• Enfant tué à Nîmes : des responsabilités politiques et judiciaires évidentes

    Dans la nuit du 21 au 22 août, un enfant de dix ans est mort à cause d’une balle d’arme à feu. Le procureur de la République en charge de cette affaire évoque un possible règlement de comptes sur fond de trafic de drogue.

    Les lieux communs vomiront alors des bouches souvent plus bavardes que responsables. Vous entendrez « le trafic de stupéfiants gangrène les quartiers » ou encore « notre priorité est la lutte contre les trafiquants ». Aussi, le ministre de l’Intérieur viendra s’émouvoir en présentant tout de même ses « exceptionnels » résultats en la matière. Dans quelques semaines, voire quelques jours, le flux de l’information discontinue produira ses effets les plus pervers : l’oubli de l’essentiel.

    Une loi pénale extrêmement sévère

    Un enfant est mort parce que des territoires entiers sont gérés par les trafiquants de drogue en toute impunité politique et judiciaire. Pourtant, disons-le clairement, la loi pénale en la matière est extrêmement sévère. Le chef d’un trafic de stupéfiants encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Pour la production ou la fabrication illicites de stupéfiants, le risque de principe est de 20 ans. Pour l’importation ou l’exportation, comptez 10 ans. Enfin, pour le plus courant, c’est-à-dire le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi, la loi prévoit 10 années d’emprisonnement. Il ne s’agit pas d’égrener le chapelet de toutes les infractions en la matière, mais le Code pénal contient une section dédiée à la répression du trafic de stupéfiant. On ne peut pas expliquer que le législateur est laxiste ou qu’il faudrait de nouvelles dispositions. En réalité, celles-là suffisent.

    Mais comme cela ne fonctionne pas, certains politiques ou autres, dits philosophes, prônent encore la dépénalisation ou la légalisation encadrée, comme le proposait la députée de la majorité Caroline Janvier, début 2021. Leur solution se résumerait ainsi : « On came gratis. » Resterait seulement à définir l’indice « Nutriscore » de la cocaïne…

    Cet argument sans fin est d’une mauvaise foi considérable. La dépénalisation n’asséchera pas les réseaux de la même manière qu’on peut le constater pour le tabac. Il n’y a qu’à faire un tour à la sortie du métro, porte de la Chapelle, pour s’en rendre compte.

    La problématique se situe manifestement ailleurs. En matière politique, malgré tous les efforts de communication, tant que les frontières ne seront pas mieux surveillées, les stupéfiants continueront à inonder les rues du pays.

    Distinguer les petits et grands trafiquants ?

    En matière de justice, il a été analysé (notamment par Dominique Duprez, chercheur au CNRS, spécialiste des questions liées au trafic de drogue, qui en parle régulièrement) qu’en fonction du flux judiciaire à traiter, il existe des inégalités entre les tribunaux. Autrement dit, pour la détention de stupéfiants, il y a moins de chance d’être poursuivi en Seine-Saint-Denis qu’ailleurs.

    En outre - et cela est fondamental -, la pratique judiciaire, pour moduler les peines, a ajouté un critère qui n’existe pas dans la loi. Ce critère est très simple : c’est celui de la quantité de drogue détenue. Autrement dit, plus la quantité est importante, plus le risque pénal est fort. On peut parfaitement comprendre ce raisonnement, mais il est juridiquement infondé.

    La loi ne fait aucune distinction entre les petits trafiquants et les grands trafiquants, entre le petit trafic et le grand trafic. La bataille des chiffres, lancée sous Sarkozy, autorise de dire si la lutte est efficace ou non. Mais c’est un trompe-l’œil permanent. Il faut lutter contre tous les trafics, grands et petits.

    Aujourd’hui, si l’on fait passer le « petit trafiquant » en comparution immédiate, il sera condamné à des peines aménageables parce qu’on le considère comme moins responsable. Mais le bracelet électronique n’empêche pas de continuer à dealer. Or, les autres « petits dealers », ceux qui ne se sont pas encore fait attraper, comment évaluent-ils le risque ? Nécessairement en fonction de la peine de l’autre. Si son risque pénal est faible, il poursuivra son pari capitalistique souterrain jusqu’à ce que celui du quartier d’à côté en veuille davantage. Un autre enfant de dix ans en fera alors peut-être encore les frais.

