• Génocide arménien : pourquoi on ne me l’enseigna pas, en France, au lycée, en 1989 ?

    1989-2019 : trente ans, trente petites années.
    1989 : je passe le bac. 

    2019 : fin de quarantaine, c’est l’heure des bilans de vie, sans fard. 
    Pour notre pays, tout le monde le sent bien avec les bouleversements actuels, il en va de même.
    1989 : le mitterrandisme à son apogée fête le bicentenaire de la Révolution sans rien voir de celle qui monte dans les pays de l’Est et nous impose, avec SOS Racisme et Jacques Attali, immigration et Europe de Mastricht.
    Qu’avons-nous fait, pas fait, mal fait pour que la France en soit là, passe de la petite main jaune « Touche pas à mon pote » au gilet jaune qui dit, quelque part, « Touche pas à mon … » ? 
    Étant entendu que cette situation dépend de décisions ou de non-décisions prises il y a trente ou quarante ans. 
    Les deux seuls exemples actuels du problème de l’islamisation ou de l’incapacité de l’État à éviter la catastrophe de l’incendie de Notre-Dame nous renvoient à ces Trente… Oublieuses ? Insoucieuses ? Autrucheuses ? 
    Restons gentils.
    Mais aujourd’hui, deux jours après la première commémoration officielle par la France, à l’initiative du Président Macron, du génocide arménien de 1915, et de la réponse cinglante du président turc, qui persiste dans la position négationniste de la Turquie, voici un nouvel exemple de ces années oublieuses. 
    Oublieuses de la vérité historique du génocide arménien.
    Qu’en disait-on, dans ces années 1989 ? 
    Que nous en apprenait-on, au lycée, en histoire ? 
    Je n’ai aucun souvenir que mes professeurs d’histoire, pourtant très sérieux et très compétents, m’en aient parlé, pas même au détour d’une phrase ou d’un chapitre. 
    Sur le génocide arménien, toutes mes connaissances me sont venues après, par curiosité personnelle ou en suivant le fil de l’actualité, au fur et à mesure que la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne avançait. 
    Aujourd’hui, les choses ont heureusement changé et mes enfants et mes élèves, dès le collège, connaissent le génocide arménien au même titre que la Shoah.
    Je suis donc allé chercher mon vieux manuel de première, le Scodel 1982 de Dubreuil, Trotignon et Wagret, qui, tout en étant « classique », proposait déjà de larges chapitres sur l’histoire cultuelle, les mentalités et, pour la Première Guerre mondiale, un regard large sur les spécificités et les conséquences du conflit. 
    Le génocide arménien ne s’y trouve pas mentionné dans le chapitre sur l’année 1915, qui évoque néanmoins les Dardanelles, la retraite serbe et le débarquement de Salonique. 
    Il n’est mentionné que dans les « mouvements migratoires » des « populations civiles » (p. 75), avec cette simple allusion dans une énumération : « Arméniens tentant de fuir le génocide », le mot faisant l’objet d’un renvoi et d’une définition : « massacre en masse de tout un peuple (les Arméniens furent, en 1915, victimes de massacres systématiques perpétrés par les Turcs) »
    Les historiens auteurs du manuel ont dit la vérité historique, mais a minimaa maxi minima ! 
    Elle est reléguée à un épisode très très secondaire de la guerre. 
    Aucune fiche. Aucune image. Aucune double page. 
    Une demi-ligne, une parenthèse en marge dans un manuel de 300 pages bien tassées traitant de la période 1914-1939…
    Dans les années 1980, le génocide arménien n’était pas enseigné aux Français. 
    Pourquoi ? 
    Parce que la Turquie post-kémaliste était un allié sûr des États-Unis et que l’Europe « otanisée » envisageait son entrée. 
    Il ne fallait pas fâcher ce peuple en l’embêtant avec ce génocide et cette culpabilité. 
    Il ne fallait pas, non plus, fâcher les futurs citoyens français et européens que nous allions devenir en nous apprenant cette vérité historique qui en aurait poussé beaucoup à remettre en cause les choix que l’on nous préparait. 
    Comme si, pour faire entrer l’Allemagne dans l’Europe, il avait fallu mettre la Shoah de côté. 
    C’est, heureusement, le choix opposé qui a été fait. 
    Mais cela donne à réfléchir sur ces « omissions » officielles…
    L’Histoire, avec la chute du mur et l’islamisation de la Turquie et de l’Europe, a changé la donne et a permis un enseignement plus vrai.

