1) La « dématérialisation » des certificats d'actions amorcée dans les années 60 a donné naissance à un concept juridique appelé « titres mobiliers ». Cela signifie que le propriétaire légal des titres financiers est en réalité le dépositaire. Vous, le propriétaire véritable, disposez d'une créance au prorata sur le pool du dépositaire de chaque titre détenu, soit en votre nom, soit par l'intermédiaire d'un prête-nom. Il s'agit d'une distinction sans importance dans des circonstances normales.

    2) Le propriétaire légal est autorisé à utiliser les actions comme garantie. Tous les titres, partout dans le monde, ont été garantis pour soutenir le marché gargantuesque des produits dérivés, qui éclipse les marchés mondiaux des valeurs mobilières. Encore une fois, rien de nouveau pour l'instant.

    3) Les choses sérieuses commencent en cas de faillite d'un dépositaire. Les organisations financières ont l'obligation de séparer les actifs de leurs clients des leurs et, dans une situation de faillite ordinaire, vous récupérerez vos actifs. Mais comme des garanties ont été jugées nécessaires pour sauver les institutions trop grandes pour faire faillite, des règles ont été mises en place, de telle sorte qu'une classe « protégée » de banques devient des créanciers garantis au-dessus de vous, le propriétaire véritable au départ. Ceci est présenté comme une garantie en cas de défaillance systémique, c'est-à-dire un mécanisme permettant de capitaliser les banques d'importance systémique, si jamais le besoin s'en faisait sentir. Cette législation est entrée en vigueur aux États-Unis en 2005.

    4) En 2008, le concept d'une telle appropriation des actifs des clients a été pour la première fois validé dans la jurisprudence, avec la faillite de Lehman Brothers. JP Morgan a gagné un procès intenté par les clients de Lehman, dont les actifs avaient été utilisés pour capitaliser JPM, et ont donc été perdus par les clients et propriétaires de ces actifs. L'argent des clients n'avait jamais été « subtilisé » de cette manière auparavant.

    5) Un processus « d’harmonisation » est en cours en Europe pour reproduire ce modèle juridique et réglementaire, de telle sorte qu’il est désormais impossible de détenir des titres d’une manière qui garantit un droit supérieur à celui de la « classe protégée » des banques, en cas d'insolvabilité du propriétaire légal. Aux États-Unis, ce propriétaire légal est le DTCC. Dans l’UE, le terme utilisé est « sécurité juridique » (c’est-à-dire une garantie pour les banques protégées, pas pour vous). Tous les obstacles au transfert transfrontalier de garanties ont été supprimés ces dernières années.

    6) En cas de nouvelle crise financière, la capitalisation des principales institutions qui assurent la cohésion du système (par exemple la DTCC ou, en Europe, les Central Clearing Counterparties) est totalement insuffisante pour empêcher un effondrement systémique. Dans un tel cas, la couverture du risque (avec des produits dérivés) est impossible, car votre contrepartie aura fait faillite.

    7) La « bulle de tout », avec tous les prix des actifs gonflés par des années de taux d’intérêt nuls, signifie qu’il existe un grand risque d’une autre crise. La Fed ne parvient aujourd'hui à empêcher un effondrement qu'en appliquant, depuis 2008 au moins, une politique monétaire « d'urgence ». La prochaine crise systémique sera un effondrement conduisant à une cascade de faillites de toutes les garanties passant par les institutions, jusqu’aux banques protégées. Vos 401.000 $, vos économies, etc. auront tous disparu. Le résultat final sera que très peu de géants financiers détiendront la quasi-totalité des actifs cotés en bourse.

    L'affirmation la plus importante de David est que le système tel que décrit ci-dessus a été construit sur une période de plusieurs décennies, avec l'étape 7, le Grand Braquage lui-même, comme objectif final et intentionnel. Les architectes en sont les propriétaires (privés) des banques centrales. Le point culminant de leur plan devrait être le transfert de tous les titres dans la propriété d'un petit groupe de banques privilégiées, ce qui aboutirait à ce que les actionnaires de ces banques contrôlent pratiquement tout. L’affirmation la plus controversée de David, est que le pouvoir derrière cette élite bancaire transcende les États-nations et qu’en réalité, elle dirige le monde et que cela a été conçu avec un objectif dynastique, depuis au moins un siècle.

    Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires et David expose les deux dans sa vidéo (72 minutes – boisson forte conseillée). Lien alternatif. Vérifiez les sites d’archives Internet habituels si la vidéo a été supprimée. David a un livre téléchargeable gratuitement sur le sujet sur son site internet. Il existe également une version papier. Le livre comprend de nombreux détails sur les changements juridiques et réglementaires mentionnés ci-dessus et je le recommande à toute personne sérieusement intéressée par le sujet.

    Alors voilà. David n'est-il qu'un autre théoricien du complot fou ou est-il un type très intelligent qui a mis à jour un complot diabolique visant à créer la plus grande concentration de richesse et de pouvoir jamais vue ?

    Source

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  • Tocsin Media : hommage à Mathis

    Tocsin Media

    Ce matin, sur X (Ex-Twitter) j’ai vu et surtout entendu un magistral édito de la journaliste Clémence Houdiakova que j’ai trouvée percutante et profonde dans son analyse.

    Son édito était consacré au jeune Mathis tué à coups de couteau par un jeune Afghan, comme on dit :  défavorablement connu des services de police !

    Le pire peut-être, dans cette histoire, c’est que la mère du meurtrier aurait giflé Mathis alors qu’il agonisait au sol … Mais, jusqu’où faudra t-il descendre dans l’horreur pour que nos dirigeants décident de contrôler drastiquement l’immigration.

    Car enfin, l’Afghanistan est une nation tribale qui est en guerre depuis des décennies. Comment laisser entrer en France,  sans contrôle, un jeune Afghan qui n’aura connu que la guerre et la violence. Comment le laisser libre alors qu’il est déjà mis en examen pour une tentative de vol avec arme ?

    On ne peut pas impunément laisser entrer le Moyen-Âge dans la modernité sans conséquences !

    Voici l’édito de Clémence Houdiakova :

    En faisant des recherches sur Tocsin media, je suis tombé sur le site de l’Union Syndicale Solidaires qui répertorie tous les sites qui, selon elle, seraient d’extrême droite.

    Un grand merci à eux puisqu’ils nous fournissent des informations précises pour pouvoir se ré-informer librement !

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir


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  • Bruxelles ruine les entrepreneurs européens.


    Nos dirigeants savent faire de grands discours, surtout à l’approche des élections. En matière d’économie, les grandes paroles sont nombreuses, mais elles ne sont pas suivies des actes nécessaires. Pourquoi invoque-t-on la bureaucratie au niveau national alors qu’à Bruxelles, on crée des monstres réglementaires les uns après les autres ? Pourquoi copie-t-on des concepts protectionnistes ? Pourquoi tente-t-on de reformer l’industrie par la contrainte ? Pourquoi impose-t-on des coûts toujours plus élevés aux entrepreneurs ? On ne comprend qu’une chose: pour les entrepreneurs en Europe, la vie devient très difficile.
    La réaction d’Olaf Scholz au discours d’Emmanuel Macron a été comme d’habitude, modérée et indifférente : « Ensemble, nous faisons avancer l’UE : politiquement et économiquement », a-t-il laissé entendre. Bon, cela n’est pas de surprise. Macron n’a pas de recette pour faire avancer l’industrie européenne, et Olaf Scholz cherche également le bon momentum pour relancer l’économie chancelante.
    Monstres réglementaires

    A Berlin, on se contente désormais déjà d’un dixième de pour cent. Le ministre de l’Economie Robert Habeck est fier d’annoncer que l’économie allemande pourrait même croître de 0,3 pour cent cette année, et non de 0,2 pour cent comme on le craignait. Mais le théâtre politique ne change rien au fait que les signes avant-coureurs sont sombres. Les idées manquent chez ceux qui sont assis aux leviers politiques. Restent les grandes paroles. Le ministre des Finances Christian Lindner évoque un tournant économique parce que l’on veut être pris au sérieux sur le plan géopolitique et ne pas mettre en danger la cohésion démocratique. Si l’on demande des mesures concrètes, on parle seulement de réduire la bureaucratie. Depuis de nombreuses années cette promesse n’est pas tenue.

