• Posté par: Pieds Noirs 9A..

    Voici le témoignage du consul général de la suisse a Oran , sur le massacre des pieds noirs d'Oran . 
     

     

    Témoignage de Monsieur René GEHRIG, Consul de Suisse à Oran
    recueilli P.143 et suivantes du Tome 1 du livre « l’Agonie d’Oran » de Geneviève de TERNANT
    (editions J Gandini – Calvisson)


    L'Algérie a eu son indépendance, officiellement, le 1er juillet 1962, ayant à sa tête, le chef du moment, BEN BELLA, qui est Oranais.
    Aussi, quelle fête, quel vent de folie.. musique, danse, cris, tirs d'armes automatiques, dans tous les sens... et tout cela, sous une chaleur accablante. C'était devenu de I'hystérie, durant plusieurs jours.

    Les Européens qui étaient encore là, entre 20 et 25.000 sur les 250.000 qui, précédemment co-habitaient avec un nombre équivalent de Musulmans (Oran étant la seule grande ville d'Algérie, où les Musulmans n'étaient pas franchement majoritaires), donc ces Européens se faisaient "pet its", restant chez eux ou plutôt étaient allés se réfugier dans les villas sur la Corniche oranaise,, située à une quinzaine de kilomètres, ceci surtout pour les soirées et les nuits.

    Durant la journée, certains essayaient de travailler, mais la plupart des magasins et restaurants étaient fermés.

    En ce qui me concerne, je logeais, avec trois ou quatre amis, dans la ville de Mulphin, à Trouville, qui nous faisait d'ailleurs, une excellente cuisine. Nous nous retrouvions le soir, car pour chacun d'entre nous, les familles étaient entrées en France.

    Dans la journée, je revenais à mon bureau, devant être à mon poste de Consul Honoraire de Suisse, le plus souvent possible. A midi, je prenais mes repas dans un des rares restaurants ouverts, tenu par des Grecs, dans la rue de la Fonderie. Je retrouvais là, d'autres amis, notamment MASCARO, qui était voyageur chez un de mes principaux clients (les Savonneries Lever), ainsi que PALUMBO et BONAMY, qui eux, travaillaient à la Sté Marseillaise de Crédit, ma banque.

    Nous prenions nos repas très rapidement, car il y avait là, beaucoup de monde qui attendait son tour, tous des Européens.

    Nous sommes donc le 5 juillet 1962, dans I'ambiance que je viens de décrire. Le matin, mon programme devait, en principe, ressembler à celui des jours précédents.

    Or, vers 11 heures, j'apprends qu'une des rares boulangeries ouvertes à la rue El Moungar, tout prés de chez moi, avait du pain. Nous en manquions souvent. Quelques secondes de réflexion et dans un esprit de dévouement pour notre petit groupe, je décide d'aller acheter quelques flûtes et de les apporter aux copains à Trouville.

    Là-bas, les amis insistent pour me garder. Je prends rapidement le repas avec eux et dès 13h30, je retourne à Oran.

    J'avais bien remarqué, en rentrant dans la ville, qu'il n'y avait quasiment personne dans les rues.. J'ai attribué cela à la grosse chaleur et à I'heure de la sieste.
    J'arrive tranquillement, devant mon bureau, gare la voiture, et au moment où j'en ferme la porte, j'entends des appels discrets venant d'une fenêtre, en face, tout près de là. Un volet s'entrouvre et j'aperçois le gardien du fameux "parking". C'est un ancien légionnaire, d'origine espagnole, qui me dit à voix basse ;
    -« Dépêchez-vous de rentrer dans votre bureau... depuis 11 heures, les Arabes tuent tout le monde !!! ».
    II n'a pas eu le temps d'en dire plus... refermant aussitôt le volet.