    Aujourd’hui, plus d’un siècle après le génocide, trente après le début de sa lente reconnaissance internationale, l’Occident continue à ménager la Turquie sur ce point. 
    Jusqu’à quand ? 

    Pascal Célérier

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  • Qui est Ludovic Chaker, proche de Benalla et surnommé «l'espion du président» ?

    © PHILIPPE WOJAZER Source: Reuters
    Emmanuel Macron au Palais de l'Elysée (image d'illustration).
     
    Marianne livre les bonnes feuilles d'un livre qui se penche notamment sur Ludovic Chaker, personnage de l'ombre chargé de mission à la présidence de la République.
    Il aurait notamment joué un rôle dans l'affaire Benalla, selon l'auteur du texte. 
                                       
    Marianne dévoile le 24 avril des extraits d'un livre écrit par l'un de ses anciens journalistes ayant enquêté sur les réseaux macroniens. 
    Intitulé Le grand manipulateur, les réseaux secrets de Macron, l'ouvrage révèle notamment le portrait de Ludovic Chaker, 38 ans, surnommé «l'espion du président» par l'auteur.
    Actuellement chargé de mission à l'Elysée, il n'a pour l'heure pas été inquiété par la commission d'enquête du Sénat en rapport à l'affaire Benalla. 
    Pourtant, selon le journaliste Marc Endeweld, il en aurait été l'un des acteurs clés.
    Par exemple, Ludovic Chaker aurait, selon Marc Endeweld, mis «à l’abri des journalistes (mais aussi des enquêteurs dans les jours qui suivent) la compagne de Benalla et leur bébé dans un appartement de l’avenue Foch appartenant à Pascale Jeannin-Perez, une proche d’Alexandre Djouhri». 
    En outre, Marc Endeweld, cité par Marianne affirme que Ludovic Chaker «aurait également joué un rôle dans la disparition du coffre-fort de Benalla»
    «Volet sur lequel la justice a décidé de ne pas enquêter...», écrit encore Marianne.
    D'après Mediapart de janvier 2019, Ludovic Chaker est d'ailleurs l'un des rares à l'Elysée à avoir continué à fréquenter Alexandre Benalla après son licenciement afin de «s’assurer qu’il allait bien et parler de l’affaire, de manière informelle». 
    Les deux hommes sont ainsi très proches. 
    Un exemple : pendant la campagne d'Emmanuel Macron, en 2017, Le Monde note que «le premier organise les meetings, parfois en haussant le ton, le second les sécurise». «"Ludo" a le privilège de tenir compagnie au candidat dans sa loge, souvent seul avec Brigitte Macron et Sibeth Ndiaye, "Alex" l’escorte au milieu de la foule», précise le quotidien du soir.
    Ludovic Chaker ferait partie «d’un cabinet noir de six personnes, dans la continuité de la campagne» de 2017, selon Marc Endeweld. 
    Il aurait été de fait, en 2016, «le premier salarié d’En Marche, introduit par le conseiller Ismaël Emelien qu’il a rencontré lors d’un déplacement au Caire».
    Après avoir rejoint En Marche, c'est lui qui embauche Alexandre Benalla comme autre salarié du parti selon Le Monde.
    D'après son curriculum vitae, Ludovic Chaker aurait été un ancien espion, faisant partie des services de renseignement, spécialiste de la Chine. 
    Une information qui avait été dévoilée par Le Monde et a été reprise dans le manuscrit de Marc Endeweld. 
    Parmi ses autres expériences : après avoir dirigé le cabinet du maire socialiste de Joué-lès-Tours Philippe Le Breton, Ludovic Chaker se présente aux élections législatives en 2012, en tant que candidat indépendant dans la 11e circonscription des Français de l’étranger, n'obtenant que 1,99 % des voix. 
    Toujours d'après Le Monde, ses comptes de campagne auraient été rejetés et le Conseil constitutionnel l'aurait, par conséquent, déclaré inéligible pendant un an.