    Maître Alain Belot

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Encore : des steaks hachés Charal rappelés dans toute la France chez Leclerc, Carrefour, Auchan…

    Des steaks hachés “Charal” sont susceptibles d’être contaminés à la bactérie E.Coli. Les acheteurs de lots concernés sont invités à ne pas consommer le produit et à le détruire.

    Le site rappel.conso.gouv.fr signale ce mardi 22 août le rappel dans toute la France de steaks hachés de marque “Charal”. Des steaks hachés avec 5%MG, conditionnés par 1, 2 ou 6 unités, dans des formats “hebdopack”, sont susceptibles d’être contaminés à la bactérie E.Coli. Les consommateurs sont invités à ne pas consommer et à détruire les produits incriminés, qui ont été disponibles à la vente entre le 2 et le 14 août 2023.

    Risque de diarrhées sanglantes et de vomissements

    Rappelons que cette bactérie E.Coli peut entraîner, dans la semaine qui suit la consommation de produits contaminés crus ou insuffisamment cuits, des diarrhées parfois sanglantes, des douleurs abdominales et des vomissements, accompagnés ou non de fièvre. La cuisson à cœur (c’est à dire la disparition de la couleur rosée pour atteindre 70°C à coeur) des viandes hachées permet de prévenir des conséquences de ce type de contamination, précise Rappel.conso.

    Le risque d’intoxication alimentaire ne doit pas être pris à la légère. C’est en substance le message de rappel de Santé publique France à la suite de la recrudescence de signalements de contaminations graves et au décès de deux enfants en février. Tous deux ont été induits par un syndrome hémolytique et urémique (SHU), lui-même provoqué par une intoxication à la bactérie Escherichia Coli.

    Le site de rappel de produits ajoute que ces steaks hachés étaient distribués dans de nombreuses enseignes : Auchan, Carrefour, Simply Market, Casino, Diapar, Francap, Franprix, Leader Price, Intermarché, Leclerc, Match, Monoprix, , Système U, Segurel et Frais Distribution Antona.

    Voici les références précises des lots concernés par ce rappel produit :

    - Marque : Charal

    - Type de produit : Steak haché hebdopack 5% 130g X 1, Steak haché hebdopack 5% 130g X 2, Steak haché sous atm 5% 100g X 6

    - Identifiant : 3181232220071 / Lot : 71502305 /Date limite de consommation 14/08/2023

    - Identifiant : 3181232220286 / Lot : 71502305 / Date limite de consommation 14/08/2023

    - Identifiant : 3181232120128 / Lot : 71502305 / Date limite de consommation 09/08/2023

    - Identifiant : 3181232120128 71502305 / Date limite de consommation 08/08/2023

    Source

    Infections à Escherichia coli

    MD, FACP, Charles E. Schmidt College of Medicine, Florida Atlantic University

    Revue/Révision complète avr. 2022 | Modifié déc. 2022
     
    Les faits en bref
    • Symptômes
    • Diagnostic
    • Prévention
    • Traitement
    • Informations supplémentaires
     
    Les bactéries Escherichia coli (E. coli) sont des bactéries Gram négatives qui se trouvent normalement dans les intestins des personnes en bonne santé, mais dont certaines souches sont responsables d’infections dans le tube digestif, les voies urinaires et de nombreuses autres parties de l’organisme.
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      Les infections des voies urinaires sont les infections les plus fréquentes causées par E. coli, et les personnes peuvent également développer des infections intestinales en mangeant des aliments contaminés (comme du bœuf haché mal cuit), en touchant des animaux infectés ou en consommant de l’eau contaminée.

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      Les infections intestinales provoquent des diarrhées, quelquefois graves ou sanguinolentes, et des douleurs abdominales.

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      Les antibiotiques peuvent traiter efficacement les infections à E. coli survenant hors du tube digestif et la plupart des infections intestinales mais ne sont pas utilisés pour traiter des infections intestinales dues à une souche particulière de ces bactéries.

    Certaines souches d’E. coli vivent normalement dans le tube digestif des personnes en bonne en santé. Cependant, certaines souches d’E. coli ont acquis des gènes qui peuvent les rendre responsables d’une infection.