    Une voiture apparaît, en bas de la rue Jalras, à 100 mètres. Je traverse la chaussée en courant, me plaque contre la porte du couloir pour I'ouvrir.. juste à temps... une rafale de mitraillette siffle et abat un homme qui était au coin, un peu plus loin que moi. II avait I'air de regarder qui venait... ou voulait-il me parler ou se réfugier dans le couloir, avec moi ? Le fait est qu'il a été tué et que si je ne m'étais pas collé contre la porte...

    Aussitôt dans le couloir et après avoir fermé, sans bruit, j'ai grimpé quatre à quatre les escaliers m'amenant au 1er étage. De mon bureau, à travers les lamelles des volets fermés, j'ai revu cette voiture, qui avait fait le tour du pâté de maisons. C'était une petite camionnette sur laquelle quatre Musulmans avaient pris place, chacun la mitraillette à la main, tiraient sur tout ce qui bougeait, parfois dans les vitrines ou fenêtres ouvertes... et ils rigolaient...

    Je les vois entrer dans le parking, où j'aurais dû garer ma voiture, ce que je n'avais pas fait exceptionnellement. Peut-être me cherchent-ils ? Un autre Européen arrive à son tour, en moto, pour se garer. II me semble que les Musulmans lui demandent ses papiers... mais au moment où il met sa main dans la poche... I'un d'eux lui tire, à bout portant, une balle dans la tête...
    J'ai donc, effectivement, vite été mis dans I'ambiance du moment !!

    Depuis mon poste d'observation, j'ai réussi, un peu plus tard, à converser avec les gens qui étaient, eux aussi, derrière les volets, au premier étage de la maison d'en face. Ils
    m'ont appris que, des 11 heures, les Algériens, pour une raison inconnue, étaient devenus complètement fous... Ils enlevaient ou tuaient sur place, tous les Européens qu'ils rencontraient.. II paraîtrait que ce jour-la, entre 11 et 1 5 heures, il y aurait eu, ainsi, plus de 4000 morts ou disparus!! Chiffres avancés, ultérieurement, par diverses sources, généralement bien informées.

    Je reviens sur ma position du moment. Me voila, enfermé dans mon bureau, le téléphone coupé, tout seul, me demandant ce que je devais faire, car les coups de feu, les cris, arrivaient par vagues.. coupées par des silences, non moins inquiétants...

    Vers 17 heures, une plus longue accalmie a incité les gens à ouvrir peu à peu les volets et à se faire voir aux fenêtres.

    On a vu passer dans les rues, des auto-mitrailleuses des gardes-mobiles français. On a dit que les Autorités algériennes d'Oran, débordées et dépassées par les évènements auraient demandé aux seuls militaires français restants, de les aider à rétablir I'ordre.

    J'ai décidé de quitter le bureau pour rejoindre mon domicile où le téléphone devait encore fonctionner, ce qui était important pour moi, car je pouvais avoir des appels de compatriotes suisses.

    Je repars dans ma petite 4 CV. A chaque croisement de rue, je laisse la voiture, moteur en marche et avant de passer, regarde à droite et à gauche, s'il n'y a personne... car on entend encore des tirs !
    Arrive ainsi tout près de mon domicile, à la rue Dutertre, il ne me reste plus qu'a prendre la première rue, à droite, qui est la rue Parmentier.

    Devant moi, à 30 ou 40 mètres, une grosse voiture. Elle s'arrête subitement. J'aperçois quelques Arabes, revolvers et mitraillettes au poing, qui font descendre les deux Européens de la grosse voiture. Cela m'a permis de tourner rapidement à droite, dans ma rue, de laisser la voiture juste devant le n° 17 et de rentrer précipitamment dans le couloir. Quelle chance ! Depuis mon balcon du 3eme étage, à plat ventre, pour ne pas être vu, j'ai pu apercevoir les deux Européens amenés par les Arabes, leur voiture restée seule au milieu de la chaussée... J'ai su, après, que l’on n'avait plus jamais eu de leurs nouvelles...

    Au 17 rue Parmentier, où j'habitais depuis plusieurs années, il ne restait que deux ou trois fa milles européennes, toutes les autres étaient parties. Elles ont été heureuses de me voir arriver, se demandant ce que j'étais devenu... et puis j'étais le seul à avoir le téléphone.

