• C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

    C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

    • 1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II. En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent. Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8 000 chez les chrétiens. Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre. Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté. Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

    • 1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims,  utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

    • 1878 : naissance de Georges Valois, dont Lénine disait qu’il fut « le plus intéressant économiste d’Europe ». D’abord lié à l’Action française, avec laquelle il rompit bruyamment, il fonda en 1925 le Faisceau, premier parti « fasciste » français. Il anima ensuite une coopérative de tendance libertaire, la « République syndicale », fut arrêté pour gaullisme en 1940, et mourut en déportation au camp de Bergen-Belsen.

    • 1918 : l’aviateur Roland Garros, qui avait réalisé la première traversée aérienne de la Méditerranée, en septembre 1913, tombe en combat aérien près de Vouziers (Ardennes).

    • 1936 : assassinat, par des communistes, du militant du Parti social français Charles Moreau.

    • 1940 : création, par Vichy, de l’Ordre des médecins. Nul ne pourra exercer la médecine s’il n’est habilité par le Conseil de l’Ordre. L’État français acceptera malheureusement, comme conséquence, l’interdiction des études et du diplôme d’herboristerie.

    • 1950 : après avoir maîtrisé le Sin-Kiang, 30 000 soldats chinois envahissent le Tibet pour « libérer » leur « peuple-frère ».

    • 1957 : mort du multi-assassin « Ali-la-pointe », adjoint du chef terroriste de la Casbah, Yacef Saadi, quand le 1er REP fait sauter sa cache. A cette date, la bataille d’Alger est gagnée par le général Massu.

    D'après les Ephémérides nationalistes

    http://www.contre-info.com/


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  • 60 ans de la Ve République : 60 ans d'imposture et d'illusions entretenues

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     Jean-François Touzé ..
    Secrétaire national du Parti de la France
     La célébration obligée, incontournable et nécessairement déférente des soixante ans de la Ve République par Emmanuel Macron (à Colombey-les-Deux-Églises comme il se doit pour un Président qui vient de faire ajouter au blason de l'Élysée une croix de Lorraine à vocation syncrétique) nous donne l'occasion de nous pencher sur des Institutions qu'il est de bon ton de louer pieusement pour ne pas avoir à en pleurer indécidabilité. Une Constitution se juge sur la durée et se légitimisme par sa capacité à résister au temps et aux péripéties, mais aussi par son efficacité à unir, entraîner et faire vivre un pays. À l’aune du premier critère, les Institutions voulues par Charles De Gaulle, en traversant crises et cohabitations et malgré vingt-quatre révisions constitutionnelles, ont sans doute fait la démonstration de leur solidité systémique. Non pas en tant que pilier de force de la Nation – nous sommes là dans le domaine de la légende et de l’illusion gaulliste - non pas au service de la France et des Français, mais à celui exclusif des hommes et des clans qui se sont succédé à la tête de l’État. C’était leur raison d’être. Elles ont accompli leur mission en étant pour les hommes de l'Établissement le rempart indispensable à leur survie. Au regard du deuxième critère, la Cinquième République est un mensonge, une imposture, une confiscation et un détournement.
    • Mensonge d'un État fort et d'un pouvoir d'autorité. Perdu dans ses rêves donquichottesques de grandeur, De Gaulle à prétendu restituer à l’exécutif toute sa place sans pour autant léser les droits du Parlement… Subterfuge institutionnel dans un décor Potemkine de fausse reconstruction nationale. Résultat : un pouvoir bancal où le Président entre inévitablement en conflit avec son Premier ministre, un gouvernement coupé du peuple, un Parlement croupion, une domination des puissances d’argent sur la vie publique, des médias aux ordres, une Justice disciplinée et une impuissance programmée.
    • Imposture d'un régime fondé dans l'ambiguïté et la manipulation, forgé dans la félonie, pérennisé dans la commodité réglementaire et la satisfaction des ambitions personnelles. La Ve République c’est l’État égotiste de De Gaulle, l’État affairiste de Pompidou, l’État libéral avancé de Giscard, l’État cynique de Mitterrand, l'État immobile de Chirac, l'État agité et bling-bling de Sarkozy, le non-État de Hollande et l'État boite de nuit glauque de Macron.
    • Confiscation des droits du peuple français à disposer de lui-même par le totalitarisme architectural d’une démocratie de façade et la soumission aux règles du mondialisme.
    • Détournement des aspirations nationales à l'identité, à la sécurité, à la prospérité et aux libertés par un tour de passe-passe permanent digne des plus grands prestidigitateurs qui savent tromper la vigilance des spectateurs en détournant leurs regards de l'essentiel.
    Avec Emmanuel Macron, la Ve République est entrée dans la phase ultime de la décomposition publique. Par son inaptitude criante à la fonction qu'il exerce depuis seize mois, par son arrogance de classe et sa morgue post-adolescente (dernier exemple en date, l'effarante attaque à Colombey toujours, contre une retraitée touchant une pension de 500 euros mensuels sommée de ne pas se plaindre), par son attachement à la finance reine, par son immigrationnisme de substance et de fondement, par son incapacité à porter une vision et incarner une ligne de destin collectif, par sa pratique aussi solitaire que brouillonne du pouvoir, par son attirance marquée vers le vil et le douteux (Benalla, la « party » du 21 juin à l'Élysée, l’exotique séquence avec le braqueur à moitié nu de Saint Martin), par la médiocrité de sa représentation à l'internationale, l’actuel Président de l'agonisante Ve République pourrait bien en être le dernier. Pour le Parti de la France, seul mouvement politique qui ne soit pas dans la connivence, le relèvement du Pays ne se fera ni dans la continuité ni dans la facilité mais dans un changement réel de régime basé sur un exécutif authentiquement fort en même temps que sur une émanation populaire capable de faire entendre la voix des Français. Ce régime nouveau pourra alors, enfin, répondre aux attentes de nos compatriotes du retour de la France à l'identité, à la sécurité, au travail, à la prospérité, à l'équité sociale, à l'unité, à la puissance, aux libertés et au respect des valeurs civilisationnelles européennes. Ce sera l’État national.

