• Paul Racine, secrétaire particulier du maréchal Pétain

    Agé de cent ans, Paul Racine, secrétaire particulier du maréchal Pétain, se confesse pour Le Point.fr et évoque sa relation avec l’Histoire.


    "Moi, Paul Racine, secrétaire particulier du... par LePoint


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    1955: Implantation du F.L.N. en France.
    26/05/1955: Paris. Le F.L.N. assassine l'ancien Président de l'assemblée Algérienne. Le meurtrier est Mohammed Ben Sadok.
    29/05/1957: Marseille. Mohamed Mahiddine, responsable du F.L.N. algérien pour le sud de la France, est assassiné.
    02/08/1957: Paris. Un attentat, mené par le F.L.N. algérien fait six morts et quatre blessés.
    28/10/1957: Paris. Le F.L.N. assassine le Député algérien Hocine Cherchalli, ainsi que Ahmed Bekhat, secrétaire de l'Union des Travailleurs Algériens.
    31/10/1957: Paris. Henri Borgeaud, Sénateur d'Alger, échappe à un attentat.
    02/11/1957: Paris. La Police découvre un Tribunal F.L.N. Rue Champlain, il y a le cadavre d'un homme mutilé et torturé, la police arrête 13 juges.
    17/11/1957: Mitraillage dans un marché de Livry Gargan par des Terroristes Algériens
    27/11/1957: Paris. Le F.L.N. tente d'assassiner Abdelkader, Secrétaire d'Etat algérien.
    19/12/1957: Une bombe, probablement posée par le F.L.N., explose à bord d'un avion en provenance d'Algérie, l'appareil parvient à atterir à Lyon sans faire de victimes. (Vol Sabena F-BAVH)
    20/08/1958: Rouen. Le F.L.N. fait sauter quatre cuves d'essence
    25/08/1958: France. Le F.L.N. se livre à une série d'attentats en France.
    Paris. Le F.L.N. attaque le garage de la Préfecture de Police de Paris et tue 3 agents.
    Notre-Dame-de-Gravenchon. Un algérien est tué par sa propre bombe, il se préparait à commettre un attentat contre une raffinerie de la compagnie Esso.
    Isère. 2 terroristes se font sauter avec leur propre bombe en Isère.
    Paris. Un Commando du F.L.N. attaque une fabrique de munitions dans les faubourgs de la ville, tuant quatre policiers. Les Terroristes perdent, quant à eux, deux des leurs.
    Marseille et Narbonne. Incendie des dépôts pétroliers à Lavéra, La Mède, Saint-Louis, les Aygalades, Cap Pinède, Port de Marseille, Mourepiane.
    Attaque d'une fabrique de munitions dans les faubourgs de la ville : 4 policiers tués.
    Vincennes. 1 brigadier de police tué.
    Toulouse. 2 cuves de supercarburant incendiées soit 1.200.000 litres.
    Port La Nouvelle. 10 cuves contenants 8 millions millions de litres de fuel sont la proie des flammes. 
    Frontignan. Tentative d'incendie de la raffinerie Mobil Oil. 5 bombes découvertes.
    Alès (Gard). Incendie de dépôt de carburant.
    Cagnes sur Mer. Sabotage de la voie ferrée, un train déraille.
    Var. Incendie de la forêt pour disperser les moyens de secours.
    Paris. Voiture de police attaquée. - 03 policiers blessés.
    26/08/1958: Attaque d'un commando du F.L.N. fait 8 blessés
    27/08/1958:Martigues-Lavéra. 1 jeep est attaquée - 1 brûlé.
    Mourepiane. Nouvelle explosion - un quatorzième réservoir menace d'exploser. A Mourepiane, plusieurs jours après, des bacs brûlent encore, et l'un d'eux explose. On compte dix-sept blessés ou disparus parmi les sauveteurs.
    Narbonne. Une douzaine de réservoirs de carburant en flammes.
    Ivry. Incendie du dépôt de véhicules militaires. 3 policiers tués, un blessé.
    Gennevilliers. Incendie du dépôt de carburant.
    Porte des Lilas. Un commando tente de forcer un barrage de police.
    Villacoublay. Tentative de sabotage du terrain d'aviation.
    Un sous officier en permission est assassiné dans le métro.
    Salbris. Sabotage de la voie ferrée Paris - Vierzon.
    Vincennes. Echec du sabotage de la cartoucherie, un policier tué.
    28/08/1958: Paris. Un policier est tué
    Rouen. 4 bases d'essence sous la proie des flammes au Petit Quevilly.
    La raffinerie du Grand Quevilly est incendiée.
    Mourepiane. Nouvelle menace, le dépôt toujours en flammes.
    Paris. 1 sous-officier tué, trois autres blessés.
    Une bombe, posée par le F.L.N. algérien, est découverte sur la Tour Eiffel.
    29/08/1958 : Conflans (seine et Oise). Une usine de papiers abrasifs incendiés.
    Saint Pierre du Perai. Etablissement de forage entièrement détruit.
    Tentative de sabotage du Port du HAVRE.
    30/08/1958: Poissy. Incendie aux usines SIMCA.
    Paris. 1 militaire tué au métro Montparnasse.
    Paris. 2 soldats français assassinés dont un égorgé. Une passante est blessée.
    Port-Saint-Louis du Rhône. Tentative de sabotage contre un dépôt de carburant.
    Saint-Maur. Une voiture de secours routier attaqué.
    Ales (Gard). Nouvelle tentative de sabotage contre les cuves de stockage de fuel. Le dépôt de fuel d'Alés est saboté, mais la tentative de destruction du gazomètre échoue.
     Le Havre. Tentative de sabotage de l'usine Des Marais. 
    Saint Pierre du Perray. Un chantier de forage est détruit.
    01/09/1958 : Paris-Toulouse. Tentative de faire sauter le Rapide.
    Aérodromes d'ORLY et du BOURGET placés sous haute surveillance.
    Paris. Un Militaire Français poignardé rue d'Alésia.
    Paris. Un dépôt de matériel militaire est incendié rue des Poissonniers.
    02/09/1958 : Paris. Mesures exceptionnelles; le Ministre de l'intérieur interdit de circuler aux Nord Africains de 21 h30 à 5h30.
    Paris. Assassinat d'un Para.
    Un avion est saboté à Orly.
