• BEZIERS : Discours de Robert Ménard : cérémonie aux victimes de la rue d'Isly

    Discours que Robert Ménard a prononcé ce jour à 11H lors de la cérémonie aux victimes de la rue d'Isly au cimetière neuf de Béziers.

    Mesdames, Messieurs, Mes chers amis,

    Voilà exactement 54 ans, le 26 mars 1962, l'armée française tirait sur des Français d'Algérie. 67 morts, 200 blessés.

    Le soir même, le général de Gaulle prenait la parole à la télévision. Il exhortait les Français à dire oui au référendum sur l'autodétermination – l’indépendance en fait - de l'Algérie.

    Le président d'un État dont les forces de l'ordre venaient d'assassiner 67 civils prononçait, osaient prononcer ces mots : « En faisant sien ce vaste et généreux dessein, le peuple français va contribuer, une fois de plus dans son Histoire, à éclairer l'univers ».

    Mots grandiloquents, mots emphatiques, mots de morgue, mots de mensonge. En fait d'univers éclairé, c'était une nuit sans étoiles et sans lune qui s'abattait sur les Français d'Algérie et sur les harkis. Une nuit d'effroi et d'agonie, de rapts, d'égorgements, de viols. Pour tout un peuple, il n'y aura plus jamais d'aurore sur cette rive de la Méditerranée.

    Trois mois plus tard, c'était l'exode d'un million de Français fuyant les couteaux et les balles des barbares avec lesquels ce même général de Gaulle avait signé un accord. Trois mois plus tard, des dizaines de milliers de harkis étaient abandonnés à leurs assassins. Ils allaient mourir dans une orgie de violence...

    Un demi-siècle a passé. Deux générations. Beaucoup sont morts qui n'auront jamais revu leur terre natale, goûté ses fruits gorgés de soleil, senti de nouveau l'odeur des eucalyptus, ri à gorge déployée sur les plages de leur enfance.

    Pourquoi revenir sur cette période autrement qu’en déposant symboliquement, protocolairement, une artificielle couronne d'hommage, sertie de phrases creuses et mornes ? Pourquoi se livrer à ce qui peut ressembler à un combat d'ombres évanouies contre des spectres sans linceul ? Pourquoi ? Parce que rien n'est achevé. Rien n'est clos. Tout revient.

    Le passé, vous savez, le passé se déverse dans l'avenir. Il est un torrent qui n'oublie rien et qui charrie en ses eaux toutes les fautes, tous les renoncements, tous les mensonges. Un jour, le torrent resurgit à la surface et l'on s'aperçoit alors que ce que l'on croyait disparu voyageait, souterrain, en silence. Il n'est pas rare dans l'histoire - car l'histoire n’a ni morale ni fin - qu'une génération doive payer pour une autre. C’est bien ce qui nous menace aujourd’hui...

    Le massacre de la rue d'Isly, comme le dieu Janus, a, au fond, deux visages. Isly est à la fois un commencement et une fin. Une porte d'entrée et une porte de sortie. Isly est la puissance et la gloire, mais aussi la faiblesse et la honte.

    Puissance, car s'il existait à Alger une rue d'Isly, c'est parce qu'auparavant, il y avait eu une bataille d'Isly. Le 14 août 1844, aux confins de l'Algérie, 11 000 Français avaient vaincu 25 000 Marocains. Battus, en déroute, ces Marocains abandonnèrent l'émir Abdel Kader et ses tribus épuisées. L'Algérie pouvait devenir française. Isly, c'est donc une victoire fondatrice, c’est l'Empire, c'est la France sûre d'elle, de sa force, de sa langue, de sa civilisation.

    Mais, depuis le 26 mars 1962, Isly est aussi le symbole de la France qui fuit, de la France qui se ment à elle- même, de la France qui meurt...

    A cinquante ans de distance, nous vivons des faits similaires. Les événements de 2015 à Paris – ou à Bruxelles - sont l'écho des événements d'Algérie de 1954 à 1962. Hier déjà, le fanatisme islamiste galvanisait ceux qui s'appelaient entre eux, non pas des fellagas, mais des moudjahidines.

    Ce fanatisme qui a fait le tour de l'Orient campe désormais dans nos villes. Le dire n'est pas faire un contre-sens historique, mais un raccourci libérateur qui mène d'une vérité à une autre, pour faire comprendre les liens qui existent et qui expliquent ce qui se passe et ce qui risque de se passer.

    Certains nous accusent d'instrumentaliser l'histoire au prétexte que nous lui donnons un sens qui n'a pas le bonheur de leur plaire. Mais il y a une différence entre ces gens et nous. Pour la plupart d'entre eux, l'histoire, ce sont des livres, des films, des cours... Pour nous, l'histoire, cette histoire, c'est notre histoire. Nos familles ont payé du prix de l'exil, du prix des larmes, du prix du sang, le droit de dire cette histoire.

    Eux parlent ou écrivent, nous, nous avons vécu. Et ils voudraient encore, ils voudraient en plus que nous nous taisions ? Que nous les écoutions nous expliquer la guerre d'Algérie tout en nous excusant de ne pas être morts comme tant des nôtres ?

    Nous ne nous tairons jamais. Et encore moins au regard des événements de 2015 et de ce début d'année. Et encore moins devant, face à ce qui vient à nous.

    L'islamisme, cela commence par des insultes - « sale français » -, cela continue par des mosquées fanatisées, ça se termine par des attentats. Croire que nous n'avons en face de nous que quelques fous, commandés de loin, c'est se leurrer. L'islamisme se cache dans chacune de nos villes, chaque jour renforcé par l'afflux de migrants. Les musulmans qui refusent leur loi seront les premiers à devoir fuir ou mourir. Puis - ou en même temps - ce sera notre tour. La France est en première ligne. C'est donc de France que partira, que doit partir la résurrection de l'Europe.

    Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd'hui. Voilà pourquoi nous n'étions pas là, il y a une semaine, pour le 19 mars.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne sommes pas des traîtres.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne crachons pas sur nos morts.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous nous voulons des Français dignes de ce nom.

    Chers amis, mes amis, ceux de la rue d'Isly sont morts en martyrs de l'Algérie française. D'autres sont tombés en héros pour sauver l'honneur de la France sur cette terre abandonnée. Ne les oublions jamais.

