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  • C’était un 22 avril…

    1961 : Alger est prise par les putschistes favorables à l’Algérie française. « L’armée s’est assurée le contrôle du territoire algéro-saharien. Je suis à Alger avec les généraux Zeller et Jouhaud, en liaison avec le général Salan, pour tenir notre serment: garder l’Algérie », déclare Challe à Radio-Alger. La confusion est totale en métropole.

    les généraux du « putsch » à Alger

    Le 25, Challe négocie malheureusement sa reddition tandis que Salan passe dans la clandestinité le 26.

     

    Source : contre-info


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  • «Nous vivons un cauchemar» : à Nantes, l'immeuble d'un propriétaire de 75 ans squatté

    Selon la famille du propriétaire, une dizaine de squatteurs occupent trois étages de l'immeuble. LT / Le Figaro

     

    RÉCIT - 

    Depuis le 13 mars, les trois étages de ce bâtiment sont occupés illégalement. Les serrures ont été changées. Le propriétaire, qui ne peut plus y accéder, est sous le choc.

    Le Figaro Nantes

    Le rendez-vous a été pris en bas de son immeuble squatté. Son propriétaire, Alain Senand, aurait dû être présent mais la situation qu'il vit lui cause des problèmes de santé. Ce lundi après-midi, l'homme âgé de 75 ans est hospitalisé pour cause de malaise cardiaque. «Il ne dort plus qu'une heure par nuit», s'inquiète son frère Jean-Paul, qui le représente devant le bien immobilier occupé illégalement depuis le 13 mars.

    Dans le quartier de la Madeleine-Champ de Mars, à Nantes, notre interlocuteur n'en revient toujours pas. Devant la porte d'entrée dont les vitres ont laissé place à des plaques soudées et sur laquelle un digicode remplace la serrure, il revient sur la chronologie des faits. Il explique en préambule que le rez-de-chaussée est loué par une école nantaise d'arts appliqués. Le premier étage est mis à disposition de son frère qui y passe régulièrement pour gérer ses dossiers administratifs, ou pour ses nièces vivant aux États-Unis qui repassent en France de temps à autre. Les deuxième et troisième auraient dû subir une cure de jouvence à partir du 1er mai. Les cloisons et peintures auraient dû être refaites pour une remise en location.

    Serrure changée, vitre cassée

    «Mon frère vient tous les jours sauf le samedi et le dimanche. Lundi 13 mars, il est venu voir son logement comme d'habitude. Il n'a pas pu rentrer», raconte le retraité, sous le regard provocateur des occupants. «Bonjour Monsieur», lui lance l'un d'entre eux depuis le balcon recouvert d'un tag et de mobilier recyclé. «Bonjour», répond Jean-Paul Senand, en gardant son sang-froid, impuissant devant l'immeuble de son frère dans lequel il n'a pas le droit de rentrer. «S'il n'y avait que moi, il y a longtemps que j'aurais débarrassé le plancher. Je serais venu avec des copains (pour libérer les lieux, NDLR)», confie l'ancien membre des forces spéciales. «Nous vivons un cauchemar ! Vive la France !… Des étrangers squattent un bien ne leur appartenant pas en cassant des vitres de porte et en changeant la serrure , et ils sont chez eux !, écrivait-il dans un échange de mails quelques jours auparavant pour exposer le calvaire familial. Par contre, vous faites la même chose pour rentrer chez vous et là vous êtes hors la loi… »

    Du haut d'une porte-fenêtre, l'un des occupants refuse de répondre clairement aux questions du Figaro. Combien de temps vont-ils rester ? Combien sont-ils ? Qui sont-ils ? «Le propriétaire sait tout», indique un jeune homme. «Ils sont une dizaine», pense Jean-Paul Senand. Ils se seraient réclamés de La Maison du Peuple auprès de la famille. Renz, le porte-parole de ce collectif coutumier de ce genre d'actions pour héberger des familles sans-abri, dément : «On avait repéré ce bâtiment. On a pensé à l'ouvrir, on s'est renseigné, on a vu que c'était un petit propriétaire, donc on ne l'a pas fait», assure-t-il. Contacté par téléphone, Renz indique qu'il passera voir les occupants dans la semaine.

    On est issu d'une famille modeste. Mon frère a bossé dur. Cet immeuble n'est pas tombé du ciel. Jean-Paul Senand, frère du propriétaire

    Quoi qu'il en soit, Jean-Paul Senand a déjà eu l'occasion d'échanger avec les familles qui se sont approprié les lieux : «Ils disent que le propriétaire a assez de pognon. Nous, on paye des impôts en conséquence pour occupation d'un logement vide. On paye leur eau, leur électricité... Et quand nous allons récupérer le bien, je ne vous explique pas... Un mur comme ça, il y en a pour 5000 ou 6000 euros pour le repeindre», anticipe-t-il en montrant une façade taguée et des montants peints en vert par les nouveaux habitants. «On est issu d'une famille modeste. Mon frère a bossé dur. Cet immeuble n'est pas tombé du ciel».