     03/09/1958:  Melun Villaradu. Tentative de sabotage de la base aéronautique d'essais.
    Paris. Un soldat français est assassiné rue de Metz.
    Paris. Une voiture de police est mitraillée.
    Marseille. Des explosifs découverts.
    04/09/1958: Lyon. Deux postes de polices attaquées - un gardien de la paix blessé.
    Marseille. Violente explosion à bord du paquebot " Président CAZALET ", sept blessés. 1 un mort des suites de ses blesures.
    06/09/1958: Lyon. Le gardien de la paix blessé est décédé à l'hôpital.
    Troisième tentative d'attentat sur un autre commissariat de police à Lyon.
    Bordeaux. Attentat à la bombe à Bègles à la société Puzfina.
    Paris. Rue de Charenton ( XIIe) : deux soldats français appelés tués.
    La Boisse (Ain). Attentat manqué contre un centre de E.D.F.
    Villacoublay. Echange de coups de feu à la base aérienne .
    Lyon. Un gardien de la paix tué.
    Drôme. Sabotage sur la voie ferrée.
    Grenoble. Le sabotage de la poudrière et de l'usine Pechiney est empêché.
    08/09/1958 : Marseille. Mitraillage contre un dépôt d'essence à la rue de Rove.
    Saint-Etienne. Agression contre un policier.
    Paris. Deux sous officiers assassinés
    Bégles. Des bombes non explosées découvertes au dépôt de carburant.
    09/09/1958 : Lyon. Trois incendies.
    Sabotage d'une voie ferrée dans la Drôme, mitraillages de cafés en région parisienne.
    Marseille. Explosifs aux Ayglades, grenades et dynamite (qui fort heureusement n'explosent pas) à l'usine à gaz.
    Charge explosives découverte aux Aygalades.
    Engin explosif découvert dans une autre usine à Gaz.
    Knutange.Deux européens égorgés.
    Lyon. La tentative de sabotage de la centrale électrique échoue.
    Villacoublay. La tentative de sabotage de l'aéroport échoue.
    Roanne. Deux policiers blessés.
    Elbeuf. 1 policier blessé.
    11/09/1958: Paris. Fusillade boulevard de Belleville - 2 gardiens de la paix blessés.
    Faubourg Montparnasse. 1 brigadier poignardé blessé gravement.
    Metz. Un capitaine blessé.
    Paris - Joinville le Pont. 3 militaires blessés.
    Tentative de sabotage sur l'express Lyon - Bordeaux en gare De BROTTEAUX.
    Sabotage en gare de Nimes - Courbessac.
    Lyon. Deux agents de police attaqués.
    Sabotage sur la voie ferrée Lyon- Paris.
    Nimes. Trois attentats manqués.
    Martigues. Deux gendarmes mitraillés.
    Marseille. Bombe à la préfecture des bouches du Rhône, trois blessés.
    Paris. 4 Cars de police mitraillés, nombreux blessés.
    Pont sur Sambre et Bussière sur Sambre (Nord). Deux fermes incendiées.
    Entre Milhaud et BERNIS (gard). Sabotage signalisation de la ligne de chemin de fer.
    12/09/1958: La voie Lyon-Genève sabotée.
    15/09/1958: Paris. Attentat contre le Ministre de l'Information Jacques Soustelle. Un passant tué et trois autres blessés.
    16/09/1958: Marseille. 3 attentats - 1 char d'assaut sauté au camp militaire Furon - 1 mort - 5 blessés.
    Le commissariat de police de la Capelete mitraillé.
    Compiègne. Incendies.
    Lyon. Attentat à la mitraillette.
    Havre. Sabotage des usines Saint-Gobain.
    Paris. Fusillade à la rue de Rivoli 
    Sèvres. Attentat contre le commissariat de police - Incendie.
    Auteuil. Un car de police attaqué.
    Mourges (Pas de Calais). Mitraillage d'un camion.
    18/09/1958:Marseille.Une bombe découverte.
    Martigues. Découverte d'une caisse de munitions dans le port.
    Saint Etienne. Un ouvrier est assassiné à coup de pioche.
    Paris. Un gardien de la paix tué rue Didot dans le 14 ème arrondissement à coup de revolver.
    19/09/1958: Courrières (Pas de CALAIS). Incendie devant le pont de la batterie.
    Toulon. Tentative de sabotage 9 navires de l'escadre de la méditerranée. Les sous-marins (DAUPHIN) et le cuirassé (JEAN BART) objectifs des sabotages.
    Paris. Une voiture de police mitraillée rue de gravillers.
    Deux blessés par balle avenue de la grande armée.
    20/09/1958 : Paris. Explosion aux usines Kléber - Colombes à Colombes - 2 ouvriers tués et 28 blessés, dont 7 graves.
    Havre. Tentative de sabotage du relais de télévision et des PTT.
    Un car de police attaqué - 1 policier blessé.
    L'Hay les Roses. Un car de police attaqué à deux reprises.
    Aulnay sous bois. Un inspecteur de police assassiné.
    Lyon. Un poste de police mitraillé, 5 policiers et 2 civils blessés.
    Paris. Un commissaire de police tué. Le commissaire de police Chenine est découvert dans sa voiture, dans le 7ème arrondissement. Il est ligoté, il a été torturé puis étranglé.
    22/09/1958: Paris. Une bombe à retardement à la Tour Eiffel et de la RTF.
    Nanterre. Attaque de l'usine SIMCA.
    Vitry. Alerte à la centrale électrique.
    Aubervilliers. 1 car de police attaqué - 1 policier blessé.
    Metz. 1 sous officier tué.
    23/09/1958: Boulogne sur mer. Un car de police attaqué - 1 policier blessé.
    Marseille. Tentative de sabotage contre un dépôt de matériel militaire.
    24/09/1958: Alsace. Sabotage voie ferrée (rails déboulonnés). 
    Turin. Bombe dans un chargement de voitures en provenance de France. 
    Boulogne. Mitraillage d'un car - 1 policier tué.
    Bordeaux. 1 brigadier de police blessé
    25/09/1958: Chaville. Bombe dans le central téléphonique.
    Rouen. Attentat manqué contre l'usine à gaz du Grand Quevilly.
    26/09/1958: Bourg-Saint-André Andeol Saint-Remetz ( Ardèche). Tentative de sabotage contre la station radar.
