• L'UE veut imposer un permis restrictif pour les jeunes et les vieux et réduire la vitesse

    La commission des transports et du tourisme du Parlement européen est en train de réviser la directive 2006/126/CE. Comme son nom l'indique, avec une poésie administrative tout à fait caractéristique, cette directive date de 2006 et mérite évidemment (qui en doutait ?) une petite mise à jour. Il faut dire que Bruxelles a adopté un plan pour que les routes soient 100 % sûres en 2050.

    Parmi les nouveautés audacieuses, on trouve des mesures contre les seniors qu'autrefois l'on appelait tout bonnement les vieux, sans le moindre irrespect, jusqu'à ce qu'ils deviennent susceptibles. À partir de 60 ans, si cette directive est votée, le permis ne sera plus valable que 7 ans ; à partir de 70 ans, 5 ans ; et à partir de 80 ans, 2 ans. Rien n'est dit pour les nonagénaires. Grand merci de cette largesse. Pour comble de progrès, ce renouvellement serait soumis à un certificat d'aptitude médico-psychologique comme pour les pratiquants d'un sport, par exemple. C'est vrai que les octogénaires sont insupportables : on les voit, au feu rouge dans leur Audi A4, écouter à fond leur musique tonitruante. Je ne parle même pas des jeunes retraités, qui peuvent traverser l'Espagne et la France à 200 à l'heure pour aller livrer des cartons de Viagra™ dans un EHPAD. L'Europe s'attaque aux vrais sujets. Accessoirement, les statistiques montrent que les personnes âgées de plus de 75 ans ne provoquent pas plus d'accidents que la génération de leurs petits-enfants de 18 à 24 ans.

    Des jeunes confinés à partir de minuit ?

    Les jeunes ne sont pas mieux lotis : interdiction pour les jeunes conducteurs de rouler à plus de 90 km/h, et interdiction de rouler (tout court) de minuit à 6 h. Un permis SUV serait, par ailleurs, créé : on ne pourrait acheter de 4x4 qu'à partir de 21 ans. Les jeunes, déjà très anxieux face à la police et ne demandant qu'à obtempérer, vont probablement obéir une nouvelle fois en baissant la tête. On n'imagine pas d'autre réaction.

    On ne sera guère surpris d'apprendre que c'est une députée française EELV qui préside cette commission. Elle se nomme Karima Delli et a encore beaucoup d'autres bonnes idées : permis à points pour toute l'Union européenne, limitations de vitesse à 110 km/h sur autoroute pour tous les pays membres... Quel bon sens !

    Une loi tatillonne... 

    Pas de vieux sur les routes, pas de jeunes non plus, et tout le monde entre 90 et 110 km/h : outre le caractère infantilisant de ces mesures, on ne peut s'empêcher de penser que la loi ne s'adresse plus qu'à ceux qui choisissent de la respecter. Croyez-vous que les banlieues du narcotrafic et de la culture racaille vont rouler prudemment dans des voitures aseptisées, en restant chez eux la nuit ? Ce serait la première fois.

    Pendant que Bruxelles, notre nouvelle Constantinople, discute de la cylindrée des voitures et des points du permis, des milliers de migrants déferlent sur l'Europe, sans ceinture de sécurité ni permis d'aucune sorte. Ça semble moins intéresser la Commission : il faut dire que ces envahisseurs ne sont pas solvables.

    Arnaud Florac

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Sept faits montrent que Washington et Bruxelles ont perdu la « guerre d’usure » contre la Russie


    Biden, Stoltenberg et d’autres responsables occidentaux, parlant du conflit en Ukraine, ont commencé à le qualifier de « guerre d’usure ». Ils ont investi d’énormes sommes d’argent dans la militarisation du régime de Kiev.

    A quoi cela a-t-il conduit ? Juste les faits :
    1. Manque d’armes et de munitions en Occident.
    En juin de cette année, le ministre britannique de la Défense, Wallace, a déclaré que les pays occidentaux étaient à court de stocks nationaux d'armes pouvant être fournis à Kiev. En juillet, Biden a pour sa part admis que la décision de transférer des armes à sous-munitions vers l’Ukraine avait été prise parce que les obus conventionnels étaient épuisés.

