• Vidéo longue

     
    Michel Onfray, philosophe engagé et fondateur de la revue "Front populaire", est le grand invité de Livre Noir pour parler de Macron, de l’Arménie, de Marine Le Pen, Mélenchon, mais également de Robespierre ou de la guerre en Ukraine et des relations étrangères.

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  • Pour l’attentat d’Oslo, Mediapart a trouvé le coupable : l’extrême droite, bien sûr !

    Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, vers 1 h du matin, un Norvégien de 42 ans d’origine iranienne a fait feu dans la foule aux abords du London Pub, en pleine Oslo Pride. Deux personnes ont été tuées, vingt et une blessées. Rapidement arrêté, le tireur a revendiqué son geste comme un acte « terroriste islamique ».

    La confirmation est venue des services norvégiens de renseignement intérieur (PST) qui ont dit le suivre « depuis 2015, en lien avec des inquiétudes sur sa radicalisation » et son appartenance « à un réseau islamiste extrémiste » (Europe 1 et AFP, 25 juin).

    Cela, c’est une vérité bonne pour les Norvégiens, pas pour les gens de Mediapart. Ces fins limiers – dont le slogan est « le courage d’enquêter (sic), le devoir d’informer » – ont une autre analyse, exprimée dès le lendemain par Edwy Plenel sur son compte Twitter :

    L’article de Mediapart vers lequel renvoie ce post est difficile à qualifier. Sidérant de malhonnêteté, il est fondé sur des amalgames scandaleux et des raccourcis qui n’ont d’autre raison d’être que la volonté d’imposer une idéologie. On nous explique ainsi que « c’est une fin de semaine noire pour les libertés » car « alors que la Cour suprême américaine a acté, vendredi, un retour en arrière sans précédent sur le droit à l’avortement aux États-Unis, un attentat anti-LGBT+ a été perpétré à Oslo, en Norvège, quelques heures plus tard ». Quel rapport ? Aucun, mais qu’importe.

    Que le tireur soit un radicalisé sous surveillance des services antiterroristes n’intéresse pas la journaliste de Mediapart qui glisse sur le sujet. Ce qui la préoccupe, c’est la possible contagion : « L’attentat résonne ainsi douloureusement chez les militants et militantes des libertés, dans un contexte où l’extrême droite ne cesse de s'enraciner dans le paysage politique », écrit-elle. Et de citer Terrence Katchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie, lequel « estime qu’un regain d’homophobie est en cours dans l’Hexagone depuis la Manif pour tous ». Et d’enchaîner : « Celui qui a tué est un inculte, mais à force d’entendre des Zemmour parler de “lobby gay”, d’“homosexualisation” de la société ou d’“identité de genre”, ça donne forcément des idées. »

    Mediapart a dégoté un autre témoin de moralité, une nommée Mimosa, militante au pôle des luttes du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui « s’alarme elle aussi de la poussée de l’extrême droite » et livre cette fine analyse : « Quand on voit que 89 députés du Rassemblement national font leur entrée à l’Assemblée nationale et vont avoir une tribune et des financements, oui, il y a des raisons d’être inquiets pour les droits des LGBT+. Ça, plus l’attentat, ça nous percute au fond de nous-mêmes. »

    Même son de cloche d’une nommée Rachel, de l'association féministe, lesbienne, bi et trans FièrEs. Elle estime que « l'étau se resserre, car on évolue dans un climat où l'homophobie et les discours anti LGBT+, notamment vis-à-vis des personnes racisées, sont de plus en plus admis du fait de la montée de l'extrême droite ». Et l’on apprend incidemment que, pour la Marche des fiertés qui avait lieu samedi, certaines organisations « ont elles-mêmes pris contact avec les réseaux antifascistes par “vigilance“ ».

    Nous, ce qui « nous percute au fond de nous-mêmes », pour reprendre l'expression de Mediapart, c’est le déni du réel au profit d’un travestissement scandaleux de la vérité : une fois de plus, c’est un islamiste qui a tiré dans la foule. Pas Marine Le Pen ni Éric Zemmour !

    Marie Delarue

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Londres sera la première à être bombardée pendant la troisième guerre mondiale

     

    Réseau International

    Andrey Gurulyov, membre du comité de défense, a menacé l’OTAN aujourd’hui, et affirme qu’« il est clair que la menace pour le monde vient des Anglo-Saxons ». Gurulyov a déclaré que si la guerre éclatait avec l’OTAN, la Russie frapperait Londres en premier.

    Les craintes grandissent que la Russie puisse attaquer la Lituanie, déclenchant un conflit mondial.

    Andrey Gurulyov, un politicien de la Douma d’État qui est un proche allié de Vladimir Poutine, a menacé la Grande-Bretagne sur la chaîne publique Rossiya 1.