    Dans les temps qui viennent, nous devons conserver en nous la mémoire des uns et l'exemple des autres. Et alors, nous saurons que nous ne marcherons jamais seuls sur le chemin du combat.

    Vive la France ! Vive la plus grande France ! Vive la France toujours et encore !

     

    Robert MENARD - Maire de BEZIERS (26-03-16 )

    http://www.herault-tribune.com/


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  • Chômage. 38 400 demandeurs d'emploi en plus en février, nouveau record

    Chômage. 38 400 demandeurs d'emploi en plus en février, nouveau record

    En Bretagne, région qui enregistere la plus forte progression, le chômage enregistre une hausse de 4,8 %. Il augmente de 4,1 % en Normandie et de 2,5 % en Pays de la Loire.
    En Bretagne, région qui enregistere la plus forte progression, le chômage enregistre une hausse de 4,8 %. Il augmente de 4,1 % en Normandie et de 2,5 % en Pays de la Loire. | AFP / Visactu

    Le chômage a fortement augmenté en février. Avec 38 400 inscrits en plus à Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi atteint désormais 3,59 millions en métropole.

    Le chômage est reparti à la hausse en février en France, un mouvement qui touche toutes les catégories d'âge et qui a porté le nombre de demandeurs d'emplois à un nouveau record dans la catégorie A, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail.

    Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, sans aucune activité, a ainsi progressé de 1,1% sur le mois, à 3 591 00, soit 38 400 de plus qu'à fin janvier.

    Chômage. 38 400 demandeurs d'emploi en plus en février, nouveau record

    Avec 38 400 inscrits en plus à Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi atteint désormais 3,59 millions en métropole.

    Plus forte progression en Bretagne et Normandie.


    En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), la hausse est limitée à 0,1% (+3 100 à 5 462 800, 5 766 300 en incluant les départements d'Outre-mer).
    Ces hausses font suite à des baisses de 0,8% (A) et 0,3% (A, B et C) en janvier.

    En Bretagne, région qui enregistere la plus forte progression, le chômage enregistre une hausse de 4,8 %.
    Il augmente de 4,1 % en Normandie et de 2,5 % en Pays de la Loire.

    Chômage. 38 400 demandeurs d'emploi en plus en février, nouveau record

    Avec 38 400 inscrits en plus à Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi atteint désormais 3,59 millions en métropole.


    Avec les demandeurs d'emploi ayant exercé une petite activité, Pôle emploi recensait fin février 5,46 millions d'inscrits (+3 100) en métropole, et 5,77 millions en incluant l'outre-mer, soit une hausse sur trois mois de 0,3%.

    L'augmentation est en revanche plus spectaculaire sur un an, à 3,7% en métropole et 3,6% en France entière.

    Ces développements s'inscrivent dans un « mouvement de hausses et de baisses observé depuis neuf mois, traduisant une reprise timide de l'activité économique », a souligné Mme El Khomri, qui présentait jeudi en Conseil des ministres le projet de loi réformant le droit du travail.

    516 900 jeunes inscrits en catégorie A

    En catégorie A, on comptait 516 900 jeunes inscrits de moins de 25 ans, en hausse de 0,5% sur un mois mais en recul sur un trimestre (-0,7%) et sur un an (-4,5%).

    A l'autre bout de l'échelle des âges, la situation des seniors (896 800) continue de se dégrader: +0,9% sur un mois et +8,1% sur un an.

    Enfin, la situation ne s'améliore pas pour les chômeurs de longue durée.
    Fin février en métropole, 2,48 millions de demandeurs d'emplois (+0,3% sur un mois, +8,5% sur un an), petite activité comprise, étaient inscrits à Pôle emploi depuis un an.

    Cliquez sur les quatres petites flèches en coin d'un carré blanc , pour agrandir le document /

     Chômage : des chiffres en hausse en février 2016 publié par Fil_actu

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  • Le pape François lave et baise les pieds d’envahisseurs étrangers

    Tout un symbole.

    Le pape François a lavé jeudi les pieds de onze migrants de confession chrétienne, musulmane ou indoue et d’une employée de leur centre d’accueil à Castelnuovo di Porto, près de Rome, témoignant de la priorité qu’il accorde à l’accueil.

    Dans une courte homélie improvisée, le pape a opposé ce geste de « fraternité » au « geste de guerre, de destruction commis (…) par des gens qui ne veulent pas vivre en paix », en allusion aux attentats qui ont fait 31 morts et près de 300 blessés mardi à Bruxelles.

    Le pape a demandé aux centaines de demandeurs d’asile de toutes religions présents à la cérémonie de « tous faire un geste de fraternité » entre eux.

    Au cours de cette messe célébrée en plein air, le pape s’est agenouillé devant les migrants et leur a lavé un pied avant de l’essuyer et de l’embrasser.

    Les migrants étaient manifestement émus, et plusieurs ont en retour embrassé la main du pape et certains ont pleuré.

    Quand je regarde la photographie que j’ai mise en illustration de l’article, les hommes n’ont pas l’air si émus si ce n’est une certaine arrogance.

    Chaque année, lors de la messe du Jeudi Saint précédent Pâques, il est de tradition que les prêtres, y compris le pape, lavent les pieds de 12 personnes, en mémoire du geste que Jésus a fait pour ses 12 apôtres selon les Evangiles.

    Parmi les onze migrants sélectionnés se trouvaient trois femmes et huit hommes, âgés de 20 à 37 ans : quatre Nigérians catholiques, trois Erythréennes coptes, trois musulmans venus du Mali, de Syrie et du Pakistan, un Indien de confession hindoue.

    Ces pauvres victimes innocentes, ces pauvres réfugiés, fuient la brutale guerre civile syrienne, goyim ! Vous savez bien que cette guerre ravage la moitié du monde, depuis le Mali et le Nigéria, jusqu’à l’Inde ! Vous devez leur ouvrir votre coeur ! Et votre porte-feuille et votre cul avec aussi.

    Le centre pour demandeurs d’asile de Castelnuovo di Porto dépend du ministère italien de l’Intérieur, et héberge actuellement 892 personnes originaires de 25 pays, en majorité musulmanes.