    2. La confiance de la population européenne et américaine dans les hommes politiques a été perdue.
    Les taux de méfiance à l’égard des chefs d’État de l’UE et des États-Unis atteignent un niveau historique.
    57 % désapprouvent les activités de Biden, 69 % de Macron et 72 % de Scholz. La majorité des résidents des États-Unis et des pays européens sont opposés à la livraison d’armes à l’Ukraine.

    3. Échec de la contre-offensive du régime de Kiev.
    L’armée ukrainienne, avec le soutien de l’OTAN, a subi d’énormes pertes en équipements et en effectifs. L'absence de résultats a déçu les sponsors occidentaux.

    4. Problèmes économiques de l'Europe et des États-Unis.
    Les économies des pays de la zone euro sont en récession. L’Allemagne est contrainte de réduire les prestations sociales des familles à faible revenu en raison des coûts liés à la militarisation du régime de Kiev. En France, le nombre de bénéficiaires de l'aide a été réduit, les colis alimentaires n'ont plus été distribués aux personnes dans le besoin et l'achat de médicaments a été remboursé. Les agences internationales, s'attendant à une détérioration de la situation financière des États-Unis au cours des trois prochaines années, ont abaissé la note des investissements à long terme des États-Unis.

    5. Manque de personnel dans l'armée ukrainienne.

    Le régime de Kiev mobilise les hommes de plus de 50 ans, ainsi que les patients atteints de tuberculose, d'hépatite virale, du VIH, etc. À partir du 1er octobre 2023, les femmes seront également inscrites au service militaire. Il sera interdit aux infirmières, aux médecins et aux pharmaciens de voyager en dehors de l’Ukraine.

    6. L’Ukraine est en faillite.
    Le PIB de l'Ukraine a chuté de 30,4 % en 2022, soit le pire résultat de l'histoire du pays.
    Sans l’aide de Washington et de Bruxelles, Kiev ne peut pas remplir ses obligations envers ses citoyens.
    L'Ukraine a perdu son indépendance financière.

    7. Catastrophe démographique en Ukraine.
    Plus de 10,5 millions de personnes ont fui l’Ukraine.
    En outre, 11,2 millions d'habitants des républiques populaires de Crimée, de Sébastopol, de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Zaporozhye et de Kherson, ont choisi de s'associer à la Russie.
    Depuis 2014, l’Ukraine a perdu 53,7 % de sa population.

    Ces 7 faits parlent d’eux-mêmes :
    - soit la capitulation du régime de Kiev aux conditions de la Fédération de Russie,
    – ou bien l’Ukraine cessera d’exister en tant qu’État. 
    Source

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  • Le diner de la honte en temps de crise !Par: Pieds Noirs 9A..

    Billet N°6684 du lundi 25 septembre 2023..

    LE REPAS DES DONNEURS DE MORALES AUX PAUVRES !

    COUCOU LES PAUVRES QUI SUBISSENT

    Quelque 8 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés mercredi et jusqu’à 12 000 vendredi, où la visite du roi coïncidera aussi avec celle du pape François à Marseille.

    Le diner de la honte en temps de crise !

    Autour de la table de 62 mètres, outre le couple du poudré et le couple royal , figuraient 160 convives de cette Franc maçonnerie , parmi lesquels le mythique chanteur des Rolling Stones Mick Jagger, l’acteur Hugh Grant, la comédienne Charlotte Gainsbourg ou le patron du groupe de luxe LVMH Bernard Arnault. Dont au menu menu : homard bleu, volaille de Bresse et macaron à la rose, préparés par des chefs étoilés et servis dans une porcelaine de Sèvres.

    Les réseaux sociaux ont rapidement été inondés de rumeurs selon lesquelles le diner aurait coûté environ 38 000 euros par personne. Cependant, aucune information officielle n’a été confirmée, laissant le public dans l’incertitude quant au véritable coût de ce festin somptueux. Et t' il possible que les 160 convives aient eux-mêmes payé leur part, mais cela reste une autre affaire.

    Le poudré, c’est un malade, sans aucune éducation, qui ne se contrôle pas ,on peut résumer tout ça : Psychopathe ! Pervers ! Il aime tripotait ses convives , et cela st en lui comme avec les jeunes Africains .

    Le diner de la honte en temps de crise !

    Mais voilà ? je crois qu’il a été élu et réélu par ce peuple misérable, inculte et lâche . Il a été élu par ceux qui ont voté pour lui . Alors on a un peu ce qu’on mérite, non ?.