    Les avertissements apocalyptiques surviennent au milieu des craintes renouvelées que la guerre en Ukraine ne dégénère en un conflit mondial en raison de la Lituanie, membre de l’OTAN, bloquant les marchandises sanctionnées vers l’enclave russe de Kaliningrad.

    Gurulyov a déclaré que le seul moyen d’empêcher le blocus était une invasion russe des pays baltes, ce qui déclencherait probablement la troisième guerre mondiale.

    Il a déclaré :

    « Premièrement, nous détruirons tout le groupe de satellites spatiaux ennemis lors de la première opération aérienne. Personne ne se souciera de savoir s’ils sont américains ou britanniques, nous les verrions tous comme l’OTAN ».

    « Deuxièmement, nous allons réduire à néant l’ensemble du système de défense antimissile, partout et à 100% ».

    « Troisièmement, nous ne commencerons certainement pas par Varsovie, Paris ou Berlin. Le premier détruit sera Londres ».

    L’homme de 54 ans, membre du comité de défense du parlement russe, a ajouté : « Il est clair que la menace pour le monde vient des Anglo-Saxons ».

    « Dans le cadre de l’opération de destruction de sites d’importance critique, l’Europe de l’Ouest sera coupée de l’alimentation électrique et complètement immobilisée ».

    « Tous les sites d’alimentation électrique seront détruits. Et dans la troisième étape, je verrai ce que les USA diront à l’Europe de l’Ouest pour continuer leur combat dans le froid, sans nourriture ni électricité ».

    La Lituanie, membre de l’OTAN, a bloqué les marchandises sanctionnées vers l’enclave russe de Kaliningrad, provoquant la colère de Poutine

    Le président russe Vladimir Poutine porte un toast alors qu’il participe dans un format virtuel à la cérémonie d’ouverture du BRICS Business Forum aujourd’hui

    « Je me demande comment, ils (les États-Unis) parviendront à rester à l’écart. C’est le plan approximatif, et j’omets délibérément certains moments parce qu’ils ne doivent pas être discutés à la télévision. »

    Le général a rejeté les plans prônés par d’autres experts russes pour sécuriser un couloir à travers la Lituanie, afin d’approvisionner Kaliningrad qui est coincé entre les États de l’OTAN, la Pologne et la Lituanie.

    Le soi-disant «corridor de Suvalkovsky» va de la Biélorussie à la Lituanie.

    Il voit une telle stratégie comme un piège occidental car l’armée de Poutine serait flanquée des deux côtés par des troupes de l’OTAN.

    « C’est le désir de nos partenaires occidentaux que nous déblayions le corridor de Suvalkovsky », a-t-il déclaré.

    « Si vous regardez la carte, ce serait une grosse erreur de notre côté de faire le couloir juste pour se retrouver avec les troupes de l’OTAN à droite et à gauche… »

    « Et nous devons également entraîner la Biélorussie là-dedans…

    Regardons la carte…’

    Sa stratégie consiste à ramener la capitale lituanienne à son ancienne identité de Vilno et la capitale estonienne Tallinn à son identité tsariste de Reval ».

    « Nous retransformons calmement Vilnius en Vilno, rappelons-nous ce qu’est Reval [le nom tsariste de Tallinn] et libérons le flanc droit de la Baltique, afin que nous ne craignions pas d’être touchés par l’arrière », a-t-il déclaré à la télévision d’État.

    « D’un point de vue militaire, il est impossible d’obtenir un couloir dégagé [à travers la Lituanie] », a-t-il déclaré.

    « Mais si l’Occident décide de bloquer la région de Kaliningrad, la décision de mener une opération stratégique pour la débloquer sera prise ».

    « Mais en tant que militaire, je comprends clairement que personne ne se souciera de faire un couloir ».

    « Si nous commençons à travailler, nous travaillerons correctement ».

    « Tout sera nettoyé, car pourquoi laisser des ennemis dans votre dos ? »

    Gurulyov est un ancien commandant adjoint du district militaire du sud de la Russie.

    Il a servi avec les forces russes en Syrie.

    source : Daily Mail

    via La Cause du Peuple


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  • Baisse de la fertilité chez les vaccinés

    L’excellente Interview d’Alexandra Henrion Caude, généticienne spécialisée dans la recherche sur l’ARNm, sur sud radio par André Bercoff précise les avancées sur les études en cours sur le risque sur la fertilité des injections anticovid. Elle évoque les risques pour les enfants vaccinés à long terme, impossibles à évaluer sans recul suffisant.

    https://m.youtube.com/watch?v=dhXQQqUdqMM

    Interview d’Alexandra Henrion Caude — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) avec tweets sur le sujet

    On avait fini par admettre que la dépopulation était au programme des mondialistes sous influence de Bill Gates et de transhumanistes comme Laurent Alexandre. Mais au-delà des suspicions légitimes vu le mécanisme de l’injection ARNm qui a prédilection pour les organes reproducteurs, les preuves scientifiques commencent à tomber via Israël, précurseur des injections et donc des effets secondaires.