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  •  HISTOIRE SOMBRE 

    LA GUERRE D'INDOCHINE

    1 Présentation

    La guerre Indochine qui se déroula de 1946 à 1954 sur le territoire du Vietnam, au terme de laquelle la France, souveraine en Indochine, accorda à celle-ci son indépendance.
    Constituée officiellement sous la souveraineté française en 1905, l’Indochine regroupait la colonie de Cochinchine autour du delta du Mékong et quatre protectorats : l’Annam au centre, le Tonkin au nord, le Cambodge et le Laos.

    Port d'Haïphong

    2 Les origines du Conflit

    La Seconde Guerre mondiale permit aux nationalistes vietnamiens d’affirmer leur influence. Isolée de la métropole, l’Indochine fut placée sous occupation japonaise. Si certains éléments nationalistes conservateurs réunis autour de la Ligue pour la libération du Vietnam (Vietnam Phuc Quôc Dông Minh), dirigée par Trân Van An, se rallièrent aux Japonais pour libérer l’Asie des Européens et des Américains, la majorité des nationalistes se dressa contre eux.
    Ce fut le cas de la Ligue pour l’indépendance du Vietnam, ou Vietminh, fondée en mai 1941 par d’anciens dirigeants du PCI (Parti communiste indochinois), comme Ho-Chi- Minh, dans une petite ville de la Chine du Sud. Les objectifs du Vietminh étaient clairs : il s’agissait à la fois de lutter contre les Japonais et les Français afin de libérer le Vietnam et d’y établir une république "démocratique".

    Les japonais entrant dans Saïgon en Juillet 1941

    Après la défaite japonaise, Ho-Chi-Minh déclencha, le 13 août 1945, l’insurrection générale qui conduisit à l’abdication de l’empereur Bao Daï, le 25 août. Le 2 septembre, il proclama à Hanoï l’indépendance du Vietnam et la naissance d’une République démocratique du Vietnam.

    3 Le début de la guerre en Indochine

    Deux événements marquèrent le début de la guerre. Le 23 novembre 1946, les Français bombardèrent le port d’Haïphong, situé au nord du pays, et le 19 décembre, les milices du général Giap attaquèrent les quartiers européens d’Hanoï.
    Ho Chí Minh appela alors le peuple vietnamien à la guerre.
    Celle-ci opposa désormais un corps expéditionnaire bien équipé à l’armée populaire vietnamienne, moins armée mais soutenue par la population et qui parvint à imposer sa stratégie par la guérilla.

