• [Exclu BV] Le père de Mégane apporte son soutien à Véronique Monguillot

     

     Clémence de Longraye  

    « Je me permets de vous envoyer ce message à l’attention de Madame Monguillot.

     Je suis tout à fait de son avis quant à ses réflexions sur la justice à "deux balles". J’espère que vous pourrez lui transmettre toute ma compassion et mon soutien. » 

    Après avoir visionné à plusieurs reprises l’entretien de Véronique Monguillot, publié ce 1er octobre sur le site de BV, Ludovic L., le père de la jeune Mégane, victime d'un viol avec actes de barbarie, cet été, à Cherbourg, a adressé un court message à notre rédaction. Contacté, ce père de famille nous dit craindre qu'Oumar N., suspecté du viol de Mégane, bénéficie d’une justice laxiste à l’instar des agresseurs de Philippe Monguillot, condamnés à seulement 13 et 15 ans de prison.

    Laxisme judiciaire

    Deux mois se sont écoulés depuis le viol barbare subi par Mégane. Après plusieurs semaines dans le coma, la jeune femme de 29 ans, toujours hospitalisée, remonte doucement la pente. « Sur le plan physique, c’est chaque jour un peu mieux, mais il y a des hauts et des bas. Psychologiquement, c’est plus compliqué… » nous confie son père. Son agresseur présumé, quant à lui, dort derrière les barreaux.

    Alors que l’enquête se poursuit et qu’un procès devrait avoir lieu d’ici deux ou trois ans, Ludovic n’espère plus rien de la Justice. « Au début, j’ai même pensé à me faire justice moi-même pour qu’il paie vraiment… » admet-il, après avoir finalement renoncé à ce projet. « Je pense comme Madame Monguillot. On a une justice à deux balles, dans notre pays. L’agresseur de ma fille n’avait rien à faire dans la rue. Si la Justice avait fait son travail, ma fille n’aurait pas été agressée », poursuit le père de Mégane. En effet, malgré de multiples condamnations par le juge des enfants pour des faits de violences et d’atteintes aux biens, une procédure de viol sur mineur (finalement classée sans suite) et une enquête pour agression sexuelle sur sa sœur, Oumar N. n’a jamais été envoyé en prison.

    Aujourd’hui, si l’agresseur présumé de sa fille encourt la réclusion criminelle à perpétuité, Ludovic n’y croit plus. « Il ne faut pas être dupes… Au mieux, il prendra 15 ans, sortira au bout de 10 ans et recommencera. Ma fille, une petite Française sans histoire, a pris perpète. Lui non… Je pense comme Madame Monguillot : la Justice n'est pas du côté des victimes », dénonce-t-il. Et d’ajouter : « Ce que je redoute le plus, c’est qu’on lui cherche des excuses ou qu’on le déclare déséquilibré et qu’il échappe au procès. »

    Le silence du gouvernement

    Depuis l’agression d’une violence inouïe subie par sa fille, Ludovic est également en colère contre l’exécutif.

    « On a reçu – et on en reçoit encore - beaucoup de soutien d’anonymes. Mais le gouvernement a gardé le silence », regrette-t-il. Il y a quelques jours, Bérangère Couillard, ministre délégué à l’Égalité femmes-hommes, assurait pourtant, au micro de BFM TV, avoir « souhaité entrer en contact » avec la famille de Mégane. Faux, rétorque Ludovic. « On n’a jamais été informés qu’elle avait essayé de nous joindre », nous explique-t-il. « On était à la rue, complètement largués. On ne savait pas quoi faire. On ne s’attendait pas non plus à une grande aide du gouvernement, mais au moins à une main tendue. On ne voulait pas une déclaration de soutien impersonnelle », ajoute le père de famille.