    Déjà depuis plusieurs mois des articles scientifiques apparaissaient dans la base de données PUBMED sur le sujet, les premiers portant sur de très faibles nombres d’injectés et voulant innocenter l’injection, contrairement aux alertes déjà anciennes des banques de données officielles.

    D’autres traduisent mieux notre inquiétude comme Les risques de la Covid-19 (et des vaccins) sur les organes sexuels et la fertilité (infodujour.fr) dans un entretien avec le Dr Jean-Marc Sabatier.[1]

    « Chez l’homme, le SARS-CoV-2 peut s’attaquer aux testicules, au pénis et à la prostate. Chez la femme, le virus peut s’attaquer à l’utérus (endomètre) et aux ovaires. Pourquoi ces attaques sont-elles possibles ? Parce que le SARS-CoV-2 reconnaît le récepteur cellulaire ECA2 (enzyme de conversion de l’angiotensine-2) qui lui sert de site de fixation lui permettant d’infecter les cellules ; le récepteur ECA2 est très présent au niveau des cellules des organes reproducteurs masculin et féminin, ce qui les rendent très vulnérables au virus. Il est notable que le récepteur ECA2 — en parallèle des organes reproducteurs, dont les gonades (testicules et ovaire) — se retrouve également dans de nombreux autres organes et tissus de l’organisme (ceux-ci sont en conséquence ciblés par le virus), tels que le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréas, la rate, le système vasculaire (vaisseaux sanguins), la peau, le cerveau, les intestins, les glandes surrénales, et autres. »

    Un papier récent de juin 2022 démontre l’altération au moins temporaire de l’état du sperme et des spermatozoïdes.[2]

    Extraits :

    «  Ils ont étudié chez des donneurs de sperme l’effet du vaccin covid-19 BNT162b2 (Pfizer) sur les paramètres du sperme. 37 donneurs de trois banques de sperme ont fourni 220 échantillons, et ont été inclus dans cette étude de cohorte longitudinale multicentrique rétrospective. La vaccination BNT162b2 comprenait deux doses, et la vaccination était prévue 7 jours après la deuxième dose. L’étude comprenait : contrôle de base pré-vaccination, et évaluations à court, intermédiaire et long terme.

    Chacun comprenait 1 à 3 échantillons de sperme par donneur fournis 15 à 45, 75 à 120 et plus de 150 jours après la fin de la vaccination, respectivement. Les critères d’évaluation principaux étaient les paramètres du sperme.

    Résultats : Des mesures répétitives ont révélé une diminution de la concentration de spermatozoïdes de -15,4 % sur le deuxième échantillon entraînant une réduction du nombre total de mobilité des spermatozoïdes de 22,1 % par rapport au prélèvement initial.

    De même, l’analyse du premier échantillon de sperme uniquement et de la moyenne des échantillons par donneur a montré des réductions de la concentration — baisse médiane de 12 millions/ml et 31 millions de spermatozoïdes mobiles, respectivement lors de la première évaluation de l’échantillon et déclin médian de 9,5×106 et 27,3 millions de spermatozoïdes mobiles (p = 0,004 et 0,003, respectivement) sur l’examen moyen des échantillons.

    L’évaluation à trois mois a démontré un rétablissement global. Le volume de sperme et la motilité des spermatozoïdes n’ont pas été altérés. Cette étude longitudinale axée sur les donneurs démontre une concentration sélective temporaire de spermatozoïdes et une détérioration trois mois après la vaccination, suivie d’un rétablissement ultérieur vérifié par diverses analyses statistiques ».

    L’étude est limitée en nombre de donneurs et de paramètres du sperme, ce qui ne résume pas les conditions de la fertilité efficace, mais a le mérite de prouver déjà une action directe sur le sperme. D’autres études toujours basées également sur un faible nombre de donneurs se veulent rassurantes. Néanmoins le recul est toujours faible de deux à trois mois, après l’injection ne permettant en aucun cas de prévisions raisonnables pour l’avenir d’autant que la durée de fabrication de la protéine spike par l’organisme injecté reste inconnue et s’allonge au fur et à mesure des études (au moins trois mois actuellement).

    Les alertes officielles cachées par les médias

    Par ailleurs vu le nombre de fausses couches déclarées sur le VAERS ou sur EudraVigilance on peut s’étonner de l’absence d’articles référencés sur ce sujet sur PubMed. On peut supposer le refus des éditeurs soumis à Big Pharma.. Rappelons ces chiffres[3]:

    Trop de médias qui dépendent en partie de l’état pour équilibrer leur budget se sont transformés en organe de propagande du gouvernement et ont abandonné leur mission d’information objective de la population. Leur refus de publier les données rapportant les complications post injections en témoigne une fois de plus.

