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    Les policiers victimes du FLN en 1961, un oubli volontaire du Préfet de Police Bernard Boucault
    Quand le F.L.N. attaquait la police Française

     
         
     
             
     
     

    Janvier 1961 enregistre le vingt-cinquième policier tué par le F.L.N. dans la région parisienne ; il est abattu à Saint-Denis.
    En février et mars, les chiffres de la presse annoncent trois tués et douze blessés chez les policiers ; un car de police a été mitraillé boulevard Arago, deux passants ont été tués par des balles perdues.
    A Paris et en province les attaques des cafés maures, les règlements de comptes entre Nord-Africains causent la mort d'une quinzaine d'entre eux. Le cadavre d'un Algérien étranglé est repêché dans la Seine à Puteaux.
    Pendant cette même période, Me Oussedik et Me Benabdallah, avocats du collectif F.L.N sont arrêtés à Hirson, au passage de la frontière ainsi que leurs passagers. Arrêté également l'abbé Davezies, auxiliaire efficace de la subversion, porteur de valises des réseaux Jeanson et Curiel, transporteurs des tueurs de l'OS.
    La tentative de sabotage d'un train de munitions en gare de Juvisy échoue. Le ton et l'avancement du travail des négociations engagées en Suisse se traduisent par l'accroissement de la cadence des actions terroristes F.L.N. en France.
    Le 1er avril, dans l'attaque des postes de police de la FAP, dans les 13ème et 18ème arrondissements de Paris, deux policiers et trois terroristes sont tués ; onze gardiens de la paix et harkis sont blessés ainsi qu'un passant.
    Le lendemain, le poste de la Goutte d'Or est de nouveau harcelé ; trois Européens sont blessés dans une fusillade à Hautmont, un musulman est abattu à Charleville, un autre à Livry-Gargan. A Lille et à Paris des attaques de cafés et d'hôtels font un tué et six blessés.
    Le 7 avril, un commando F.L.N. attaque un blessé M.N.A. à l'hôpital de Montfermeil : l'opération se solde par un tué et treize blessés. Le 8 avril deux Européens dont un policier sont abattus à Boulogne ; une femme européenne est blessée à Saint-Quentin ; des attaques de cafés et d'hôtels à Paris et à Roubaix font douze blessés dont quatre Européens.
    Au cours de ce mois d'avril, on enregistre également six attaques de voitures de police, plusieurs agressions de patrouilles ou de policiers isolés qui font au total douze blessés parmi les forces de l'ordre et quatre chez les passants.
    Deux Européens, conseillers aux Affaires musulmanes sont assassinés, l'un à Paris, l'autre à Gennevilliers. Les diverses actions provoquent la mort de six Français musulmans restés sur le terrain. Il faut y ajouter la découverte de plusieurs cadavres de Nord Africains comme à Saint Ouen où deux corps ligotés ensemble sont repêchés dans la Seine.
    En mai, les Harkis de la FAP sont de nouveau pris à partie à plusieurs reprises dans les 13ème et 18ème arrondissements et comptent dix blessés. Six passants européens sont tués, huit autres blessés dans des fusillades à Paris et en province. Les policiers perdent quatre tués et trois blessés dans la région parisienne ; ils causent à l'adversaire sept tués et quatre blessés. Un car de police est mitraillé boulevard de la Gare à Paris ; un gendarme est blessé à Saint Germain en Laye ; la sentinelle de la caserne de Clignancourt est assommée, son fusil volé.

     
     
    Lundi, 15 octobre 2012 devant les élus du Conseil de Paris, le préfet de police Bernard Boucault a salué la décision de Betrand Delanoë d'apposer "une plaque commémorative au pont Saint-Michel à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation du 17 octobre 1961" et a souligné la nécessité de "l'indispensable devoir de mémoire sur cet événement tragique".
       