    Le Général Leclerc rencontre  Hô Chi Minh

    Placés devant le fait accompli, les Français hésitaient sur l’attitude à adopter lorsque le général de Gaulle se déclara partisan de la restauration de la souveraineté française dans le cadre d’une Fédération indochinoise. Au Nord, où les Chinois étaient peu disposés à céder la place aux Français et intriguaient avec les nationalistes, des éléments modérés, tant du côté français que du côté du Vietminh, se prononcèrent en faveur de néégociations.
    Le 6 mars 1946 fut signée une convention qui reconnaissait le Vietnam comme « un État libre avec son gouvernement, son Parlement et ses finances, faisant partie de la Fédération indochinoise et de l’Union française » ainsi que l’unification des Trois Ky (Bac ky, le Tonkin ; Trung ky, l’Annam ; Nam ky, la Cochinchine), c’est-à-dire l’ensemble vietnamien, soumise toutefois à un référendum, en contrepartie, elle imposait l’installation de troupes françaises à Hanoï. Dans un contexte de résurgence du groupe de pression colonialiste en France, celle-ci voulut conserver la Cochinchine sous sa souveraineté.
    Au lieu d’organiser le référendum prévu en Cochinchine au sujet de son entrée dans le Vietnam, l’amiral Thierry d’Argenlieu fit proclamer la république en juin 1946, empêchant ainsi la réalisation de l’unité du Vietnam souhaitée par Ho Chí Minh. Celui-ci se rendit à la conférence de Fontainebleau (6 juillet-25 août 1945) pour tenter de trouver un arrangement, qui se révéla impossible.

    L'amiral Thierry d'Argenlieu

    4 L’enlisement de la guerre

    Dans un contexte d’instabilité politique en France, cette guerre impopulaire, car lointaine et stigmatisée dans l’opinion par le scandale de la spéculation sur les piastres, s’enlisa. Pour tenter d’affaiblir politiquement Ho Chí Minh, les Français cherchèrent un autre interlocuteur en la personne de Bao Daï, exilé à Hong Kong. Par les accords de la baie d’Along (5 juin 1948), la France accorda ce qu’elle avait refusé à Ho Chí Minh : l’indépendance d’un État vietnamien réuni associé à l’Union française.
    Cette tentative se solda par un échec.

    5 Internationalisation et règlement du conflit

    À partir de 1949, avec l’intensification de la guerre froide, la guerre d’Indochine prit une dimension internationale. Les communistes chinois, qui venaient de l’emporter en Chine (21 septembre 1949), apportèrent leur soutien militaire au Viêt-Minh, tandis que la France, sous l’impulsion du général de Lattre de Tassigny, fit appel à l’aide américaine.
    Submergées par l’offensive de Võ Nguyen Giap entreprise en octobre 1952 au Tonkin, en Annam et au Laos, où il pénétra en avril 1953, les troupes françaises placèrent leurs derniers espoirs dans le plan de leur nouveau chef : le général Navarre. Celui-ci prévoyait de concentrer des forces françaises dans la cuvette fortifiée de Dien Bien Phu afin d’attirer l’armée du Vieminh dans un piège. L’attaque commença le 13 mars 1954, et, le 7 mai, les 15 000 Français capitulèrent.

    Diên Biên Phu

    La France avait fini par accepter le principe d’une conférence à Genève au début de l’année 1954. La nouvelle du désastre de Dien Bien Phu accéléra les discussions en cours. Le nouveau président du Conseil en France, Pierre Mendès France, partisan de la négociation dans un contexte politique difficile, puisque s’amorçait la guerre d’Algérie, s’engagea à régler au plus vite l’affaire d’Indochine et se rendit à Genève.