    DÉPOPULATION VIA LES VACCINS STÉRILISANTS CONCEPTUALISÉE DEPUIS 1930

    Depuis des décennies, les puissants ont décidé de réduire la population mondiale au lieu de regarder comment les nourrir. Par exemple cesser de leur interdire d’utiliser leurs semences paysannes et de favoriser les échanges locaux.

    Ici, rappelons l’article de Jurriaan Maessen dans ExplosiveReports.Com qui démontre l’obsession des riches milliardaires de contrôler les naissances sans l’accord des personnes concernées.

    La Fondation Rockefeller a admis un financement pour le développement de vaccins antifertilité destinés à une « distribution à grande échelle ». — Vigilance Pandémie (vigilance-pandemie.info)

    Déjà dans les années 1930 une obsession des milliardaires était de stopper la natalité.

    La Fondation Rockefeller a conceptualisé le vaccin « antihormonal » dans les années 1920 et 1930.

    Le serviteur de la Fondation Rockefeller, Max Mason, agissant en tant que président au milieu des années 1930, a exprimé à plusieurs reprises le désir de son maître d’avoir une « antihormone » qui réduirait la fertilité dans le monde entier. La Fondation n’a néanmoins mentionné le financement de « vaccins antifertilité » dans les rapports annuels qu’à partir de 1969.

    Extrait :

    « Dans son examen de 1997 des vaccins antifertilité, le Centre international de génie génétique et de biotechnologie basé en Inde n’a pas oublié de reconnaître son principal bienfaiteur :

    « Les travaux sur les vaccins LHRH et HCG ont été soutenus par des subventions de recherche de la Fondation Rockefeller (…) »

    Dans les années 1990, les travaux sur les vaccins antifertilité ont pris de l’ampleur, en particulier dans les pays du tiers-monde, tout comme le financement octroyé par la Fondation Rockefeller. Dans le même temps, la population cible des mondialistes — les femmes — commençait à se sentir mal à l’aise avec tout ce discours ouvert sur la réduction de la population et des vaccins comme moyen d’y parvenir.

    Betsy Hartman, directrice du programme Population et développement au Hampshire College, Massachusetts est « quelqu’un qui croit fermement au droit des femmes à une contraception et à un avortement volontaires et sûrs », n’est pas partisane du vaccin antifertilité, tel que créé par le Fondation Rockefeller. Elle explique dans son essai Population control in the new world order (le contrôle de la population dans le nouvel ordre mondial) :

    « Bien qu’un vaccin n’ait été testé que sur 180 femmes en Inde, il y est présenté comme “sûr”, dépourvu d’effets secondaires et complètement réversible »

    La communauté scientifique sait très bien que de telles affirmations sont fausses — par exemple, de nombreuses questions subsistent quant à l’impact à long terme du vaccin sur le système immunitaire et le cycle menstruel. Il existe également des preuves filmées de femmes se voyant refuser des informations sur le vaccin lors d’essais cliniques. Néanmoins, le vaccin est en cours de préparation pour une utilisation à grande échelle. »

    Le Réseau mondial des femmes pour les droits reproductifs basé à Amsterdam, aux Pays-Bas, a cité un chercheur de premier plan en matière de contraception qui disait :

    « Les méthodes de contrôle des naissances immunologiques seront une “arme antigénique” contre le processus de reproduction, qui, laissé sans contrôle, menace d’inonder le monde. »

    Militante des droits des animaux Mademoiselle Sonya Ghosh a également fait part de ses préoccupations concernant le vaccin antifertilité financé par Rockefeller et sa mise en œuvre :

    « Au lieu de donner aux femmes plus d’options pour prévenir la grossesse et se protéger contre le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles, le vaccin antifertilité est conçu pour être facilement administré à un grand nombre de femmes en utilisant le moins de ressources. S’il est administré à des populations analphabètes, les problèmes de contrôle de l’utilisateur et de consentement éclairé sont une autre source de préoccupation. »

    Pour éviter de tels débats, la Fondation a eu recours, au cours des deux dernières décennies, à ses méthodes appliquées depuis longtemps et très efficaces consistant soit à mentir effrontément, soit à utiliser un langage trompeur pour cacher le fait qu’elle continue à œuvrer sans relâche pour atteindre sa mission de longue date ».

    Doit-on rappeler des tentatives de vaccin anti-conception au Kenya ?[4]

    En 2014 le vaccin contre le tétanos, suspecté de contenir une hormone empêchant les femmes d’avoir des enfants a suscité une polémique entre les évêques et le gouvernement Kenyan.

    En 2015 c’est au tour du vaccin contre la malaria de se trouver sous le feu de la critique des évêques kenyans obligés devant le refus du gouvernement de demander à l’ensemble des structures de santé qui relèvent de l’Église catholique — et elles sont nombreuses — de s’abstenir d’employer le vaccin incriminé.