     

       
           

    Le 6 juin, c'est une troupe F.L.N. en uniforme militaire qui donne l'assaut à divers locaux de police dans Paris. Parmi les trente-trois membres de ce commando, il y a vingt déserteurs du 93ème R.I., les treize autres appartiennent à des « groupes de choc ».
    L'opération se solde par huit policiers blessés, neuf attaquants tués, trois blessés et quatorze arrestations. Si l'affaire est un fiasco pour le F.L.N., elle n'en prouve pas moins sa détermination.
    Le 16 juin, un motocycliste de la police est blessé Boulevard Ornano ; le 22 juin, une fusillade fait trois tués et un blessé à Lille. Le mois de juillet est marqué par l'arrestation à Marseille de quatre enseignants français membres d'un réseau de soutien au F.L.N. et par l'inculpation pour atteinte à la sûreté de l'Etat de Maîtres Oussedik et Benabdallah.
    Le 20 juillet, la presse fournit des chiffres qui, bien qu'émanant du Ministère de l'Intérieur, sont vraisemblablement minorés : en Métropole, au cours des six premiers mois de 1961, on a compté, du fait de la guerre menée par le F.L.N. en France, quatre cent dix-sept tués dont onze policiers et cinq cent soixante-dix blessés dont trente-deux policiers.
    Cinq détenus nord-africains s'évadent de Fresnes, quatre de Rennes, quatre de Nîmes. Les gardiens de prison protestent contre le régime trop libéral accordé aux détenus du F.L.N. par les circulaires du Garde des Sceaux. (..)
    Après un calme relatif en août, pendant lequel la presse se borne à faire état du mitraillage d'un autobus à Metz où pour un musulman abattu, un Européen est tué et trois autres blessés ; de quelques attaques de policiers et de gendarmes en région parisienne justifiant cent cinquante arrestations, le mois de septembre se révèle particulièrement chaud.
    Pour le F.L.N., il s'agit de peser le plus possible sur la politique française et l'opinion publique de manière à relancer au mieux les négociations qui ont momentanément achoppé à Lugrin, fin juillet. L'automne, pour ces raisons, sera extrêmement sanglant.
    Le 1er septembre, un Européen est assassiné à Douai. Le 4 septembre un policier est tué à Saint Denis et un gendarme est blessé dans l'attaque de la gendarmerie de Nanterre menée par un groupe de choc. Trois musulmans sont blessés dans l'assaut d'un café à Romainville. Le 5 septembre, dans un autobus, boulevard de Ménilmontant, un policier est abattu, un voyageur européen blessé. Le six septembre un passant européen est tué rue Riquet ; le commissaire de police d'Ostricourt est assassiné ; une fusillade entre

