• La banque russe qui avait financé le FN a été mise sous tutelle..

    En Russie, alors que le secteur financier souffre toujours de la crise économie et monétaire qui touche le pays depuis plus d'un an, la banque FRCB a été placée sous tutelle par la banque centrale.

    La banque centrale russe a mis la FRCB sous tutuelle (illustration) ( AFP / YURI KADOBNOV )

    Elle avait fait parler d'elle en France il y a deux ans. La FRCB avait prêté neuf millions d'euros au parti français d'extrême droite Front national en 2014. Le FN avait alors expliqué que les banques françaises avaient refusaient de lui prêter de l'argent.

    La FRCB traverse actuellement de graves difficultés financières et une administration provisoire a été nommée jeudi 24 mars à la tête de l'établissement. Elle devra présenter des propositions concernant sur "les conditions d'une poursuite d'activité de la banque", a précisé la Banque de Russie.

    FRCB avait été créée en 1996 sous le nom de Première banque tchéco-russe en vue de financer les projets de coopération entre la Russie et la République tchèque. Actuellement contrôlée par l'homme d'affaires Roman Popov, elle est classée 115e en Russie sur plus de 600 banques par ses actifs. Selon plusieurs médias économiques russes, FRCB a introduit depuis quelques jours des restrictions sur les retraits de fonds des comptes de ses clients.

    Ce type de mesure est généralement prise pour tenter de sauver les banques en difficultés, mais elle ne suffit pas toujours à empêcher leur fermeture. Ainsi Interkommerts a rejoint en février les dizaines d'établissements financiers mis en faillite par les autorités ces derniers mois.

    Chute des cours du pétrole, embargo lié à la crise ukrainienne et dévaluation du rouble : la crise économique et monétaire que traverse actuellement la Russie a accéléré le grand ménage entrepris par la banque centrale dans le pléthorique secteur financier russe, qui compte des centaines d'établissements fragiles et parfois opaques. L'an dernier, la banque centrale a déclaré en faillite une centaine de banques et la tendance se poursuit avec encore deux licences bancaires révoquées rien que jeudi matin.

    Face aux coûts galopants de ces faillites, l'organisme chargé d'assurer les dépôts vient de demander un nouveau crédit auprès de la banque centrale. Faute de marge de manœuvre budgétaire, les autorités ne prévoient pas de nouvelle aide au secteur et réfléchissent à un système dit "bail-in" qui verrait les déposants mis à contribution pour le sauvetage de banques en difficultés.

    Alors que les petites banques plongent, les deux plus grosses, Sberbank et VTB, commencent à sortir la tête de l'eau plus d'un an après l'éclatement de la crise. D'après les résultats annuels de ces banques publiques publiés cette semaine, l'activité du crédit reprend doucement, les provisions liées aux emprunts de mauvaise qualité reculent et leur situation financière s'améliore.

    Mais "la faiblesse des cours du pétrole et du rouble va continuer d'affecter la santé financière des banques russes cette année", a tempéré la semaine dernière l'agence Standard & Poor's. Selon S&P, qui prévoit une deuxième année de récession pour la Russie en 2016, les crédits impayés pourraient représenter dans les mois à venir jusqu'au quart du portefeuilles des banques contre 9% fin 2015, et une "croissance anémique" de cette activité cette année.

    Quant au FN, qui cherche 27 millions d'euros pour financer les campagnes électorales de 2017, le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, entend essayer de passer par les banques françaises. Mais il n'exclut pas un nouveau recours aux banque russes.

    http://www.boursorama.com/


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  • François Hollande participe aux cérémonies nauséabondes du 19 mars 1962 au mémorial du quai Branly à Paris le 19 mars 2016.

     

    Fin de la guerre d'Algérie : la date du 19 mars 1962 continue de diviser avec la présence de François Hollande  le 19 mars 2016 au Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie est un monument aux morts érigé sur le quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris.


    François Hollande avait fait  le choix à Alger avec Kader Arif du nom de son pseudonyme «  François Le Normal (FLN) », il va donc comme le FLN à Alger commémorer la date de l’histoire de la glorieuse guerre de Libération nationale, celle du 19 Mars, baptisée fête de la Victoire.