    Rouen. Commissariat central mitraillé - 2 policiers tués - 3 blessés.
    Paris-Montargis. Sabotage de la voie ferrée.
    27/09/1958: La Courneuve.Attentat à l'usine d'éthylène.
    Bombe dans le train Paris-Turin.
    Marseille. Une patrouille de gendarmes attaquée.
    17/09/1959 : Chantilly. Un commando de cinq membres du F.L.N. algérien tente d'assassiner Messali Hadj, dirigeant du Mouvement National Algérien. La police tue deux des terroristes.
    05/09/1973: Prise d'otages à l'Ambassade d'Arabie Saoudite par des Terroristes Palestiniens,  un an jour pour jour après la prise d'otage et la tuerie des athlètes Israéliens aux J.O de Munich par d'autres terroristes Palestiniens du Groupe "Septembre Noir".
    03/08/1974: Voitures piégées contre L'Aurore, Minute, et l'Arche par des terroristes Palestiniens.
    13/01/1975: Paris. Attaque à la roquette d'un commando palestinien mené par Carlos contre El Al à l'aéroport d'Orly (3 blessés).
    19/01/1975: Paris. Attaque d'un commando palestinien à l'aéroport d'Orly contre un avion israélien (20 blessés).
    05/02/1975: Paris. Attentat au journal Minute.
    20/05/1978: Attentat contre la compagnie d'aviation Israélienne El Al à Orly.
    03/10/1980: Attentat antisémite de la rue Copernic, quatre morts et 46 blessés, l'auteur présumé est Hassan Diab, Libano-Canadien d'origine Palestinienne et membre du Front Populaire de la Libération de la Palestine. La Police Allemande a transmis une note aux services Français en affirmant que cette opération a été menée par un Groupe de 5 Terroristes.
    29/08/1981: Attentat Palestinien à l'hôtel Intercontinental de Paris (15 blessés)
    18/01/1982: Assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paros. Revendiqué par la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise
    03/04/1982: Assassinat à Paris du diplomate Israélien Yacov Barsimento, revendiqué par la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise.
    09/08/1982: Attentat de la rue des Rosiers (6 morts et 22 blessés) , perpetré contre le restaurant Goldenberg. Le Fatah - Conseil révolutionnaire d'Abou Nidal a été identifié comme responsable.
    Septembre 1986: Vague d'attentats à Paris perpétré par le Groupe Fouad Ali Saleh, Fouad Ali Saleh dit "Ali le Tunisien" est un terroriste islamiste né en France de parents Tunisiens. Il a organisé 15 attentats de 1985 à 1986 qui font 13 morts au total et 303 blessés. Il est l'auteur de l'attentat de le rue de Rennes qui a fait 7 morts et 54 blessés.
    24-26/12/1994: Détournement du vol AF8969 par le GIA - mort de 3 passagers et de 4 terroristes lors de l'assaut du GIGN.
    Vague d'attentats attribués au GIA en 1995
    11 juillet : assassinat de l'imam Sahraoui
    15 juillet:  fusillage à Bron entre la Police et Khaled Kelkal lorsque sa voiture tente de forcer un barrage de police.
    25 juillet : attentat du RER B à Saint-Michel, Le bilan final est de 8 morts et 117 blessés. C’est le début des attentats meurtriers. Les auteurs de l’attentat furent arrêtés et jugés.
    17 août : attentat de la place Charles-de-Gaulle, une bombe cachée dans une poubelle fait 16 blessés à Paris.
    26 août : tentative d’attentat sur une ligne TGV, empreintes de Khlaed Kelkal retrouvés sur la bombe.
    3 septembre : attentat raté dans un marché parisien
    4 septembre : tentative d'attentat dans une sanisette parisienne
    7 septembre : attentat contre une école juive de Villeurbanne, une voiture piégée explose à 15 mètres de l'école Juive Nah'lat Moché, 14 blessés dont un grave.
    27-29 septembre : fusillade dans les monts du Lyonnais, mort de Kelkal
    échange de tirs au cours duquel, Karim Koussa, un ami de Kelkal est touché à six reprises mais ne succombe pas. Les gendarmes distinguent une ombre s'échappant du campement, c'est Khaled Kelkal. Deux amis de Kelkal, Abdelkader Bouhadjar et Abdelkader Mameri, originaires comme lui de Vaulx-en-Velin sont interpellés. 
    Une chasse à l'homme est alors organisée pour retrouver Kelkal. Le 29 septembre, il est localisé au lieu-dit « Maison Blanche » à Vaugneray. Il tente de résister et il est abattu par les Gendarmes de l'EPIGN.
    6 octobre : attentat de la station Maison-Blanche à Paris le jour de l'enterrement de Kelkal. Les empreintes de Boualem Bensaïd sont retrouvés sur la bombe (12 blessés légerd)
    17 octobre : attentat du RER C (30 Blessés)
    03/12/1996: Attentat contre la tribune juive.
    03/12/1996: Attentat du RER B à Port-Royal, une bombe explose à la station Port Royal. Le bilan est de 4 morts et de 170 blessés.
    Cet attentat est survenu après ceux de 1995 qui avaient fait 8 morts et 146 blessés. Perpétré par le GIA.
    04/01/2004: Epinay-Sur-Seine: Un terroriste se jette sur un jeune Français de confession juive avec un couteau aux cris d'Allah Akbar. Le jeune rebrousse chemin vers son école avant se d'écrouler.
    08/10/2004: Attentat contre l'Ambassade d'Indonésie à Paris (10 blessés), revendiqué par le Front Islamique Français Armé, un groupe armé qui réclame dans un courrier électronique la libération de deux membres du GIA, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkacem, l’appui de la France à l'intégration de la Turquie au sein de l'UE  ainsi que le retrait de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques.