    Pour Ludovic, derrière ce silence « assourdissant » se cache une « gêne »« Le gouvernement fait l’autruche. Il ne veut pas prendre conscience du problème. Je reste persuadé que cette affaire a été étouffée parce qu’elle les dérangeait », accuse-t-il. Un sentiment partagé par Véronique Monguillot qui, dans son récent entretien auprès de BV, déclarait : « L’État ferme les yeux. Nous, les "petites gens", nous ne sommes rien. On a eu du soutien du gouvernement, mais ce sont des mots. Il faut des actes. Il y a plein de choses à faire pour que la violence s’arrête. »

    Malgré cette inaction de l’exécutif, Ludovic refuse de laisser Mégane tomber dans l’oubli. « Aujourd’hui, c’était ma gamine, mais demain, d’autres femmes, comme la sexagénaire violée à Versailles, seront victimes », s’inquiète le père de famille, qui promet désormais de tout faire pour protéger ses filles.


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  • « Macron essaie de nous dire quelque chose. Qu’en pensez-vous ? ».

    L’édito de Charles SANNAT

    Par:  ..

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Je crois que le président de la république tente de nous dire quelque chose depuis quelques jours.

    Ses deux dernières séquences médiatiques sont soit du fichage de figure politique ce qui est possible, soit, relève de l’amateurisme en communication et, c’est, à ce niveau de responsabilité politique, affligeant.

    En deux jours, Macron joue à l’adjudant chef Cruchot dans les gendarmes de Saint-Tropez sauf que de Funès, lui faisait franchement rigoler dans les chaumières. Macron, lui, depuis 6 ans, nous fait pleurer, à part les bénis de la mondialisation qui remercient leur prince pour leurs affaires florissantes.

    Pour les autres c’est serrage de ceintures et coups de matraque et de flash-ball pour ceux qui se plaindraient un peu trop visiblement.

    En deux jours donc, Macron s’est amusé à braquer les automobilistes avec ses jumelles de gendarme ce qui est aussi puérile qu’immature comme comportement, puis le lendemain, il se laisse filmer en train de chanter la Bohème « nous mangions un jour sur deux » en pleine inflation et assiettes vides dans le pays.

    Pour ceux qui n’y croiraient pas, voici les vidéos surréalistes qui circulent sur les réseaux sociaux.

    Je crois que Macron cherche à nous dire quelque chose et que son inconscient nous parle.

    Ce que l’on peut retenir du message présidentiel ?

    J’aime vous punir (le radar) et j’aime vous affamer (manger un jour sur deux).

    Une telle communication est désastreuse politiquement, mais à la limite, cela ne me dérange pas plus que cela, l’avenir politique de Macron ne me donnant pas particulièrement d’insomnie.

    Une telle communication est surtout très dangereuse, et cela me dérange nettement plus, car quand les choses tournent au vinaigre c’est toujours la population qui trinque.

    Agapes à Versailles au Palais où le Champagne coule à flots alors que chez Aldi et Lidl, ce sont les difficultés du peuple qui s’accumulent.

    Je suis surpris que personne n’ose, ne serait-ce que par sens de la survie politique en général et de la survie tout court en particulier parler à notre jeune souverain.

    La France est éruptive. Une révolution est un processus qui prend du temps.

    Le souverain du palais devrait se méfier de ce calme apparent et d’humilité sur sa capacité à user et abuser des forces de l’ordre transformées depuis 5 ans en force de maintien au pouvoir.

    Il ne sent pas les forces telluriques en train de s’accumuler et personne n’ose l’avertir.

    L’acte 1 a été celui des Gilets Jaunes.

    L’acte 2 a été celui des émeutes de banlieues suite au décès du petit Nahel.

    L’acte 3 sera celui de la fusion de tous les mécontentements, de toutes les rancœurs, et le cœur de ce pays est déjà en ébullition, Macron ne sera pas capable d’arrêter la réaction en chaîne et sa police qui s’est perdue en milice non plus.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !


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  • Cette grosse baudruche est à gerber


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  • Bizarre, la presse n'était pas là?

     


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  • Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’" On vit dans une période de fou. Ily a une minorité qui veut interdire ce qui fait plaisir et qui veut imposer ce qui nous emmerde. L'ordre moral s'est déplacé du côté des wokistes. J'ai du mal à les appeler la gauche vu que ça interdit tout. Jaurès doit faire des loopings dans sa tombe! Patrick Sébastien Ex-animateur’


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