•  Attentat du Casino de la Corniche (Point-Pescade)Par :Pieds Noirs 9A..

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    Le Casino de la Corniche représente la cible idéale pour le FLN .Le Casino de la Corniche est connu de tous les Algérois, à proximité de Bab-El-Oued ...

    Pointe-Pescade       Le Casino de la corniche 

    Attentat du dimanche 9 juin 1957 jour de la Pentecôte ...

    Alger Point-Pescade casino de la corniche

    • Le bilan est lourd :
       
      • L'engin explosa 18 h 55, fauchant des dizaines de couples qui dansaient tendrement. L'estrade fut littéralement soulevée par l'explosion. Le piano réduit en miettes. Lucien Scror, dit Lucky Starway, était mort sur le coup, éventré. Sa chanteuse eut les pieds arrachés, le danseur Paul Pérez, les jambes sectionnées. Lorsque la fumée et la poussière des gravats furent retombées, plus de cent personnes gisaient dans les décombres, perdant leur sang. Le silence qui succéda à l'explosion fut bientôt déchiré par les hurlements des blessés. La bombe ayant explosé au ras du sol la plupart des victimes étaient atteintes aux membres inférieurs. 
        9 morts. 85 blessés dont dix furent amputés !Les douze blocs opératoires de l'hôpital de Mustapha fonctionnèrent toute la nuit. Alger était à nouveau atteint de folie sanguinaire. Le cycle répression-attentat avait repris avec une intensité que jamais la capitale Algéroise n'avait connue.
      • Ce sont des Français de souche,   en grande majorité du quartier populaire de Bab-El-Oued, 
        beaucoup n'ont pas vingt-cinq ans ! 

        La bombe a été déposée sous l'estrade,  par un des plongeurs de l'établissement 
        qui a pris la fuite et qui sera arrêté dans la soirée avenue Gandillot. . 

        Le chef d'orchestre,   Lucky Starway,   est déchiqueté,   ses musiciens tous grièvement atteints. 
        La piste est balayée,   les danseurs couchés pêle-mêle... 

        Voilà comment se termine un bal d'innocents !

    Pointe-Pescade       Le Casino de la corniche 

     Attentat du Casino de la Corniche (Point-Pescade)

    Alger Point-Pescade casino de la corniche

    • Ne peut-on penser à notre réaction, 

      à nous qui savions,  en cette soirée du dimanche 9 juin 1957,   jour de la Pentecôte , 
      qu'une main criminelle,  mue par une volonté froide, avait sciemment causé un tel drame ? 
       
    • Ne peut-on imaginer, 

      notre désir de trouver les autres bombes,   prêtes à causer les mêmes drames, 
      de tout mettre en œuvre pour les désamorcer ? 
       
    • Une jeune fille de dix-huit ans dont les deux jambes ont été arrachées 
      et qui gît,  évanouie,  dans ses cheveux blonds souillés de sang. 

    Une des nombreuses bléssées de ce dimanche 9 juin 1957 

    Alger Point-Pescade une des bléssées

    Éclairage ;

    La fin de l'année 1955 et les premiers mois de 1956 sont marqués en Algérie par une montée en puissance des attentats terroristes en milieu urbain. Des commandos sont constitués par le FLN. Ils s'attaquent alors en priorité aux responsables du parti messaliste rival, le MNA, à des policiers et à leurs indicateurs. Le vieux quartier de la Casbah est l'épicentre algérois du terrorisme FLN, sous l'impulsion de Yacef Saadi puis d'Ali Amara surnommé Ali la Pointe. Lors du Congrès de la Soummam en août 1956, le FLN mentionne que le terrorisme urbain doit prendre pour cible les quartiers européens. Dans la nuit du 10 août 1956, l'attentat de la rue de Thèbes perpétré par un groupe d'activistes de l'ORAF (Organisation de la résistance de l'Algérie française) fait 15 morts selon la police, 70 selon le FLN. Il n'existe aucune image. Cet événement finit de convaincre le FLN de cette nouvelle orientation vers le terrorisme urbain. Alger et sa banlieue, dans la foulée du Congrès de la Soummam, sont définies en Zone autonome (ZAA) sous la responsabilité de Larbi Ben M'hidi et Yacef Saadi, ce dernier mettant en place un véritable réseau de poseurs de bombes. Il s'agit en fait le plus souvent de jeunes femmes, comme Samia Lakhdi, Djamila Bouhired ou Zohra Drif, a priori moins surveillées. Le premier coup est fixé au 30 septembre 1956. Les trois premiers objectifs sont les locaux du terminus d'Air France et deux cafés très fréquentés par la jeunesse européenne : le Milk Bar et la Cafétéria. La première, déposée par Djamila Bouhired, n'explose pas, mais on relèvera dans les deux cafés quatre morts et 52 blessés, beaucoup très grièvement. Les actions terroristes se poursuivent en novembre et décembre et la psychose s'installe.