    21/01/2006: Ilan Halimi est enlevé et torturé pendant 3 semaines dans une cité de Bagneux.Le motif antisémite et le fait que Youssouf Fofana "Le cerveau" du Gang des barbares se dit appartenir à Al Qaïda font de ce meurtre un acte térroriste sur le sol Français. Fofana est venu au procés avec un t-shirt marqué "Allah Akbar", la marque sur son front signifie qu'il prie de nombreuses fois par jour alors que la presse a voulu faire croire à un gang de cités. La piste terroriste ne fait aucun doute, Fofana s'est revendiqué d'Al Qaïda et la photo qu'il a envoyé  aux parents d'Ilan Halimi on peut constater que la façon de faire est la même que la façon de faire des terroristes Pakistanais qui avaient capturés Daniel Pearl avant de lui couper la tête.
    16/12/2008:  Un groupe inconnu, le Front révolutionnaire Afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite au Printemps à Paris. En mars de la même année, un mystérieux groupe, Les serviteurs d'Allah le puissant et le sage, avait déjà menacé la France d'attentats ; en février c'était le numéro 2 d'Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri qui proférait ces mêmes menaces.
    12/2008: Interpellation de Rany Arnaud, étudiant en électronnique à Paris XII provenant d'une cité sensible de Val de Marne. Il projettait un attentat contre le siège de la DCRI à Levallois Perret.
    02/11/2011: Le siège de Charlie Hebdo boulevard Davout à Paris, est détruit dans un incendie criminel, le jour ou le journal satirique publie une édition rebaptisée "Charia Hebdo", avec le prophète Mohammed caricaturé en Une. Son site internet est piraté, la page d'accueil est remplacée pendant plusieurs heures par une de la Mecque avec le slogan "No God but Allah" (Pas d'autre Dieu qu'Allah)
    11/03/2012: Mohammed Merah tue d'une balle dans la tête, Imad Ibn Ziaten, sous-officier du 1er RTP.
    15/03/2012: Mohammed Merah tue 2 militaires du 17ème RGP, Abel Chenouf et Mohammed Legouad (Assassinats commis avec armes à feu)
    1 9/03/2012:  Mohammed Merah se rend au collège-Lycée juif Ozar Hatorah à Toulouse. 4 victimes dont 3 enfants. Il assassinera un des enfants alors que cet enfant rampe à terre aux côtés des corps de son père et de son frère.
    Du 11 au 19 Mars 2012 Mohammed Merah a tué 7 personnes et a fait 6 blessés. Il sera abattu par le Raid le 22 Mars 2012
    19/09/2012: Un engin explosif est jeté dans un supermarché Casher à Sarcelles. Attentat attribué à la Cellule Islamiste de Cannes-Torcy. 
     06/10/20 12:  Démantelement de la cellule Cannes-Torcy.  Un des groupe terroriste islamiste les plus dangereux jamais démantelé depuis 1996. 
     06/10/2012:  Jérémie Louis Sidney est tué par le GIPN.
     25/05/201 3: Militaire agressé au cutter à la Défense par un converti à l'Islam.
    07/06/2013: Un homme de 24 ans est interpellé au Cannet (06) après des menaces de mort sur sa compagne. Soupçonné de liens avec le leader de la cellule Cannes-Torcy, il est mis en examen et incarcéré. Selon son entourage "Il avait fait parti d'un projet en des termes flous".
    17/06/2013: Trois personnes du Cannet, dont un fusilier Marin sont interpellés à Cannes, Le Cannet et Toulon et écroués à Paris.
    14/10/2013: La SDAT de la PJ et la PJ de Nice interpellent 3 nouvaux suspects au Cannet, Mougins, et Vallauris. Au domicile du Mouginois de 25 ans, un paysagiste converti à l'Islam, les enquêteurs mettent la main sur un pistolet mitrailleur Scorpion, un pistolet (9mm) et munitions. 
    15/11/2013: Le Nice-Matin révèle que des membres de la cellule de Cannes arrêtés en Juin 2013 à leur retour de Syrie projetaient un attentat contre des militaires varois.
    15/11/2013: Un homme armé d'un fusil s'introduit dans le hall de BFMTV, il menace le directeur-adjoint, puis repart. L'enquête révelera plus tard qu'il d'agit d'Abdelhakim Dekhar, le tireur présumé de Libération.
    18/11/2013: Abdelhakim Dekhar pénètre dans les locaux de Libération armé d'un fusil et blesse grièvement un assistant photographe. Cette attaque est suivie de coups de feu devant la Société Générale à la Défense et d'une prise d'otage d'un automobiliste.
    16/01/2014: Abdelkader.T, un jeune du Cannet (06) de retour du Djihad en Syrie avec Ibrahim Boudina est interpellé en Italie. Il est remis à la France et écroué.
    11/02/2014: Ibrahim Boudina est interpellé à Mandelieu dans la résidence de son père, dans un local technique les policiers découvrent une arme de poing, trois canettes de soda bourrées de TATP, d'après une note de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (devenu DGSI), Boudina avait de la documentation sur le Carnaval de Nice.
    25/04/2014: Mohammed.E, voulait tout faire sauter chez lui à Antibes (06), avec une bouteille de Gaz reliée à une fusée de détresse, après avoir menacé de mort sa mère et sa soeur car elles ne respectaient pas assez bien les préceptes du Coran. Il a été condamné a seulement un an ferme de prison. Il avait chez lui des munitions 12.7, du 7.62, une abondante litérrature Djihadiste, des photos de lui posant avec des armes longues. Il a confié aux policiers qu'il rêvait de faire le Djihad et de tirer sur des mécréants depuis un pick-up.
    20/1 2/201  4: Un Islamiste connu de la DGSI est abattu par la Police à Joué-Lès-Tours, l’individu serait entré dans le commissariat avec une arme blanche et l’intention d’agresser les policiers. Il a hurlé « Allah Akbar », avant de blesser une femme policière au visage.