    La famille Senand, qui est en contact avec un avocat et a déposé plainte, déplore le manque d'actions de l'État. Elle mise aussi sur un nouvelle loi visant à protéger plus sévèrement les squatteurs. Le préfet, qui n'a pas ordonné l'évacuation des lieux, aurait répondu verbalement, par l'intermédiaire de son cabinet, qu'il s'en tiendrait à la décision de justice. «Lorsqu'une décision de justice est prise, le préfet doit l'appliquer», confirme la préfecture de Loire-Atlantique, sollicitée sur ce dossier. Une audience au tribunal d'instance de Nantes doit se tenir début mai.


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  • Trois entreprises américaines contrôlent plus d’un tiers des terres agricoles ukrainiennes.


    En 2021, une loi sur la vente des terres agricoles est entrée en vigueur en Ukraine. D’après le média Australian national review, des firmes américaines ont profité de cette législation pour investir massivement dans le pays. 40% des terres cultivables en Ukraine est désormais contrôlé par des capitaux américains Cela projette un jour nouveau sur le récent accord entre les belligérants ukrainien et russe concernant l'exportation du blé récolté en Ukraine. Kiev a négocié sous la pression d'intérêts financiers américains. Plus fondamentalement, la question de la répartition de la propriété est fondamentale car elle permet de suivre l'échec de la démocratie dans l'Ukraine indépendante.


    Les agriculteurs ukrainiens profitent-ils du fait que l’Ukraine dispose des terres agricoles les plus fertiles d’Europe? Avec l’entrée en vigueur le 1er juillet 2021 de la loi « modifiant certaines lois concernant les conditions de renouvellement des terres agricoles » (loi 552-IX), le président Zelensky et le FMI ont souhaité « rendre le secteur plus attractif pour les investisseurs internationaux« . On ne sera pas étonner de constater que de nombreux Ukrainiens ont contesté cette loi, qui ne ferait que renforcer la corruption dans le pays et la mainmise de quelques grands propriétaires sur le secteur agricole. En effet, suite à l’entrée en vigueur de cette loi, selon le site Australian national review , l’Ukraine aurait vendu un tiers de ses terres agricoles à 3 grandes entreprises transnationales américaines. D’après l’agence australienne, ces firmes américaines seraient désormais propriétaires de 1.7 millions sur 42 millions d’hectares de terres agricoles, acquis en moins d’une année

    Mainmise américaine sur 40% des terres arables ukrainiennes

    Les trois enseignes Cargill, Monsanto (société germano-australienne à l’origine, mais aujourd’hui à majorité américaine) et Dupont sont bien connues aux États-Unis détiennent désormais environ 40% des terres arables ukrainiennes.

    Cette réalité récente relie la guerre en Ukraine aux initiatives des décideurs financiers stratégiques occidentaux puisque des sociétés comme Vanguard, Blackrock et Blackstone figurent parmi les plus gros actionnaires de ces entreprises.

    Désormais, lorsqu’on parle de blé ukrainien, on se demande si l’usage de ce terme est encore approprié. Si on tient compte des informations fournies par la revue australienne, le blé exporté par l’Ukraine provient de terres agricoles appartenant à des firmes américaines. (Il faudrait ajouter des investissements chinois récents, représentant à peu près 5% du total des terres arables du pays.

    Les inspecteurs qui ont contrôlé le transit des cargaisons de blé ukrainien depuis le 03 août dernier, connaissent l’identité des propriétaires de ces céréales puisqu’ils ont à leur disposition les documents officiels liés aux échanges.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken avait qualifié le voyage du Razoni, le premier navire ukrainien transportant des céréales à avoir quitté Odessa depuis l’invasion de l’Ukraine, « d’étape importante ». Mais on est amené à voir l’accord sur les exportations de blé à travers le couloir établi en Mer Noire sous un autre jour, si l’on considère qu’il s’est agi, pour les Etats-Unis, à travers leurs hommes de paille ukrainiens, de défendre les intérêts d’entreprises américaines.

    Une réforme renforçant la corruption et la mise à l’écart des agriculteurs ukrainiens

    La propriété des terres cultivables constitue un sujet à controverses en Ukraine depuis la fin de l’URSS et la décollectivisation des terres qui s’en est suivie. Faut-il abolir la loi qui a autorisé la vente de ces terrains donnant à des investisseurs étrangers le droit de les acheter ? En Ukraine, ce n’est pas seulement un sujet de « conversations de comptoir », c’est une question cruciale.

