• Assassinat du responsable d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Pau : « Ce n’est pas un simple meurtre, c’est un massacre »

    28/09/23

    Un Soudanais de 38 ans a été condamné mercredi, par la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques, à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir assassiné un responsable de centre de demandeurs d’asile en 2021 à Pau. La peine, conforme aux réquisitions de l’avocat général, est assortie d’une interdiction définitive de territoire français à l’issue de la période de détention.

    Le 19 février 2021, Shérif Hamed Shogar avait asséné une quinzaine de coups de couteau au responsable du pôle asile au sein de la structure d’accueil Isard COS, à Pau. Cyril Pierreval, travailleur social de 46 ans, père de deux enfants, était décédé une heure plus tard, dans son bureau, malgré les tentatives de ses collègues de le sauver.

    « Un massacre »

    « Ce n’est pas un simple meurtre, c’est un massacre, Cyril Pierreval a été lardé de coups de couteau », a résumé l’avocat général, Rodolphe Jarry, insistant sur la « volonté affirmée de tuer ». Le Soudanais s’était ce jour-là rendu dans le centre d’accueil armé d’un couteau à la lame de 15 cm. Il entretenait depuis plusieurs années ce que l’avocat général définit comme une « colère sourde transformée en haine viscérale » à l’encontre d’Isard COS, qu’il tenait pour responsable de sa situation administrative précaire.

    Arrivé en France en 2015, il avait obtenu une protection subsidiaire de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), notamment grâce à l’aide du responsable du pôle asile de l’association, Cyril Pierreval. Mais deux condamnations pour des violences et ses 18 mois de détention lui ont valu un retrait de son statut.

    […]

    Le Parisien


    25/09/23

    En garde à vue, ce Soudanais d’une quarantaine d’années a reconnu avoir tué un responsable de la structure sociale, âgé de 46 ans. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il lui reprochait de ne pas avoir correctement traité sa situation. 

    Shérif H.S. s’était rendu au centre d’accueil dans la matinée du 19 février 2021 pour obtenir un document lui permettant de rester en France, où il résidait depuis 2015. Il avait perdu son autorisation de séjour après plusieurs condamnations pour violences. 

    L’une concernait une agression à l’arme blanche envers le colocataire d’un appartement mis à disposition par le Cada. L’autre visait des faits commis à la maison d’arrêt de Pau, où l’homme a purgé une peine de deux ans d’emprisonnement entre janvier 2017 et août 2018. Il s’en était pris à un codétenu par l’intermédiaire d’une fourchette.

    France 3


    21/02/21

    Au terme de sa garde à vue, qui avait été prolongée samedi, l’homme a été présenté dimanche à un juge d’instruction, mis en examen, et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Pau, a indiqué la procureure de la République de cette ville Cécile Gensac dans un bref communiqué.

    Il est poursuivi pour avoir agressé vendredi à coups de couteau – 13 plaies ont été recensées – le chef de service du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Isard-COS de Pau, où il avait été pris en charge il y a quelques années. La victime, un père de famille de 46 ans, travailleur social expérimenté et rompu aux dossiers d’asile, est morte de ses blessures peu après l’agression.

    En France depuis 2015, et bénéficiant jusqu’à novembre dernier d’un statut de protection internationale subsidiaire, le mis en cause était voué à une expulsion prochaine, en raison de condamnations pour violences qui lui ont valu de la prison entre janvier 2017 et août 2018. Il n’avait pas répondu fin 2020 à deux convocations pour lui signifier la fin de son autorisation de séjour

    […]

    Le Point / AFP


    20/02/21

    Il s’en est pris au représentant de la structure associative Isard-Cos, à qui il reprochait une insuffisance de traitement de sa situation. Le trentenaire voulait obtenir un papier permettant son maintien sur le territoire et sa sortie de la précarité, a précisé la procureure lors d’une conférence de presse.

    La garde à vue de l’auteur présumé a été prolongée de vingt-quatre heures, jusqu’à dimanche. Puis il sera présenté à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen pour assassinat avec placement en détention provisoire. «L’assassinat suppose une préméditation. Cette circonstance se déduit du fait que le gardé à vue semble être arrivé avec un couteau qu’il n’a pas trouvé sur les lieux», a précisé la procureure. L’enquête écarte toute intention terroriste et aucune pathologie psychiatrique n’apparaît à ce stade.