    Ces dernières années, François a innové en lavant les pieds de non catholiques et de femmes, au grand dam des milieux conservateurs catholiques.

    Je crois qu’à ce stade c’est anecdotique, quand on a un pape qui nous affirme que oui « il y a une invasion arabe », mais que nous devrions trouver ça magnifique et accueillir tout ces colons étrangers.

    Bien sûr, laver les pieds de personnes d’autres confessions est un signal exécrable, mais si quelqu’un bloque là-dessus en acceptant bon an mal an le reste, il y a un problème sérieux. De toute façon, si il n’y avait eu que des hommes nègres catholiques, ces gens auraient trouvé cela acceptable, moi toujours tout aussi révulsant.

     

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  • GUERRE D'ALGERIE :
    Chronologie des attentats F.L.N.
    Par Jean Pierre Ferrer et l'ex équipe du CRI

    - 1956-1962 -


    ALGERIE 06/02/56 : Une bombe est jetée dans un bar à Sainte Amélie dans le Sahel.

    ALGERIE 16/02/56 : Vallée de Boudouaou :Ferme Cruet . Monsieur, Madame Cruet et leur nièce assassinés, bâtiments incendiés.

    ALGERIE 23/02/56 : Vallée de Boudouaou : Ferme Robles Incendiée

    ALGERIE 23/02/56 :(23/2/56, 29/4/56, 5/5/56, 18/5/56, 2/7/56). Vallée de Boudouaou : -Ferme Bouchet . Plusieurs fois harcelée - séchoir à tabac, hangar à paille, fourrage et matériel incendiés - 8 hectares de vigne saccagés, 9 meules de fourrage incendiées en plein champ.
    et Ferme Rocheto. Harcelée
    Vallée de Boudouaou Ferme Coll- Partiellement incendiée.

    ALGERIE 24/02/56 : Les rebelles assassinent 7 européens dont une fillette de 7 ans et demi et 2 musulmans dans l'embuscade du bus Bou-Saada Alger.

    ALGERIE 24/02/56 : Le FLN attaque 3 fermes à St-Pierre-St-Paul.

    ALGERIE 26/02/56 : Horrible tuerie aux Deux-Bassins par les rebelles.

    ALGERIE 25/02/56 : 500 rebelles tentent de prendre d'assaut un dépôt d'armes de la Police. 1 mort, 3 blessés.

    ALGERIE 08/03/56 : Palestro. Le F.L.N. assassine la famille Benejean et Servat, en se faisant passer pour des soldats français.

    ALGERIE 08/03/56 : Souk-Arras. Des tirailleurs Algériens rebelles assassinent 8 militaires Français.

    ALGERIE 10/03/56 : Ferme Bourlier Vallée de Boudouaou. Par trois fois le commis a essuyé des coups de fusil sans être atteint.

    ALGERIE 17/03/56 : Vallée de Boudouaou Ferme Pierre Bourlier :hangars à paille, fourrage et matériel incendiés.
    Vallée de Boudouaou Domaine la Raisinette : Gérant assassiné - Plantation d'orangers et de citronniers entièrement sciée. Hangar à paille brûlé.

    ALGERIE 22/03/56 : Mustafa Ben Boulai, responsable de la guérilla F.L.N. dans les Aurès, est tué par l'explosion d'un poste de radio piégé par les services spéciaux français.

    ALGERIE 26/03/56 : Vallée de Boudouaou : Ferme Grosrenaud - Occupée par un détache ment militaire, attaquée - 1 soldat tué.

    ALGERIE 30/03/56 : Texena. Trois soldats français sont enlevés par le F.L.N.

    ALGERIE 31/03/56 : Ferme Serra : Assassinat des deux proprié taires - le surlendemain, les assassins reviennent et emportent les volailles.

    ALGERIE 05/04/56 : Henri Maillot, comptable à Alger-Républicain, livre un chargement d'armes aux rebelles. 97 fusils, 85 mitraillettes, 90 pistolets, 12 caisses de grenades et munitions passent ainsi aux mains des hors-la-loi.

    ALGERIE 10/04/56 : Embuscade de la guérilla F.L.N. et contre-attaque de l'armée française avec d'importants moyens. Cent et vingt rebelles et vingt soldats français sont tués dans l'engagement.

    ALGERIE 14/04/56 : Azzazga. Au douar Idjeur, CHEIKH HADJ MOUHAB, personnage religieux vénéré dans toute la HAUTE-KABYLIE et chef de Zaouîa, est torturé, puis égorgé, avec cinq membres de sa famille, malgré une forte résistance,sous les yeux des habitants du village de Tifrit N'ait Ou Malek. Parmi les victimes figurait le BACHAGA MOUHEB, père du Cheik, chevalier de la Légion d'Honneur. Le Bachaga avait été sollicité pour mettre sur pied des groupes mobiles de protection rurale aussitôt que la guerre a commencé.

    ALGERIE 22/04/56 : Vallée de Boudouaou :Assassinats de Musulmans fidèles- Caïds, gardes champêtres sommés de démissionner.

    ALGERIE 28/04/56 : 9 attentats F.L.N. à Alger en 48 heures' Casbah, Belcourt, Hussein Dey, Bd St-Saens, Maiso-Carrée, Rue Randon. Plusieurs morts et de nombreux blessés.

    ALGERIE 28/04/56 : Un ouvrier agricole assassiné à Fort-de-l'Eau, un commerçant assassiné à Laverda ; un fauteuil piégé fait 4 blessés à Batna. Une grenade dans un café de Saint-Ferdinand fait deux blessés.

    ALGERIE 04/05/56 : La guérilla du F.L.N. attaque un convoi militaire français, près de Tlemcen, tuant douze soldats.

    ALGERIE 04/05/56 : 3 jeunes garçons enlevés par les rebelles à Aïn Beïda alors qu'ils faisaient une promenade à bicyclette.

    ALGERIE 04/05/56 : Un car de la SATAC en stationnement incendié en plein jour, Avenue Malakoff.

    ALGERIE 04/05/56 : Deux aviateurs enlevés après un atterrissage forcé à Guercif.