    Nous étions une des rares maisons encore habitées, dans tout le quartier. Les tirs reprenant, nous commencions, tout de même, à ne plus être tranquilles. Les voisins qui s'étaient regroupés chez moi, m'ont demandé d'essayer d'intervenir afin que nous soyons un peu gardés.

    J'ai pu contacter, par téléphone, en tant que Consul de Suisse et par I'intermédiaire de I'Evêque d'Oran, le général Katz, qui commandait les gardes-mobiles et lui exposer notre situation. Une heure après, une patrouille de gendarmes motorisés était là et toute la nuit n'a cessé de tourner dans notre secteur... pendant que nous jouions aux cartes, pour ne pas dormir !

    Le lendemain, j'ai appris qu'au restaurant Grec, de la rue de la Fonderie, dans lequel je devais aller déjeuner, à midi, la veille, 5 juillet, des Musulmans sont arrivés, subitement, ont ouvert la porte et tiré à bout portant, sur les gens qui prenaient leur repas. PIusieurs personnes ont été tuées, d'autres blessées. D'autres encore ont été enlevées, parmi lesquels mes amis, MASCARO, PALUMBO et BONAMY...

    Ceux qui avaient un nom à consonance française ont été relâchés, pour la plupart, devant le commissariat central, dont BONAMY. Par contre, on n'a plus jamais revu les autres, hélas, parmi lesquels étaient MASCARO et PALUMBO...

    Si donc, j'avais été, comme prévu, prendre mon repas avec ces amis, que me serait-it arrivé ? 
    En résumé, dans la même journée, j'ai échappé, par miracle, au moins trois fois à la mort...

    II est inutile de dire que le moral des Européens, le lendemain et les jours suivants, n'étaient pas au beau fixe... Le peu de gens qui étaient encore là, désiraient partir au plus vite, d'autant que des histoires dramatiques couraient les rues.

    Par hasard, j'ai rencontré Ie 9 juillet, au matin, devant la poste un de mes très bons clients, Monsieur ABHISSIRA; il était catastrophé. Etant tout seul, il avait loué une chambre dans un immeuble du centre de la ville, car son domicile se trouvait en plein quartier juif, où tout ce qui existait là-bas avait été massacré, démoli, brûlé...

    Ce pauvre ABHISSIRA, qui a la vue très faible, ne savait plus que faire, ne pouvant presque pas se diriger tout seul. II voulait partir, rejoindre sa famille qui était réfugiée à Marseille.

    De mon côté, je voulais aussi y aller, car je n'avais plus pu donner de mes nouvelles depuis de nombreux jours. Je décidais donc d'essayer de prendre un avion, le lendemain. Ce n'était pas facile, comme on peut bien le penser. II n'y avait plus de ligne régulière mais simplement encore quelques avions qui rapatriaient les centaines de personnes restant encore, qui d'ailleurs étaient là, sur place, depuis de nombreux jours, en plein air sur l'aérodrome de La Sénia.

    J'ai proposé à M. ABHISSIRA de le prendre dans ma voiture. le lendemain matin, pour aller ensemble à La Sénia, pour tenter notre chance et essayer de partir sur Marseille ou ailleurs, car on n'avait pas le choix de la destination...

    A SUIVRE PLUS BAS

    Dès 9 heures, chacun, une petite valise à la main, nous embarquons dans la petite 4 CV verte, un drapeau Suisse en tissu, de 20 cm de côté, plaqué sur le pare-brise et filons vers La Sénia.
    A la sortie de la ville, barrage !! Quatre soldats algériens, armés jusqu'aux dents, nous arrêtent.
    Je sors de la voiture et vais à leur rencontre, afin d'éviter toute conversation entre eux et M. Abhissira. Un seul des quatre parlait quelques mots de Français. Je lui montre mon passeport consulaire et lui faisant remarquer le fanion suisse je lui dis

    « Je suis Consul de Suisse à Oran et me rends à La Sénia ».