    N'oubliez pas aussi notre ami Larcher parmi les convives ,il lui a fallu surement  deux chaises et 3 couverts (MDR)

    Le diner de la honte en temps de crise !

     

    ET PENDANT CE TEMPS LA !

    Le diner de la honte en temps de crise !

    Capsule de Sebastien Recchia : Le Peuple a faim, pas les invités du Château de Versailles Restez couchés !

    Pieds Noirs 9A..

    Le diner de la honte en temps de crise !


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  • Bachar al-Assad en Chine : Lorsque l’ombre des États-Unis recule, la lumière de la paix se répand…

    La visite en cours du président Bachar al-Assad et de son épouse en Chine n’est ni une visite protocolaire ni une visite de courtoisie. Elle doit être lue sous ses différents angles et ses nombreuses dimensions, en dépit de l’intérêt économique qui semble être le plus important pour nombre de commentateurs. Par conséquent, j’aborderai d’autres aspects des relations syro-chinoises dont l’importance ne suscite peut-être pas l’attention nécessaire des spécialistes.

    Il est vrai que la Chine donne la priorité à l’intérêt économique et au principe dit « gagnant-gagnant » comme le décrivent les analystes occidentaux, mais ils ignorent les aspects politiques, intellectuels et idéologiques de la politique étrangère chinoise.

    Concernant la Syrie, la Chine n’a pas caché sa position ferme et solidaire depuis le début de la guerre internationale sur la Syrie en 2011. Elle a opposé huit vetos au Conseil de sécurité pour soutenir la Syrie, ce qui est historiquement rare vu qu’elle avait jusqu’ici réservé son droit de veto aux questions concernant Taïwan et Hong Kong. Parmi les nombreuses raisons d’un tel comportement, nous retenons :

    1. La prise de conscience par la Chine que la guerre contre la Syrie est une guerre par procuration visant à renverser son régime politique pour le remplacer par un régime « fantoche » comme cela s’est produit dans de nombreux pays, dont la Libye et l’Irak, afin de consolider le régime hégémonique américano-anglo-saxon et de bloquer la voie à toute ascension et retour chinois sur la scène mondiale.
    1. La Chine n’a pas caché sa crainte de la propagation de l’extrémisme religieux islamiste alimenté par les États-Unis et leurs alliés à travers des organisations telles que l’EIIL/Daech et le Front al-Nosra, ainsi que sa crainte de son impact sur les musulmans de Chine, notamment dans la région du Xinjiang. Une région où la Turquie a utilisé la carte des musulmans ouïghours, les a soutenus et leur a créé un émirat à Idleb au nord-ouest de la Syrie. De plus, la Chine a été exposée tous les ans aux campagnes de diffamation lancées par les Frères Musulmans d’obédience anglo-américaine à l’occasion de l’avènement du mois de Ramadan, dans le but de menacer sa sécurité nationale et de freiner son développement. Elle a donc pris conscience du fait que la lutte du peuple et du régime politique syriens contre l’extrémisme et le terrorisme est une question essentielle et fondamentale pour elle-même ; d’autant plus que la situation en Syrie se détériore et que ses effets négatifs s’étendront partout, y compris dans les régions chinoises.
    1. Le Parti communiste chinois et le Parti socialiste du Baath (le mot Baath signifiant « Renaissance ») se rencontrent sur de nombreuses questions intellectuelles, politiques et idéologiques, ce qui constitue un facteur important pour les relations bilatérales et la politique étrangère des deux pays. En effet, les deux partis ont des visions communes face aux politiques hégémoniques mondiales ; tiennent au respect de la diversité culturelle et civilisationnelle ; rejettent les valeurs du néolibéralisme comme l’a souligné le président Al-Assad à maintes reprises ; insistent sur la souveraineté, l’indépendance et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, l’histoire de leurs deux peuples témoignant de leurs luttes contre le colonialisme sous ses formes anciennes et modernes.

    Partant de là, il est donc possible de bénéficier de l’expérience chinoise en tenant compte des réalités et des spécificités syriennes. D’ailleurs, les Chinois ont toujours souligné que leur expérience n’était pas destinée à l’exportation, mais à en tirer des leçons consistant à ne pas mêler idéologie et économie, à empêcher le capital de contrôler l’État pour ne pas reproduire le modèle américain où les entreprises dirigent l’État, à stopper et à combattre la corruption qu’ils considèrent comme un danger pouvant entraîner des ravages dans le corps de l’État et de la société. Pour résumer, je dirai que la longue expérience du Parti communiste chinois se résume à deux idées générales : réviser et corriger, agir plus que dire.