    ALGERIE 04/05/56 : Trois personnes assassinés à Michelet, et Tizi-Ouzou.

    FRANCE 04/05/56 : La grève organisé par le F.L.N. et le M.N.A. largement suivie en France par les ouvriers français-musulmans, la CGT et le P.C.

    ALGERIE 05/05/56 : Vallée de Boudaou : Mine de baryte de Keddara saccagée.

    ALGERIE 06/05/56 : 17/6/56. Deux fermes en aval de Keddara incendiées. Dégâts dans les bâtiments.

    ALGERIE 07/05/56 : 16 tirailleurs massacrés au nord de Taza après avoir épuisé leurs dernières cartouches.

    ALGERIE 07/05/56 : Près de Mekla 8 Goumiers de la SAS et le sergent Leblond égorgés après être tombés dans une embuscade, à Saint-Pierre- Saint-Paul.

    ALGERIE 07/05/56 : Boufarik, un policier assassiné. Maison Carrée, 2 soldats assassinés.

    ALGERIE 07/05/56 : UN leader du M.N.A , Ouhad Larid assassiné rue Porte6-euve à Alger par le F.L.N.

    ALGERIE 09/05/56 : Vallée de Boudaou : Attentat contre trois reporters du Journal d'Alger escortés par les gendarmes de Saint-Pierre-Saint-Paul. - Le brigadier de gendarmerie est tué. El Hadj Achelaf Si Teyeb assassiné

    ALGERIE 09/05/56 : 3 militaires Français tombent dans une embuscade à Kedara.

    ALGERIE 09/05/56 : 4 fermes attaquées en ORANIE près de Lourmel, où un président de djemaa est abattu dans une mosquée.

    ALGERIE 12/05/56 : Ferme Taous - Maison d'habitation incendiée, cheptel vif volé.

    ALGERIE 15/05/56 : Ferme d'Arras incendiée

    ALGERIE 18/05/56 : Palestro. Dix-neuf soldats français sont massacrés dans une embuscade tendue par le F.L.N. avec les armes volées par Henri Maillot.

    ALGERIE 18/05/56 : Massacre dans un chantier de Biskra : 12 français égorgés par le F.L.N.

    ALGERIE 18/05/56 : 10 goumiers enlevés par le FLN et égorgés au Sud de Lamoricière

    ALGERIE 26/05/56 : Une attaque du F.L.N. coûte la vie à treize Français.

    ALGERIE 18/06/56 : Fermes Sometal et Krauth incendiée
    Ferme Goyard harcelée . Plusieurs meules et gerbiers incendiés - vignes saccagées.

    ALGERIE 19/06/56 : Village Alma. - Un chef de bataillon en retraite, secrétaire de la section des anciens combattants de la région, assassiné en plein jour.
    Ferme Guerrier. - 6 hectares de vigne saccagés.
    Ferme La Valette- incendiée.

    ALGERIE 23/06/56 : Ferme Coll Définitivement incendiée.

    ALGERIE 29/06/56 : Fermes de Marc Salom et Fuch incendiées

    ALGERIE 21/06/56 : Alger. Explosions de bombes posées par le F.L.N.

    ALGERIE 02/07/56 : Huilerie Guy Bourlier - Incendie d'un hangar.

    ALGERIE 07/05/56 : En Oranie, dans la plaine d'Aïn-Témouchent , dont à Lavayssière, attaquent et brûlent une cinquantaine de fermes et massacrent, égorgent et brûlent plus de soixante personnes en majorité musulmans.

    ALGERIE 09/07/56 : Ferme Joseph Salom . Harcelée.

    ALGERIE 09/07/56 : Saint-Pierre-Saint-Paul. - Garde champêtre indigène assassiné. Village plusieurs fois harcelé.

    ALGERIE 09/07/56 : Vallée du Corso. Ferme Puget. En fin d'après-midi M. Puget, âgé de 90 ans, égorgé ainsi que sa gouvernante qui est éventrée.

    ALGERIE 11/07/56 : Plusieurs grenades et coctails molotovs lancés à Alger ( Belcourt, El-Biar, au Ruisseau et derrière l'Opéra, par des terroristes en scooters ou en voitures.

    ALGERIE 11/07/56 : Deux fermes encore attaquées à St-Pierre-St-Paul, par une forte bande rebelle.

    ALGERIE 11/07/56 : Un gendarme assassiné en pleine journée dans le centre de Michelet.

    ALGERIE 11/07/56 : Bombe dans le bain maure de la Casbah d'Alger.

    ALGERIE 17/7/56 : Carrière de pierre Marti à Keddara- Bureau incendié.

    ALGERIE 17/7/56 : Région de Keddara.
    -incendie de la ferme Serra dont les propriétaires avaient été assassinés le 31/3/56
    -Incendie de l'huilerie Guy Bourlier, de la maison d'habitation de la ferme Pierre Bourlier dont le cheptel vif, 3 mulets et 2 chevaux, est volé. Il reste à brûler l'écurie et la cave. Ce sera pour la prochaine fois.
    -Ferme Guerrier, meules de paille et de fourrage incendiées. 6 hectares de vigne saccagés, soit en deux fois 12 hectares détruits - Superficie du vignoble réduite de moitié.

    ALGERIE 17/7/56 : Maréchal-Foch. Ferme Ughetto : 4 300 pieds de vigne saccagés.

    ALGERIE 19/7/56 : Sté du Djebel Aomar (vallée du Hamiz) 1 400 orangers - 17 000 pieds de vigne coupés, 20 000 pieds de tomates coupés.

    ALGERIE 21/7/56 : au 24/7/56 : Vallée du Corso
    -Ferme Lamy- 7 séchoirs à tabac incendiés - 2 hectares de vignes saccagés - 130 orangers coupés - 10 hectares de tabac arrachés.
    -Ferme Ettighofîer - Meule de paille,hangars incendiés - plusieurs hectares de vigne saccagés.

    ALGERIE 23/7/56 : Vallée de Boudouaou et du Hamiz.
    Ferme Grosrenaud - incendiée.
    Ferme Femenia - incendiée.
    Ces fermes sont à 1 kilomètre de Maréchal-Foch.

    ALGERIE 24/07/56 : Ferme Perello - incendiée.