    L’infection la plus fréquente causée par E. coli est

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      Infection des voies urinaires

    Chez les femmes,E. coli est la cause la plus fréquente de

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      Infection vésicale

    Les autres infections pouvant être dues à E. coli comprennent les suivantes :

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      Tube digestif (à l’origine d’une gastro-entérite)

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      Infection de la prostate (prostatite)

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      Maladie inflammatoire pelvienne (MIP)

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      Infection de la vésicule biliaire

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      Infections qui se développent après une appendicite et une diverticulite

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      Infections des plaies (notamment des cicatrices chirurgicales)

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      Infections des escarres

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      Infections des pieds chez les personnes diabétiques

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      Pneumonie

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      Méningite chez les nouveau-nés

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      Infections de la circulation sanguine

    De nombreuses infections à E. coli survenant hors du tube digestif apparaissent chez des personnes affaiblies, résidant dans des centres de soins ou qui ont été traitées par des antibiotiques.

    E. coli peut être responsable d’infections hors de l’intestin si celui-ci présente des déchirures ou des lésions, par exemple en raison d’une blessure ou d’un trouble, comme la maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Les bactéries peuvent alors quitter l’intestin et se répandre sur les structures avoisinantes qui sont sans défense contre elles ou elles peuvent entrer dans la circulation sanguine.

    Une de ces souches produit une toxine qui provoque une diarrhée aqueuse de courte durée. Cette pathologie (appelée diarrhée des voyageurs) survient généralement chez des voyageurs qui consomment des aliments ou de l’eau contaminés dans des régions où l’eau est insuffisamment purifiée.

     Infection à E. coli O157:H7

    Certaines souches d’E. coli produisent des toxines qui endommagent le côlon et provoquent une grave inflammation (colite). En Amérique du Nord, la souche E. coli O157:H7 est la plus fréquente d’entre elles, mais il en existe plus de 100 autres. Ces souches sont parfois appelées collectivement E. coli entérohémorragiques (entéro signifie intestinal, et hémorragique signifie saignement).

    L’infection par ces souches se fait de la façon suivante :

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      Consommation de viande de bœuf hachée contaminée insuffisamment cuite (l’une des causes les plus fréquentes) ou de lait non pasteurisé

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      Caresses ou contact avec des animaux porteurs de cette bactérie dans leur tube digestif

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      Consommation de plats tout préparés (comme dans les bars à salade) confectionnés avec des aliments lavés avec une eau contaminée ou contaminée par du fumier

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      Absorption d’une eau insuffisamment traitée par le chlore contaminée par les matières fécales de personnes infectées dans les piscines ou les pataugeoires

    La transmission d’homme à homme de cette bactérie peut être due à une mauvaise hygiène, en particulier chez les jeunes enfants portant des couches.

    L’infection à E. coli O157:H7 peut affecter les personnes de tout âge, bien que l’infection sévère touche principalement les enfants et les personnes âgées.

     Symptômes des infections à E. coli

    Les symptômes E. coli varient en fonction de la région du corps affectée et de la souche d’E. coli en cause.

    Le saviez-vous ?

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      E. coli est la cause la plus fréquente des infections de la vessie chez les femmes.

     Diarrhée du voyageur

    Les personnes atteintes de diarrhée du voyageur ont des crampes abdominales et une diarrhée aqueuse et parfois des nausées et des vomissements. Les symptômes sont souvent bénins et disparaissent en 3 à 5 jours.

     E. coli O157:H7

    Les infections dues à E. coli O157:H7 et d’autres E. coli entérohémorragiques commencent généralement par de sévères crampes abdominales et une diarrhée aqueuse, qui peut devenir sanglante dans les 24 heures. (Cette maladie est parfois appelée colite hémorragique). Les patients souffrent de sévères douleurs abdominales et de diarrhées plusieurs fois par jour. Parfois, ils ressentent un besoin impérieux d’aller à la selle mais sans résultat. La plupart des patients n’ont pas de fièvre.

    Comme cette infection se propage très facilement, les patients atteints doivent être hospitalisés et mis en quarantaine.

    La diarrhée peut disparaître spontanément en 1 à 8 jours si aucun problème ne se développe. Toutefois, l’infection par E. coli O157:H7 est souvent très sévère et peut entraîner de graves problèmes (comme un syndrome hémolytique et urémique) lorsque la diarrhée diminue.