    Mais il est également ridicule de vouloir réduire la bureaucratie au niveau national alors que, parallèlement, à Bruxelles des monstres réglementaires sont créés les uns après les autres. Rappelons que rien que lors de la session plénière actuelle de cette semaine, le Parlement européen a lancé la loi sur la chaîne d’approvisionnement, de nouvelles règles pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, de nouvelles règles sur le devoir de diligence des entreprises (défense contre les conséquences négatives de leurs activités sur les droits de l’homme et l’environnement), la nouvelle directive sur les emballages, la directive sur le travail en plateforme… la liste est longue.

    Parallèlement, le Parlement a adopté – à une écrasante majorité – le retrait de l’UE de la Charte de l’énergie , qui, selon la Commission, n’est plus compatible avec le Green Deal et les objectifs climatiques de Paris. Concrètement, cela signifie entre autres la fin des investissements dans les sources d’énergie à base de carbone. Certains États membres s’en sortiront, d’autres verront leur approvisionnement en énergie augmenter.

    La Commission vient également d’ouvrir une enquête sur une éventuelle distorsion de la concurrence due aux subventions publiques chinoises dans le domaine des voitures électriques. Comme nous l’avons déjà signalé, des droits de douane punitifs sont envisagés – Bruxelles semble vouloir copier les tendances protectionnistes de son allié transatlantique. Le problème, c’est que dans ce cas, les constructeurs automobiles allemands qui ont délocalisé leur production en Chine pour des raisons de coûts sont également touchés.
    Centralisation planifiée

    On ne comprend pas : d’un côté, on déplore le manque de volonté d’investir, de l’autre, on renforce les directives d’octroi de crédit pour les banques européennes. La semaine dernière, Enrico Letta a recommandé la mise en place d’une bourse européenne destinée à stimuler les investissements à haut risque – surtout en ce qui concerne les technologies de pointe. Dans ce domaine, les élites bureaucratiques bruxelloises ont en tête une centralisation planifiée, tout comme dans le domaine de l’endettement commun ou de la création de nouvelles sources de revenus communes supplémentaires.

    On a généralement l’impression qu’à Bruxelles, on veut encore poser rapidement toutes sortes de jalons avant que le peuple ne se rende aux urnes. Une fois les leviers mis en place, les moulins bureaucratiques se mettent à tourner lentement mais inexorablement – l’essentiel étant que la direction soit la bonne.

    Tout cela s’ajoute à l’introduction de l’euro numérique, qui offre les conditions techniques permettant de mettre en œuvre et de surveiller toutes ces réglementations de manière encore plus efficace.

    À un rythme hebdomadaire, différents directeurs de banques centrales, le dernier en date étant le danois Klaas Knot, soulignent que la monnaie numérique de banque centrale préservera la discrétion et la protection des données. Messieurs, c’est tout à fait ridicule.

    Qui, si ce n’est Bruxelles, a limité les paiements en espèces ?

    Qui, si ce n’est Bruxelles, a donné aux banques le droit de demander toutes les données dans le cadre de la prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme ?

    Qui, si ce n’est Bruxelles, exige la divulgation de toutes les données des entreprises – au titre de la protection du climat, des prétendus droits de l’homme ou des sanctions contre la Russie ?

    Les entrepreneurs européens n’ont pas besoin d’être mis sous tutelle, ils ont besoin d’air pour respirer. Celui qui crée une monstruosité bureaucratique sera écrasé par celle-ci. Il y a de nombreux exemples dans l’histoire qui le prouvent.

    Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/04/30/protectionniste-et-centralisateur-bruxelles-ruine-les-entrepreneurs-europeens-par-ulrike-reisner/

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