    Au loin les victimes : les victimes civiles du 26 mars 1962, les militaires disparus après le cessez le feu, les victimes du 5 juillet 1962 à Oran.
     

    Harkis et leurs familles lâchement abandonnés par la France.

    | liste des victimes après le cessez le feu du 19 mars 1962|. Civiles , Harkis et Militaires.

    Le premier geste du candidat officiel du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, a été de jeter une rose dans la Seine depuis le pont de Clichy, en hommage aux Algériens du FLN tués le 17 octobre 1961.hommage aux Algériens du FLN tués le 17 octobre 1961.

    Quelle date choisir pour rendre un hommage national aux morts en Algérie ?

    Le débat resurgit, opposant notamment des représentants des rapatriés et harkis et des associations d'anciens combattants de gauche comme la FNACA & l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) et l’association 4ACG (Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre).

    En effet, «si le 19 mars évoque la joie du retour des militaires français dans leur famille, il marque également l'amorce d'un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement, et le début d'une tragédie pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d'Evian».

    A l’annonce les associations de rapatriés et harkis protestent : « la date du 19 mars, pour des centaines de milliers d'hommes et de femmes a marqué le début des plus grandes souffrances», écrit le Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) dans un communiqué.

    Un avis partagé par le Comité national de liaison des harkis (CNLH), pour qui " le 19 mars ne saurait être retenu comme date commémorative de la fin de la guerre d'Algérie. "

    Pour le cercle Algérianiste : « Pour la première fois depuis la fin de la guerre d’Algérie, un Président de la République, François HOLLANDE, assistera à la commémoration du 19 mars 1962, alors même que tous ses prédécesseurs, à commencer par François MITTERRAND, ont toujours refusé de reconnaître, par leur présence, cette date très contestable. Des soldats de l'armée française, leurs familles ainsi que la communauté pied-noir ont suite au cessez-le-feu connu un véritable calvaire»  « En décidant d’être présent le 19 mars prochain, à cette cérémonie, le Chef de l’État a donc choisi, délibérément, de tourner le dos à une partie de ses compatriotes, et d’afficher son mépris pour les souffrances de dizaines de milliers de victimes, assassinées par le FLN après le 19 mars 1962. »

    Pour l’association AJIR pour les Harkis : « Que va nous annoncer "le candidat Hollande", lui qui réclamait lorsqu’il était élu de l’opposition une enquête parlementaire sur la responsabilité de la France dans le massacre des Harkis et les conditions d’accueil des rescapés ? Lui qui s’était engagé par écrit, en 2012, à reconnaître cette responsabilité et à en réparer les dommages ? »

    Pour le CLAN-R : «  ne peut que s’élever vigoureusement contre cette décision inacceptable, contre ce geste inutile qui n’a pour seule fin que de diviser une fois de plus les Français. Il appelle tous les citoyens respectueux des morts à ne pas s’associer à cette honteuse cérémonie du 19 mars 2016. »

    Ces associations défendent la date du 5 décembre, fixée officiellement en 2003, pour rendre hommage aux morts de la guerre d'Algérie.

    Le 5 décembre ne correspond à aucun événement connu de la guerre d'Algérie, mais c'est la date de l'inauguration, en 2003 par le Président Jacques Chirac, du monument national érigé quai Branly à Paris à la mémoire de tous les soldats morts en AFN de 1952 à 1962.

    Au contraire, la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, Maroc, Tunisie (Fnaca) défend quant à elle la date anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962 pour rendre hommage aux 30000 soldats français, «pour la plupart des appelés», tombés en Afrique du nord. La Fnaca a appelé à un grand rassemblement au Mémorial national de la guerre d'Algérie au quai Branly à Paris.