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  • Quand le mensonge gagne du terrain en France !

    Pieds Noirs 9A..

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                                                        La Guérilla du 8 mai 1945 

    Quand le mensonge gagne du terrain en France par toute cette gauche haineuse est seulement qu'a vomir !

    Quand la France , et sa grandeur participe au mensonge au lieu de justifier la réalité des choses ...

    Voici l'enquête d'un historien fiable sur la guérilla du 8 mai 1945 en Algérie .

    La bataille des chiffres.

    Comme l'écrit Stéphane Courtois, auteur du Livre noir du communisme, le comptage des victimes est un des éléments importants de l appréciation historique. On admet le chiffre de 102 Européens dont 14 militaires tués par les émeutiers, mais les évaluations divergent sur les victimes de la répression.

    Or les médias les plus modérés ont retenu le chiffre de 15 à 20.000 victimes de la répression de ce soulèvement. L'ancien premier ministre Abdesselam ayant estimé que le chiffre de 45.000, officiellement déclaré par le PPA en 1951, était un argument de propagande, on se réfère à un papier non signé et non daté trouvé dans les archives d'outre-mer à Aix-en-Provence (l'auteur de cette découverte vient d'ailleurs de doubler son estimation dans le Monde du 8-9 mai, ce qui prouve bien qu'il n'est pas sûr de lui). D'autres historiens inventent un rapport de 100 Arabes tués pour une victime européenne, moderne adaptation de la loi du talion selon les critères de la shoah.

    Le commandement militaire fit une estimation précise de 2.628 tués : 1.500 par les forces civiles, 755 par les unités terrestres, 173 par la Gendarmerie, 200 par l'Aviation et 4 par la Marine. Le dégagement des villages au nord de Sétif a fait 250 victimes, et 150 autour de Guelma. La Marine est intervenue pour interdire la coupure de la route Bougie - Cap Aokas, elle a dispersé quelques rassemblements par des tirs d'intimidation. L'armée de l'air a effectué des vols d'intimidation dans la Kabylie des Babors, et est intervenue par le feu contre les groupes armés de Guelma et contre les villages environnants : Héliopolis, Millesimo, Petit, Nador, Kellermann, Nador et Gounod.

    Les estimations connurent alors une inflation hyperbolique. Un tract de l'Humanité du 20 mai, fondé sur de prétendues déclarations d'officiers, indique un chiffre de 6 à 8.000 tués. Le chiffre de 5 à 6.000 est repris par Ageron; mais le major Rice de l'OSS l'estime exagéré. L'évaluation du PCA (15 à 20.000) et des trotskistes (35.000), précède celle de la Fondation de Bachir Boumaza, devenue la vérité officielle de l'Algérie (45.000). Les oulamas et le journal El Moudjahid sont allés jusqu'à 80.000. C'est davantage que le nombre des manifestants, qui ne dépasse pas 50.000. Pour eux, le génocide est évident !

    Les estimations partielles des enquêteurs sont plus modérées. Pour Sétif, le général Tubert indique 20 à 40 morts, ce qui est loin du massacre décrit par Kateb Yacine en 1984. Les archives du PPA inventoriées par Kaddache et Ainad Tabet indiquent 447 fusillés à Guelma, chiffre réduit par Bergé à 3 ou 400. Rappelé par le gouvernement, Tubert n'a pas dépassé Constantine, mais il indique que les musulmans de Guelma prétendent avoir eu 7 à 800 tués, chiffre repris par Ferhat Abbas. Pour Chevreul, Kaddache indique 127 tués et Mekhaled 375 ; pour Kherrata, on recueille des témoignages de 10 à 45 fusillés, et de 30 pour Amoucha.