    Un parcours qui permet à Marianne de définir le personnage comme «méconnu et sulfureux de la macronie». 
    Selon Le Monde de juillet 2018, il «s'occuperait du renseignement et du terrorisme auprès du chef de l'Etat». 

    Son recrutement n'aurait d'ailleurs, comme Alexandre Benalla, pas «fait l’objet d’une annonce dans le Journal officiel».

    Lire aussi : Une enquête montre comment la communauté LREM manipulerait les réseaux sociaux

    RT.France

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    Par Jean Pierre Aussant

    CONTRAIREMENT AUX NAZIS, LES CRIMINELS ACTUELS NE CRAIGNENT PAS D’AVOIR À RENDRE DES COMPTES.

    Nous connaissons tous la célèbre phrase de Goebbels : « Si nous gagnons la guerre nous serons des héros, si nous la perdons nous serons considérés comme les plus grands criminels de tous les temps ». Cette phrase montre en creux que pour abominables que fussent les nazis, il leur restait cependant une étincelle de conscience universelle. Ils savaient, au fond, que ce qu’ils faisaient était mal. Pour ce qui est des criminels actuels, les choses sont différentes. En effet pour la premières fois dans l’histoire de l’humanité, les grands criminels, et notamment ceux qui prônent l’assassinat légal des enfants à naître (Macron, Fillon, Merkel, Juppé, Sarkozy, Marine le Pen, Hillary Clinton, et toute la clique…), assassinat qui conduit chaque année au génocide de 96% d’enfants à naître » trisomiques occidentaux, non seulement n’ont aucune crainte quant à leur éventuel jugement, mais cette possibilité d’avoir à rendre des comptes dans le cas où ils « perdraient la guerre » ne leur vient même pas à l’idée. Pour la première fois dans l’histoire des hommes, nous assistons à une sorte de triomphe complet du sentiment d’impunité.

    Il nous appartient donc à nous disciples du Christ, catholiques et ultime rempart terrestre contre l’universalisation de l’indifférenciation entre le bien et le mal (fruit des lumières), de dire clairement à Monsieur Macron and Co, que si un jour nous reprenons le pouvoir, nous les jugerons. Oui, nous jugerons Mr Macron pour avoir basé sa campagne sur la déculpabilisation absolue de l’avortement, nous le jugerons pour avoir osé faire la promotion du mariage « contre Dieu et nature », auprès de petites filles dans une école de la république https://youtu.be/GWVKeMt11uc , nous le jugerons pour avoir eu l’ignominie de vouloir devenir le président de la Fille aînée de l’Église tout en promouvant la culture de mort dont le but est la destruction du catholicisme et de la France éternelle ; car au fond, c’est cela que nous a dit Mr Macron : « vote pour moi, pour que j'anéantisse ta culture".