      2 1/12/2014 :  Un Islamiste renverse 11 passants à Dijon aux cris d'"Allahou Akbar" avec 2 personnes présentes dans la voiture, l'homme avait prémédité son acte et voulait s'en prendre à des policiers et militaires. L'homme a crié "Au nom des enfants de la Palestine". Cette technique de foncer sur des passants est une technique utilisée de nombreuses fois en 2013-2014 en Israël par les terroristes Palestiniens.
    22/12/2014: Sur le marché de Noël de Nantes un automobiliste récemment converti à l'Islam a fauché 11 passants (11 blessés dont 5 graves).
    Décem bre 2014:  Le Gouvernement annonce que la DGSI a déjouée 5 projets d'attentats depuis Aout 2013, certains terroristes n'ayant pas quittés le térritoire nationale, certains revenant de Syrie.
    13 Filières ont été ont été démantelées depuis 1 an. 1200 Français sont en lien avec des filières terroristes, chiffre qui a doublé depuis le début de l'année 2014. 600 alertes de cas suspects recueillies depuis la mise en place du numéro vert anti-Djihad. 
    07/01/2015: Charlie Hebdo visé par une attaque terroriste. 2 terroristes Islamistes lourdement armés arrivent à bord d'une citroën noire et font irruption au siège du journal satirique Charlie Hebdo. Ils font 12 morts dont 2 policiers puis prennent la fuite aux cris de "Allah Akbar", "On a vengé le Prophète Mohammed, on a tué Charlie Hebdo". Il s'agirait de 2 frères Saïd Kouachi et Chérif Kouachi, Chérif Kouachi est déjà bien connu des services de Police pour avoir fait parti de la filière Irakienne du 19ème et condamné en 2008 et Saïd Kouachi est connu des services de rens Américains pour avoir séjourné au Yémen pour s'y entrainer. Le plan vigipirate est relevé au niveau "Alerte Attentat".
    Agression par balle d'un joggeur, un homme lui tire dessus à plusieurs reprises et le blesse au dos et à la jambe. (le tireur est probablement Amedy Coulibaly)
    08/01/2015: Une policière municipale est tuée et un agent municipale grièvement blessé par Amedy Coulibaly, un terroriste se revendiquant de l'Etat Islamique, portant un gilet d'assaut et lourdement armé.
    09/01/2015: Les frères Kouachi se retrenchent dans l'entreprise CDT, une imprimerie de Dammartin-en-Goële.
    Vers 13 heures une fusillade éclate Porte de Vincennes et une prise d'otages a lieu dans une épicerie casher, Amedy Coulibali (ayant rencontré Chérif Kouachi en prison) retient de nombreuses personnes en otage et en tue 4. 
    Un avis de recherche a également été lancé pour la compagne de Coulibaly, Hayat Boumeddiene, 26 ans, et deux interpellations ont eu lieu dans un quartier sensible à Grigny, en banlieue parisienne, dans "l'entourage très proche" de Coulibaly.
    Peu avant 17h l'assaut est donné quasi-simulatément à Dammartin-en-Goële par le GIGN et à Paris par le RAID/BRI.
    A Dammartin-en-Goële les 2 frères sortent du bâtiment en tirant sur le GIGN, les 2 terroristes sont neutralisés et meurent sur le coup.
    A Paris, Amedy Coulibaly est tué au terme d'un assaut sur le magasin "Hyper Cacher". Quatre autres personnes ont été retrouvées mortes dans le supermarché, "vraisemblablement" tuées par le preneur d'otages dès le début de l'attaque, et sept personnes ont été blessées. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé qu'Amedy Coulibaly, qui disposait d'un véritable arsenal, avait "piégé" le magasin avec des bâtons d'explosif.
    Depuis le début de l'enquête, seize mesures de prolongation de garde à vue ont été prises pour les différents protagonistes entendus après les attaques djihadistes à Paris et en Seine-et-Marne, a annoncé François Molins. Vendredi soir, 5 personnes étaient toujours en garde à vue alors que la compagne d'Amedy Coulibaly, Hayat Boumeddiene, est toujours activement recherchée.
    17/01/2015: Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme cagoulé a sorti une arme devant l'école juive du Raincy. Il a été mis en fuite par les deux militaires en faction dans le cadre du plan Vigipirate.
    19/01/2015: 25 000 sites Internet français ont été piratés par des organisations islamistes après les attentats de la semaine dernière. A l'ère du Web 2.0, émerge la menace du terrorisme 2.0.
    20/01/20155 personnes soupçonnées de préparer un attentat on été interpellées à Béziers et Montpellier.
    27/01/2015: Vaste opération anti-djihadistes menée par le RAID et le GIPN à Lunel (Hérault) ou plusieurs quartiers ont été bouclés. 5 personnes ont été interpellés, proches de Djihadistes partis en Syrie. "Si l'implication des personnes soupçonnées est confirmée par l'autorité judiciaire, ce sera donc une filière particulièrement dangereuse et organisée qui aura été démantelée ce matin, une de plus", a réagi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Une vingtaine de jeunes de Lunel sont partis en Syrie, Après l'annonce de la mort de certains en Syrie, l'ex-président de l'Union des musulmans de Lunel, Lahoucine Goumri, avait refusé de condamner leurs départs.
    03/02/2015: Moussa Coulibaly, un Islamiste provenant de la région Parisienne, attaque 3 militaires au couteau devant un centre communautaire Juin à Nice. Un des militaires a eu une bléssure profonde à la joue et au cou. Cet individu est connu des services de Police et de la DGSI, il avait essayé de se rendre en Turquie mais il a été refoulé.
    23/02/2015:  Dans une vidéo diffusée sur internet, l'organisation islamiste des Shebab (la branche somalienne d' Al Qaïda) appelle à mener des attaques contre les quatre temps à la Défense ou le Forum des Halles ..