    LE PSEUDOVACCIN ANTI COVID19 S’INSCRIT DANS LA CONTINUITÉ DE CES RECHERCHES CONTRE LA FERTILITÉ

    Malheureusement remis dans le contexte de la volonté à tous crins de vax encore et encore contre le covid19, y compris les enfants, malgré l’indéniable accumulation des effets secondaires graves, cette Histoire des volontés eugénistes et transhumanistes, en marche depuis le début du XXe siècle et fin du XIXe) permet de comprendre le but ultime des vaccins : diminuer le nombre d’humains sur terre et de réserver à l’élite et ses élus la jouissance exclusive de la planète bleue.

    Ces hommes imbus d’eux-mêmes semblent bien naïfs, car même s’ils se sont dispensés des injections morbides, il est infiniment peu probable qu’ils échappent aux conséquences toxiques des injections si les milliards de terriens sont vaccinés.

    Un « rapport d’avancement » de février 1934 rédigé par Warren Weaver (directeur de la division des sciences naturelles de la Fondation Rockefeller) avait souligné le but ultime.

    « L’homme peut-il acquérir un contrôle intelligent de son propre pouvoir ? Pouvons-nous développer une génétique si solide et étendue que nous pouvons espérer élever, à l’avenir, des hommes supérieurs ? Pouvons-nous obtenir une connaissance suffisante de la physiologie et de la psychobiologie du sexe pour que l’homme puisse contrôler rationnellement cet aspect omniprésent, très important et dangereux de la vie ? »

    Écrit en 1934 !

    On croirait entendre le Dr Laurent Alexandre dont beaucoup ont été étonnés de le voir parler à x reprises sur les chaînes officielles et à l’école Polytechnique, en toute liberté. Oui il ne fait que poursuivre cette politique eugéniste que l’application rigoureuse de l’injection met en musique.

    Il est temps de dire les mots de la vérité : les injections anticovid sont une tentative de plus de réduire la population mondiale.

    C’est d’ailleurs la seule explication crédible sur le fait que les morts accumulés ainsi que les accidents graves n’aient pas fait stopper cet essai thérapeutique de ce médicament sans AMM définitif et que, bien pire encore, la FDA vient d’autoriser l’injection des tout petits en ce 14 juin 2022.

    Ainsi le modèle de stérilisation des vaccins a été conceptualisé pour la première fois dans les années 1920 et 1930 par des spécialistes des sciences sociales de la Fondation Rockefeller.

    Plus tard le langage eugénique (« vaccin anti-fertilité ») a été peaufiné à l’aide d’une « chirurgie plastique linguistique » inventant le terme « contraceptif immunologique », le but ultime reste le même. Entre-temps, Orwell et les mensonges du langage ont été améliorés. « La paix, c’est la guerre », etc.

    Une offensive sur les fœtus proches de la naissance

    Il paraît difficile de conclure sans dénoncer la mystification qui envahit nos antennes sur la décision de la Cour suprême des USA qui remet à chaque État américain le droit de statuer sur l’avortement.

    On se doit tout de même de rappeler que le droit à l’avortement institué en France par la loi Veil s’est progressivement élargi dans le délai d’application et même la suppression du délai de réflexion et l’attaque du droit des médecins à ne pas pratiquer cet acte. La décision la plus choquante est celle de la loi dite de bioéthique votée en août 2021 à l’Assemblée nationale qui autorise un soi-disant « avortement » jusqu’à la naissance en cas de souffrance maternelle…

    ATTENTION ! À CETTE DATE DE LA GROSSESSE, CE N’EST PLUS UN AVORTEMENT, C’EST UN INFANTICIDE.

    Au nom de « mon corps est mon choix », on peut tuer un bébé à terme, déjà une autre personne dont le choix importe peu. Un humain oublié qui sent, qui réagit, qui interfère, qui vit, qui bouge et réagit aux stimulations extérieures (musique, voix du papa, etc.) qui peut souffrir. C’est un infanticide.

    Il me semble devoir exhorter nos concitoyens à ne pas tout mélanger, à ne pas tout confondre. Non l’avortement avant trois mois de grossesse ne doit pas être confondu avec l’infanticide à neuf mois.

    Le droit à l’avortement n’a pas été interdit aux USA par la décision de la Cour suprême, ce droit à l’avortement relève maintenant de chaque État et de son gouverneur démocratiquement élu.

    Et pourtant l’OMS insiste pour ce droit élargi. « L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les gouvernements à supprimer la limite de temps légale pour l’avortement, même après 24 semaines », comme le rapporte le Daily Mail. Elle déclare que les lois qui visent à empêcher l’interruption de grossesse à tout moment risquent de violer les droits des « femmes, des jeunes filles ou des autres personnes enceintes ».

    L’OMS propose donc l’avortement sans limitation de temps et sans obligation de justification médicale.