    Au moment de sa candidature aux présidentielles les propos du menteur François Hollande : « Je m'engage à ouvrir l'ensemble des archives concernant cette période et en particulier celle qui a suivi la signature des Accord d'Evian et le cessez-le-feu du 19 mars 1962.  Oui, il nous faut reconnaître la part de responsabilité de la France dans l'abandon de nos concitoyens rapatriés et harkis en particulier dans les mois qui ont suivis cette date. »
    - |lire la suite|


    -Tulle, samedi 19 mars 2011, François Hollande a participé à la commémoration du 19 Mars 1962, en compagnie de René Teulade, condamné à 18 mois de prison avec sursis, du sénateur maire d’Argentat, de Bernard Combes, maire de Tulle et de nombreux élus. |Lire la suite|

    Assemblée nationale 16 mai 2001 proposition de loi du 19 mars de François Hollande, jean-Marc Ayrault et d’Alain Néri du Parti socialiste des  comparses verts et du Parti communiste : PROPOSITION DE LOI - instituant une «Journée nationale de recueillement et de mémoire en souvenir de toutes les victimes de la guerre d'Algérie, des combats en Tunisie et au Maroc et de tous leurs drames».

     
           
     
     
       

    - Quel avenir réservez-vous à la communauté des Français « rapatriés » ? (question posée en 2012) -

    - Les réactions de l'association de Harkis "AJIR" à la participation de Hollande aux cérémonies du 19 mars 2016 au quai Branly pour aider à l’apaisement des mémoires selon son entourage...

    - Guerre d'Algérie : Hollande aux commémorations du 19 Mars.
    C'est la première fois qu'un président de la République français participera aux célébrations du cessez-le-feu au lendemain des accords d'Evian, une date contestée par de nombreuses associations notamment de harkis et de pieds-noirs. Les associations de rapatriés estiment que la date du 19 mars est celle d'une défaite et qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre.

    - En commémorant le 19 mars 1962, François HOLLANDE affiche son mépris pour les souffrances des Harkis et des Pieds-Noirs.

    - 19 mars : non à la commémoration de la honte et du déshonneur !
    Grande pétition nationale- La décision du chef de l’État de célébrer le “cessez-le-feu” du 19 mars 1962 est un coup de poignard porté aux pieds-noirs et aux harkis, dont plus de 100 000 ont été assassinés après cette date.

    - Les réactions à l'annonce du président de la République de sa participation à la cérémonie nauséabonde du 19 mars 2016 au quai branly , jour de la victoire du FLN du 19 mars 1962. (1ere partie)

    - Non au 19 mars de Hollande, de la FNACA, du PC el du FLN !

    - Des Historiens rappellent la dramatique réalité de 19 mars 1962.

     http://www.babelouedstory.com


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  • Abdeslam et la guerre d’Algérie : pourquoi il faut revisiter l’histoire

    Le 19 mars est la date choisie par François Hollande pour « commémorer » la fin de la guerre d’Algérie. L’ironie de l’histoire veut que cette maladroite commémoration survienne le lendemain de l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, après plusieurs mois de planques dans les réseaux islamistes ou musulmans qui gangrènent la capitale de l’Union, et le lendemain d’un accord avec la Turquie qui en dit long sur le désarroi européen face au fait migratoire. Plus les mois passent, et plus l’évidence s’impose: l’Histoire telle qu’elle nous est racontée depuis 1962 vise à justifier, sous des prétextes qui vont d’une culpabilité abusivement nourrie jusqu’à une haine de nous-mêmes, des situations où des innocents sont massacrés dans nos rues parce qu’ils assistent à des concerts, parce qu’ils boivent des bières en terrasse ou tout simplement parce qu’ils font la fête.

    Pourquoi le story-telling de la guerre d’Algérie

    Pour que les consciences françaises et européennes soient quasiment anesthésiées et presque consentantes face aux bouleversements critiques qui les menacent, il faut qu’elles aient été travaillées en profondeur depuis de nombreuses années. Ce travail de sape permet d’accepter comme des évidences défendables ce qui constitue des crimes inacceptables ou des complicités de crimes. Cette longue préparation des esprits a reposé sur une guerre idéologique visant à présenter l’histoire de l’Europe, et spécialement l’histoire de la France contemporaine, sous un jour qui justifie l’injustifiable.