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    Les policiers victimes du FLN en 1961, un oubli volontaire du Préfet de Police Bernard Boucault
    Quand le F.L.N. attaquait la police Française

     
         
     
             
     
     

    Janvier 1961 enregistre le vingt-cinquième policier tué par le F.L.N. dans la région parisienne ; il est abattu à Saint-Denis.
    En février et mars, les chiffres de la presse annoncent trois tués et douze blessés chez les policiers ; un car de police a été mitraillé boulevard Arago, deux passants ont été tués par des balles perdues.
    A Paris et en province les attaques des cafés maures, les règlements de comptes entre Nord-Africains causent la mort d'une quinzaine d'entre eux. Le cadavre d'un Algérien étranglé est repêché dans la Seine à Puteaux.
    Pendant cette même période, Me Oussedik et Me Benabdallah, avocats du collectif F.L.N sont arrêtés à Hirson, au passage de la frontière ainsi que leurs passagers. Arrêté également l'abbé Davezies, auxiliaire efficace de la subversion, porteur de valises des réseaux Jeanson et Curiel, transporteurs des tueurs de l'OS.
    La tentative de sabotage d'un train de munitions en gare de Juvisy échoue. Le ton et l'avancement du travail des négociations engagées en Suisse se traduisent par l'accroissement de la cadence des actions terroristes F.L.N. en France.
    Le 1er avril, dans l'attaque des postes de police de la FAP, dans les 13ème et 18ème arrondissements de Paris, deux policiers et trois terroristes sont tués ; onze gardiens de la paix et harkis sont blessés ainsi qu'un passant.
    Le lendemain, le poste de la Goutte d'Or est de nouveau harcelé ; trois Européens sont blessés dans une fusillade à Hautmont, un musulman est abattu à Charleville, un autre à Livry-Gargan. A Lille et à Paris des attaques de cafés et d'hôtels font un tué et six blessés.
    Le 7 avril, un commando F.L.N. attaque un blessé M.N.A. à l'hôpital de Montfermeil : l'opération se solde par un tué et treize blessés. Le 8 avril deux Européens dont un policier sont abattus à Boulogne ; une femme européenne est blessée à Saint-Quentin ; des attaques de cafés et d'hôtels à Paris et à Roubaix font douze blessés dont quatre Européens.
    Au cours de ce mois d'avril, on enregistre également six attaques de voitures de police, plusieurs agressions de patrouilles ou de policiers isolés qui font au total douze blessés parmi les forces de l'ordre et quatre chez les passants.
    Deux Européens, conseillers aux Affaires musulmanes sont assassinés, l'un à Paris, l'autre à Gennevilliers. Les diverses actions provoquent la mort de six Français musulmans restés sur le terrain. Il faut y ajouter la découverte de plusieurs cadavres de Nord Africains comme à Saint Ouen où deux corps ligotés ensemble sont repêchés dans la Seine.
    En mai, les Harkis de la FAP sont de nouveau pris à partie à plusieurs reprises dans les 13ème et 18ème arrondissements et comptent dix blessés. Six passants européens sont tués, huit autres blessés dans des fusillades à Paris et en province. Les policiers perdent quatre tués et trois blessés dans la région parisienne ; ils causent à l'adversaire sept tués et quatre blessés. Un car de police est mitraillé boulevard de la Gare à Paris ; un gendarme est blessé à Saint Germain en Laye ; la sentinelle de la caserne de Clignancourt est assommée, son fusil volé.

