• L’agenda d’Emmanuel Macron suscite des rumeurs

    Mais où est donc passé Emmanuel Macron ? Depuis hier, la question est sur toutes les lèvres et la rumeur enfle sur les réseaux sociaux : le chef de l’État aurait fui le pays. L’agenda élyséen est vide et les trajets de la flotte présidentielle font réagir la twittosphère. Mais pour l’instant, le scénario de sa fuite à l’étranger est quelque peu fantasmé.

    Selon l’usage, le cabinet du président de la République française s’occupe de publier l’agenda du président sur le site officiel de l’Élysée. Aucune information n’a été communiquée depuis hier.  

    Les avions de flotte présidentielle en mouvement  

    Plus de 6000 personnes se sont rassemblées hier sur la place de la Concorde en réaction à l’annonce d’Elisabeth Borne d’utiliser l’article 49.3. Le président aurait-il pris peur ? Beaucoup le pensent et certains insinuent même qu’il aurait… pris la fuite !  

    Il est vrai que l’activité de la flotte aérienne présidentielle interroge. D’après les derniers mouvements observés, on remarque que depuis deux jours, 4 des 7 avions qui la composent ont été mobilisés pour effectuer plusieurs allers-retours.  

    Par exemple, ce 17 mars, le Dassault Falcon 2000EX a décollé depuis l’aéroport militaire et présidentiel de Villacoublay/Velizy aux alentours de 8h du matin, pour atterrir vers 11h à la base aérienne 115 Orange/Caritat. Il a effectué le même trajet en sens inverse peu de temps après. 

    On constate des mouvements similaires dans la journée d’avant- hier. D’abord il faut noter que cette flotte n’est pas seulement chargée du transport aérien du président de la République, mais aussi de celui des ministres et hautes autorités.  Par ailleurs, aucun engin n’a quitté le territoire de la France Métropolitaine. Le scénario de la fuite d’Emmanuel Macron à l’étranger semble donc quelque peu fantasmé pour l’instant.  

    Un dispositif de sécurité renforcé à l’égard des élus  

    Pour autant, cela ne veut pas dire que le président réside toujours au Palais de l’Élysée, ni que les députés du groupe Renaissance ne craignent pas pour leur propre sécurité.  

    Depuis vendredi, le mouvement social se durcit rapidement et des dizaines de manifestations spontanées se sont organisées à travers toute la France. La présidente des députés Renaissance, Aurore Bergé, s’est inquiétée d’éventuelles « représailles » encourues par les élus du camp présidentiel. Le ministre de l’intérieur lui a assuré en retour « que la protection des élus est actuellement et plus que jamais la priorité de son ministère » et que la surveillance aux abords des permanences parlementaires allait être renforcée.  

    On peut noter que la préfecture de Police de Paris n’avait pas l’air si inquiète à la veille du vote parlementaire quand une déclaration préalable de manifestations avait été déposée par les syndicats au cas où le 49.3 serait adopté. La préfecture avait autorisé une convergence des rassemblements vers la Concorde, proche du palais de l’Elysée ce vendredi.  

    Concernant le président de la République, aucune annonce ne laisse encore penser qu’il craint pour sa sécurité. Finira-t-il par prendre la parole pour renouveler son invitation « qu’on vienne me chercher » à l’adresse des mécontents ?  

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  • Alors que plusieurs milliers de tonnes de déchets jonchent les trottoirs de la capitale, laissant craindre l’apparition de risques sanitaires, une association de défense de la cause animale va manifester samedi 18 mars pour défendre les rats, rapporte Le Parisien. “Baroque”, “ridicule”, “hors sol”… L’initiative de PAZ, organisée “bien avant” le début de la grève des éboueurs, fait tiquer les acteurs locaux.

    À 13h30, Paris animaux zoopolis organise un “petit happening pour défendre les rats et les animaux liminaires”, place Saint-Sulpice, dans le VIe arrondissement de Paris. Les militants ont prévu de “sensibiliser les passants“, de “brandir des silhouettes de rats pour faire changer le regard que l’on porte sur eux” ou encore de faire des discours.

    Il est grand temps de cesser d’empoisonner massivement les rats, exige auprès du Parisien Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ. Il faut expérimenter d’autres méthodes.” Objectifs : “interpeller la mairie de Paris“, “mettre le sujet rat sur la table” et “obtenir une réponse sur le groupe de travail que nous avons demandé“.

    L’association dénonce également les “méthodes cruelles” utilisées par la ville pour tuer ces “animaux étonnants, intelligents, sociaux et même rieurs, dotés de surprenantes capacités d’empathie“.

    Je ne suis pas sûr que leur manifestation de ce samedi, en pleine grève des éboueurs, soit bien comprise. Ça paraît un peu baroque en ce moment ! C’est peut-être d’ailleurs un coup de com“, s’interroge le maire LR du VI arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, interrogé par le Parisien. “On a fait notre demande auprès de la préfecture de police bien avant la grève des éboueurs, répond Amandine Sanvisens. Ça n’a aucun rapport. Et ça fait depuis 2008 qu’on a lancé notre campagne sur les rats.”

    En attendant, la manifestation n’est pas du goût des spécialistes de la question. “Cette manifestation est ridicule et complètement hors sol, s’insurge Romain Lasseur, biologiste, spécialiste des rats, doctorat de toxicologie animale. Ce n’est ni le lieu ni le moment, en plein milieu de ce mouvement social qui fait souffrir les Parisiens, avec des rats et un risque sanitaire.”

    Interrogé par le Parisien, Christophe Farinet, figure syndicale chez les éboueurs et encadrant et secrétaire général adjoint à la CGT propreté assainissement, minimise la portée du sujet. “Il n’y a pas plus de rats que d’habitude. D’ailleurs, après les grosses grèves comme en 2010, quand les éboueurs avaient repris le travail, on n’avait pas remarqué de pics des populations de rats“, explique-t-il.

    actu.orange via fdesouche


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