    N’oublions pas que le pardon chrétien et la miséricorde s’appliquent uniquement quand le pécheur reconnait ses torts et fait son mea culpa ; en revanche ils ne s’appliquent pas à l’endroit de ceux qui persistent dans le mal. Leur pardonner, reviendrait, au fond, à donner raison au diable, et cela n’a jamais été un commandement du Christ. Il me semble vital de rétablir, dans la vérité, la notion de jugement et de châtiment. L’amour chrétien repose sur la vérité et non pas sur le sentimentalisme New Age qui n’est que ruse du Démon. Refuser de juger les scélérats revient à les encourager dans le mal. Les faux cathos qui font semblant de ne pas comprendre cette évidence, sont des traîtres.
    Nous vous jugerons, Monsieur Macron.
    Jean-Pierre Aussant

    PHOTO: Au conseil des ministres nous reconnaissons le traître Bayrou qui avait accepté de travailler pour Mr Macron. Les autres photos concernent les faux cathos tièdes "à vomir" de la "droite" française (tous pro avortement et pro mariage gay, y compris Mme Le Pen, sinon elle n’aurait pas nommé Philippot jadis comme son bras droit). Eux aussi devront être jugés.
    Vive le Roi!


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  • Attentats Sri Lanka: « Chrétiens en danger dans le monde entier »

    Dans un entretien avec Eric Brunet, Alexandre del Valle revenait des sujets d’actualité brûlants : le Sri Lanka, la situation des chrétiens dans le monde.


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  • L'état fantoche du Kosovo rapatrie ses djihadistes de Syrie : ils y seront comme chez eux…

    L'état fantoche du Kosovo rapatrie ses djihadistes de Syrie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :
     
    La semaine dernière, le Kosovo a rapatrié 110 personnes de Syrie.
     
    Elles étaient retenues dans un camp après s’être rendues aux Kurdes lors de la débâcle de l’État islamique.
     
    Le ministre de la Justice kosovar, Abelard Tahiri, a précisé qu’il y avait « 4 combattants, 32 femmes et 74 enfants dont 9 qui ont perdu leurs parents pendant la guerre ».
    Il ajoute que ces personnes « méritent une réhabilitation et l’espoir d’une vie paisible et loin des conflits ».
    On se doute, en effet, que ces braves gens seront très à l’aise dans cet État fantoche, mi-mafieux mi-islamiste, né par la grâce des bombardements de l’OTAN en 1999 et arraché à la Serbie en toute iniquité.
     
    Cette intervention de l’OTAN, illégale et sans mandat de l’ONU, était « humanitaire », comme il se doit.
     
    Elle avait donné lieu à une gigantesque désinformation des Américains et des pays européens, telle l’opération « Fer à cheval ».
    Il s’agit d’un document révélé par le ministre des Affaires Etrangères allemand, Joschka Fischer, détaillant un vaste plan d’épuration ethnique du Kosovo afin d’en purger les Albanais musulmans (on ne parlait pas encore des Kosovars, ces derniers étant, en réalité, des musulmans d’origine albanaise). Cette diffusion fut le dernier acte de propagande avant l’intervention de l’OTAN, qui bombardera massivement la Serbie, empêchant celle-ci de défendre son propre territoire.
    Le Monde diplomatique, supplément mensuel du Monde, a d’ailleurs reconnu tout cela dans un article étonnant (et courageux) intitulé « Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle ».
     
    Il va même assez loin dans le processus de vérité, citant des extraits du Monde de l’époque et appuyant sans pitié sur le sujet « Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés. Parmi eux, Le Monde ».
    Sur ce sujet, on peut aussi se reporter à l’excellent livre de Nikola Mirković : Le martyre du Kosovo.
     
    Toute cette triste affaire aura, contrairement à ce qui avait été annoncé vigoureusement à l’époque, abouti à la création d’un nouvel État qui a autoproclamé son indépendance en 2008.
    Les Américains y sont solidement installés, ont construit une de leurs plus grandes bases européennes, appelée Camp Bondsteel, et maintiennent sous perfusion une économie inexistante.

     Ce sont, d’ailleurs, eux qui ont organisé le rapatriement des djihadistes de Syrie.
     
    L’ambassadeur américain à Pristina a salué cette opération, la qualifiant « d’exemple important à suivre »…
     
    Espérons que non !
     

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