• Enseignement : les premiers faux pas du ministre Pap Ndiaye

    On peut regretter la nomination au gouvernement de Pap Ndiaye, un ministre qui, dans sa vision de la société, semble confondre la France et les États-Unis et montrer une certaine sympathie à l'égard du wokisme. N'en tirons pas de conclusions définitives : l'expérience a montré que, selon la formule de Montaigne, pour qui « le Maire et Montaigne ont toujours été deux, d'une séparation bien claire », il faut distinguer l'homme de sa fonction. Cependant, on ne peut que dénoncer le comportement d'un ministre qui, avant le second tour des élections législatives, écrit dans un tweet que « quelle que soit la configuration aucune voix ne doit aller au Rassemblement national. Le combat contre l’extrême droite n’est pas un principe à géométrie variable ».

    Certes, en tant qu'homme, il a le droit, comme d'autres, d'avoir cette pensée ostracisante. En tant que chercheur, en rendant publique une appréciation aussi partisane, il fait craindre que ses recherches ne soient pas toujours objectivement menées, mais conduites par des principes contraires à ce que devraient être ceux d'un chercheur, les idées préconçues et les préjugés. Qu'il ne soit pas le seul n'est guère une consolation : de droite, de gauche, du centre ou d'ailleurs, un chercheur digne de ce nom devrait rester humble et n'avoir pour objectif que la recherche de la vérité, qui n'est pas univoque.

    Mais il y a plus grave encore. Pap Ndiaye est le ministre de l'Éducation nationale : cette fonction devrait lui imposer, dans ses déclarations publiques, à défaut de neutralité, une absence de parti pris. Il est, en effet, le ministre de tous les élèves, y compris de ceux dont les parents ont voté massivement pour le parti qu'il qualifie d'extrême droite. Il se doit de respecter ces familles qui ont confié leurs enfants à l'école de la République – à moins que, comme le disait Vincent Peillon, en septembre 2012, il n'ait l'intention d' « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel », à l'exception du déterminisme de sa propre idéologie.

    Sans doute cette école est-elle déjà soumise au conformisme de la pensée. Ses professeurs votent encore majoritairement à gauche, des associations dans le vent y entrent comme dans un moulin, les projets d'établissement se fondent souvent sur les lieux communs de la bien-pensance. Mais, à l'exception de militants politiques pour lesquels tous les moyens sont bons pour influencer leurs élèves, la majorité des professeurs, quelles que soient leurs sympathies, essaient de limiter leur enseignement à la transmission des savoirs. Bon an mal an, on peut espérer que les influences, si elles existent, s'équilibrent. Si ce n'est pas le cas, les parents ont la possibilité de scolariser leurs enfants ailleurs ou de rétablir en famille, quand c'est nécessaire, la vérité des faits.

    C'est le propre des régimes totalitaires de vouloir enrégimenter les enfants dès leur plus jeune âge. Si le ministre se confondait avec Pap Ndiaye et cédait à la tentation de mener dans l'enseignement une politique où l'imprégnation idéologique à sens unique supplanterait la transmission de savoirs objectifs et rationnels, il se comporterait en ministre de l’Éducation du peuple et de la Propagande, de sinistre mémoire. Souhaitons que ce tweet ne soit qu'une maladresse d'un ministre novice plutôt que l'acte délibéré d'un Ndiaye militant.

    Philippe Kerlouan

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Citations de Sören Kierkegaard qu'il vaut mieux connaître quand on est jeune


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  • Jean-Luc Mélenchon, le vote des « petits bourgeois »Par: Pieds Noirs 9A..

    Article N°6521 du mardi 14 juin 2022..

    Les petits bourgeois dégénérés qui votent Mélenchon

    LE PLUS. La récente montée dans les sondages du candidat du Front de gauche interroge la conscience politique d'un nombre grandissant d'électeurs. Au point que certains d'entre eux se déclarent prêts à voter Mélenchon. Oui, même les bobos, les fameux "bourgeois-bohême". 

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    Mélenchon, l'une parmi des plus grosses escroqueries de France.
    Un type qui n'a gagné que de l'argent public dans sa vie, qui donne que des leçons au peuple .

    « La réalité de la Nupes s’apparente à un cartel électoral : celui des petits-bourgeois. » Le constat de Jérôme Sainte-Marie, politologue, est simple. L’union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon n’aurait de populaire que le nom. 

    Il en veut pour preuve plusieurs réalités sociologiques et sondagières. En tête des éléments concluants : le vote des ouvriers. En effet, la France insoumise a fait le choix de soutenir Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle contre « la candidate choisie par 67 % des ouvriers et 57 % des employés s’étant rendus aux urnes ». De plus, loin des préoccupations réelles des ouvriers, la France insoumise, chef de file de la Nupes, préfère avancer des arguments idéologiques tels que la créolisation, le wokisme et l’intersectionnalité.

    L’homme est certes cultivé et maîtrise l’art de la dialectique avec un panache qui fait retrouver aux français le goût des tribuns qu’ils avaient perdu, faute d’orateurs charismatiques dans les partis de gouvernement. Pourtant sa croisade du révolté de gauche, entreprise sur le tard, sonne faux au regard de son parcours politique. Mélenchon n’est en réalité qu’un bourgeois socialiste qui s’est glissé avec talent dans le rôle du méchant.

    Bourgeois, parce qu’il a pu s’embourgeoiser sous les ors du Sénat de 1986 à 2009 où nul ne l’a jamais entendu critiquer le train de vie fastueux de cette institution ni les privilèges d’Ancien Régime dont jouissent les sénateurs. Député Européen depuis, Mélenchon qui se pose en révolutionnaire n’a jamais non plus remis en cause la gabegie financière de la Communauté Européenne  ou le pouvoir féodal de son administration et ce certainement en souvenir de son vote pour le traité de Maastricht en 92... Pour parler au nom du prolétariat, des exclus, et des "damnés de la terre" Besancenot ou Arlette Laguiller étaient quand même plus crédibles ! 

    Ministre discipliné et plutôt absent de Lionel Jospin durant deux années, on ne l’aura  jamais surpris coupable d’un coup de gueule comme ceux qui valurent à Jean Pierre Chevènement plusieurs départs de ses ministères. Mélenchon qui entend aujourd’hui incarner "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas" aura toujours été un militant obéissant de la Mitterrandie. Cette méchanceté qu’il affiche aujourd’hui n’est en réalité que le paravent d’un écorché vif qui aura souffert de ne jamais avoir été reconnu à sa juste valeur par le parti socialiste. En 97, au congrès de Brest, Mélenchon s’était présenté au poste de premier secrétaire contre François Hollande et n’avait recueilli que 8,81% des suffrages de ses camarades. Le candidat du peuple fut vivement humilié par cette défaite et dut avaler d’autres couleuvres par la suite. Lors des négociations en vue du second tour, Mélenchon aura certainement tout cela en mémoire. Hollande et ses amis socialistes regretteront alors de l’avoir rendu méchant.

    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’«La France insoumise, c'est le nom que se donne la France soumise à l'islamisme» Alain Finkielkraut, académicien, philosophe’

     

    Pieds Noirs 9A..


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  • UN MEURTRIER SE PRÉSENTE AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES .


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