    François Mitterrand et Pierre Mendès-France après la Conférence de Genève

    Les 20 et 21 juillet 1954 étaient signés les accords de Genève. Ils mirent fin à la « sale guerre » et coupèrent le Viêtnam en deux : la Républlique Démocratique du Vietnam du Nord au nord du 17e parallèle et la République du Sud-Vietnam avec l' ex-empereur de Bao Dai au sud.
    Cependant, le problème de l’unité territoriale du Vietnam restait en suspens. La ligne de démarcation représentée par le 17e parallèle était considérée comme une ligne provisoire. Les élections générales, prévues en juillet 1956 pour résoudre le problème de la réunification des deux Vietnams, n’eurent pas lieu. En effet, le Vietnam du Sud qui était passé sous la présidence de Ngô Ðình Diêm en 1955 s’y refusa et reçut le soutien américain.
    Un nouveau conflit allait bientôt s’engager : la guerre du Vietnam.

    Bao Dai à la tête du Sud-Vietnam

    La mission du Général Leclerc

    Le général Leclerc commandant du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient (C.E.F.E.O.) dépose une gerbe au Monument aux Morts français de la première guerre mondiale, le 5 octobre 1945 à Saïgon

    Le 7 juin 1945, le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) charge Leclerc d'organiser et d'instruire le corps expéditionnaire. La situation ne cesse de se détériorer en Indochine. Peu auparavant, le 24 mars, le GPRF avait promis aux peuples de la Fédération indochinoise une semi-autonomie au sein de l'Union indochinoise, la division en cinq ensembles (Laos, Cambodge, Tonkin, Annam, Cochinchine) étant maintenue. 
    Le Japon jusque-là invaincu subit un choc décisif avec les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août. La capitulation s'impose ; elle est signée le 2 septembre 1945 sur le Missouri, en baie de Tokyo, par le général MacArthur. Le général Leclerc y représente la France. La défaite japonaise modifie bien des données du problème indochinois.
    Le 14 août, l'amiral Thierry d'Argenlieu se voit confier la responsabilité de Haut-commissaire de France pour l'Indochine et celle de commandant en chef des forces terrestres, navales et aériennes basées en Indochine pour y rétablir la souveraineté française. Son affectation ne tient pas au hasard. Le général de corps d'armée Leclerc, le libérateur d'Alençon, de Paris et de Strasbourg, commandant supérieur des troupes françaises en Extrême-Orient, placé sous son autorité, est chargé des mesures militaires pour rétablir cette souveraineté. Leclerc n'a pas les coudées franches pour faire preuve d'initiative personnelle.
    Les deux hommes doivent se rendre le plus vite possible à Saigon ; le haut-commissaire s'installera à Chandernagor. Mais Leclerc doit voir à son quartier général de Kandy l'amiral anglais Mountbatten, commandant suprême des forces alliées dans le Sud-Est asiatique, qui l'informe le 22 août de l'ampleur de la confusion en Indochine.
    A la conférence de Postdam (17 juillet - 2 août), Truman (Roosevelt est mort en avril), Clément Attlee, Premier ministre britannique qui a remplacé Winston Churchill au cours de la conférence, et Staline décident, pour combattre les Japonais, de séparer l'Indochine en deux zones : au nord du 16e parallèle, les troupes nationalistes chinoises, au Sud, les forces britanniques.

    C'est un camouflet pour la France, ainsi évincée d'Extrême-Orient. Il n'y a plus de forces françaises en Indochine, l'ex-armée de l'amiral Decoux ayant été démantelée par le coup de force japonais. Les Britanniques n'ont cependant aucune ambition et Mountbatten promet son appui.
    Leclerc réclame des moyens à Paris et se fixe pour objectif de reprendre en main la région au sud du 16e parallèle en profitant du débarquement britannique, de parachuter le maximum de moyens politiques et militaires dans le nord en s'appuyant sur les équipes que le GPRF y a envoyées, de maintenir et d'affirmer les droits français notamment vis-à-vis des Alliés, de reprendre pied dans la zone chinoise dès l'arrivée des renforts et de négocier sur le plan politique avec les représentants du mouvement viêtminh. Grâce aux renseignements transmis par Jean Sainteny et Jean Cédile, respectivement commissaires de la République à Hanoi et à Saigon, il s'informe et mesure la complexité de la situation.
    En cette fin août 1945, le Viêt-minh entreprend la course au pouvoir. Depuis le coup de force japonais de mars, il a profité de la neutralisation des forces françaises pour accroître son emprise aussi bien à Hanoi, où ses sympathisants sont nombreux, qu'à Saigon, en s'appuyant sur les militants communistes et diverses organisations. Le 16 août, le Parti communiste constitue un Comité national de la Libération puis les 18 et 20 août le Viêt-minh se rend maître de Hanoi et de Saigon. Le 25 août, l'empereur Bao-Daï abdique ; le même jour, Hô Chi Minh forme un gouvernement vietminh et proclame le 2 septembre l'avènement de la République démocratique du Viêt-nam (RDV), dont il devient le président.
    Le même jour, Leclerc est désigné par le GPRF pour signer au nom de la France l'acte de capitulation du Japon, occasion pour lui de s'entretenir avec le général MacArthur qui s'engage à ne pas le gêner dans l'exécution de son programme.