    […]

    Liberation


    19/02/21



    Joint par France Bleu Béarn Bigorre, le maire de Pau François Bayrou a exprimé son émotion : “C’est un drame épouvantable, d’autant plus épouvantable que la victime s’est engagée toute sa vie professionnelle dans la défense des migrants et de ceux qui postulent à l’asile ; d’autant plus épouvantable également parce que l’agresseur, l’assassin, a fait de la prison pour des faits d’agression, à l’arme blanche apparemment… À très juste titre sa demande d’asile ou de poursuite de l’asile avait été refusée, il s’est retourné contre le chef de service, c’est d’une violence, d’une absurdité extrême… Il y a tant d’interrogations sur le parcours de cet homme.



    L’auteur présumé venait d’apprendre semble-t-il que sa demande d’asile lui était refusée. Il a donné au moins trois coups de couteau. Le responsable, âgé de 46 ans, a été touché au niveau de la gorge, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé son décès. La brigade anti-criminalité (BAC) de Pau est intervenue très vite et l’homme a été arrêté peu après aux abords de la scène de crime. Âgé d’une trentaine d’année, il est déjà connu de la justice pour des faits de violences. Il sortait de prison selon nos information. il est actuellement en garde à vue.

    Il est connu de la police pour des faits de violence, et avait effectué un passage en prison, mais était inconnu des services de renseignement. Il venait de se voir refuser son statut de réfugié par l’Ofpra, a-t-on précisé de sources policières et municipale.

    France Bleu / CNews


    Ce vendredi 19 février, une agression au couteau s’est déroulée vers 11 heures au Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Isard COS, cours Léon-Bérard à Pau. Selon nos informations, le chef de service Asile a été mortellement poignardé

    Le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile Isard COS a été le théâtre d’une agression au couteau ce vendredi 19 février vers 11 heures. Selon plusieurs sources, l’auteur des faits serait un Soudanais pensionnaire de la structure depuis plusieurs années. La victime, le chef de servie Asile du Cada, a été mortellement poignardé à la gorge, comme le confirme le directeur de la structure Philippe Ellias.

    Les secours et les forces de police sont rapidement intervenus. L’auteur présumé des faits aurait été appréhendé. La procureure de la République Cécile Gensac se trouve sur les lieux de l’agression. Les conditions précises de ce drame restent à éclairer.

    Sud Ouest


    Un homme a été agressé au couteau ce vendredi en fin de matinée au siège de l’Association Isard-Cos, cours Léon Bérard, qui gère l’accueil des réfugiés à Pau.

    L’homme, un chef de service de la structure qui gère le CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile, est décédé après plusieurs coups de couteau dont un porté à la gorge. Selon nos informations, le coup aurait été porté par un réfugié soudanais hébergé sur place depuis plusieurs années.

    La République des Pyrénées

    Source


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  • Elkabbach, un journaliste au service du pouvoir.

    Il était devenu emblématique d’un certain journalisme politique Connu de tous les Français, Jean-Pierre Elkabbach est mort ce 3 octobre, à 86 ans, après une carrière marquée par une fascination obsessionnelle du pouvoir.

    Suractif, toujours en mouvement, toujours en recherche des bonnes relations, des bons invités et des mots qui feront mouche sans abîmer son image auprès des puissants, Elkabbach avait cette fièvre de l’information quasi pathologique, à l’image d’un Étienne Mougeotte, figure d’Europe 1 lui aussi, de TF1 puis du Figaro. Drogué au travail jour et nuit, fiévreux, tranchant, coupant, mettant toute son énergie à séduire les puissants – politiques et patrons -, Elkabbach s’impose au quotidien une discipline de fer qui inclut une séance de sport quotidienne et un régime alimentaire strict jusqu’à un âge avancé.

    Mauvais cheval

    Une carrière lancée tambour battant à Oran, en Algérie. En quelques années, le jeune pied-noir hostile à l’Algérie française devient, à 33 ans, présentateur télévisé de la première chaîne. Il ne quittera plus le paysage des médias français. Parvenu à des postes de responsabilité à France Inter et Antenne 2, ce grand lecteur, passionné de politique, mise sa carrière sur la réélection de Giscard. Quitte à faire le ménage. En octobre 1979, Claude Sérillon parle, dans sa revue de presse, de l’affaire des diamants de Bokassa : Elkabbach l’écarte sans ménagement. Son visage décomposé lors de l’élection de Mitterrand en 1981 fera couler beaucoup d’encre. Elkabbach a misé sur le mauvais cheval : dans la foulée, Antenne 2, toujours indépendante du pouvoir évidemment, se sépare de ce journaliste devenu encombrant. La chute est brutale. « C’était une période où même ceux que j’avais aidés ou promus changeaient de trottoir quand ils me voyaient. J’étais atteint de mort sociale, je n’existais plus. J’ai connu l’ANPE [le chômage, NDLR] », racontait-il en 2015.

