• 12 minutes d'autosatisfaction présidentielle

    Ce lundi soir, Emmanuel Macron s'est livré à son numéro préféré : l'autosatisfaction béate.

    Justifiant sa réforme des retraites, il prétend maintenant renouer avec le dialogue social et vouloir rencontrer les syndicats : ce type est clairement cinglé...

    A part ça tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : la France est en train de se réindustrialiser parce qu'elle est le pays le plus attractif d'Europe (malgré des taux de prélèvements dans les plus élevés au monde, cherchez l'erreur), l'État de droit va être rétabli (lol), le gouvernement va lutter contre l'immigration illégale en favorisant l'immigration légale (si, si), l'Éducation nationale va redevenir un lieu de transmission du savoir (sûrement en invitant des travestis dans les écoles), les services de santé, de justice et de gendarmerie vont recevoir des moyens humains et financiers exceptionnels (on jugera sur pièces) et Notre-Dame va être reconstruite dans les temps grâce au génie du Président de la République.

    Attention : la « planification idéologique » sera dévoilée cet été. Attendez-vous à toujours plus de taxes punitives et à une culpabilisation de plus en plus agressive.

    Le seul point positif de l'intervention présidentielle : elle n'a duré que 12 minutes.

    Thomas Joly - Président du Parti de la France


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  • Les banques ont versé 673 milliards de dollars aux producteurs d’énergies fossiles !

    « En 2022, les grandes banques mondiales ont continué de verser des centaines de milliards de dollars aux producteurs d’énergies fossiles, principale cause du réchauffement climatique. C’est ce que dénoncent, jeudi 13 avril, les ONG de la coalition Banking on Climate Chaos (« miser sur le chaos climatique »), qui regroupe des associations de lutte contre le changement climatique, dans un nouveau rapport.

    Selon leurs calculs, effectués à partir des bases d’informations financières comme Bloomberg, les 60 principaux établissements bancaires mondiaux ont versé un total de 673 milliards de dollars (616 milliards d’euros) à des entreprises comme Saudi Aramco, ExxonMobil ou TotalEnergies, trois compagnies pétrolières. Une part significative de ces financements – 150 milliards de dollars (136 milliards d’euros) – sont même allés à des entreprises qui continuent de lancer de nouveaux projets d’exploitation de charbon, de pétrole ou de gaz.

    « Notre objectif est d’alerter sur l’écart entre les promesses et les pratiques. Il n’y a rien de plus grave que de penser que la situation est entre de bonnes mains et que la finance va nous sauver », explique à franceinfo Lucie Pinson, directrice de l’ONG Reclaim Finance, membre de la coalition. En 2021, les grandes banques s’étaient engagées, via la « Net Zero Banking Alliance », à atteindre la neutralité carbone de leurs portefeuilles en 2050.

    Ce chiffre de 673 milliards de dollars est toutefois en baisse par rapport à l’année dernière (801 milliards de dollars). « Il est trop tôt pour dire si c’est encourageant. Nous avons vu des effets yo-yo les années précédentes », estime Lucie Pinson. »

    La transition c’est une transition… donc un processus !

    Les couinements des écologistes sont insupportables, surtout de la part de ceux qui roulent en 4×4, volent en hélicoptère et naviguent en bateaux puissants et qui ont été ministre ! Je ne juge pas le fait de rouler en 4×4, très bien pour ceux qui ont de belles autos, je voudrais juste que l’on ne me fasse pas la leçon sur ma Dacia diesel, c’est tout.

    En ce qui concerne cette histoire de transition, c’est une transition, donc un processus progressif.

    Si vous cessez de financer l’industrie pétrolière vous allez créer une pénurie très rapide dans la production d’hydrocarbures. Or, pour le moment, les camions de 40 tonnes pour approvisionner toutes les grandes villes du monde ne sont pas franchement disponibles et pas au point. Je ne vous parle pas de la chaîne du froid et du surgelé avec des camions électriques.