    Nord Africains fait un blessé. Le 7 septembre un policier est tué à Bezons ; le même jour une action concertée de la police aboutit à 643 arrestations dans la région parisienne. Le 9 septembre, un gendarme est tué à Annecy, un policier attaqué à Paris.
    Le 10 septembre, l'attentat du Pont de Seine contre De Gaulle laisse dans l'ombre pour plusieurs jours les attentats du F.L.N. Pourtant, le 11 septembre, un militaire est égorgé à Bezons ; à Paris, rue Vieille-du-Temple, une patrouille de la FAP perd un tué et un blessé ; une voiture de police est mitraillée à Bagneux, un policier abattu à Villeneuve la Garenne, un autre dans le 17ème arrondissement. Parmi les victimes civiles musulmanes la presse note trois tués dans l'attaque d'un café à Lille. Le lendemain deux gendarmes sont tués à Maubeuge.
    Le 14 septembre, lors d'une agression contre des policiers, un policier est abattu à Saint Denis ; quatre passants sont blessés rue Max Dormoy à Paris. Le 18 septembre, un car de police est mitraillé rue de Chaligny, un policier et trois passants sont blessés, la riposte coûte trois tués aux agresseurs. Un cadavre de musulman étranglé est découvert quai de Bercy.
    Le 19 septembre, trois musulmans sont blessés, à Romainville, boulevard de la Chapelle et à Lille. La dernière semaine de septembre voit la découverte d'un dépôt d'armes à Nanterre. Un Européen est blessé à Paris, un cadavre de musulman est récupéré dans le bois de Vincennes, un policier est tué, un autre blessé dans le 18ème arrondissement, un autre à Clamait.
    Le mois d'octobre s'ouvre sur une agression d'Européens à Créteil : elle fait trois blessés et un policier tué ; un autre est blessé dans le 14ème arrondissement. Henri Alleg, militant du P.C. et auxiliaire du F.L.N. s'évade de la prison de Rennes, le 6 octobre.
    Le jour même est décrété un couvre-feu pour les travailleurs immigrés nord-africains de la région parisienne. Cette mesure est prise en raison de la recrudescence du terrorisme F.L.N. Elle va servir de prétexte à d'importantes manifestations de masse organisées par les tenants de la subversion.
    Depuis Tunis, le GPRA de Ben Khedda donne ses directives à la fédération de France du F.L.N. Prenant prétexte de la mesure qui interdit la circulation des musulmans de la région parisienne, sauf munis de laisser-passer, entre 20 heures et 5 heures 30, jugée discriminatoire et contraire aux Droits de l'Homme, l'organisation politique du F.L.N. prépare soigneusement une opération qu'elle veut déterminante du point de vue psychologique.
    En fait, l'application du couvre-feu approuvée par le Premier Ministre est techniquement d'un mince intérêt. Les saboteurs, les tueurs et les agents de liaison du F.L.N. peuvent, sans difficulté, grâce à des complicités avérées, se procurer les documents nécessaires, vrais ou faux, à tous leurs déplacements.
    Mais le couvre-feu va provoquer une levée de boucliers de la part de l'Intelligentsia et des partis dévoués au F.L.N. ; il fragilisera la police et les forces de l'ordre par l'utilisation médiatique des heurts consécutifs aux manifestations.
    Le 16 octobre, des informations parviennent au Service de coordination des Affaires musulmanes : à partir du 17 jusqu'au 20, le F.L.N. organisera des manifestations de masse dans Paris, une grève générale des commerçants musulmans, des rassemblements de femmes.
    Au dernier moment, le matin du 17 octobre, la population musulmane de la région parisienne toute entière, y compris femmes et enfants, reçoit l'ordre impératif de se rendre à Paris pour y manifester en masse contre le couvre-feu et exiger l'indépendance de l'Algérie.
    L'emprise du F.L.N. sur cette population est quasi totale car ce dernier emploie ses arguments habituels : ceux qui tenteront de rester chez eux ou essaieront d'échapper au rassemblement SERONT EXÉCUTÉS.
    L'organisation révolutionnaire entend prouver ainsi son autorité sans partage sur la population immigrée et impressionner la population métropolitaine déjà passablement traumatisée par les attentats antérieurs.
    Elle espère bien que la masse des manifestants débordera les moyens mis en place par les pouvoirs publics, affirmant ainsi l'incapacité de ces derniers. Elle ne se fait pas d'illusion sur la violence des réactions de la police déjà exaspérée, traumatisée par les attaques systématiques subies depuis longtemps. Elle sait que la répression risque de provoquer des victimes, mais la cause à besoin de martyrs.
    La police met en place un dispositif de sécurité aux accès nord de la ville ayant pour but l'interception des manifestants venant des banlieues ; les forces de l'ordre occupent également certains quartiers comme les Champs Elysées, l'Etoile, Matignon.
    Pour ce faire, le Préfet de Police dispose de 7.000 gardiens de la paix dont les compagnies de district spécialement chargées des opérations anti-F.L.N. et de 1.400 CRS et gardes mobiles.
    A partir de 19 heures, une marée humaine déferle sur la Capitale. 30.000 musulmans arrivent par le métro, les bus, à pied, avec l'intention de se rassembler à la Concorde. Les forces de l'ordre sont bousculées, il s'en faut de peu pour qu'elles soient submergées. L'intervention de renforts sauvera la situation de justesse. Des engagements sérieux ont lieu au pont de Neuilly, boulevard Saint Germain et sur les grands boulevards.
    Il est indéniable que, devant la menace représentée par cette foule énorme encadrée par les responsables de l'organisation politico-administrative du F.L.N., la police a réagi avec une extrême violence.
    A la perspective d'une submersion aux conséquences imprévisibles s'ajoute la colère, les policiers en ont assez d'être des cibles reconnues depuis des mois. Les accrochages sont particulièrement violents entre leurs représentants sur le point d'être balayés et certains groupes de manifestants particulièrement déterminés.
    Les chiffres officiels font état de deux policiers blessés par balles, de treize autres hospitalisés. Pour les manifestants le nombre des victimes reste imprécis.
    Ultérieurement, le député Sanmarcelli, membre de la Commission des lois à l'Assemblée Nationale fera état de quatre-vingt-douze musulmans tués de diverses manières.