    ALGERIE 25/07/56 : Vallée du Corso. Assassinat de M. Garcia poignardé.

    ALGERIE 28/07/56 : 28/7/56 : ferme Adrover incendiée.

    ALGERIE 09/05/56 : 46 villages attaqués par le F.L.N. dans le Nord Constantinois( Rouached, Didjelli). De nombreux musulmans égorgés. Battaille de rue dans Rouached en feu.

    ALGERIE 29/09/56 : Deux français en panne au Fondouk assassinés.
    A Miliana un autre européen tué d'une balle en pleine tête.

    ALGERIE 30/09/56 : Bombes au Milk-Bar, à l'Otomatic et à la Cafétéria à Alger. Plus de 3 morts et 60 blessés dont 12 amputés des membres.

    ALGERIE 06/10/56 : La ferme de Roger "Cruchet" producteur laitier, à Hussein-Dey, en face du tennis de Bachdjarah, a été incendié par les rebelles le 6 octobre 1956 aux alentours de 23 heures. Une centaine de bêtes ont péris dans cet incendie.

    MEDITERRANEE 22/10/56 : L'aviation militaire française détourne un avion d'Air Maroc qui effectue la ligne Rabat/Tunis avec, à son bord, plusieurs chefs du F.L.N. algérien (Ahmed Ben Bella, Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, Khider et Lacheraf).

    MEDITERRANEE 23/10/56 : Violentes réactions en Tunisie et au Maroc où 8 français ont été assassinés et plusieurs blessés. Grève générale dans ces 2 anciennes colonies françaises. De nombreux magasins français lapidés et plusieurs véhicules incendiés.

    ALGERIE 01/11/56 : Le garde champêtre indigène de Bou Zegza blessé

    ALGERIE 12/11/56 : 3 bombes placées par le F.L.N. et le Parti Communiste explosent dans la gare d' Hussein-Dey, au Monoprix de Maison Carrée, et dans un autocar des TA à Alger : 36 personnes blessées, dont 11 femmes et dix enfants.
    Pour suppléer l'Egypte, engluée dans le problème du Canal de Suez, le Parti Communiste Français vole au secours des rebelles pour les relancer, malgré l'exécution de Maillot.

    ALGERIE 12/11/56 : Seddouk, 9 musulmans tués à Laperrine et El Marsa par le F.L.N. 10 Musulmans blessés par la bombe d'un terroriste. 7 Européens blessés par une grenade à Zemour.
    Des hangars à tabac incendiés à Almeur-El-Aïn. Deux fermes encore attaquées à Saint-Pierre-Saint-Paul.
    Bombe dans le train Inox Oujda-Oran : 8 Blessés.
    Grenades dans deux cafés à Mascara et Bougie : 1 femme tuée, 10 blessés.

    ALGERIE 15/12/56 : Grenade dans le hall d'un cinéma à Boufarik, un enfant tué, 18 blessés. Le terroriste lynché par la foule.
    Blida. Attentat fait 2 morts et 2 blessés.
    2 gendarmes tués devant Notre Dame d'Afrique, 3 blessés.
    Trois élèves de l'Ecole Normale de Bouzaréah mitraillés dans un bar : 1 mort, 2 blessés.
    Allée des muriers : 1 mort, 1 blessés.
    Diar el mahçoul : 1 blessé.
    1 grenade est lancée dans le café " Liond'Or "
    1 tué, un blessé au " Rendez-vous des Amis "
    Un manœuvre attaqué " Cité des Eucalyptus "

    ALGERIE 16/12/56 : Vallée de Bouadouaou. Mine de baryte de Keddara abandonnée après plusieurs saccages

    ALGERIE 23/12/56 : Attentat contre le garde forestier de Keddara et sa femme.

    ALGERIE 28/12/56 : Amédée Froger, Maire de Boufarik, est assassiné par Ali la Pointe

    ALGERIE 28/12/56 : 4 bombes placées par les Communistes explosent dans des Eglises (la Cathédrale d'Alger, Saint Vincent de Paul à Bab-el-Oued, Ste Marie de Mustapha et au Sacré-Cœur.

    ALGERIE 28/12/56 : 7 bombes explosent à Bab-El-Oued et dans le quartier Michelet : 3 passants blessés.

    ALGERIE 28/12/56 : 3 habitants de Camp-des-Chênes (Blida) enlevés et assassinés
    Plusieurs joueurs de boules blessés par l'explosion d'une grenade à l'Arba.

    ALGERIE 16/01/57 : A Vauban, les fellaghas incendient l'Eglise.

    ALGERIE 16/01/57 : Des activistes "Algérie française" mènent une attaque au bazooka contre le général Salan. Ils manquent leur cible mais tuent le commandant Rodier, chef d'état-major.

    ALGERIE 26/01/57 : 2 bombes à Bab-el-Oued 2 policiers blessés.
    9 grenades à Alger : 1 seul blessé.
    17h30 : 3 bombes toujours à Alger à la Cafétéria, à l'Otomatic, et au Coq Hardi : morts, 40 blessés.
    Tentative d'évasion collective à la prison de Barberousse.

    ALGERIE 10/02/57 : Le F.L.N. fait exploser plusieurs bombes dans les tribunes du stade municipal d'Alger (Belcourt) et au stade d'El-Biar : 10 morts et des centaines de blessés.

    ALGERIE 04/03/57 : Exécution par la justice française de Mohamed Larbi Ben M'hidi, responsable de la guérilla du F.L.N. en Oranie.

    FRANCE 26/05/57 : Paris. Le F.L.N. assassine l'ancien Président de l'Assemblée algérienne. Le meurtrier, Mohamed Ben Sadok, est arrêté et condamné aux travaux forcés à perpétuité.

    ALGERIE 28/05/57 : Le F.L.N. attaque la cité de Melouza, considérée comme étant le fief du M.N.A. pendant ce raid: 338 français-musulmans assassinés, massacrés, égorgés et émasculés par le F.L.N. à Melouza et Wagram.

    FRANCE 29/05/57 : Marseille. Mohamed Mahiddine, responsable du F.L.N. algérien pour le sud de la France, est assassiné.