    J'ignore s'il m'a très bien compris, mais en hochant la tête vers mon compagnon,

    -« Et lui ? »
    - « C'est mon secrétaire »...
    - « Allez va !!! en route »...

    Je ne me le suis pas fait dire deux fois. Je bondis dans I'auto et démarre sans demander mon reste...
    S'ils s'étaient aperçus qu'il s'agissait d'un Juif, ils I'auraient abattu sur place... et moi, avec !

    A La Sénia, je connaissais le Commandant de la Base Militaire Française, puisque c'est grâce à lui, que j'avais pu organiser, auparavant le rapatriement de la Colonie Suisse d'abord, mais aussi aider mon confrère Allemand, pour celui de ses compatriotes.

    II a pu, in extremis, nous caser dans le dernier avion qui a quitté Oran pour Marseille. C'était vers 15 heures. Dans cet appareil, il y avait une dizaine de malades et de blessés qui étaient allongés entre les banquettes et la plupart des gens ne savaient pas du tout où ils allaient aboutir...

    Vous décrire I'arrivée à Marseille-Marignane, inutile... on ne m'attendait pas, par contre la famille ABHISSIRA était là, au complet, depuis trois jours, surveillant chaque arrivage en espérant bien revoir leur mari et père... Cette famille m'a d'ailleurs, gardé reconnaissance pour ce sauvetage.

    LETEMPS.BLOGS.COM
     
     

    votre commentaire
  • Simone Veil avait signé un accord secret de dons d’organes avec l’entité sioniste !

    simone-veil-don-organe-accord-israel2


    Cette information est effrayante, elle vient directement de la chambre de commerce France Israël (CCFI), publiée sur leur site Internet. Il est question d’un accord discret, pour ne pas dire secret, qui a été signé entre la France et l’entité sioniste scélérate ; cet accord avait pour objectif de donner des organes de citoyens français à des malades israéliens. On a du mal à y croire, vraiment beaucoup de mal, d’autant que tout le monde sait que pour recevoir un organe en France il faut patienter de longues années sur des listes d’attente interminables. On imagine que ce genre d’accord ne court pas les rues, ils ne doivent pas être très nombreux étant donné la pénurie dont souffre chaque pays. On comprend également que si cet accord a été tenu secret c’est tout simplement pour son caractère scandaleux et inqualifiable ! Vous imaginez un Français dont le fils est en train de mourir et qui attend un organe qui n’arrive pas car un malade israélien est passé avant lui ! Il serait d’ailleurs intéressant de connaître les termes exacts de cet accord.

    Tout ceci est très malsain et nous rappelle d’ailleurs le vol de la technologie de la bombe atomique par l’entité sioniste scélérate sous le nez et la barbe de l’État français via la complicité d’un réseau efficace de sayanim félons.


    Tel Aviv (Daniel Rouach). Juive de coeur et soutien permanent à Israël et au sionisme, Simone Veil est décédée ce vendredi matin à 89 ans. En Israël une grande tristesse touche les franco-israéliens qui l’ont connu.

    Très peu de personnes le savent. Elle avait signé lors de son passage au Ministère de la santé un accord franco-israéliens de dons d’organes. En effet Israël manquait cruellement de donneurs. Cet accord réel mais appliqué avec une très grande discrétion aura permis à de nombreux israéliens de rester en vie.

    France3-regions. : « Plusieurs fois ministre sous les mandats de Giscard d’Estaing et Miterrand, elle aura marqué la vie politique française avec notamment sa loi sur l’IVG en 1975. C’est aussi la première femme élue présidente au Parlement européen.

    Simone Veil est décédée ce vendredi matin à l’âge de 89 ans selon ses proches. C’est l’une des grandes figures politiques du XXe siècle qui s’est éteinte, mais également une grand militante féministe et une grande europhile.