    N.D.L.R. différentes des méthodes policières par égorgement, strangulation, noyade etc. pour ces journées d'octobre.

     


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  • L’histoire, la vraie, sera écrite par les révisionnistes

    Par: Vincent Reynouard..

    Vincent Reynouard réagit aux récents propos d’un ancien Waffen SS d’Oradour. Il explique pourquoi ce n’est ni avec des « témoignages » ni avec des « aveux » qu’on écrit l’histoire objective. L’historien doit tout d’abord se préoccuper d’établir la matérialité des faits.


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  • René Boos, le dernier Waffen- SS vivant d’Oradour-sur-Glane Georges , parle..

    Le 10 juin 1944, Georges René Boos, citoyen français né en Moselle, engagé volontaire dans la division SS Das Reich, a participé aux événements d’Oradour. Jugé, il a purgé une peine de quatorze ans puis a disparu. Paris Match l’a retrouvé en Allemagne.

    Dans cet extrait vidéo, à 91 ans, il revient  sur le « pacte » qu’il aurait conclu en 1953 avec Marcel Nussy-Saint-Saëns, le président du tribunal de Bordeaux chargé de juger le crime d’Oradour : son silence en échange d’aménagement de ses conditions de détention et de remises de peine.

    La FLAMME ..


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  • Élimination populaire de criminels afro-américains : moins de 4.000 exécutions en 73 ans aux États-Unis

    Le groupe raciste antiblanc Equal Justice [sic] Initiative a affirmé qu’entre 1877 et 1950, les« lynchages »n’avaient concerné que 3.959 criminels afro-américains aux États-Unis. Cela ne représente qu’une exécution par semaine pendant 73 ans, soit 54 par ans. Ce chiffre est à peu près équivalent au nombre d’exécutions légales de criminels au début des années 1960 aux États-Unis

    « En Allemagne, ils sont contraints de gérer les conséquences de l’Holocauste. Nous faisons exactement le contraire en Amérique. Nous ne nous sommes pas engagés sur le chemin de la réconciliation et de la vérité, nous n’avons pas réellement tenté de faire face aux conséquences de cet héritage » a prétendu le raciste antiblanc Bryan Stevenson. Aucun des nombreux médias ayant propagé ses mensonges n’ont rappelé que les individus lynchés étaient des criminels qui auraient échappé à la véritable justice sans l’action des jurys populaires, ni que de nombreux criminels blancs ont également été lynchés, démontrant que les accusations de « terrorisme racial »n’étaient qu’une attaque de plus menée contre les Blancs.

    Aujourd’hui comme hier, les Noirs sont extrêmement surreprésentés parmi les criminels, d’autant plus qu’après les attaques contre l’Amérique blanche à partir des années 1950, ils ont bénéficié de lois laxistes ayant encouragé les comportements criminels.

    Le cas est encore plus violent concernant les crimes racistes : ainsi en 2005, aux ÉUA, 33,6 % des viols commis par des Noirs l’étaient contre des Blanches, contre 0 commis par des Blancs contre des noires. Alors que le pays abritait près de 6 Blancs pour un Noir, un viol sur trois a été commis cette année-là par un Africain (44 % contre des Blanches, 37 % contre des Noires et 19,6 % contre d’autres races) (source gouvernementale américaine : http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cvus0502.pdf, page 30).