     
     
    Lundi, 15 octobre 2012 devant les élus du Conseil de Paris, le préfet de police Bernard Boucault a salué la décision de Betrand Delanoë d'apposer "une plaque commémorative au pont Saint-Michel à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation du 17 octobre 1961" et a souligné la nécessité de "l'indispensable devoir de mémoire sur cet événement tragique".
       
     

       
           

    Le 6 juin, c'est une troupe F.L.N. en uniforme militaire qui donne l'assaut à divers locaux de police dans Paris. Parmi les trente-trois membres de ce commando, il y a vingt déserteurs du 93ème R.I., les treize autres appartiennent à des « groupes de choc ».
    L'opération se solde par huit policiers blessés, neuf attaquants tués, trois blessés et quatorze arrestations. Si l'affaire est un fiasco pour le F.L.N., elle n'en prouve pas moins sa détermination.
    Le 16 juin, un motocycliste de la police est blessé Boulevard Ornano ; le 22 juin, une fusillade fait trois tués et un blessé à Lille. Le mois de juillet est marqué par l'arrestation à Marseille de quatre enseignants français membres d'un réseau de soutien au F.L.N. et par l'inculpation pour atteinte à la sûreté de l'Etat de Maîtres Oussedik et Benabdallah.
    Le 20 juillet, la presse fournit des chiffres qui, bien qu'émanant du Ministère de l'Intérieur, sont vraisemblablement minorés : en Métropole, au cours des six premiers mois de 1961, on a compté, du fait de la guerre menée par le F.L.N. en France, quatre cent dix-sept tués dont onze policiers et cinq cent soixante-dix blessés dont trente-deux policiers.
    Cinq détenus nord-africains s'évadent de Fresnes, quatre de Rennes, quatre de Nîmes. Les gardiens de prison protestent contre le régime trop libéral accordé aux détenus du F.L.N. par les circulaires du Garde des Sceaux. (..)
    Après un calme relatif en août, pendant lequel la presse se borne à faire état du mitraillage d'un autobus à Metz où pour un musulman abattu, un Européen est tué et trois autres blessés ; de quelques attaques de policiers et de gendarmes en région parisienne justifiant cent cinquante arrestations, le mois de septembre se révèle particulièrement chaud.
    Pour le F.L.N., il s'agit de peser le plus possible sur la politique française et l'opinion publique de manière à relancer au mieux les négociations qui ont momentanément achoppé à Lugrin, fin juillet. L'automne, pour ces raisons, sera extrêmement sanglant.
    Le 1er septembre, un Européen est assassiné à Douai. Le 4 septembre un policier est tué à Saint Denis et un gendarme est blessé dans l'attaque de la gendarmerie de Nanterre menée par un groupe de choc. Trois musulmans sont blessés dans l'assaut d'un café à Romainville. Le 5 septembre, dans un autobus, boulevard de Ménilmontant, un policier est abattu, un voyageur européen blessé. Le six septembre un passant européen est tué rue Riquet ; le commissaire de police d'Ostricourt est assassiné ; une fusillade entre