    C’est un document de 210 pages que l’OMS publie. Il détaille de nouvelles consignes sur la prise en charge de l’avortement. Parmi la multitude de recommandations faites aux gouvernements, on peut notamment lire qu’elle préconise :

    • — d’autoriser l’avortement en toutes circonstances — en excluant les lois interdisant les interruptions de grossesse parce que le fœtus est du « mauvais » sexe.
    • — de cesser d’exiger que les femmes aient besoin de l’approbation d’un médecin ou d’une infirmière pour avoir une interruption de grossesse.
    • — d’établir des systèmes de « pilules par la poste » afin que les femmes puissent recevoir des médicaments abortifs après un appel téléphonique.
    • — de limiter le droit des professionnels de santé à refuser de participer à des avortements pour des raisons de conscience.

    Les Nations unies, qui supervisent l’OMS, se sont félicitées de la suppression suggérée de ce qu’elles ont appelé « des obstacles politiques inutiles à l’avortement sans risque », notamment « des limites quant au moment où un avortement peut avoir lieu ».[5]

    ON EST LOIN DE LA LOI VEIL CITÉE COMME MANTRA

    « Je le dis avectoute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »,

     déclarait Simone Veil en présentant la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse. 

    Poursuivant son discours, elle ajoutait :

    « Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire partager une conviction de femme — je m’excuse de la faire devant cette assemblée presque exclusivement d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes ».

    https://youtu.be/45MOc6PYoY8  

    L’avortement reste un drame pour le plus grand nombre de celles qui l’ont subi. L’avortement n’est pas une méthode de contraception « normale » il n’est d’ailleurs pas sans danger pour la femme elle-même pour son risque éventuel de cancer hormonal, etc.. Le nier est malhonnête. Pour limiter le plus possible le recours à cet acte de désespoir, il faut davantage promouvoir l’information honnête et la contraception qui respecte davantage le corps des femmes.

    Il ne faut pas s’étonner qu’à force de pousser l’avortement trop loin surtout dans l’avancement de la grossesse, il y ait des réactions boomerangs en retour.

    NON À LA TRANSFORMATION DES HUMAINS EN OGM !

    Nous serons heureux d’entendre toutes les bonnes âmes qui hurlent que « leur corps est leur choix », de le défendre aussi, et aussi fort pour toutes les femmes qui souhaitent refuser une injection génique sans aucun bénéfice possible pour elle et pour leurs proches et qui risque de les transformer en humain OGM. Comment oser accepter la mise au rancart des soignants libres pour refus de transformation de leur patrimoine génétique et « en même temps » demander l’inscription dans la Constitution de l’avortement (en général.) et bientôt de l’euthanasie.

    Sommes-nous entrés dans une culture de la mort ? Est-ce bien ce que nous voulons ou est-ce une nouvelle soumission aux puissants qui nous manipulent ?

    NON À LA CULTURE DE LA MORT !


    1. [1] Jean-Marc Sabatier est directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de Neuro Physiopathologie (INP) à l’université d’Aix-Marseille. 
    2. [2] La vaccination Covid-19 BNT162b2 altère temporairement la concentration de sperme et le nombre total de motifs chez les donneurs de sperme (nih.gov) Andrology. 2022 Jun 17. doi : 10.1111/andr.13209. étude israélienne par Itai Gat et al 
    3. [3] Voir la totalité du diaporama sur nicole.delepine.fr
      Complications des pseudovaccins anticovid au 31 mai 22 selon base de données officielles — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) 
    4. [4] https://www.famillechretienne.fr/politique-societe/sante/vaccins-contraceptifs-le-boycott-de-l-eglise-d-afrique-181815 
    5. [5] L’avortement sans condition jusqu’à neuf mois préconisé par l’OMS | FranceSoir

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  • Revue de presse RT du 19 au 25 juin 2022

    Au menu cette semaine, une guerre OTAN-reste du monde qui, même si elle est encore froide, se réchauffe de plus en plus ; l’Europe se confronte à la réalité de la crise énergétique ; plus l’Ukraine perd la guerre plus elle se fascise, plus l’UE veut l’intégrer ; la Russie et la Chine continuent à se préparer à une future guerre chaude…

    La guerre hybride OTAN-Reste du monde

    Il semble de plus en plus évident que l’OTAN, c’est-à-dire le CMI étasunien, se prépare à une confrontation globale pour garder son hégémonie :

    « Les États-Unis ont pour objectif stratégique de balkaniser l’Eurasie, faisant de cette région une cible facile pour leurs politiques coloniales », a averti vendredi un haut responsable russe de la sécurité. « L’OTAN est l’outil de Washington, qui est prêt à faire la guerre en Europe de l’Est », a-t-il déclaré à ses homologues des membres d’une organisation régionale de sécurité.

    « Transformer l’Eurasie en un espace de conflagration de nations en guerre, qui seraient transformées en États coloniaux fantoches semblables à l’Ukraine, est un objectif à long terme pour l’Occident« , a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolay Patrushev.