     


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  •  Devoir de Mémoire : Dresde, les 13, 14 et 15 février 1945

    par: Pieter Kerstens..

    Le XXème siècle laissera dans l’Histoire le souvenir d’un cortège d’horreurs sans nom. La communauté juive se souvient de ses morts et impose le recueillement permanent à Auschwitz. Pour le peuple juif, ses dirigeants, ses groupes de pression et ses porte-paroles, Auschwitz est un symbole unique, le symbole d’une souffrance indicible.

    DRESDE doit être le symbole de toutes les victimes civiles et innocentes de la guerre aérienne à outrance, qui a frappé tous les peuples européens, jour après jour, de 1940 à 1945. La stratégie des tapis de bombes (imposé par le « théoricien »-major anglais Harris, pour « casser » le moral des populations et forcer les peuples à se soulever contre leurs dirigeants), est une négation de la civilisation qui, elle, postule que la guerre doit être menée par des militaires contre des militaires, en épargnant les femmes et les enfants. DRESDE doit être un symbole car elle était une ville d’art, reflétant une culture de la joie de vivre, diamétralement différente du militarisme que l’on a généralement reproché aux Allemands. Paradoxalement, c’est cette ville, vouée au théâtre, à la musique, aux porcelaines et à l’art, que les anglo-américains ont rasé, sans le moindre impératif militaire ou stratégique, comme l’ont reconnu par ailleurs la majorité des observateurs britanniques et américains. Cette stratégie de la terreur n’a pas brisé le peuple allemand qui, au contraire, a su faire face !

    En ce jour anniversaire de ce crime de guerre atroce, il faut se rappeler :

    - que 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux, selon les estimations les plus basses. D’après les sources officielles allemandes, il y en eu plus de 250.000 (« Deutschland Heute ». Editions Press und Informazionsambt des Bundesregierung. Page 31. 1961).

    - que parmi les morts se trouvaient de très nombreux réfugiés civils et beaucoup de prisonniers de guerre alliés, qui fuyaient l’avance des troupes soviétiques.

    - que l’ensemble des raids aériens en Europe a fait des millions de victimes civiles, qui ne peuvent pas simplement et hypocritement être envoyées aux oubliettes.

    - que l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés, qui ont frappé aussi les populations françaises (Caen, Le Havre, Rouen, Lisieux, Carentan, Royan, Boulogne-Billancourt, etc…) et belges (Anvers, Courtrai, Etterbeek, Forest, Houffalize, Namur, Saint-Vith, etc…) doit inciter nos responsables moraux à condamner sans appel de telles pratiques et à nos gouvernants qu’ils expriment leur refus et s’opposent à leur réédition sous toutes les formes, comme au Vietnam, en Irak, à Belgrade, en Afghanistan, à Bagdad ou plus près de nous, en Lybie…

    - qu’à l’avenir, les tactiques incluant le bombardement de zones habitées devraient être considérées comme des crimes de guerre imprescriptibles et jugées comme telles.

    - que les élus des municipalités, villes et villages, qui ont été frappés en Europe, se souviennent de ces raids aériens destructeurs et mobilisent leurs efforts à l’échelon local afin de raviver le devoir de mémoire au nom de la multitude d’innocents arrachés à l’amour de leur famille.

    - qu’un centre d’études devrait s’occuper de cultiver le souvenir de nos morts, de récolter les témoignages des derniers survivants, afin d’étayer la mémoire des générations futures, qui ne peuvent pas oublier.

    - que cette horreur, partagée par tous les européens, puisse au moins servir à souder les hommes et les femmes de notre continent et leur fasse comprendre qui sont réellement les ennemis de la paix et de l’unification de l’Europe, dans la fraternité et la réconciliation.

    Pieter KERSTENS.

    NB : Sur les raids aériens, lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions .de Fallois. 2004.

    La FLAMME..

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