    Les terres agricoles en Ukraine étaient des propriétés de l’Etat à l’époque de l’Union soviétique. Les agriculteurs travaillaient dans des exploitations collectives et publiques. Suite à la création d’une Ukraine indépendante, le gouvernement a décidé de privatiser la plupart des terres agricoles. Des coupons étaient distribués aux occupants, qui leur permettaient de devenir propriétaires d’une parcelle agricole délimitée. Mais dans un contexte de récession économique , beaucoup ont revendu leurs coupons. Il s’est ainsi constitué un groupe de grands propriétaires terriens, membres d’ une nouvelle oligarchie. Tout cela avait été encouragé par le Fonds Monétaire International, juge auto-proclamé des procédures adéquates de privatisation.

    En 2001, un moratoire a été décrété pour faire le bilan de ces transactions, suspendant la privatisation des terres publiques, et bloquant jusqu’à inventaire les transactions portant sur des terres privées. Ce moratoire concernerait 41 millions d’hectares de surface agricoles, soit environ 96 % des terres agricoles ukrainiennes. Environ 10 millions d’hectares étaient à cette époque encore la propriété de l’Etat ou des communes; et 28 millions d’hectares appartenaient à des « petits et moyens propriétaires » privés au nombre de 7 millions. Pourtant, même renouvelé régulièrement jusqu’en 2019, le moratoire n’a pas joué son rôle de stabilisation. Il a certes été régulièrement renouvelé jusqu’en 2019. Cependant, les difficultés économiques de la population ont conduit beaucoup de petits propriétaires à louer leurs terres à des opérateurs qui étaient en fait membres de l’oligarchie terrienne en voie de constitution. La concentration des terres a continué sous une fome déguisée.

    Ce sujet est passionnant dans la mesure où il est bien vrai qu’une démocratie repose sur une classe moyenne nombreuse de propriétaires. Or l’Ukraine s’est, avec les années, toujours plus éloignée de cet objectif. Et, dans ce domaine comme dans tous les autres, le président Zelensky a trahi l’espoir que les électeurs avaient mis en lui.

    Le candidat Volodimir Zelensky avait proposé l’organisation d’un référendum pour pouvoir remédier aux défauts du moratoire de 2005, mais il n’a pas eu lieu après qu’il avait été élu.

    Pire, Zelensky a fait préparer une loi qui ouvrait largement la terre ukrainienne à des acquisitions étrangères. Pourtant, selon des sondages d’opinion 64% des participants des Ukrainiens se déclaraient contre la vente des terres aux étrangers. Par ailleurs, deux tiers des personnes sondées réclamaient l’organisation du référendum. promis par le Président.

    La Verkhovna Rada, parlement ukrainien à chambre unique, a fini, en mars 2020, par voter un texte, sous la pression du Président et celle du Fond Monétaire International, le principal créditeur du pays. La nouvelle loi 552-IX a mis fin au moratoire et autorisé les particuliers à acheter jusqu’à 100 hectares de terres à partir du 1er juillet 2021. Dans le même temps, la loi, apparemment restrictive en ce qui concernait l’acquisition de terres par des étrangers (personnes physiques ou morales): elle permet l’acquisition de terres par des sociétés enregistrées en Ukraine; et elle n’a pas régulé le mécanisme de location des terres pour leur exploitation. C’est ainsi que les entreprises et les fonds dont nous parlons ont pu contourner la loi.

    Second pays plus vaste d’Europe, la superficie totale de l’Ukraine atteint 600 000 km², dont 170 000 km² ont été acquis indirectement (prête-noms ukrainiens ou baux de longue durée) par des sociétés étrangères, en grande majorité occidentale, notamment américaines.

    Zelenski et les institutions internationales ont toujours présenté cette réforme agricole comme une condition nécessaire pour attirer les investissements étrangers, permettant de « libérer » le plein potentiel des terres agricoles ukrainiennes.

    Cette loi était également la condition d’obtention d’un prêt de 5 milliards de dollars accordé par le Fonds monétaire international (FMI).Mais nombreux Ukrainiens contestent la loi qui , selon eux, ne fera que renforcer la corruption (devenu un fléau dans le pays) et l’accaparement des terres par les grandes multinationales étrangères.

    Le Réseau ukrainien de développement rural dénonce le fait que « la plupart des terres privatisées sont louées par de grandes exploitations commerciales agricoles…la terre ne sera même plus disponible à la vente au profit des agriculteurs indépendants ».

    C’est ainsi que les investisseurs américains seraient devenus, de manière déguisée, propriétaires de terres agricoles en Ukraine. Pour rappel, avant l’adoption de cette loi, des manifestations pro-Zelenski proclamait que « la terre appartenait aux Ukrainiens » tout en stigmatisant « les Chinois et les Arabes » qui s’apprêtaient, selon les manifestants « à emporter notre terre par wagons ». Deux ans et demi plus tard, il s’avère que ce sont des capitaux américains qui contrôlent un tiers des terres ukrainiennes – contre seulement 5% pour des capitaux chinois. 
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