• Des dizaines de migrants bloquent la rocade portuaire de Calais, des heurts éclatent ..

    Déploiement de forces de l'ordre le 21 janvier 2016 après l'irruption de migrants sur la rocade près du site d'eurotunnel 
    Source: AFP
    Déploiement de forces de l'ordre le 21 janvier 2016 après l'irruption de migrants sur la rocade près du site d'eurotunnel

    Plusieurs dizaines de migrants ont envahi la rocade portuaire à Calais, ce mercredi 30 mars, rapporte France 3 Nord Pas-de-Calais. Selon ce média, entre 250 et 300 personnes ont installé des barrages.
    La circulation a été perturbée entre 17 et 18 heures à cause des barrages érigés à l'aide de pneus et de troncs d'arbres. Les migrants ont tenté de prendre d'assaut des camions qui circulaient sur la voie. Des véhicules ont été endommagés.



    Des forces de l'ordre ont alors été déployées, utilisant des canons à eaux pour disperser les migrants, ainsi que des grenades lacrymogènes.




    Trois policiers ont été blessés dans les heurts qui ont éclaté avec les réfugiés.

    Capture d'écran
     
    Capture d'écran

    «Les CRS sont intervenus pour évincer les migrants de la rocade portuaire et permettre le rétablissement de la circulation.
    Face aux jets de projectiles et à la présence de nombreux migrants sur les voies de circulation, les CRS ont dû faire usage de moyens lacrymogènes», a indiqué la préfecture, selon La Voix du Nord.

    Capture d'écran d'une photo de France 3 région
     
    Capture d'écran d'une photo de France 3 région
    https://francais.rt.com 
     

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  • Tout savoir sur le soldat russe mort en héros encerclé par Daesh

    Alexandre Prokhorenko
    Alexandre Prokhorenko

    Le «Rambo russe», comme l’a appelé le Daily Mirror, qui s’est comporté en héros près de Palmyre en commandant un bombardement aérien sur sa position plutôt que de tomber aux mains des terroristes, était un homme de 25 ans, Alexandre Prokhorenko.

    Depuis quelques jours, les médias russes et étrangers parlent avec admiration de l’héroïsme d’un militaire russe, qui encerclé près de Palmyre par les terroristes de Daesh, a commandé un bombardement aérien sur sa propre position, pour ne pas mourir sans combattre.

    Comme a révélé le site russe orenday.ru, cette homme s’appelait Alexandre Prokhorenko. Il était lieutenant et n’avait que 25 ans.

    Comme ses proches le racontent, Alexandre qui est né dans une famille de militaires rêvait de faire carrière dans l’armée depuis son enfance.

    Alexandre Prokhorenko avec son grand-père
    Alexandre Prokhorenko avec son grand-père

    Après l’école, il s’est enrôlé dans l’Académie militaire de la Défense aérienne des forces aériennes russes.

    Sa femme Ekaterina, avec laquelle Alexandre s’était marié il y a 18 mois, attend un enfant. Quand son mari est parti pour une mission il y a deux mois, elle pensait qu’il allait servir dans la région du Caucase et ne pouvait pas imaginer qu’il se rendrait dans le bastion de Daesh.

    Alexandre Prokhorenko avec sa femme Ekaterina
    Alexandre Prokhorenko avec sa femme Ekaterina

    Dans le village natal d’Alexandre, Gorodki dans la région d’Orenbourg, personne ne peut évoquer son souvenir sans verser une larme.

    Natalia Mechkova, sa maîtresse d’école, a déclaré que son élève était la fierté de ses parents et qu’il étudiait très bien à l’école. «Tout le village est en deuil. Personne ne savait exactement où Sacha [diminutif d’Alexandre] servait. On disait qu’il était dans les services secrets», a-t-elle ajouté.

    Si l’on regarde l’album de photos de l’école où Alexandre a étudié, on peut voir que ce garçon actif est toujours dans les premiers rangs. Il participait à tous les événements sportifs.

    Une autre de ses enseignantes, Nadejda Rousinova a fait savoir que son école porterait désormais son nom. «Tout le monde n’aurait pas pu appeler un bombardement sur sa propre position et commettre un tel acte de courage. Il sera un exemple pour des générations», a-t-elle déclaré.