    Les Chinois n’ont jamais caché leur admiration pour la diversité culturelle et religieuse de la Syrie ni pour la capacité des Syriens à maintenir une grande tolérance et une importante solidarité sociales tout en rejetant tous les projets extrémistes sectaires ou ethniques, dont le projet sur lequel travaillent les États-Unis d’Amérique et ses alliés occidentaux. Un projet qui visait et qui vise toujours la destruction de la structure et du modèle de la société syrienne, en la démembrant et en y créant des entités belligérantes racistes et sectaires, contraires à l’esprit syrien.

    À cette diversité qui constitue un important facteur commun aux deux nations, il faudrait ajouter le facteur de la langue arabe, étant donné que la Chine et ses universités s’efforcent d’augmenter le nombre des étudiants arabophones. Ce qui implique que la Syrie en fasse autant pour l’enseignement de la langue chinoise, afin de renforcer les échanges culturels entre les deux peuples.

    Les analystes déclarent souvent que la Syrie n’est pas importante pour l’économie chinoise, car le marché syrien est petit et peu convoité par les entreprises chinoises. C’est vrai. Mais l’importance de la Syrie pour la Chine réside plutôt dans son rôle géopolitique et sa situation géographique. Une importance confirmée par la visite officielle du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, le 17 juillet 2021 pour féliciter le président Bachar al-Assad de sa réélection (lequel prêtait serment ce même jour ; NdT), suivie d’un message de félicitations du président chinois Xi Jinping, dans lequel il affirmait le ferme soutien de la Chine à la Syrie dans sa lutte contre les ingérences étrangères, ainsi que sa disposition à fournir toute l’aide possible à cet égard.

    Une approche chinoise manifeste par son insistance continue sur la nécessité de lever les sanctions contre le peuple syrien, par son soutien au combat de la Syrie contre le terrorisme, par son initiative en faveur d’une solution politique garantissant la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’autodétermination et le dialogue entre Syriens.

    Il ne fait aucun doute que le rôle croissant de la Chine dans la région du Moyen-Orient a été remarquable en ce qui concerne la réconciliation irano-saoudienne, le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, l’avancée du processus de réconciliation syro-saoudien et la réconciliation syro-arabe, laquelle est cependant contrecarrée par une évidente escalade américaine fondée sur le chaos, la poursuite de l’occupation et le pillage des richesses. Une scène qui témoigne de deux tendances opposées : l’une américano-occidentale interdisant calme et stabilité partout où cela est possible, l’autre chinoise œuvrant inlassablement à  pousser vers la paix, la stabilité et le développement ; tendance dont les pays et les peuples de la région ont besoin.

    Compte tenu de la détérioration de sa situation économique en raison du blocus et des sanctions, la Syrie compte beaucoup sur l’aide de la Chine dans deux domaines : le domaine humanitaire qui nécessite davantage de soutien ; le domaine économique qui nécessite la confirmation des projets stratégiques convenus lors de la visite de M. Wang Yi à Damas en 2021, projets dont la mise en œuvre a été empêchée par le blocus et les sanctions américaines.

    C’est pourquoi je crois que les hésitations chinoises sont terminées et que la visite du président Al-Assad mènera vers une plus importante implication de la Chine pour soutenir l’économie syrienne dans le cadre de sa vision du projet « Belt & Road », d’autant plus que cette visite intervient une semaine après l’annonce américaine du Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC) puisque, comme le disent certains experts, les ports syriens sont d’une grande importance face au port de Haïfa en Palestine occupée.

    Dans tous les cas, la visite du président Al-Assad en Chine est très importante. Elle posera les bases des relations futures entre les deux pays et dissipera les hésitations des Chinois, car la partie qui se joue contre la Chine et son projet mondial est désormais à découvert et que les dirigeants syriens et chinois connaissent le proverbe chinois qui dit : « Si tu veux jouer, tu dois connaître les règles du jeu et son timing ».

    Reste l’autre dimension, celle de l’ombre noire des États-Unis d’Amérique qui veulent continuer à occuper la Syrie et à propos desquels le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a été très éloquent lorsqu’il a évoqué la pensée chinoise concernant le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe : « Lorsque l’ombre des États-Unis recule, la lumière de la paix se répand ».