    Le syndrome hémolytique et urémique est une complication qui apparaît chez 5 à 10 % des personnes infectées (principalement des enfants de moins de 5 ans et des adultes de plus de 60 ans) environ 1 semaine après l’apparition des symptômes. Dans ce syndrome, des substances toxiques s’accumulent dans le sang (urémie) de la personne atteinte parce que ses globules rouges sont détruits (hémolyse) et qu’elle présente une insuffisance rénale. Cette complication est une cause fréquente de maladie rénale chronique chez les enfants.

    L’infection à E. coli O157:H7 peut entraîner la mort, en particulier chez les personnes âgées, qu’un syndrome hémolytique et urémique survienne ou non.

     Diagnostic des infections à E. coli

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      Mise en culture d’échantillons d’urine, de selles ou d’autres matériels infectés

    Des échantillons de sang, de selles, d’urines ou de tout autre matériel infecté sont prélevés et envoyés au laboratoire pour être mis en culture (croissance de la bactérie). Le diagnostic est confirmé par la mise en évidence de la bactérie dans l’échantillon.

    En cas de suspicion d’E. coli O157:H7, les médecins réalisent une analyse de selles à la recherche des toxines Shiga, qui sont produites par ces bactéries. Ce test fournit des résultats rapidement.

    Lorsque la bactérie est identifiée, des analyses peuvent être effectuées pour déterminer les antibiotiques efficaces (un procédé appelé antibiogramme).

    Si on a détecté E. coli O157:H7, des tests sanguins doivent être réalisés fréquemment pour mettre en évidence un syndrome hémolytique et urémique.

     Prévention des infections à E. coli

    La prévention des infections des voies urinaires causées par E. coli consiste à boire suffisamment de liquides et à éviter la contamination de l’urètre (ouverture par laquelle les urines sont évacuées) par les selles. Les femmes, par exemple, doivent s’essuyer d’avant en arrière après avoir uriné ou déféqué.

    La prévention des infections à E. coli O157:H7 consiste à :

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      Éviter la consommation de lait et d’autres produits laitiers non pasteurisés

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      Bien cuire la viande de bœuf

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      Se laver minutieusement les mains avec du savon et de l’eau courante après être allé(e) aux toilettes, avoir changé des couches et avoir été en contact avec des animaux ou leur environnement, et avant et après la préparation ou la consommation d’aliments

    •  

      Ne pas avaler de l’eau dans les lacs, les étangs, les cours d’eau et les piscines ou les pataugeoires

    Des améliorations des procédures de traitement de la viande aux États-Unis ont contribué à réduire la fréquence des contaminations de la viande.

    Pour empêcher la propagation de l’infection dans les crèches, les membres du personnel peuvent regrouper les enfants connus pour être infectés. Ou bien, ils peuvent demander des preuves indiquant que l’infection a disparu (résultats négatifs sur deux cultures de selles) avant de pouvoir réintégrer les enfants infectés.

     Traitement des infections à E. coli

    •  

      Pour de nombreuses infections, antibiotiques

    •  

      Pour la diarrhée du voyageur, le lopéramide et parfois des antibiotiques

    •  

      Pour la diarrhée due à E. coli O157:H7, solutés

    Le traitement de l’infection à E. coli varie selon les facteurs suivants :

    •  

      Localisation de l’infection

    •  

      Leur intensité

    •  

      Type d’E. coli responsable

    Par exemple, si l’infection a provoqué un abcès, le médecin peut pratiquer un acte chirurgical afin de drainer le pus.

     Diarrhée du voyageur

    Les personnes atteintes de diarrhée du voyageur doivent boire beaucoup de liquides.

    Le lopéramide peut être administré pour ralentir le passage des aliments dans l’intestin et de ce fait, contribuer à contrôler la diarrhée. Ce médicament n’est pas utilisé si les personnes présentent une diarrhée et de la fièvre, si elles présentent une diarrhée sanglante, si elles ont récemment pris des antibiotiques, si elles ont de petites quantités de sang dans les selles qui sont trop petites pour être observées, ou si elles ont moins de 2 ans. L’utilisation de ce médicament est limitée chez les enfants âgés de 2 à 18 ans.