    «J’admire l’héroïsme d’un simple garçon rustique qui a pu mettre la réalisation des objectifs et la conservation de nos vies au-dessus de la sienne», a déclaré l’une des connaissances d’Alexandre.

    Alexandre doit recevoir la distinction de Héros de la Russie à titre posthume, la récompense la plus élevée du pays


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  • Un épicier musulman tué pour avoir souhaité de joyeuses Pâques aux chrétiens

    Un épicier musulman tué pour avoir souhaité de joyeuses Pâques aux chrétiens

    C'est un meurtre qui bouleverse outre-Manche. Celui d'Asad Shah, un épicier de confession musulmane de Glasgow. L'homme a été tué pour avoir posté un message adressé aux chrétiens qui célébraient ce week-end les fêtes de Pâques.

    "Très heureuses fêtes de Pâques"

    "Bon vendredi et très heureuses fêtes de Pâques, spécialement à ma très chère nation chrétienne. Grâce à Dieu, suivons les pas de notre bien aimé et saint Jésus-Christ et obtenons le meilleur dans les deux mondes". Le 24 mars dernier, le commerçant de 40 ans d'origine pakistanaise a laissé ces quelques mots sur sa page Facebook.

    Une manière de prôner la tolérance entre les religions. Et ce n'est pas la première fois qu'il partageait ses pensées sur les réseaux sociaux. La veille, après les attentats de Bruxelles, il avait écrit : "Nous ne sommes pas là pour combattre des gens ou provoquer des bains de sang".

     Une trentaine de coups de couteau

    Une ouverture d'esprit qui a signé son arrêt de mort. Quelques heures après son post sur Pâques, un homme, barbu, vêtu d'une longue tenue religieuse, a interpellé Asad devant son épicerie avant de sortir un couteau et de lui asséner une trentaine de coups devant des témoins médusés.

    La police a rapidement arrêté un suspect, un extrémiste musulman qui a expliqué avoir agi pour des motifs religieux.

    Une collecte en ligne

    Anonymes et personnalités ont rendu hommage à Asad. Nicolas Sturgeon, la Première ministre écossaise, a rendu hommage à Asad. "Mon coeur va à la famille d'Asad Shah, un commerçant populaire de ma circonscription. Mes pensées sont avec eux", a-t-elle écrit sur Twitter.

    Un des voisins de la victime a témoigné dans le Daily Mail. "Asad Shah était la personne la plus pacifiste que l'on puisse rencontrer". "Il était fier de ses origines pakistanaises mais il aimait la Grande-Bretagne et l'Ecosse. Il voulait vraiment se rapprocher des chrétiens. Ce qui s'est passé est vraiment terrible", a-t-il conclu.

    Une page de soutien, pour payer les funérailles notamment, a été mise en place. En 5 jours, plus de 105.000 euros ont été récoltés.

    https://m6info.yahoo.com


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  • Le Grand rabbin : les non juifs ne devraient pas avoir le droit de vivre en Israël

    Le grand rabbin sépharade d’Israël, Yitzah Yosef, a déclaré que les non juifs ne devraient pas vivre en terre d’Israël s’ils n’obéissent pas à un ensemble de sept règles établies par le judaïsme.

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    « Selon la loi juive, les gentils ne devraient pas vivre en terre d’Israël », a déclaré Yosef samedi dans un sermon. « Si un gentil n’est pas d’accord ou n’accepte pas les sept lois de Noé, nous devrions l’envoyer en Arabie saoudite. Quand la rédemption complète et réelle arrivera, c’est ce que nous ferons. »

    La seule raison pour laquelle les non juifs étaient toujours autorisés à vivre dans l’Etat juif est le fait que le Messie n’est pas encore arrivé, a-t-il déclaré. « Si notre main était ferme, si nous avions le pouvoir pour régner, c’est ce que nous devrions faire. Mais il se trouve que notre main n’est pas ferme, et nous attendons le Messie », a-t-il ajouté.