    Dans cet ensemble, la guerre d’Algérie occupe une place à part. Elle est l’élément-clé qui doit, chaque jour, rappeler l’ignominie des Français et les renvoyer à une culpabilité sans limite, à une haine de soi les contraignant à accepter aujourd’hui toutes les humiliations ou toutes les agressions sur la base d’un principe simple: le Français est coupable de tout, même lorsqu’il est victime.

    Telle est la fonction idéologique de l’histoire de la colonisation: diaboliser la France pour justifier qu’elle soit chaque jour mise plus bas que terre et dans l’impossibilité morale de refuser le traitement qui lui est réservé. Ce type de réflexe historique est caractéristique des postures telles que celle de « l’historien » Benjamin Stora, qui entretient le mythe selon lequel tout attachement à la France procède d’une nostalgie colonialiste.

    Dans cette logique, il est d’ailleurs intéressant de voir comment l’analyse historique est le faux nez d’une démarche purement idéologique. La vérité des faits n’en est pas l’enjeu. Le recours à l’histoire est une simple caution pour diffuser une vision du monde contemporain au service d’une cause qu’on ne puisse contester puisqu’habillée par une apparence scientifique: les Européens sont des méchants et leurs anciens colonisés sont des gentils.

    Les bobards de l’Algérie algérienne

    Dans cet ensemble, l’histoire idéologique sert donc une soupe extrêmement attendue et fixée une bonne fois pour toutes dans le marbre des croyances. On y lit que les Français ont opprimé les populations algériennes, que celles-ci se sont révoltées contre l’occupant, et que le bien a fini par triompher du mal. Mais comme le mal était profond, la colonisation française a durablement déstructuré la société algérienne, de telle sorte que tout ce qui va bien en Algérie aujourd’hui provient de l’indépendance, et tout ce qui ne va pas est une sorte d’atavisme de la période coloniale.

    Dans cette histoire si simple à comprendre, la date du 19 mars relève du « compromis mémoriel ». Ce jour-là, le 19 mars 1962, la France a perdu la guerre d’Algérie et enclenché le processus de l’Algérie indépendante. Pour tous les adeptes de l’histoire idéologique, ce moment-là est heureux: la France est à terre et le combattant de la liberté triomphe.

    Que le régime du FLN soit une dictature sans partage qui n’a rien à voir avec la démocratie est évidemment un fait à écarter. Je reprendrai ici volontiers l’interview de Benjamin Stora parMediapart en 2012:

    <Question de Mediapart> Même si François Hollande a déjà appelé, il y a quelques mois, à davantage de démocratie en Algérie

    C’est encore une autre question. Il y a aussi le problème des droits de l’homme et de la démocratie politique. Mais peut-on ouvrir tous les dossiers en même temps ? La tâche apparaît alors comme herculéenne. Si on ouvre tout en même temps, on ne résout rien vraiment. Le dossier qui, à mon sens, peut permettre de rejouer un très grand rôle, c’est d’abord celui de la mémoire. Il faut trouver des gestes d’apaisement mémoriel. Ce qui n’interdit pas d’ouvrir d’autres perspectives sur la géopolitique méditerranéenne ou la Françafrique.

    Beurk! Voilà comment fonctionne la machine idéologique. Les Français sont des méchants et cette seule question doit être abordée. Les violations des Droits de l’Homme et de la démocratie en Algérie depuis 1962 existent sans doute, mais c’est une affaire secondaire, un problème qui n’a pas besoin d’être évoqué tout de suite. Commençons par nous flageller pour des crimes commis il y a soixante ans, quatre-vingts ans, cent ans, et peut-être un jour pourrons-nous nous inquiéter des crimes commis aujourd’hui.

    Dans cette grande mascarade pontifiante au nom du savoir universitaire, les massacres de harkis sont évidemment occultés ou remis en cause, et les massacres de masse à Oran en juillet 1962, perpétrés par le FLN contre des pieds noirs, sont passés sous silence. Les méchants, c’est nous! Il est donc forcément interdit, sous peine de nostalgie colonialiste, de rappeler que les « libérateurs » de l’Algérie ont pu, après le cessez-le-feu, massacrer à tour de bras des civils abandonnés par la France.