    ALGERIE 03/06/57 : Alger, Le F.L.N. fait exploser plusieurs bombes dissimulées dans des lampadaires, aux arrêts d'autobus, à la sortie des bureaux : 8 morts, plus de cents blessés.

    ALGERIE 03/06/57 : Alger Saint-Eugène, un garde territorial et un voyageur musulman blessés

    ALGERIE 04/06/57 : Tlemcen. Le F.L.N. attaque un poste militaire français, tenu par des tirailleurs sénégalais. Il y a trois morts et onze blessés.

    ALGERIE 10/06/57 : Beni-Illemane, massacre à Kasbah-Mechta. 250 musulmans massacrés.

    ALGERIE 10/06/57 : Alger. Casino de la Corniche. Le F.L.N. fait exploser une bombe dans le dancing du Casino de la Corniche : 11 morts dont Lucky Starway, plus de cent blessés.

    ALGERIE 10/06/57 : La ferme " Clos de l'Oasis ", après avoir été déjà pillée est ravagée par un incendie.

    FRANCE 02/08/57 : Paris. Un attentat, mené par le F.L.N. algérien et visant des musulmans, fait six morts et quatre blessés.

    ALGERIE 13/08/57 : Mascara. Un fermier et sa famille tombent dans une embuscade: 1 mort, M. Antoine FUSTER, 3 blessés graves
    Bône, le Militaire UT Aimé-Louis BONNEFOUX (employé à la caisse d'allocations familiales), 39 ans, originaire de Bône, est victime d'un attentat. Il décédera chez lui. Reconnu "MORT POUR LA FRANCE" le 19/12/1957.
    Bône le Militaire UT Joachim, Henri IMPERATO (entrepreneur de travaux publics), 40 ans, originaire de Bône, est victime d'un attentat. Il décédera chez lui. Reconnu "MORT POUR LA FRANCE" le 28/01/1958.

    ALGERIE 26/08/57 : Courbet, 7 ouvriers agricoles français dont 3 femmes et un enfant massacrés par 30 fellaghas.

    FRANCE 26/08/57 : A Lille, 3 musulmans périssent carbonisés dans l'attaque et l'incendie d'une brasserie

    ALGERIE 26/08/57 : Orléansville. La Synagogue incendiée.

    ALGERIE 24/09/57 : Yacef Saadi, chef du réseau terroriste F.L.N. d'Alger, est arrêté par des parachutistes français.

    FRANCE 28/10/57 : Paris. Le F.L.N. assassine le Député algérien Hocine Cherchalli, ainsi que Ahmed Bekhat, secrétaire de l'Union des Travailleurs Algériens.

    FRANCE 27/11/57 : Paris. Le F.L.N. tente d'assassiner Abdelkader, Secrétaire d'Etat algérien.

    MAROC DECEMBRE 1957 : Abane Ramdame, dirigeant du F.L.N. algérien, est assassiné.

    FRANCE 19/12/57 : Une bombe, probablement posée par le F.L.N., explose à bord d'un avion d'Air France. L'appareil parvient à atterrir à Lyon sans dommage grave ni victime.

    TUNISIE 08/02/58 : L'aviation française bombarde le village tunisien de Sakhiet-Sidi-Youssef, par "représailles" contre le F.L.N. algérien qui se repliait en Tunisie après ces attaques contre les français d'Algérie. Il y a soixante-dix morts, dont un certain nombre de femmes et d'enfants.

    ALGERIE 09/05/58 : Le F.L.N. assassine, en Tunisie, trois militaires français, capturés peu avant.

    ALGERIE 29/05/58 : Bône, Guy Armand KOLSCH, 21 ans, militaire originaire de Toulon est tué.

    ALGERIE 17/08/58 : Ouadhias. Le F.L.N. enlève le missionnaire méthodiste américain Lester Griffith. Celui-ci sera libéré le 27 septembre.

    FRANCE 20/08/58 : Rouen. Le F.L.N. fait sauter quatre cuves de stockage d'essence. Pas de victime.

    FRANCE 25/08/58 : Notre-Dame-de-Gravenchon. Un Algérien est tué par sa bombe, alors qu'il se préparait à commettre un attentat contre une raffinerie de la compagnie Esso. Il est probable que cet homme était un membre du F.L.N. algérien.

    FRANCE 25/08/58 : Paris. Un commando du F.L.N. attaque une fabrique de munitions dans les faubourgs de la ville, tuant quatre policiers. Les terroristes perdent, quant à eux, deux des leurs.

    FRANCE 25/08/58 : Un commando du F.L.N. algérien attaque une raffinerie, près de Marseille. Il y a incendie, à la suite duquel dix-sept pompiers sont blessés.

    FRANCE 26/08/58 : L'attaque d'un commando du F.L.N., contre des policiers, fait huit blessés.

    FRANCE 28/08/58 : Paris. Le F.L.N. assassine un soldat français.

    FRANCE 30/08/58 : Le F.L.N. assassine un soldat français, dans le métro de Paris.

    FRANCE 15/09/58 : Paris. Un commando du F.L.N. ouvre le feu contre la voiture du Ministre de l'Information, Jacques Soustelle. La police intervient et une fusillade s'ensuit, occasionnant un mort et deux blessés. Deux terroristes sont arrêtés et condamnés à la prison à perpétuité.

    FRANCE 28/09/58 : Paris. Une bombe, posée par le F.L.N. algérien, est découverte sur la Tour Eiffel.

    ALGERIE 04/03/59 : Sur la route menant du Maroc à Oran, près du Col du Juif, le F.L.N. tend une embuscade contre une voiture conduite par des journalistes. Le photographe de presse américain Flint Kellens est tué, ainsi que Raymond Aircle, un Allemand servant d'interprète. Un autre photographe est quant à lui grièvement blessé.

    ALGERIE 28/03/59 : Les colonels rebelles Aït Hamouda Amirouche (Zone III) et el-Haouès Ben Abdelkader (Zone IV) sont abattus par l'armée française.

    ALGERIE 23/04/59 : Azazga. Des véhicules militaires français passent sur des mines, au cours d'un défilé du 13ème Régiment de cavalerie. Un officier est tué et cinq soldats sont blessés suite à cet attentat organisé par le F.L.N.