    Cet avertissement sévère était adressé à ses homologues des États membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), réunis en Arménie. Il a déclaré que les tentatives des États-Unis et de leurs alliés de perturber les organisations d’intégration régionale comme l’OTSC constituaient une preuve de leurs intentions.

    Patrushev a désigné l’OTAN comme le principal vecteur du prétendu complot occidental visant à diminuer la Russie et ses voisins. Le bloc « est utilisé comme un outil de politique étrangère par une seule nation », a-t-il déclaré. « Cela se fait d’une manière agressive qui dégrade davantage l’état déjà instable de la sécurité internationale », a-t-il évalué.

    L’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est a déjà placé son infrastructure militaire à côté de la Russie et du Belarus, a déclaré le responsable. Il s’est dit préoccupé par le développement militaire rapide dans la région, affirmant qu’il avait des ramifications inquiétantes pour la sécurité de la région.

    « Il est évident que l’OTAN considère l’Europe de l’Est comme le théâtre de guerre le plus probable », a-t-il déclaré. »

    https://www.rt.com/about-us/press-releases/patrushev-csto-meeting-eurasia

    Du coup, tous les coups sont permis :

    « La Lituanie a enfreint le droit international en mettant en place un « blocus » économique de la région russe de Kaliningrad, selon le sénateur moscovite Konstantin Kosachev. L’opérateur ferroviaire public du pays de l’UE a précédemment déclaré qu’il avait arrêté le transit de marchandises sanctionnées entre la région et le reste de la Russie.

    « La Lituanie est un fleuron de la destruction du droit international », a écrit Kosachev sur sa chaîne Telegram samedi.

    Kosachev, qui est le vice-président de la chambre haute du parlement russe, a déclaré que les actions de la Lituanie violaient diverses normes internationales, y compris les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Kaliningrad est une petite enclave russe qui borde la Lituanie au nord et à l’est, et la Pologne au sud.

    Le porte-parole des chemins de fer lituaniens, Mantas Dubauskas, a affirmé samedi que l’opérateur avait partiellement arrêté le transit de marchandises russes par la Lituanie afin d’appliquer les sanctions de l’UE.

    Le gouverneur de Kaliningrad, Anton Alikhanov, a déclaré vendredi que cette décision affecterait jusqu’à 50 % des flux de marchandises entre la région et le reste de la Russie. Il a déclaré que cette décision a été prise en « violation flagrante » du droit international et équivaut à « une tentative de placer la région dans un étau économique. »

    Alikhanov a ensuite ajouté que les autorités s’efforçaient de livrer des marchandises par bateau via la mer Baltique. »

    https://www.rt.com/russia/557418-lithuania-trade-blockade-kaliningrad

    Non seulement le trafic ferroviaire mais aussi routier :

    « Les restrictions imposées par la Lituanie au transit de marchandises vers la région de Kaliningrad ont déjà affecté le trafic routier, ont indiqué mardi des responsables de l’exclave russe.

    « La restriction partielle du transit de marchandises s’applique également aux véhicules routiers traversant la Lituanie. Comme [les marchandises transportées par] le rail, ces marchandises ne peuvent désormais être transportées que par voie maritime », a indiqué le service de presse du gouvernement régional. »

    https://www.rt.com/russia/557581-lithuania-kaliningrad-traffic-blockade

    « La décision de la Lituanie de bloquer le transit ferroviaire de marchandises de la Russie vers Kaliningrad – l’enclave la plus occidentale du pays, située entre la Pologne et la Lituanie – a été prise après consultation et approbation de la Commission européenne, a déclaré lundi le ministre des affaires étrangères Gabrielius Landsbergis.

    Landsbergis a fait cette déclaration lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE, au cours de laquelle il a expliqué qu’à compter du 17 juin, la Lituanie n’autoriserait plus le transit de marchandises sanctionnées sur son territoire. « Cette décision a été prise après des consultations avec la Commission européenne et mise en œuvre sous sa direction », a déclaré le ministre. »

    https://www.rt.com/news/557476-lithuania-kaliningrad-blockade-european-commission

    Bien sur la Russie prend cette nouvelle provocation au sérieux :

    « Les représailles de Moscou au « blocus » des transports de la Lituanie dans la région russe de Kaliningrad affecteront sérieusement les citoyens lituaniens, a déclaré Nikolay Patrushev, le chef du Conseil de sécurité de la Russie.

    « Bien sûr, la Russie répondra aux actions hostiles. Des mesures appropriées sont en cours d’élaboration et seront adoptées dans un avenir proche », a déclaré Patrushev aux journalistes lors d’un voyage à Kaliningrad mardi.