    Le mythe de l’Algérie algérienne

    Le corpus historique qui nous est proposé évite surtout la question qui fâche: de quelle colonisation parle-t-on quand on dénonce le colonialisme? Dans une histoire à courte vue, la version officielle explique en effet que de méchants Français ont colonisé la gentille Algérie à partir de 1830, en volant des terres et en déplaçant des centaines de milliers de paysans, au besoin en les massacrant massivement quand ils se rebellaient.

    Bien entendu, cette histoire officielle fait l’impasse sur les multiples peuplements que l’Algérie a connus depuis deux mille ans. Dans cet immense brassage, les analyses génomiques montrent que les racines arabes représentent 20% de la population algérienne (moins de 10% au Maroc), et les racines « berbères » près de la moitié. Autrement dit, les Arabes sont autant des colons en Algérie que nous n’avons pu l’être.

    Pourtant, les revendications berbères ont été systématiquement étouffées au sein du FLN, qui a falsifié l’histoire en faisant croire que l’Algérie était un pays arabe qui devait être placé sous culture arabe. Il a fallu attendre les années 90 pour que le gouvernement algérien commence à reconnaître l’existence d’une « minorité » berbère ne parlant pas l’arabe, à laquelle il fallait reconnaître des droits.

    Autrement dit, la guerre d’Algérie n’a pas vu s’affronter un peuple et un colonisateur. Elle est plutôt la dispute entre deux colonisateurs rivaux: les Européens d’un côté, les Arabes de l’autre, qui se sont déchiré pour la maîtrise d’un territoire sur lequel leurs droits historiques étaient très contestables. Quand on examine le destin de l’Algérie depuis 1962, on peut évidemment se demander quelle est la colonisation la plus heureuse pour ce pays.

    Abdeslam et le peuplement algérien en Europe

    Ces questions prennent évidemment une signification particulière au regard des attentats de 2015, qui s’ajoutent à une série connue depuis l’émergence du FIS en Algérie. L’arrestation de Salah Abdeslam renforce même le sujet. Fils d’un Algérien installé en Belgique, il s’est caché pendant plusieurs mois dans une commune bruxelloise grâce à des soutiens au sein de la communauté maghrébine. La presse belge révèle que sa planque se situait dans un logement social de la commune de Molenbeek, loué par des proches.

    Voici donc des populations immigrées qui sont reçues en Europe, qui sont accueillies, qui bénéficient d’un logement à bas prix financé par la communauté, et qui s’organisent pour soutenir des terroristes aveugles comme les habitants de la Casbah d’Alger pouvaient le faire dans les années 50. En ce jour de commémoration, il est évidemment impossible de ne pas faire le rapprochement entre les modes opératoires à travers notre histoire récente.

    Cette permanence des modes opératoires n’est pas un problème en soi. Ce qui gêne, ce qui embarrasse, ce qui agace, c’est le message envoyé par les institutions de nos pays démocratiques à ceux qui préfèrent aider les bourreaux à se cacher plutôt qu’aider les victimes à obtenir justice. Là où il faudrait un message ferme, une ligne claire, sur la nécessité de choisir le bon camp, la commémoration du 19 mars brouille le message.

    Au fond, le 19 mars, François Hollande commémore notre conscience coupable de colon, et sa défaite face aux mouvements de « libération » dont l’exemple inspire les Abdeslam et consors. Car ne nous y trompons pas, les revendications de l’Etat Islamique pour justifier le terrorisme en Europe, et singulièrement en France, s’appuient toutes sur l’idée que nous sommes des « croisés » qui colonisent le monde islamique et que nous devons être punis de ce comportement.

    Identité des logiques, identité des modes opératoires: la revendication arabo-musulmane contre les colons, les croisés, les Franj, les Roumis, a besoin d’être contrée, pour le peuplement algérien en Europe, par un discours sans ambiguïté. Et la célébration du 19 mars est tout sauf claire.