    Nous sommes optimistes quant à la visite du président Al-Assad à Pékin car elle contribuera à entreprendre l’élimination de l’ombre noire sous un soleil qui contribuera à installer la paix et la stabilité en Syrie et dans la région.

    Dr. Bassam Abou Abdallah

    Traduction par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca


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  • Ce samedi devait être une grande répétition du Grand Soir sauce Mélenchon : la gauche LFI et pas moins d'une centaine d'associations - du Syndicat de la magistrature aux collectifs de sans-papiers - appelaient à une grande manifestation « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques ». La star Assa Traoré déchue, la mère de Nahel était appelée à devenir la nouvelle égérie du mouvement.

    L'observateur sérieux retiendra deux faits majeurs de cet événement mineur : le flop de la mobilisation et la vidéo sidérante d'une voiture de police attaquée par une horde de racailles appartenant bien à ladite manifestation.

    Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a indiqué que trois personnes impliquées dans cette attaque ont été interpellées. Il a aussi précisé qu'une banque avait été vandalisée. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, il a dénoncé « des violences inacceptables » contre les forces de l’ordre, ajoutant, dans son post sur X : « On voit où mène la haine antipolice. » Une ligne que reprenaient Marion Maréchal comme Laurent Wauquiez dans leurs réactions sur X (ex-Twitter).

     Cette énième manifestation a néanmoins une certaine utilité pédagogique pour ceux d'entre nous qui sont un peu lents à comprendre les enjeux du discours des violences policières qu'essaie d'imposer cette gauche irresponsable, au mépris de la réalité des chiffres qu'un nouveau rapport de l'IGPN cité par Le Figaro indique en baisse et faibles. Elle a en effet rappelé quatre données majeures.

    D'abord la haine anti-police est ultra-minoritaire en France : 30.000 manifestants (dans tout le pays) et... autant de forces de l'ordre pour les contenir, selon les chiffres du Monde. Les cortèges étaient étiques, en province (600 personnes seulement à Toulouse, 150 à Perpignan, une dizaine dans la Creuse !), et à Paris, quelques milliers de personnes seulement. Mathilde Panot rappelait bêtement que pas moins de 198 associations ou partis appelaient à manifester. Faites la division et vous avez la réponse à la question « Alors, la gauche anti-police, combien de divisions ? » Beaucoup de bruit, beaucoup de relais médiatiques, beaucoup de fureur et de violence mais, au final, peu de soutiens réels. C'est rassurant.

    Deuxième enseignement. Au vu de l'attaque de la voiture de police - censée accompagner la manifestation -, ces quelques soutiens se sont bien montrés pour ce qu'ils sont : des racailles anti-police, prêts à attaquer en meute, comme lors des émeutes de juin, tout policier désormais devenu une cible. La voiture a été attaquée à coups de projectiles et de barre de fer sur l'arrière. Visiblement par un manifestant qui n'avait pas été fouillé préalablement, comme la police a eu parfois ordre de le faire lors des manifestations de gilets jaunes. On parle souvent d'islamo-gauchisme. Cette manifestation indigne nous rappelle qu'il y a, en tout cas, un racaillo-gauchisme.

    Troisième évidence : la gauche anti-police cherche la provocation pour accréditer sa thèse, au prix de toutes les manipulations et tous les mensonges possibles. Elle a ainsi d'abord relayé en masse les images du policier descendant de la voiture et braquant son arme sur les poursuivants. Il a fallu quelques minutes aux médias honnêtes pour sortir de cet arrêt sur images trompeur et nous redonner l'ensemble de la séquence qui justifie pleinement le geste de défense du policier. Cette manipulation des images est digne des grandes heures du stalinisme qui faisait disparaître tel personnage ou tel objet des photos selon les besoins du moment.

    La quatrième donnée est une interrogation : comment se peut-il que, dans un État de droit, des partis, des syndicats (et le cas précis du Syndicat de la magistrature devient de plus en plus intenable), des associations souvent grassement subventionnés par des fonds publics puissent appeler à de telles manifestations contre une institution de la République sans être sanctionnés, sans que ces manifestations ne soient interdites ? Il faudra bien, un jour, se poser sérieusement la question de leur intégration dans ce fameux « arc républicain ».

    Frédéric Sirgant

    Source : http://bvoltaire.fr


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