    Si la diarrhée est modérée à sévère, des antibiotiques (comme l’azithromycine, la ciprofloxacine, ou la rifaximine) sont souvent administrés pour mettre fin aux symptômes plus rapidement. Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires pour les diarrhées légères.

    Si la diarrhée est accompagnée d’une fièvre ou est sanglante, le voyageur doit consulter un médecin.

    Les antibiotiques préventifs (prophylaxie) ne sont recommandés que chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli. L’antibiotique le plus souvent recommandé est la rifaximine. Certains voyageurs peuvent envisager de prendre du sous-salicylate de bismuth, qui n’est pas un antibiotique, en prophylaxie.

     Diarrhée due à E. coli O157:H7

    Beaucoup de patients atteints d’une diarrhée due à E. coli O157:H7 doivent recevoir des solutés contenant des sels minéraux par voie intraveineuse.

    Ce type d’infection n’est pas traité par le lopéramide ou des antibiotiquesLes antibiotiques peuvent aggraver la diarrhée et augmenter les risques de syndrome hémolytique et urémique.

    Si le syndrome hémolytique et urémique apparaît, les patients sont admis en unité de soins intensifs et peuvent nécessiter une hémodialyse.

     Autres infections à E. coli

    De nombreuses autres infections à E. coli, généralement les infections des voies urinaires ou de la vessie, sont traitées par des antibiotiques, comme le triméthoprime/sulfaméthoxazole, la nitrofurantoïne ou une fluoroquinolone. Cependant, de nombreuses bactéries, en particulier celles contractées en milieu hospitalier, sont résistantes à certains antibiotiques. Pour augmenter les chances de succès du traitement antibiotique, un traitement simultané par plusieurs antibiotiques peut être utilisé jusqu’à ce que le médecin ait les résultats des tests indiquant quels sont les antibiotiques les plus probablement efficaces. Après l’obtention des résultats, le médecin change d’antibiotiques si nécessaire.

    Pour les infections plus graves, on peut utiliser des antibiotiques efficaces contre un grand nombre de bactéries différentes (antibiotiques à large spectre).

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  • L'Europe dégaine vendredi le DSA, sa super-arme pour censurer les réseaux sociaux

    Le nouveau règlement européen, effectif à partir du 25 août, doit notamment forcer les réseaux sociaux à être plus transparents sur leur fonctionnement.

    L'Union européenne passe à l'offensive vendredi contre les dérives des géants du net: le DSA (Digital Services Act) obligera les grandes plateformes, comme Google, Facebook, X (ex-Twitter) ou TikTok, à agir davantage contre les contenus illicites, sous peine de lourdes amendes.

    Le principe du nouveau règlement européen sonne comme un slogan: ce qui est illégal hors ligne doit aussi l'être en ligne - ce qui, soulignent tous les experts, n'est pas si simple. Il faut trouver un délicat équilibre entre liberté d'expression, prépondérante, et lutte contre les abus qui menacent les droits fondamentaux ou la démocratie (perturbations des élections, désinformation, protection des mineurs...).

    Comment y parvenir? Le DSA cible les plateformes et non les utilisateurs: une série d'obligations s'imposera dès vendredi aux 19 plus grands réseaux sociaux, places de marchés et moteurs de recherche (Apple, Google, Microsoft, YouTube, Amazon, Facebook, LinkedIn, Wikipedia, TikTok, Snapchat, Instagram, X, Alibaba ou Booking).

    Algorithmes sous surveillance

    Comme avant, les plateformes ne sont ni juridiquement responsables des contenus qu'elles hébergent ni tenues de les repérer au préalable. Mais l'UE espère les pousser à installer un système efficace de contrôle, après dix ans de violence en ligne croissante.

    Entre autres, elles devront proposer aux internautes un outil pour signaler facilement les contenus "illicites" (définis par les législations nationales ou d'autres textes européens), puis les retirer rapidement. Des "signaleurs de confiance" dans chaque pays (comme le site gouvernemental Pharos en France) verront leurs alertes traitées en priorité. Les sites marchands devront pouvoir tracer les vendeurs, pour réduire les fraudes.

    Leurs algorithmes seront aussi sous surveillance: elles devront expliquer le fonctionnement de leurs systèmes de recommandation et proposer des alternatives sans personnalisation, avec un simple affichage chronologique. Côté publicité, le DSA interdit de cibler les mineurs ou les annonces basées sur des données sensibles (religion, orientation sexuelle, etc.).