    L'addition de ces chiffres partiels aboutit à un total de 2.000 à 3.000 tués. 3.000 tués sur 50.000 manifestants disposant de 700 fusils de guerre et 12.000 fusils de chasse, c'est beaucoup, c'est trop, mais ce n'est pas un génocide ; ce fut sans doute une réaction de panique face à la violence des émeutiers qui assaillaient les fermes et les villages avec le dessein de tuer les roumis. C'est encore la peur qui provoqua le communiqué du parti communiste, exigeant de passer par les armes les instigateurs de la révolte, dénoncés comme des provocateurs hitlériens. On sait en effet que les cégétistes participaient activement aux milices dites de colons. Le parti communiste semble oublier aujourd'hui qu'en 1945 il avait condamné le soulèvement nationaliste, qu'il attribuait à des provocateurs hitlériens liés à de gros colons fascistes.

    Général Maurice Faivre
    Historien .

    Photo utiliser par les gauchistes et les algériens , comme quoi c'est le massacre de Sétif .
    La vérité que cette photo c'est un camp américains en Allemagne...

    Quand le mensonge gagne du terrain en France !


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  •  Un président qui n'aime pas les Français !

    Par: Pieds Noirs 9A..

    N° 4523 du samedi 25 août 2018 

    Un président qui n'aime pas les Français !

    2017 Macron injure aux pieds Noirs !

    Jetés hors de notre pays natal, notre Algérie qu'elle s'appelait France, tant aimé, trop aimé diront   certains, nous atterrirons 

    pour la plupart d'entre nous dans cette Métropole, notre patrie aux trois couleurs que nous étions si fiers de défendre, à qui nous nous identifions et qui nous a si mal reçu et même rejeté bien souvent. (Merci entre autres à M. Gaston Defferre, Maire Socialiste de Marseille. Celui-là même qui disait entre autres gentillesses du même genre, "Que les Pieds-Noirs aillent se faire pendre !"… Il est à remarquer que d'autres également nous ont aussi mal accueillis).
    Merci à cette France que nos arrières grands-parents, grands-parents et parents sont venus défendre lors de la guerre de 1870 puis de celles de 14-18 et 39-45. Nous avons nous aussi défendus la France (nos 3 départements) de 1954 à 1962,puisque en l’occurrence l'Algérie c'était la France, ont nous la assez répétés. Et le mot Algérie est un nom Français ... 

    A cela rien n'est fini ,Macron en a remise une couche après ses propos sur la colonisation Française ,selon lui <<un crime contre l'humanité >>.Cela ne passent pas auprès de tout le monde.

    "En parlant, à Alger, un lieu symbolique, de crime contre l'humanité, cela veut dire que les Pieds-Noirs, les Harkis sont finalement des agents de ce crime contre l'humanité. 25.000 Pieds-Noirs ont été tués dans la guerre contre les nazis. Et, s'il y a crime contre l'humanité, comment considérer le massacre de 100.000 Harkis? Il faut que chacun fasse le chemin de vérité. Il ne doit pas y avoir de repentance à sens unique" .Alors si monsieur Macron à l'heure actuelle est désolé et bien pas nous Français d'Algérie et non de la bouse a en croire certains ,nous sommes la patrie tricolore où nos ancêtres se sont battu pour elle

    Le nouveau petit et généreux !

     Un président qui n'aime pas les Français !


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  • Quel grand homme ce De Gaulle !

    Pieds Noirs 9A.. vous propose..

    N° 4522  document sur fichier..

    Tout de même quel grand homme ...Le grand est généreux !...

    UN DOCUMENT SPÉCIAL 

    UNE PREUVE IRRÉFUTABLE

    Oui ! Il faut le dire que le principal responsable de l'immigration algérienne de masse et de sont envahissement est le grand et généreux Charles De Gaulle et ses accords d'Evian, pour vite bouclée l'affaire ,ainsi qui prévoyaient la libre circulation des personnes entre la France et l'Algérie.

    Quel grand homme ce De Gaulle !

    Ce texte est de Maurice Allais, qui n'était même pas pour l'Algérie Française (il était pour un partage, donc "à moitié" pour l'Algérie Française)...

    L'humaniste Maurice Allais, futur prix Nobel d'économie 1988, dénonce, l'été 1962, dans son livre "L'Algérie d'Evian", ce qu'il appelle le "crime contre l'Humanité" commis par le régime gaulliste contre les Harkis et Pieds-Noirs.