    (Extrait du catalogue de l'exposition Leclerc et l'Indochine, Christine Levisse-Touzé et Jacques Vernet, Ed. Paris Musées, 1997)

    La Légion Étrangère au Tonkin

    Le Lieutenant Bourges de la Légion en opération au Tonkin La légion éttrangère au Tonkin

    Au total, de 1946 à 1954, ce ne sont pas moins de 72 833 légionnaires qui servirent en Indochine. Avec plus de 10 000 morts, la Légion Etrangère enregistre le taux le plus élevé en pertes humaines: près de 12 % pour les Képis Blancs.

    La 91ème escadre de bombardement Gascogne

    Escadre Bombardement Gascogne Haïphong Bombardier B 26 Indochine

    Le 1er janvier 1951, la 91ème escadre de bombardement Gascogne renaît en Indochine sur B 26 Invader. Un mois plus tard, opérationnel, il opère au Tonkin et dans la région de Haïphong. Il termine la campagne d'Indochine à Dien Bien Phu en 1954. Après avoir effectué 21.000 heures de vol, perdu neuf équipages, le groupe est de nouveau dissous en novembre 1955.

    http://saigon-vietnam.fr/indochine_4.php

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     (INDOCHINE)

    Par :Pieds noirs 9A..

    Petite anecdote ;

    La seconde guerre mondiale favorise la guerre d'Indochine

    La seconde guerre mondiale a largement affaibli la puissance française en Indochine et favorisé le développement des factions nationalistes. Le 23 novembre 1946, la marine française ouvre le feu sur la résistance armée vietminh, menée par le leader communiste Hô Chi Minh. Plusieurs milliers d'indépendantistes sont tués, et c'est le début de la guerre d'Indochine. Celle-ci va se révéler très meurtrière, et son apogée intervient lors de la bataille de Diên Biên Phu qui débute le 13 mars 1954. Le 7 mai, l'armée française se rend et les troupes vietnamiennes font plus de 11.000 prisonniers. La France a perdu la guerre, et celle-ci s'achève officiellement le 21 juillet 1954 avec la signature des accords de Genève.


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  • Posté par:Pieds Noirs 9A..

    QUE LES FRANÇAIS DE FRANCE SACHENT LA VÉRITÉ 

    Paroles de MOHAMED ZERKAOUI Le 5 septembre 2018.

    Cet Algérien sur le point de mourir, nous fait plus qu'un aveu il a le mérite d'être très lucide et son jugement est impitoyable à l'égard de ces moudjahidin, pour qui la gloire n'est qu'une illusion ,d'une indépendance de tristesse et de misère ...

    Fierté Algérienne

                 Salam aleykoum wa rahmatullah wa barakatuhu

    Je m’appel Mohamed Zerkaoui, je suis originaire de Tipaza, j’ai longtemps hésité avant de publier mes convictions, première chose, mon père fut un ancien combattant de l’ALN qui à durant son activité dans le maquis égorgé au moins quatre personnes, toutes civiles et innocentes mais qui n’adhéraient pas à la cause du F.L.N, il avait des ordres, une liste de victimes .