    Rescapée de la Shoah après sa déportation à Auschwitz, Simone Weil se lance dans une carrière de magistrate après la guerre. Elle s’engage en politique quelques années après et devient ministre de la Santé en 1974. Grande militante pour les droits des femmes, c’est à son initiative qu’est votée la loi qui porte son nom en 1975 qui dépénalise l’interruption volontaire de grossesse.

    De par son histoire personnelle, Simone Veil est toujours restée attachée aux idéaux européns. C’est la première femme élue présidente du Parlement européen à Strasbourg, en 1979. 

    Après avoir été de nouveau ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville sous Balladur, Simone Veil s’écarte peu à peu de la vie politique et continue de siéger au conseil constitutionnel de 1998 à 2007.

    Simon Veil aurait eu 90 ans le 13 juillet prochain. Le maire de Strasbourg, Roland Ries a réagi à ce décès, partageant son émotion devant la disparition « d’une femme politique d’un courage et d’une détermination immenses, dont la vie toute entière a été marquée par la lutte, parfois acharnée, pour ses convictions ».

    http://www.lelibrepenseur.org/simone-veil-avait-signe-un-accord-secret-de-dons-dorganes-avec-lentite-sioniste/


    votre commentaire
  • 55 ans, déjà !... Et les clameurs se sont tues !...

    « Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore » (George Gordon, Lord Byron)

                Il était environ onze heures en ce mois de juillet 1962. Le ciel était pur, avec de légers flocons de nuages, très espacés. Une lumière douce et éclatante baignait les immeubles du Front de Mer, à Oran. Le « Kairouan » s’était rempli en un temps record… Il y avait du monde partout, dans les cales, sur le pont, dans les entreponts et si, sur les quais, c’était la panique, à bord, les malheureux « vacanciers » (comme les avaient surnommé Robert BOULIN et Gaston DEFFERRE) ne demandaient plus rien. Ils s’affalaient, prostrés, et regardaient les contours de leur terre. Ils voulaient s’imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de leur enfance, se souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de s’envelopper du linceul immuable des choses définitives. Ils entraient en exil par de honteuses poternes, traînant derrière eux, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de leurs souvenirs rebrodés de mirages.

                L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée, c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines…

    Il n’est pas de douleur plus grande que de se souvenir des jours de bonheur dans la misère !...

                En l’instant, tout à leur chagrin, ils ne savaient pas encore qu’une fois arrivés en France, épuisés et malheureux, ils y seraient accueillis comme des étrangers, qu’on les jugerait, qu’on les montrerait du doigt, qu’on les traiterait de parias, de pestiférés, qu’on dirait que « leur misère est un juste châtiment » et qu’on rirait de leur désespoir.

    Quel douloureux instant que celui où l’on quitte sa maison, son site aimé, ses amis, sa famille, tout ce qui tient au cœur, avec la conviction, plein l’âme, que plus jamais on ne les reverra. Et l’on pense aussi, sans le dire, à toutes les profanations de tous ces êtres chers qui seront faites après le départ…

    « Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé… Tous les cercueils ont été ouverts… J’aurais préféré être aveugle ! » C’est un prêtre français qui parle…

    Aujourd’hui, il ne reste plus comme vestiges qu’un grand rêve, des souvenirs douloureux, des milliers de morts et de disparus, des milliers de déracinés dépossédés, humiliés, violés, des ruines, une odeur de sang caillé, un reniement immense, et, sous le soleil de « là-bas », une déréliction de plaines rases rendues à l’abandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les vignobles et les vergers en friches…

                Cinquante cinq ans « après », les rangs se sont « éclaircis » mais des milliers d’âmes déracinées ne font, encore, que survivre loin des paysages dorés qui ont émerveillé leur enfance. De cette terre douce et triste, tombeau de leurs aïeux et nid de leurs amours, un immense vide les sépare, fait de sable, de regrets, de mirages, de promesses et de serments révolus, où s’irréalisent les oasis perdues de leurs souvenirs.

                Algérie qui leur a donné la vie et qui a pris leur cœur, rongée par le désordre,  la pauvreté, la prévarication et l’immoralité d’apparatchiks, que triste est ton sort aujourd’hui !...