    Le faux pas du sommet européen avec la Turquie

    Le même jour, l’Union Européenne a elle-même envoyé un message d’ambiguïté à la Turquie et à ses partenaires islamistes lors du sommet portant sur l’accueil des « réfugiés ». Voici le texte sorti de la discussion:

    Le Conseil européen prend note de la communication de la Commission intitulée « Prochaines étapes opérationnelles de la coopération UE-Turquie dans le domaine de la migration », en particulier pour ce qui est de la manière dont une demande d’asile émanant d’un migrant qui part de la Turquie pour gagner la Grèce peut être déclarée irrecevable, sur la base du concept du « premier pays d’asile » ou du « pays tiers sûr », conformément au droit européen et au droit international.

    L’Europe a donc pris une non-décision hier sur les migrants! Elle a rappelé le non-accord du 7 mars et s’est au fond contenté de valider l’accord bilatéral entre la Grèce et la Turquie du mois de novembre 2015. Contrairement aux affirmations répandues dans la presse, le sommet a débouché sur un échec.

    Les flux migratoires devraient continuer cette année, faute d’un arbitrage et d’une stratégie claire. Là encore, la paralysie européenne est dictée par l’absurdité allemande, qui veut imposer à l’Europe de porter un fardeau qui n’est pas le sien.

    Ce message est désastreux. Il conforte les populations musulmanes d’Europe dans le sentiment qu’ils sont nos créanciers, que nous portons le poids d’une dette, et que s’ils ne savent plus très bien ils aident ceux nous frappent, nous, nous le savons forcément.

     

    LEBLOGALUPUS


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  • Ah les porcs, dans quel état les « réfugiés » mettent les trains…

    Publié par :Christian Larnet 
     unnamed-2 Nous parviennent des images d’un train qui a transporté des « réfugiés » – et vous comprendrez que les guillemets s’imposent. Qui disait qu’ils sont une chance pour l’Europe ? Qu’ils sont musiciens, docteurs, professeurs ? 













     
    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info. Merci à Jacques C.

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  •  Terroristas Welcome : une série d’actions anti-islam a secoué l’Espagne


    Des membres d’un groupe d’extrême droite ont tiré des fusées de signalisation sur la plus grande mosquée de Madrid, alors que dans d’autres villes des activistes ont accroché des affiches anti-réfugiés et anti-islam.

      Suite aux attentats de Bruxelles, la plus grande mosquée de la capitale espagnole est devenue la cible du groupe d’extrême droite Hogar Social Madrid, a informé l'agence RIA.
    Dans la nuit du 22 au 23 mars, ils ont tiré des fusées de signalisation sur le lieu de culte, ce qui a provoqué une épaisse fumée dans le quartier.
     Les assaillants ont également accroché à côté du bâtiment une affiche sur laquelle était écrit : «Aujourd’hui Bruxelles, demain Madrid ?»
    Les photos de l’action ont été publié sur Twitter avec la légende : «Hier Paris, aujourd’hui Bruxelles, demain Madrid» et le hashtag #TerroristasWelcome.
    Le même hashtag a été utilisé par d’autres activistes, ayant mené des actions similaires dans d’autres villes de l’Espagne, notamment à Grenade, Salamanque, Valence, Séville et Malaga.

    Les autorités de la capitale ont rapidement réagi aux incidents, indiquant qu’il ne fallait pas stigmatiser ainsi la communauté musulmane dans son ensemble.
    «Nous luttons ensemble contre le terrorisme», a écrit la mairie de Madrid sur son compte Twitter.
    L'islamophobie gagne du terrain sur Twitter après les attaques dans la capitale belge.
    Ainsi, plusieurs internautes dénoncent l’islam dans son ensemble en utilisant le hashtag #StopIslam, qui est devenu depuis hier l'un des plus populaire sur les réseaux sociaux.

    Lire aussi : Bruxelles : que s'est-il vraiment passé ?

    Deux explosions ont retenti ce mardi 22 mars à l’aéroport de Zaventem, à Bruxelles, dans la salle des départs vers 8 heures (heure locale).
    Au moins une des explosions a été déclenchée par un terroriste kamikaze.
    Une troisième déflagration a eu lieu dans la station de métro de Maalbeek, près des quartiers généraux de l’Union européenne.
    Les attaques ont fait au moins 31 morts et 250 blessés.
    https://francais.rt.com


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