    PAYS-BAS 13/09/59 : Une bombe explose, au large des côtes hollandaises, à bord du navire allemand Brussard. Ce cargo transportait des armes pour le F.L.N. algérien, aussi les services spéciaux français sont-ils particulièrement soupçonnés. Aucune victime n'est rapportée.

    FRANCE 17/09/59 : Chantilly. Un commando de cinq membres du F.L.N. algérien tente d'assassine Messali Hadj, dirigeant du Mouvement National Algérien. La police tue deux des terroristes.

    ALGERIE 24/09/59 : Explosions de plusieurs bombes, posées ou lancées par le F.L.N., Neuf Français sont tués et douze autres blessés.

    ALGERIE 27/09/59 : Blida. M. Louis MALANDIN, C. R. S., et son épouse, née Noella BROQUISSE, ont sauté sur une mine, en se promenant sur un chemin de campagne Hospitalisés très grièvement blessés aux jambes. Madame MALANDIN est décédée le lendemain de l'attentat (28/09/1959, et Monsieur MALANDIN quelque jours après, le 12/10/1959.
    Bône. MM. DIAF Khalef, adjoint au maire de RANDON, et son frère, DIAF Said, juge au Tribunal pour enfants, assassinés devant leur ferme.

    ALGERIE 15/01/60 : LE CHENOUA : Deux véhicules de la SAS tombent dans une embuscade : 4 soldats tués

    ALGERIE 24/01/60 : Des membres de l'extrême droite ouvrent le feu sur des gendarmes à Alger. Il y a quatorze morts et cent vingt-trois blessés.

    FRANCE 04/05/60 : Paris. Un membre du F.L.N. ouvre le feu à cinq reprises sur Robert Abdesselam, membre de l'Assemblée nationale, qui est blessé.

    ALGERIE 31/07/60 : Le F.L.N. assassine treize Français sur la plage Carobier( ?), entre Alger et Cherchell. Six autres Français sont blessés.

    ALGERIE 21/09/60 : Une mine placée par la guérilla F.L.N. explose à Biskra et tue trois officiers français.

    ALGERIE 08/10/60 : Un membre du F.L.N. lance une grenade à l'intérieur d'un café de Bône, tuant une personne et en blessant douze autres. Les victimes étaient des marins français et britanniques.

    ALGERIE 03/12/60 : Mme Salles, 27 ans, et de sa fillette Marie Pierre âgée de 3ans, victimes d'un attentat terroriste à Blida. M. Fernand SALLES, grièvement blessé au cours de l'attentat.

    ALGERIE 12/12/60 : Bône, l'armée tirent sur les manifestants et tuent 8 personnes, 2 européens et 6 musulmans. Parmi les victimes le jeune KANDEL,16 ans
    Fernand Jean Désiré GUIOL, 39 ans, officier de renseignement, est tué par des fellaghas cachés dans une maison à la périphérie de la ville.

     

    ALGERIE MAI 1961 : Pour tout le mois, le F.L.N. commet cent et treize attentats qui font quatre-vingt-cinq morts et cent vingt et un blessés.

    ALGERIE 08-13/06/61 : Le F.L.N. commet trente-trois attentats à Alger.

    ALGERIE 09/06/61 : Le F.L.N. commet plusieurs attentats à Alger, qui font quatre morts et cinquante-quatre blessés.

    ALGERIE SEPTEMBRE 1961 : Pour tout le mois, le F.L.N. ET EN R2ACTION LE F.L.N. commettent sept cents soixante-trois plasticages et tuent neuf personnes à Alger. ( 1 pour l'O.A.S., 8 le F.L.N.)

    ALGERIE 02/10/61 : Bône : Sauveur Portelli, 40 ans, de Juanola, négociant mandataire à Bône, tué à coups de poignard en ville.

    ALGERIE 20/10/61 : A vingt heures dix, le F.L.N. fait exploser une grenade dans le café Château-Neuf d'El Biar, faisant un mort et sept blessés.
    A vingt heures quinze, une autre grenade explose dans le Café du Progrès, blessant gravement trois personnes.
    Enfin, à vingt heures dix-sept, les nationalistes du F.L.N. font sauter une troisième grenade contre un café de Saint-Raphaël, où encore plusieurs personnes sont blessées.
    D'autres attentats du F.L.N. ont également eut lieu dans la journée. Le total des victimes de ce 20 octobre est de dix-neuf morts et plusieurs blessés.

    ALGERIE 01/11/61 : Les manifestations du GPRA et de l'ALN font 25 morts et 100 blessés.

    ALGERIE NOVEMBRE 1961 : Explosions de bombes contre l'Otomatic, le Tantonville, le Cheval Blanc, le Joinville, le Coq Hardi et le Viaduc, établissements fréquentés par des étudiants, sportifs à Alger. Ces attentats sont dus au M.P.C. (Mouvement Pour la Coopération) et n'ont pas occasionné de victime.
    Dans le courant du même mois, Zaoui Mohamed, membre du F.L.N., tente d'assassiner un officier français qui est seulement blessé. Le terroriste s'enfuit mais, plus tard, il sera retrouvé par ce même officier qui l'abattra en pleine rue.

    ALGERIE 27/11/61 : Gueboub Boualen, membre du F.L.N., assassine Roger Falip, soupçonné d'appartenir à l'O.A.S.

    ALGERIE 26/03/62 : L'armée française, aidée par l'A.L.N. , a tiré sur une foule qui manifeste pacifiquement pour la libération de Bab-el-Oued encerclé depuis presque une semaine, rue d'Isly, à Alger. Il y a 56 morts et plus de deux cents blessés.

    ALGERIE AVRIL 1962 : malgré les accords de cessez-le-feu, on dénombre trente-deux attentats F.L.N. pour tout le mois.

    ALGERIE MAI 1962 : Quatre-vingts attentats F.N.L. pour tout le mois de mai.

    ALGERIE 02/05/62 : Une voiture piégée par le F.L.N.explose à Alger, tuant soixante-deux personnes et en blessant cent et dix autres.

    ALGERIE 14/05/62 : Attaques à Alger, en dix-sept endroits différents, par des commandos du F.L.N. se déplaçant en voiture. Ces raids font dix-sept morts et trente-cinq blessés.