    De-ci de-là, les mousses recouvrant les murs joignent leur lèpre rouille à l’ombre des palmiers aux branches mutilées. Les grands arbres sous la lune, frissonnent de nostalgie et renouvellent chaque nuit leurs appels éplorés dans l’espoir que l’amour voudra bien y renaître. Et dans leurs branches désolées, les lettres qu’on déchiffre avouent aux voyageurs que d’autres en ces lieux ont connu des bonheurs dont les traces ne sont point effacées…

    Le temps a pu faire son office, jouer au sacrificateur, il n’a pas eu le front de dévorer ces noms des heures familières. Pourtant à notre départ nous n’avons rien inscrit. Nous n’avons pas voulu que s’y fixent nos cœurs. Mais nous n’avons pas trahi nos secrètes tendresses afin que reste bien à nous cette gerbe de fleurs qu’on respire à genoux parmi les souvenirs de toutes nos ivresses.

    Des souvenirs… Voilà ce qui reste désormais : des souvenirs merveilleux et cruels qui subsistent à jamais dans les mémoires… Avec le temps, les vagues murmureront longtemps autour de ces souvenirs là… Dans les tempêtes, elles bondiront comme pour venir lécher leurs pieds, ou les matins de printemps, quand les voiles blanches se déploieront et que l’hirondelle arrivera d’au-delà des mers, longues et douces, elles leur apporteront la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s’écoulant, pendant que les flots de la grève natale iront se balançant toujours entre leur berceau et leur tombeau, le cœur de ces exilés devenu froid, lentement, s’éparpillera dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle.

     

    José CASTANO

                                                               Courriel : joseph.castano0508@orange.f


    votre commentaire
  • Lettre au monde médiatique ,merdique .

    Mesdames, Mesdemoiselles , Messieurs ;
    L'histoire de notre pays depuis la deuxième guerre mondiale ,vit de profonds bouleversements, nous sommes tous à se demander : "mais quoi faire pour changer les choses ?" Hélas oui ! Et le dépit prend un grand pas sur l'ennui que nos politiques du genre" je me fout de tout" ,provoquent en nous ,un ennui de plus en plus profond couplé à une déculturation initiée par l'empire américain. Le monde change et la domination unilatérale des USA sur le reste de la planète a atteint son apogée.
    L'insolence de cet état sur le reste du monde (et je ne parle pas de ses habitants bien sûr) devient de plus en plus frappante pour beaucoup de gens et il est inadmissible que ce courant de pensée ne soit pas représenté tellement il grossit de jour en jour. Après 1945 voir le même jour de l'amnistie ,Le FLN/ALN, le relaie par DAESH, Israël, l'Irak sont autant d'exemples qui font s'effondrer leur suprématie sur nos consciences. Encore nombreux sont ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face de leurs yeux , soit par intérêt, soit par formatage médiatisé, via le plus fort moyen de contrôle et le plus sournois .Oui par la voie journalistique et Chaîne de grande écoute dont aujourd'hui en perte d'auditeur et de ses valeurs ,cause d'internet plus fiable et plus de vérité absolue bien sûr ...
    En effet,oui bien sûr, vous me direz-vous , les médias sont la clef de voûte de cet empire mondiale, qui à force de séries, de réseaux sociaux, de JT ou de films hollywoodiens en arrivant même sur nos publicités de constater l'ampleur de cette méthode multi- culturel de bourrage de crâne ,ainsi sur nos enfants,dont les Français champions de l'Europe dans ce sens ,ainsi ont conquit l'adhésion de tous pour ce modèle.
    Dans ces conditions il me paraît indispensable aujourd'hui de vous appeler, vous les personnes à la visibilité médiatique, à briser la propagande pro-américaine , que vous savez très bien existante. Que vous soyez chanteur, sportif, journaliste, écrivain,animateur télé ou autre ; sortez de votre confort (intellectuel et matériel) et rejoignez le peuple, pour défendre , dont le soutenir ,dont proche d'un génocide des Chrétiens en vue par la masse d'immigrants qui seront guerrier sur notre terre...
    La proposition qui va suivre, mais pour permettre à notre démocratie de respirer et de retrouver un débat public contradictoire basé sur des idées et non sur des émotions. Si vous ne validez pas cette analyse, c'est soit que vous êtes ignorant (Pour des joueurs de boules, on pourra le croire, mais pour tous ceux qui fréquentent le milieu médiatico-politique : attention aux mensonges, nous ne sommes pas dupes), soit vous êtes un collabo qui participe à la destruction de notre pays par la politique du chaos ,Américaine et Musulmane. Votre responsabilité est énorme si le pire arrive sur notre pays la France ...Pensez-y bien avant de retourner dans vos certitudes car une grande partie du peuple gronde,et surtout plusieurs familles commencent à danser devant le buffet et demain plus de lait pour nos petits chrétiens...
    Je ne suis qu'un citoyen qui s’intéresse à la chose politique depuis l'indépendance de l'Algérie ,ainsi que l'Indochine ...J'ai ensuite vu passer le traiter de Lisbonne et c'est là que j'ai commencé à me poser des questions sur notre démocratie et son état de mort avancée...