    Yosef a ajouté que les non juifs qui ont accepté d’obéir aux lois de Noé – un code moral basique qui inclut des interdictions de nier l’existence de Dieu, de blasphémer, de tuer, d’avoir des relations sexuelles illicites, de voler, et de manger un animal vivant, ainsi que des exigences pour instaurer un système légal – seront autorisés à rester dans le pays et à remplir les rôles réservés aux non juifs dans le service des juifs.

    Comme son père défunt, le légendaire rabbin Ovadia Yosef, Yotzhak Yosef a déclenché la controverse avec ses déclarations. Il y a deux semaines, il avait déclaré que les Israéliens devraient tuer les « terroristes » avec des couteaux sans craindre la loi.

    « Si un terroriste se montre avec un couteau, il est commandé [par la loi juive] de le tuer », avait déclaré Yosef à la synagogue Yazidim de Jérusalem.

    « Vous ne devriez pas avoir peur », a-t-il souligné, citant l’ancienne exhortation rabbinique « Celui qui vient pour te tuer, lève-toi pour le tuer [d’abord]. »

    Quand le téléphone avait sonné pendant un de ses cours, Yosef avait dit à son propriétaire, un étudiant, d’apporter un bol d’eau, a-t-il dit. « Il est allé chercher le bol d’eau, et l’a posé sur le bureau. Je l’ai mis dedans, il a fait des bulles et était parti. Le téléphone était parti », a-t-il rappelé.

    The Time Of Israel


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  • BEZIERS : Discours de Robert Ménard : cérémonie aux victimes de la rue d'Isly

    Discours que Robert Ménard a prononcé ce jour à 11H lors de la cérémonie aux victimes de la rue d'Isly au cimetière neuf de Béziers.

    Mesdames, Messieurs, Mes chers amis,

    Voilà exactement 54 ans, le 26 mars 1962, l'armée française tirait sur des Français d'Algérie. 67 morts, 200 blessés.

    Le soir même, le général de Gaulle prenait la parole à la télévision. Il exhortait les Français à dire oui au référendum sur l'autodétermination – l’indépendance en fait - de l'Algérie.

    Le président d'un État dont les forces de l'ordre venaient d'assassiner 67 civils prononçait, osaient prononcer ces mots : « En faisant sien ce vaste et généreux dessein, le peuple français va contribuer, une fois de plus dans son Histoire, à éclairer l'univers ».

    Mots grandiloquents, mots emphatiques, mots de morgue, mots de mensonge. En fait d'univers éclairé, c'était une nuit sans étoiles et sans lune qui s'abattait sur les Français d'Algérie et sur les harkis. Une nuit d'effroi et d'agonie, de rapts, d'égorgements, de viols. Pour tout un peuple, il n'y aura plus jamais d'aurore sur cette rive de la Méditerranée.

    Trois mois plus tard, c'était l'exode d'un million de Français fuyant les couteaux et les balles des barbares avec lesquels ce même général de Gaulle avait signé un accord. Trois mois plus tard, des dizaines de milliers de harkis étaient abandonnés à leurs assassins. Ils allaient mourir dans une orgie de violence...

    Un demi-siècle a passé. Deux générations. Beaucoup sont morts qui n'auront jamais revu leur terre natale, goûté ses fruits gorgés de soleil, senti de nouveau l'odeur des eucalyptus, ri à gorge déployée sur les plages de leur enfance.

    Pourquoi revenir sur cette période autrement qu’en déposant symboliquement, protocolairement, une artificielle couronne d'hommage, sertie de phrases creuses et mornes ? Pourquoi se livrer à ce qui peut ressembler à un combat d'ombres évanouies contre des spectres sans linceul ? Pourquoi ? Parce que rien n'est achevé. Rien n'est clos. Tout revient.

    Le passé, vous savez, le passé se déverse dans l'avenir. Il est un torrent qui n'oublie rien et qui charrie en ses eaux toutes les fautes, tous les renoncements, tous les mensonges. Un jour, le torrent resurgit à la surface et l'on s'aperçoit alors que ce que l'on croyait disparu voyageait, souterrain, en silence. Il n'est pas rare dans l'histoire - car l'histoire n’a ni morale ni fin - qu'une génération doive payer pour une autre. C’est bien ce qui nous menace aujourd’hui...