    Mais Maurice Allais, en épluchant les "accords" d'Evian a également relevé les dispositions qui étaient prévues, dans ces "accords", au sujet de l'immigration. Et ça l'a beaucoup inquiété.

    Citant le Premier ministre Georges Pompidou qui, expliquant aux Français le principe des accords d’Evian, déclarait le 27 avril 1962 : « Tous ceux qui voudraient rester Français, qu’ils soient Musulmans ou d’origine européenne, le resteront au regard de la France [et] conserveront l’intégralité des droits que cette qualité leur confère ».

    Quel grand homme ce De Gaulle !

    Maurice Allais s’interroge :« Quelle serait donc l’attitude du gouvernement algérien si plusieurs centaines de milliers de Musulmans désiraient émigrer en France ?

    A supposer même que cette immigration soit possible, est-il d’ailleurs sage de garantir inconditionnellement et sans limite de temps la nationalité Française à ceux des Algériens qui le désireraient. Qui ne voit les dangers possibles d’une telle situation ? Supposons, par exemple, que l’Algérie devienne un Etat communiste.

    Alors la possibilité serait donnée sans restriction au gouvernement algérien d’envoyer en France des agitateurs communistes se réclamant de la nationalité française. Le G.P.R.A. a eu raison de stipuler dans les accords que du point de vue de l’Etat algérien l’option de nationalité offerte aux Français d’Algérie serait effectuée une fois pour toutes au bout de trois ans. La France ne saurait s’engager elle-même au-delà.

    Sur le seul plan économique et en cas de chômage massif en Algérie, ou en France, ou dans les deux pays à la fois, serait-il sage de donner à tout moment la possibilité pour tout Musulman de se réclamer de la nationalité française dans le cas de Musulmans ennemis de la France, alors que des Musulmans amis pourraient être empêchés de quitter l’Algérie sous des prétextes divers.

    Tant que la France disposait du pouvoir politique en Algérie, elle avait de multiples moyens de ralentir, voire de stopper, l’arrivée de travailleurs algériens en France.

    A l’avenir cette possibilité n’existera plus et si l’on suivait la déclaration de M. Pompidou, un nombre illimité de Musulmans pourraient à tout moment, sans limite de temps ni aucune restriction, venir s’installer en France et y jouir de tous les droits civiques. Est-ce là une position raisonnable ? Même si l’on s’en tient aux accords d’Evian, il résulte de la Déclaration des garanties (article 2) et de la Déclaration relative à la Coopération économique et financière (article 7) que tout Algérien aura à tout moment la possibilité de venir résider en France et d’y bénéficier de tous les avantages sociaux ? Est-ce là une clause raisonnable si un chômage massif vient à se constater en France ? Est-ce là une clause raisonnable, alors que la population algérienne doit doubler à bref délai ? On pourra toujours, certes, dénoncer les accords, mais si on les dénonce, ce sera au détriment des Français résidant en Algérie, véritables otages du futur Etat algérien.

    De telles dispositions sont manifestement tout à fait excessives, alors que cependant elles n’apportent aucune garantie réelle d’aucune sorte aux Musulmans pro-Français, à ceux qui nous ont fait confiance. »

    On comprendra mieux l'inquiétude de Maurice Allais lorsqu'on saura que les Algériens, aujourd'hui, plus de 55 ans après, profitent toujours des facilités prévues par les accords d'Evian pour venir s'installer en France et d’occuper petit à petit la terre Française ... 

    Quel avenir qu'il avait en tête ,ce grand  et généreux ce De Gaulle !...

    Pour en finir à en faire une France musulmane de Tamanrasset à Dunkerque et non l'inverse comme cela étant prévu en 1958 ... De Dunkerque a Tamanrasset...

    *Fichier avec document recueilli  

    Pieds Noirs 9A..

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  • Après un demi-siècle d'indépendance, l'Algérie n'est plus qu'une poubelle à ciel ouvert

    En accompagnement du voyage éclair de François Hollande à Alger, la télévision française nous a proposé deux documentaires sur l’Algérie : « L’Algérie vue du ciel » par Yann Arthus Bertrand, sur France 2. Un documentaire magnifique qui nous a enchanté, mais hélas commenté par Yazid Tizi dans un texte très engagé et rempli de contre-vérités historiques. C’était tout à fait regrettable et inutile car la beauté des paysages se suffisait à elle-même.