    Le journaliste ne mettra pas longtemps à revenir en grâce : Mitterrand accepte de réaliser un documentaire avec lui, François Mitterrand : Conversations avec un Président. Il sera diffusé en cinq volets après la mort du président de la République.

    Scandales

    Le présentateur viré par la gauche trouve refuge à Europe 1, où il gravit tous les échelons jusqu’à prendre la direction de la station. En 1993, Europe 1 ne lui suffit plus, retour au service public : il est élu président de France 2 et France 3. Pressé de doper l’audience de ses chaînes, il fait des ponts d’or sur le dos du contribuable à Delarue, Nagui ou Arthur. Et se retrouve sous les feux croisés de l’affaire des animateurs producteurs : elle lui coûtera son poste après seulement trois ans de présidence.

    En 1997, Elkabbach a atteint l’âge de la retraite : 60 ans. Un mot vide de sens pour cet hyperactif toujours avide de relations haut placées et de lumière. Il reprend l’interview du matin sur Europe 1, devenant aussitôt le proche conseiller d’Arnaud Lagardère et l’administrateur de son groupe média. En 2006, scandale : Elkabbach a demandé conseil à Nicolas Sarkozy, pas encore président de la République (il sera élu en 2007), avant de choisir un journaliste politique pour Europe 1. La proximité maladive du journaliste avec le pouvoir lui joue un nouveau tour.

    En 2008, nouveau scandale : Elkabbach exige qu’Europe 1 annonce très vite la mort de l’animateur Pascal Sevran. Trop vite… Sevran n’était pas mort. Elkabbach parlera d’une « erreur collective », provoquant une levée de boucliers des journalistes d'Europe 1, avant de reconnaître, sous la pression, une erreur individuelle : la sienne. Éjecté d’Europe 1 dans la foulée, il rebondit, à 62 ans, en 1999, à la présidence de la chaîne Public Sénat. L’homme n’hésite pas à donner des gages au pouvoir. En 2015, Elkabbach s’en prend à Marine Le Pen dans son interview du matin sur Europe 1 en lui lançant d’emblée : « Vous n’avez pas honte ? » L’interviewée se défendra assez facilement de son absence à la manifestation post-Charlie Hebdo, mais Elkabbach s’est dressé à peu de frais une stature de journaliste opposé au mal.

    Valse de la connivence et de l'entre-soi

    En 2017, à 79 ans, il perd son interview politique sur Europe 1. Fin d’une carrière ? Pas du tout ! Il rebondit aussitôt auprès de Vincent Bolloré, passe à l’antenne de Cnews et devient conseiller média de l’homme d’affaires qui achète là un précieux carnet d’adresses. En 2022, l’homme du « Vous n’avez pas honte ? » défendra, sur France Inter, la chaîne qui l’emploie, CNews, et le recrutement de Zemmour.

    Riche, admiré, célébré, Elkabbach aura incarné le journalisme de pouvoir, aussi loin que possible d’un journalisme de convictions, celui d’un Éric Zemmour, justement. Quels étaient ses combats ? Quelle place la France a-t-elle occupée dans cette vie sous la lumière ? Elkabbach incarne ces décennies durant lesquelles journalisme et pouvoir ont dansé la valse confortable de la connivence et de l'entre-soi. Un talent qui aurait pu être mieux employé.

    Marc Baudriller

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Une justice incompressible  .
     
     Peut être un graphique de 2 personnes et texte qui dit ’2 MOIS Alain Soral FERMES Pour avoir qualifié une militante LGBT en surpoids de grosse lesbienne >> 02/10/2023 1an. Jean- Marc Morandini avec Pour corruption de mineurs sursis sur trois adolescents entre 2009 et 2016 05/12/2022 8mois Deux Afghans avec Pour agression sexuelle en sursis réunion et séquestration sur une jeune femme à Pontivy 28/07/2020 En Pierre Palmade liberté Conduite sous l'emprise de stupéfiants 3 blessés graves et un enfant mort dans le ventre de sa mère 25/02/2023’

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  • “Wallah ; casse toi zeubi” : Vincent Lapierre découvre un Brest assez loin des clichés de ville bon enfant et se fait agresser 2 fois dans la même journée


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  • 1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.


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