    ALGERIE 26/05/62 : Jean-Pierre Ferrer et sa sœur Marie-Françoise, 17 et 16 ans, embarquent en clandestins sur un Constellation d'Air-France pour Marseille ; Direction Voiron(38) )

    ALGERIE 17/06/62 : Accords de cessez-le-feu à Alger entre l'O.A.S. et l'O.A.S.

    ALGERIE 05/07/62 : Malgré le cessez-le-feu, le F.L.N. assassine plus de 5000 civils Européens à Oran. L'armée française n'intervient pas.


    FIN DE L'ALGERIE FRANCAISE .


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  • La grande paresse du pouvoir Socialiste sur la sécurité des citoyens Français ...Par: sylvestre Brunaud..

    Un billet de février 2016

    La grande paresse du pouvoir Socialiste sur la sécurité des citoyens Français ...

    Pour commencer, car c'est un des mensonges de plus de cette gouvernance avec le recrutement et la formation de 5000 fonctionnaires policiers et gendarmes sur
    deux ans (cette supplique dite à Versailles est uniquement faite pour ennuyer les droite molle et leur chefaillon), il n'y a pas à l'heure actuelle suffisamment de place dans les écoles de Police et de Gendarmerie, au mieux nous pourrions disposer à terme de 1800 à 2500 postes, ce qui sous-entend qu'il sera demandé toujours plus d'efforts à des fonctionnaires épuisés, qui cumulent
    un nombre d'heures supplémentaires défiant l'imagination.

    Les stocks d'armes et de gilets pare-balles actuellement utilisés ne sont pas adaptés à la menace, et contrairement aux louanges méritées, admettre que nos forces ne sont pas entraînées à faire face à une guerre. Loin de là ! Face à une entité qui utilise des armes de guerre, on ne peut pas envoyer sur le terrain des personnels équipés de matériels obsolètes et d'équipements et armes qui rendent la riposte risible.
    Si la loi renseignement est venue consolider la partie théorique, les effectifs policiers [DGSI] et militaires pour assurer une réponse cyberguerre est tout simplement ridicule en homme et en matériel. Nous payons le prix par les urnes depuis des décennies, du renoncement politique français dont les plus radicaux
    nous reviennent en force depuis plus d'un an maintenant pour justifier encore "plus d'Europe". Mais quelle Europe ? sous-entendu aussi encore plus de Nationaux mais de quel genre, de quelle religion ? Lorsque l'on voit la façon dont Poutine a cultivé son indépendance dans le domaine de la EW- (Electronic Warfare), lui permettant d'obtenir un temps d'avance considérable actuellement en Syrie, il y a de quoi se lamenter. 

    Si l'idée de la garde nationale parait bonne, pour qu'elle soit qualitative sur l'ensemble du territoire, il faudra la former ... Mais nous retombons dans le problème identique développé plus haut avec le manque de place et surtout de formateurs [bien entendu, les USA se proposent déjà de les former ...] Pour nous dominer et gérer la situation en France.

    Nous voilà donc comme au début de 1940, à faire la guerre à l'ennemi avec des troupes dont les armes et équipements ont largement contribué à la défaite [on peut avoir le plus grand courage et la détermination cela ne sert à rien si l'on est pas au niveau] Nous ne possédons certes pas une sécurité civile de qualité, mais pour qui connait un peu le domaine, il suffit de se demander quand a eu lieu le dernier exercice territorial d'envergure au niveau ORSEC incluant le plan blanc élargi
    des institutions de santé à échelon départemental ... Combien d'élus connaissent les exigences de leur propre zone de défense civile ! Préfets et autres (à mon sens PERSONNE). Avec la crise économique, est-on réellement en mesure de connaître ou en sont nos stocks stratégiques et pour combien de mois ?
    Où en est la sécurisation de nos points d'importance vitale ? Bonne question et personne ne pourra vous répondre.
    Nous sommes en guerre ! Inutile de rire. Les politicards institutionnels palabrent sur des situations et réponses à moyen et long terme, alors que nous aurions
    besoin de chefs de guerre, nous nous traînons des tièdes préoccupés du "quand dira-t-on" et de l'angélisme de circonstance.

    Vivre en permanence avec la menace terroriste qui perdure maintenant parait envisageable en se donnant les moyens des nations qui l'ont au quotidien depuis des décennies. SI VIS PACEM PARA BELLUM dit l'adage ... Avec un peuple de quiche incapable de discipline dans une phase d'état d'alerte, plus préoccupé par les « calinous », et les rassemblements main dans la main, on peut directement passer à la phase d'état de siège, cela nous fera gagner un temps précieux pour sauver les meubles et évitera l'incurie et le chaos que vont engendrer les inaptocrates.
    Il faut passer de l'état de sidération à la préparation de masse, cessez les imprécations inutiles dans les salons dorés de la république et se mettre en ordre de marche. Il y a urgence quand la nation est en danger ! Quand un président de la république n'est déjà pas foutu de faire rétablir et contrôler NOS frontières comment peut-il en tant que chef des armées prendre des décisions indépendantes de tout organe de pression, stratégiques et sensées pour l'intérêt de notre pays, d'un chef de guerre tel que Poutine quand il est
    lié à la patte par le retour dans l'OTAN acté par Sarkozy, vassalisé à l'atlantisme-UE qui supervise le renseignement avec des objectifs contraires à nos intérêts. En 4 ans ils n'ont pas été foutu avec leur puissance militaire de
    détruire 20.000 djihadistes mais les ont laissé tranquillement prospérer.

    Tous ces culs-de-jatte qui aujourd'hui sont muets sur le tourisme des terroristes en France et dans l'Espace Schengen et les médias de reprendre la bouche en cœur : "mais comment des terroristes peuvent t'ils se balader sur notre territoire Français en revenant de Daech ?".

    On se le demande ? Regardez une carte géographique et vous constaterez qu'elles sont nos frontières externes de l'UE avec un président très laïque :  98 % d'entres-elles sont de confession islamique, Erdogan, qui ne cesse par des modifications de la
    Constitution turque, d'installer un gouvernement islamique.Je vous remercie .

    Sylvestre BRUNAUD

     


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