    Bref, à vous dire chers citoyens , je m'adresse ici à des gens qui sont bien au courant de toutes ces problématiques et qui je suis sûr connaissent en majorité la solution qui est la mienne . Rejoindre des hommes est femmes qui souffre de constater la mort lente de son pays ,pour relever le poids cette enclume qui pèse sur la France , nos enfants qui finiront dans des camps ,oui je dis la vérité , dont je suis conscient de cela ...Donc je m'y intéresse à mon pays depuis tout jeune suite l'abandon de mes départements Français de la fille de la mère patrie ,je ne voudrai pas de même que d'autres départements Français suivent le même courant du seuil aux choix de la valise ou du cerceuil ,et a ce jour ,cela bien parti .. Dont je l'avais prévu et se sont avérées exactes comme du cauchemar Hollande à l'arnaque Syriza. Rien que pour cela, il mériterait de si intéresser . Comment, dans un pays qui se dit démocratique, une telle situation peut-elle exister ? Je vous pose la question et vous êtes la réponse...
    Je compte sur vous tous pour comprendre la situation que nous allons vivre demain ,il faut qu'aucune personnalité médiatique ne puisse passer à côté de sa responsabilité devant l'Histoire.
    Je suis sur une voie différente de ses journaleux du système voulu bien entendu par les urnes depuis plus de 60 ans ,mais nier la réalité ,c'est de renier d'être vivant , c'est nier le peuple, son pouvoir et son intelligence.
    Vous pouvez lire aussi un article universitaire de grande tenue pour approfondir le sujet de l'américanisation galopante de la France ...
    Je vous remercie...Sylvestre Brunaud..


    votre commentaire
  • Front National : Antoine Chudzik suspendu !

    antoine chudzik , conseiller régionla FN ( Photo d'archives B.M) Antoine chudzik , conseiller régional FN ( Photo d'archives B.M)

    Il y a encore quelques semaines Antoine Chudzik était le candidat du FN aux législatives dans le Charolais-Brionnais. Il a été éliminé au premier tour mais reste conseiller régional. Et, selon nos informations, il vient d'être suspendu du Front national. Le parti de Marine Le Pen reprocherait à Antoine Chudzik des commentaires sur l'organisation de la campagne législative. Ses prises de position, derrière Sophie Montel, en faveur d'une ligne plus souple sur l'immigration ont sans doute du jouer également. Un autre conseiller régional, Julien Acard est également suspendu.

    Aujourd'hui au Conseil régional de Bourgogne-Franche Comté le groupe FN a explosé. 15 "mutins" viennent de créer un nouveau groupe sans Sophie Montel, Lilian Noirot ou encore Antoine Chudzik.

    B.M.

    http://www.lejsl.com


    votre commentaire