    Le respect des règles sera contrôlé par des audits indépendants, sous l’œil de Bruxelles. Toute infraction sera passible d'amendes pouvant aller jusqu'à 6% du chiffre d'affaires mondial. Menace ultime, les récidivistes pourraient être interdits.

    "La mécanique de signalement et le recours à des signaleurs de confiance change la donne, ainsi que les audits contrôlés par Bruxelles", juge Eric Le Quellenec, avocat chez Simmons et Simmons.

    Ce contrôle est supervisé par un organisme collégial des 27, "afin d'éviter que des pays appliquent une définition trop large des contenus illicites, comme la Pologne ou la Hongrie", ajoute-t-il. "Cela fera reculer partiellement l'anonymat en ligne: on va tracer les vendeurs et ceux qui publient massivement des contenus illicites".

    "Est-ce que le DSA sera efficace ? On verra à l'usage. Mais c'est un système novateur car il instaure un dialogue permanent entre acteurs, régulateurs et utilisateurs. Il y aura aussi un ‘Brussels effect’ au-delà de l'UE", relève Marc Mossé, avocat du cabinet August Debouzy.

    La Commission devra cependant se doter de moyens adéquats, étant donné la taille des services juridiques des GAFAM, souligne l'économiste Joëlle Toledano, membre du Conseil national du numérique.

    Il faudra enfin veiller à préserver les libertés fondamentales: les experts soulignent la volte-face du Commissaire européen Thierry Breton qui, début juillet, après les émeutes en France, avait affirmé que le DSA permettrait de suspendre un réseau social s'il ne supprimait pas "immédiatement" des "appels à la révolte". L'écho d'un souhait du président français Emmanuel Macron de pouvoir "couper" les réseaux sociaux.

    Les plateformes plient

    Trois semaines plus tard, après une lettre ouverte de 65 organisations de défense de la liberté d'expression, Thierry Breton est revenu sur son propos en déclarant que seul un juge pourrait prendre une telle mesure.

    "On l'a vu rétropédaler. Il faut corriger les excès mais sans tomber dans l'excès inverse", note Marc Mossé. "Mais, sans éducation aux médias chez les jeunes, tout sera un peu vain".

    Ces dernières semaines, la plupart des grandes plateformes, comme Google et Microsoft, ont annoncé des efforts de mise en conformité.

    Meta (Facebook) dit avoir recruté 1.000 personnes et estime que le DSA constitue "un événement majeur pour toutes les entreprises technologiques qui opèrent dans l'UE et aura un impact significatif sur l'expérience des Européens". TikTok a listé publiquement les mesures adoptées, Apple explique être en train de les mettre en place et Elon Musk a promis que X (ex-Twitter) respecterait le DSA.

    Amazon a déposé un recours contre sa présence dans la liste (tout comme le site de commerce Zalando) mais indique investir beaucoup pour le signalement des contenus illicites et compte se conformer au règlement s'il est débouté.

    "Le DSA marque la fin de l'ère Internet où les plateformes décidaient seules de ce qui était le mieux pour nous tous et étaient ‘trop grandes pour se soucier’ de leurs effets sur la société", conclut un responsable de l'UE.

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  • «Les Américains sont le problème de tout le monde»

    par Recent Reliable News

    La plupart des pays du monde se sont rangés du côté de la Russie, tandis que les États-Unis sont devenus un pays paria. C’est l’avis de la France à la veille de la réunion des BRICS.

    À Johannesburg, on achève les préparatifs du sommet des BRICS, qui débutera demain, le 22 août, tandis que l’UE fait le point sur la politique pro-américaine des autorités actuelles.

    La propagande occidentale tente de persuader les gens que le monde entier est solidaire de Washington et de Kiev, mais en réalité, Moscou a rassemblé beaucoup plus de partisans autour d’elle. Comment l’Europe a-t-elle perdu l’Afrique et pourquoi le soutien à l’Ukraine divise-t-il l’Occident ? Le contre-amiral français à la retraite Claude Gaucherand a raconté sur cela à RRN dans une interview exclusive.