    Bref, si nous ne voulons pas de famine dans 5 ans et un effondrement de nos chaînes de production et d’alimentation, il nous faut des hydrocarbures, donc il faut financer les grandes sociétés productrices d’énergies fossiles qui sont aussi celles qui investissent le plus dans… la transition écologique.

    A part nous envoyer dans le mur, nous pousser au suicide collectif, et ne rien régler des dérèglements climatiques, les écologistes sont devenus insupportables et ils sont totalement à côté de la plaque.

    Charles SANNAT

    Source France Info ici


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  • Le réalisateur Dominik Moll, qui a triomphé aux César avec "La nuit du12" s'en prend violemment à Emmanuel Macron devant le ministre Pap Ndiaye qui reste impassible - Regardez


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  • J’ai tout fait dans le bon sens et maintenant je suis en faillite. Le camionneur écolo pris par la guerre.

    C’est histoire triste est finalement assez « classique » hélas, où les bons sentiments ne font jamais une bonne gestion.

    Précurseur et « utopiste », Laurent Dupuy avait converti toute la flotte de son entreprise de transport au gaz

    : des camions flambant neufs, malheureusement mis en service juste avant la guerre en Ukraine et qui conduisent aujourd’hui l’entrepreneur alsacien au bord de la faillite.

    « On fait un métier très polluant, je le sais, mais on porte l’écologie dans notre ADN, c’est important pour nous », explique le patron de « Dupuy L’éco-logique ». « On voulait rouler plus propre, on a donc commencé en 2020 par faire un test avec quatre camions fonctionnant au GNL (Gaz Naturel Liquéfié, NDLR). Comme ça a parfaitement fonctionné, j’ai ensuite décidé de changer toute ma flotte pour 15 camions modernes roulant au gaz. »

    Mais les délais de livraison, allongés avec les perturbations dues au Covid, font qu’il reçoit ses nouveaux véhicules en février et mars 2022. Pile au début de la guerre en Ukraine.

    – Explosion des prix –

    Résultat, pour faire le plein dans les rares stations fournissant du GNL, la société doit débourser l’an dernier jusqu’à 4,50 euros par kilo de gaz – l’équivalent d’un litre de carburant – contre moins d’un euro avant la flambée des prix. Intenable pour le transporteur qui perd 900.000 euros et va demander lundi son placement en redressement judiciaire.

    « Avec le recul, je reprendrais des camions au gaz, j’ai eu raison », maintient M. Dupuy. « La technologie est là, les véhicules sont performants. Sinon on ne résoudra pas les problèmes de pollution. On est obligé d’aller dans ce sens ! On nous a demandé de faire du vert, moi j’ai été le premier à faire du vert et à passer tous mes camions au gaz. Mais malheureusement on ne pouvait pas imaginer qu’il y aurait la guerre en Ukraine et une telle spéculation sur le prix du gaz ».

    Si je suis triste pour ce monsieur, son entreprise et ses employés, il ne faut jamais oublier quelques règles de gestion simples, auxquelles il ne faut jamais déroger.

    1/ Les bons sentiments ne font pas les bonnes décisions.

    2/ Il faut toujours diversifier et ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, et passer toute sa flotte au gaz était une erreur.

    3/ Avoir raison trop tôt c’est avoir tort.

    4/ Avoir raison contre le marché c’est avoir tort.

    Si vous êtes transporteur, il ne faut pas être innovant. Il faut être avec la grande masse qui « protège ».

    Si tout le monde ou si 95% des camions roulent au diesel, il faut rouler au diesel, car Paris est approvisionné à 95 % par les camions diesel… ils rouleront et auront donc du disel. Les camions au gaz étaient totalement insignifiants dans ce qu’ils déplacent comme marchandises, ils n’ont pas été sauvés.

    Le « too big too fail » fonctionne dans tous les secteurs importants.

    C’est un très beau cas d’erreur stratégique de base, c’est très triste, mais cela doit servir de base de raisonnement.

    Charles SANNAT


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