    Nord Africains fait un blessé. Le 7 septembre un policier est tué à Bezons ; le même jour une action concertée de la police aboutit à 643 arrestations dans la région parisienne. Le 9 septembre, un gendarme est tué à Annecy, un policier attaqué à Paris.
    Le 10 septembre, l'attentat du Pont de Seine contre De Gaulle laisse dans l'ombre pour plusieurs jours les attentats du F.L.N. Pourtant, le 11 septembre, un militaire est égorgé à Bezons ; à Paris, rue Vieille-du-Temple, une patrouille de la FAP perd un tué et un blessé ; une voiture de police est mitraillée à Bagneux, un policier abattu à Villeneuve la Garenne, un autre dans le 17ème arrondissement. Parmi les victimes civiles musulmanes la presse note trois tués dans l'attaque d'un café à Lille. Le lendemain deux gendarmes sont tués à Maubeuge.
    Le 14 septembre, lors d'une agression contre des policiers, un policier est abattu à Saint Denis ; quatre passants sont blessés rue Max Dormoy à Paris. Le 18 septembre, un car de police est mitraillé rue de Chaligny, un policier et trois passants sont blessés, la riposte coûte trois tués aux agresseurs. Un cadavre de musulman étranglé est découvert quai de Bercy.
    Le 19 septembre, trois musulmans sont blessés, à Romainville, boulevard de la Chapelle et à Lille. La dernière semaine de septembre voit la découverte d'un dépôt d'armes à Nanterre. Un Européen est blessé à Paris, un cadavre de musulman est récupéré dans le bois de Vincennes, un policier est tué, un autre blessé dans le 18ème arrondissement, un autre à Clamait.
    Le mois d'octobre s'ouvre sur une agression d'Européens à Créteil : elle fait trois blessés et un policier tué ; un autre est blessé dans le 14ème arrondissement. Henri Alleg, militant du P.C. et auxiliaire du F.L.N. s'évade de la prison de Rennes, le 6 octobre.
    Le jour même est décrété un couvre-feu pour les travailleurs immigrés nord-africains de la région parisienne. Cette mesure est prise en raison de la recrudescence du terrorisme F.L.N. Elle va servir de prétexte à d'importantes manifestations de masse organisées par les tenants de la subversion.
    Depuis Tunis, le GPRA de Ben Khedda donne ses directives à la fédération de France du F.L.N. Prenant prétexte de la mesure qui interdit la circulation des musulmans de la région parisienne, sauf munis de laisser-passer, entre 20 heures et 5 heures 30, jugée discriminatoire et contraire aux Droits de l'Homme, l'organisation politique du F.L.N. prépare soigneusement une opération qu'elle veut déterminante du point de vue psychologique.
    En fait, l'application du couvre-feu approuvée par le Premier Ministre est techniquement d'un mince intérêt. Les saboteurs, les tueurs et les agents de liaison du F.L.N. peuvent, sans difficulté, grâce à des complicités avérées, se procurer les documents nécessaires, vrais ou faux, à tous leurs déplacements.
    Mais le couvre-feu va provoquer une levée de boucliers de la part de l'Intelligentsia et des partis dévoués au F.L.N. ; il fragilisera la police et les forces de l'ordre par l'utilisation médiatique des heurts consécutifs aux manifestations.
    Le 16 octobre, des informations parviennent au Service de coordination des Affaires musulmanes : à partir du 17 jusqu'au 20, le F.L.N. organisera des manifestations de masse dans Paris, une grève générale des commerçants musulmans, des rassemblements de femmes.
    Au dernier moment, le matin du 17 octobre, la population musulmane de la région parisienne toute entière, y compris femmes et enfants, reçoit l'ordre impératif de se rendre à Paris pour y manifester en masse contre le couvre-feu et exiger l'indépendance de l'Algérie.
    L'emprise du F.L.N. sur cette population est quasi totale car ce dernier emploie ses arguments habituels : ceux qui tenteront de rester chez eux ou essaieront d'échapper au rassemblement SERONT EXÉCUTÉS.
    L'organisation révolutionnaire entend prouver ainsi son autorité sans partage sur la population immigrée et impressionner la population métropolitaine déjà passablement traumatisée par les attentats antérieurs.
    Elle espère bien que la masse des manifestants débordera les moyens mis en place par les pouvoirs publics, affirmant ainsi l'incapacité de ces derniers. Elle ne se fait pas d'illusion sur la violence des réactions de la police déjà exaspérée, traumatisée par les attaques systématiques subies depuis longtemps. Elle sait que la répression risque de provoquer des victimes, mais la cause à besoin de martyrs.
    La police met en place un dispositif de sécurité aux accès nord de la ville ayant pour but l'interception des manifestants venant des banlieues ; les forces de l'ordre occupent également certains quartiers comme les Champs Elysées, l'Etoile, Matignon.
    Pour ce faire, le Préfet de Police dispose de 7.000 gardiens de la paix dont les compagnies de district spécialement chargées des opérations anti-F.L.N. et de 1.400 CRS et gardes mobiles.
    A partir de 19 heures, une marée humaine déferle sur la Capitale. 30.000 musulmans arrivent par le métro, les bus, à pied, avec l'intention de se rassembler à la Concorde. Les forces de l'ordre sont bousculées, il s'en faut de peu pour qu'elles soient submergées. L'intervention de renforts sauvera la situation de justesse. Des engagements sérieux ont lieu au pont de Neuilly, boulevard Saint Germain et sur les grands boulevards.
    Il est indéniable que, devant la menace représentée par cette foule énorme encadrée par les responsables de l'organisation politico-administrative du F.L.N., la police a réagi avec une extrême violence.
    A la perspective d'une submersion aux conséquences imprévisibles s'ajoute la colère, les policiers en ont assez d'être des cibles reconnues depuis des mois. Les accrochages sont particulièrement violents entre leurs représentants sur le point d'être balayés et certains groupes de manifestants particulièrement déterminés.
    Les chiffres officiels font état de deux policiers blessés par balles, de treize autres hospitalisés. Pour les manifestants le nombre des victimes reste imprécis.
    Ultérieurement, le député Sanmarcelli, membre de la Commission des lois à l'Assemblée Nationale fera état de quatre-vingt-douze musulmans tués de diverses manières.

    N.D.L.R. différentes des méthodes policières par égorgement, strangulation, noyade etc. pour ces journées d'octobre.

     


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  • L’histoire, la vraie, sera écrite par les révisionnistes

    Par: Vincent Reynouard..

    Vincent Reynouard réagit aux récents propos d’un ancien Waffen SS d’Oradour. Il explique pourquoi ce n’est ni avec des « témoignages » ni avec des « aveux » qu’on écrit l’histoire objective. L’historien doit tout d’abord se préoccuper d’établir la matérialité des faits.


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  • René Boos, le dernier Waffen- SS vivant d’Oradour-sur-Glane Georges , parle..

    Le 10 juin 1944, Georges René Boos, citoyen français né en Moselle, engagé volontaire dans la division SS Das Reich, a participé aux événements d’Oradour. Jugé, il a purgé une peine de quatorze ans puis a disparu. Paris Match l’a retrouvé en Allemagne.

    Dans cet extrait vidéo, à 91 ans, il revient  sur le « pacte » qu’il aurait conclu en 1953 avec Marcel Nussy-Saint-Saëns, le président du tribunal de Bordeaux chargé de juger le crime d’Oradour : son silence en échange d’aménagement de ses conditions de détention et de remises de peine.

    La FLAMME ..


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