    Claude Gaucherand avec son livre «Article 13»
    Quels sont les dangers de l’américano-centrisme

    «Le problème français, c’est d’abord sa concurrence américaine. Les Américains et la France on dit toujours «nos amis américains» mais ce ne sont pas nos amis. Je citerai une phrase de Mitterrand en 1994 : «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs, les Américains. Ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue mais permanente. Une guerre économique sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort»», estime le contre-amiral. 

    Mais les États-Unis eux-mêmes, selon Gaucherand, «par leur tendance à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un État voyou».

    Pourquoi l’Afrique choisit la Russie

    Claude Gaucherand connaît le continent africain : il a été commandant des forces françaises au Sénégal, attaché naval de Paris à Londres, a participé à l’évacuation des ressortissants de la Cinquième République de l’Algérie et a effectué sept missions dans la région du Sahel en tant que pilote.

    Claude Gaucherand en service

    «Les français gênent en Afrique, et donc on leur fait une guerre, une guerre psychologique. Et c’est quelqu’un qui parle de l’Afrique sans la connaître. Il n’a aucune culture africaine et il s’est entouré de gens qui ne connaissent pas l’Afrique. Et qui voit l’Afrique avec des lunettes de gens, des énarques comme on dit, qui ne savent pas ce que c’est que le terrain», note Gaucherand.

    C’est pourquoi les Africains choisissent Moscou et Vladimir Poutine : ce dernier leur parle d’égal à égal. Les statistiques le confirment : plus de 40 pays ont déjà exprimé leur désir de rejoindre les BRICS.

    Comment la France a été prise en otage

    La division de l’Occident est particulièrement évidente si on l’examine à travers le prisme du conflit ukrainien. Les «alliés» de Kiev ne sont pas unis : les nouvelles livraisons d’armes sont de plus en plus difficiles à accepter.

    «Tout le monde y est allé pendant un an et demi, apporte d’armes et de munitions. Il faut avoir court et je pense, je pense, que ceux qui nous dirigent ont conscience que, en armant l’Ukraine, on se désarme, nous. La France, elle, est prisonnière de son intégration dans le commandement intégré de l’OTAN. Et du traité de l’OTAN, qui sont deux choses différentes. Le commandement intégré, ce n’est qu’une partie des traités de l’OTAN. Pour l’instant, nous y sommes encore. Et donc en fait, on est bien obligé de suivre ce qu’on nous dit de faire. La Communauté européenne n’est jamais qu’un sous-ensemble de l’OTAN et soumis à son maître qui est la Maison Blanche à Washington. Nous n’avons pas vraiment le choix dans le soutien que l’on apporte à l’Ukraine. Ce choix, il est grosso modo décidé à Washington. Mais les Américains eux-mêmes ont des problèmes d’approvisionnement, de munitions et en matériel et sont très réticents à fournir des matériels qui risqueraient entre les mains des Ukrainiens de porter la guerre au cœur de la Russie», conclut Gaucherand.

    De toute évidence, même les États-Unis sont à bout de force. Ils ont l’habitude de payer leur leadership mondial avec la vie des autres – cette fois, celle des Ukrainiens. Mais cette méthode, qui a fait ses preuves, a échoué. Il est donc temps que la France choisisse le bon camp pour ne pas perdre ses derniers amis.

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  • La seringue qui tue .

    Paray-le-Monial. Le docteur Loridan parmi les "Suspendus"

    Dr Loridan : Des millions de morts à cause du poison vaccinal !
    "Quand les gens comprendront qu'on leur a menti et qu'on les a trompés en les poussant à s'injecter un produit qui les rend malades et qui les tue, ils voudront se venger des politiciens, des médecins et des journalistes." Alexis Bugnolo, anthropologue. Le Dr Loridan combat sans relâche pour que toute la vérité sur le poison vaccinal soit révélée. Aujourd'hui c'est avec Pascal Najadi, banquier international triplement injecté, qu'ils ont décidé de s'adresser ensemble à l'opinion publique, pour dénoncer ce crime contre l'humanité, planifié par les cartels bancaires, la haute finance mondialiste, les gouvernements et les médias complices, avec l'aide des autorités sanitaires corrompues. Les millions de personnes victimes d'effets secondaires dramatiques et les familles des millions de morts réclament justice à défaut de vengeance. N’acceptez plus jamais d’injections, plus jamais de masques, plus jamais de confinements !


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