    La première était simple fonctionnaire dans l’administration Française, un homme pieu, marié avec 4 enfants, il à été tué devant sa mère et deux autres hommes qui accompagnaient mon père ont violé sa fille de 11 ans ensuite, ils lui ont ouvert le ventre.
    Le second était un berger qui au hasard de la transhumance de son petit troupeau de quelques chèvres à vu une katiba passer, de peur d’être ensuite repéré, il à été ligoté et étranglé par mon père.
    La 3ème victime fut un jeune de 17 ans qui avait rejoins le maquis, était étudiant et avait fui la bataille d’Alger, il fut condamné à mort sur ordre d’Amirouche car il était francophile donc suspect et pouvait être envoyé infiltré notre Wilaya, il fut pendu par les pieds à un arbre et un feu alimenté par mon père lui brûla d’abord le visage ensuite sa peau fut tailladée et ses plaies couvertes de sel, ensuite il fut achevé à coup de crosses de fusils par une douzaines d’hommes.

    Le 4ème était un Harki prisonnier de notre katiba à qui notre chef avait promis l’amnistie et donné un rendez vous pour officialiser la réconciliation, nous étions en juillet 1962 et le chaos régnait entre nous et envers et surtout contre tout ce qui était suspect, beaucoup d’hommes nous avaient rejoins de Tunisie et voulaient prouver leur patriotisme, ils tuaient, violaient et pillaient tout les douars qu’ils traversaient et étaient qualifiés de “traîtres” car ayant donné un trop grand nombre d’effectif à l’armée Française ou aux Messalistes du M.N.A. Ce dernier fut attiré dans un guet append pour finir embroché vivant et cuit sur un feu, auparavant des lambeaux de chaires palpitantes avaient été donné aux chiens alors qu’il était encore vivant et suppliait qu’il soit achevé.
    Mon père pour montrer son autorité le découpa ensuite et le fit manger de force par d’autres prisonniers Harkis, ensuite ils furent tous envoyés par camion au barrage de Tolga dans le Sud pour y être “benner”, ligotés et hurlant à la mort.

    Pour ces “hauts faits de guerre”, nous avons bénéficié des magasins d’états, d’une confortable pension et de nombreux avantages comme l’accès au logement et pour moi à l’accession plus tard à un poste à responsabilité au sein de l’éducation national.

    Nous furent toujours respectés, donné en exemple et pourtant mon père n’à eu de cesse de détourner des biens publics comme tout ses ami(e)s et par copinage faire des allers retours en France, il revenait avec une voiture neuve à chaque fois et la première maison que nous avons occupé appartenait à un pharmacien qui nous faisait crédit quand nous étions malade, enfant, il fut décapité par un civil en mai 1962 , ce “combattant” que nous connaissons tous et qui à sa carte du combattant depuis, pendant 8 ans, il percevait les sacs de farines et autres bienfaits d’une S.A.S proche de chez nous.

    Aujourd’hui hui il n’est plus parmi nous mais j’ai réussit à recueillir toute son histoire par des témoignages en particulier au sein de ma propre famille.
    Mon père ne fut jamais un héros mais un assassin comme tout ceux de l’organisation qu’il à rejoins, je crois même qu’il à exécuter et persécuter des Messalistes dans les Aurès alors que la guerre était officiellement fini.

    J’ ai 71 ans aujourd hui, à l’aube de la mort car je suis atteint d’une maladie incurable, surtout chez nous, je demande pardon à Dieu et pardon pour mon père qui nous a quitté il y a longtemps déjà et qui à eu droit à un enterrement officiel, pardon aux victimes innocentes, pardon aux Messalistes car je découvre leur histoire, pardon aux Harkis que j’aurais aimé rejoindre car j’ai vraiment HONTE de ce pays, sa propagande et du F.L.N en particulier qui pousse ses enfants à fuir notre pays, que Dieu m’accorde la clémence et m’accueille dans son vaste paradis car nous avons tous été trompé, trahi par le F.L.N dont les responsables n’ont montré que mépris pour sa population aveuglé par un demi siècle de mensonges, je termine pour la jeunesse ce dernier message : NE CROYEZ pas CE QUE L’HISTOIRE OFFICIELLE VOUS ENSEIGNE.

    Merci de m’avoir lu, que Dieu m’accorde son pardon.
    Ila lika.

    MOHAMED ZERKAOUI Le 5 septembre 2018


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