    Le massacre de la rue d'Isly, comme le dieu Janus, a, au fond, deux visages. Isly est à la fois un commencement et une fin. Une porte d'entrée et une porte de sortie. Isly est la puissance et la gloire, mais aussi la faiblesse et la honte.

    Puissance, car s'il existait à Alger une rue d'Isly, c'est parce qu'auparavant, il y avait eu une bataille d'Isly. Le 14 août 1844, aux confins de l'Algérie, 11 000 Français avaient vaincu 25 000 Marocains. Battus, en déroute, ces Marocains abandonnèrent l'émir Abdel Kader et ses tribus épuisées. L'Algérie pouvait devenir française. Isly, c'est donc une victoire fondatrice, c’est l'Empire, c'est la France sûre d'elle, de sa force, de sa langue, de sa civilisation.

    Mais, depuis le 26 mars 1962, Isly est aussi le symbole de la France qui fuit, de la France qui se ment à elle- même, de la France qui meurt...

    A cinquante ans de distance, nous vivons des faits similaires. Les événements de 2015 à Paris – ou à Bruxelles - sont l'écho des événements d'Algérie de 1954 à 1962. Hier déjà, le fanatisme islamiste galvanisait ceux qui s'appelaient entre eux, non pas des fellagas, mais des moudjahidines.

    Ce fanatisme qui a fait le tour de l'Orient campe désormais dans nos villes. Le dire n'est pas faire un contre-sens historique, mais un raccourci libérateur qui mène d'une vérité à une autre, pour faire comprendre les liens qui existent et qui expliquent ce qui se passe et ce qui risque de se passer.

    Certains nous accusent d'instrumentaliser l'histoire au prétexte que nous lui donnons un sens qui n'a pas le bonheur de leur plaire. Mais il y a une différence entre ces gens et nous. Pour la plupart d'entre eux, l'histoire, ce sont des livres, des films, des cours... Pour nous, l'histoire, cette histoire, c'est notre histoire. Nos familles ont payé du prix de l'exil, du prix des larmes, du prix du sang, le droit de dire cette histoire.

    Eux parlent ou écrivent, nous, nous avons vécu. Et ils voudraient encore, ils voudraient en plus que nous nous taisions ? Que nous les écoutions nous expliquer la guerre d'Algérie tout en nous excusant de ne pas être morts comme tant des nôtres ?

    Nous ne nous tairons jamais. Et encore moins au regard des événements de 2015 et de ce début d'année. Et encore moins devant, face à ce qui vient à nous.

    L'islamisme, cela commence par des insultes - « sale français » -, cela continue par des mosquées fanatisées, ça se termine par des attentats. Croire que nous n'avons en face de nous que quelques fous, commandés de loin, c'est se leurrer. L'islamisme se cache dans chacune de nos villes, chaque jour renforcé par l'afflux de migrants. Les musulmans qui refusent leur loi seront les premiers à devoir fuir ou mourir. Puis - ou en même temps - ce sera notre tour. La France est en première ligne. C'est donc de France que partira, que doit partir la résurrection de l'Europe.

    Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd'hui. Voilà pourquoi nous n'étions pas là, il y a une semaine, pour le 19 mars.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne sommes pas des traîtres.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne crachons pas sur nos morts.

    Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous nous voulons des Français dignes de ce nom.

    Chers amis, mes amis, ceux de la rue d'Isly sont morts en martyrs de l'Algérie française. D'autres sont tombés en héros pour sauver l'honneur de la France sur cette terre abandonnée. Ne les oublions jamais.

    Dans les temps qui viennent, nous devons conserver en nous la mémoire des uns et l'exemple des autres. Et alors, nous saurons que nous ne marcherons jamais seuls sur le chemin du combat.

    Vive la France ! Vive la plus grande France ! Vive la France toujours et encore !

     

    Robert MENARD - Maire de BEZIERS (26-03-16 )

    http://www.herault-tribune.com/


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