    Le second, en revanche, offert par France 3 et son magazine Thalassa, sous le titre : « L’Algérie, une mer retrouvée », est fortement sujet à polémique, notamment de la part des Algériens eux-mêmes.

    En effet, révélée par Médiapart le 13 juin, des reporters de l’émission se sont livrés à des commentaires peu flatteurs sur ce document filmé en Algérie et distribué dans plusieurs cinémathèques.

    Selon le quotidien algérien Liberté du 15 juin 2015, ce documentaire « L’Algérie, une mer retrouvée », nous a présenté une Algérie de carte postale, avec des allures d’eldorado touristique, une sorte de Nouvelle-Calédonie sans Kanaks. Des plages immaculées car nettoyées avant chaque prise de vue et filmées en vertu d’autorisations délivrées par 8 ministres, sans que cela soit mentionné à l’antenne par les producteurs et réalisateurs.

    Il a consterné les Algériens qui l’ont visionné. Il présentait des sites paradisiaques, des sports d’été, une harmonie de vie sans faille, etc. Les Algériens avaient la réelle impression de découvrir les côtes d’un pays étranger et non pas les plages jonchées d’ordures de toutes sortes que le commun des citoyens algérien fréquente.

    Pourquoi vouloir à tout prix, même au prix de mensonges, donner de l’Algérie actuelle l’image de l’Algérie d’il y a soixante ans, l’image de l’Algérie « vivante », propre, gaie, où il faisait bon être venu au monde, grandir, vivre ?

    Ecoutons certains intellectuels algériens qui ne sont pas aveuglés par une propagande destructrice et une indignation de mauvais aloi.

    L’Algérie qui fait s’écrier à la journaliste Raïna Raïkoum dans le Quotidien d’Oran : « Des milliers de bouteilles vides d’eau minérale emportées par le vent, roulant sur l’asphalte. Une terrible saleté sur les plages algériennes, des sachets, des détritus. Pas la saleté habituelle mais une saleté plus ample, plus grave, qui dure. Fallait-il libérer ce pays avec du sang pour, au final, le noyer dans la saleté ? »

    Et toujours dans « Le quotidien d’Oran », Ahmed Farrah : « Le malheur d’une certaine frange d’Algériens (les vieux) c’est d’avoir des repères que les jeunes n’ont pas. L’indépendance a fait la fierté de notre peuple, mais peut-on, aujourd’hui, parler de fierté en Algérie alors que la régression est partout visible à rendre myope ? Le temps des bibliothèques scolaires et municipales, des librairies et des grandes éditions, des bouquinistes et des kiosques dans les villes et les villages. Le temps de la lecture et de la culture. Le temps où le maitre d’école en blouse grise était le notable et le modèle. Le temps de l’obligation de sortir les poubelles à la tombée du jour et de les rentrer avant le passage de l’arroseuse communale qui nettoyait les rues. Le temps des denrées bien achalandées dans des lieux nets, propres et astiqués. Le temps de la pudeur, du respect, où l’on n’importunait pas les femmes dans les bus. Le temps des vertus et de l’honnêteté. Le temps des solidarités entre voisins qui partageaient ce qu’ils avaient. Il n’est nullement question de sentiments nostalgiques « pieds-noirisés », ni de l’idéalisation d’un passé décomposé (qu’est-ce que ce serait alors ?) mais simplement de rappeler que l’Algérien était alors travailleur, laborieux, appliqué, consciencieux, bien élevé, respectueux, sociable, pacifique et civilisé. Une fois le « colon » chassé où en sommes-nous un demi-siècle plus tard ? On récolte ce que l’on a semé ! »

    L’Algérie que Kamel Daoud décrit comme une « poubelle »« Il y a quelque chose de lourd, de douteux et de trop insistant dans l’indignation. On y trouve une volonté de faire dans le zèle pour masquer quelques honteuses évidences. »

    Le Lac de Réghaïa, ce joyau de la nature à seulement 30 km d’Alger, décrit comme un paradis puant, dans El Watan du 11 avril : « Un marécage aux odeurs pestilentielles, des marais aux eaux verdâtres où il est nécessaire de se boucher le nez pour l’approcher. »

    Ne serait-il pas plus honnête de présenter aux Algériens et aux Français le visage de l’Algérie telle qu’elle est devenue après un demi-siècle d’indépendance et non pas de tenter de l’enjoliver pour le plaisir de quelques uns en déniant la réalité ?

    Source : http://magoturf.over-blog.com/


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