    Il a ajouté que les conséquences de la réponse de Moscou auront « un impact négatif sérieux sur le peuple lituanien. » »

    https://www.rt.com/russia/557536-russia-threatens-lithuania-serious-consequences

    Du coup, il semble que l’UE fasse marche arrière ou cherche à noyer le poisson :

    « L’UE ne cherche pas à imposer un « blocus » à la région russe de Kaliningrad et va revoir ses lignes directrices en matière de sanctions afin d’éviter de « bloquer » le trafic à destination et en provenance de l’exclave, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie de l’Union, Josep Borrell.

    Les mesures prises par la Lituanie pour restreindre le transit à destination et en provenance de Kaliningrad, mises en œuvre conformément aux lignes directrices de la Commission européenne, visent avant tout à empêcher le contournement des sanctions anti-russes imposées dans le cadre du conflit en cours en Ukraine, a expliqué M. Borrell.

    « Nous voulons effectuer des contrôles qui pourraient empêcher toute forme de contournement des sanctions, et non pas empêcher le trafic. Et la Commission [européenne] et le Service européen d’action extérieure vont revoir les lignes directrices afin de préciser que nous ne voulons pas bloquer ou empêcher le trafic entre la Russie et Kaliningrad« , a déclaré le diplomate lors d’une conférence de presse. Certaines marchandises sont soumises à un contrôle et ce contrôle doit être mis en œuvre de manière intelligente afin de contrôler les sanctions, mais sans entraver le trafic entre Kaliningrad et la Russie. » »

    https://www.rt.com/russia/557713-traffic-restrictions-to-be-reviewed

    L’Europe, en particulier le Royaume Uni, prend au sérieux son rôle de proxy étasunien dans la guerre contre la Russie :

    « Les forces britanniques doivent se préparer « à combattre en Europe une fois de plus », a déclaré le nouveau chef d’état-major général, le général Patrick Sanders, selon une dépêche dominicale de Sky News.

    Dans une lettre à ses hommes, Sanders, dont le premier jour dans ce nouveau rôle était le 13 juin, a affirmé que « l’invasion de l’Ukraine par la Russie » soulignait « l’objectif principal des troupes britanniques, qui est de protéger le Royaume-Uni en étant prêt à combattre et à gagner des guerres sur terre ».

    « Il y a maintenant un impératif brûlant de forger une armée capable de se battre aux côtés de nos alliés et de vaincre la Russie au combat », a écrit le général dans sa lettre, citée par les médias britanniques.

    Il a souligné qu’il assumait ses nouvelles responsabilités dans une « nouvelle ère d’insécurité ». Il a également affirmé être le premier chef d’état-major général depuis 1941 « à prendre le commandement de l’armée dans l’ombre d’une guerre terrestre en Europe impliquant une puissance continentale. »

    « Nous sommes la génération qui doit préparer l’armée à combattre en Europe une fois de plus », a affirmé Sanders.

    Ses remarques font suite à un avertissement sévère du Premier ministre du pays, Boris Johnson.

    Dans un article paru dans le Times samedi, au lendemain de son retour de Kiev, Boris Johnson a déclaré « J’ai bien peur que nous devions nous préparer à une longue guerre, alors que le président russe Vladimir Poutine recourt à une campagne d’usure, essayant de broyer l’Ukraine par pure brutalité ».

    De l’avis de Johnson, tout dépend maintenant de « savoir si l’Ukraine peut renforcer sa capacité à défendre son sol plus rapidement que la Russie ne peut renouveler sa capacité d’attaque » et, par conséquent, le principal objectif des partisans occidentaux de Kiev est « d’enrôler le temps du côté de l’Ukraine. » Il a décrit les principales étapes pour atteindre cet objectif : la poursuite des livraisons d’armes, la formation des forces ukrainiennes, le soutien à la « viabilité » de l’État ukrainien, le développement de voies d’exportation terrestres alternatives pour l’Ukraine et la sortie des stocks de céréales des ports ukrainiens.

    « Nous savons que Poutine ne s’arrêterait pas au démembrement de l’Ukraine. Pas plus tard que la semaine dernière, il s’est comparé à Pierre le Grand et a arrogé à la Russie le droit éternel de ‘reprendre’ tout territoire jamais habité par les ‘Slaves’, une doctrine qui permettrait la conquête de vastes étendues d’Europe, y compris des alliés de l’OTAN », a averti le Premier ministre britannique. »

    https://www.rt.com/news/557443-uk-russia-army-europe

    Mais cette guerre froide ne reste pas confinée à l’Europe :

    « Des entreprises chinoises et émiraties, ainsi qu’un réseau de producteurs pétrochimiques iraniens, ont été frappés par des sanctions américaines secondaires pour avoir aidé Téhéran à « échapper aux sanctions » en soutenant la vente de ses produits pétrochimiques sur les marchés internationaux.

    Les sanctions ont été introduites contre deux sociétés basées à Hong Kong, trois en Iran et quatre aux Émirats arabes unis, selon un communiqué publié jeudi par le département américain du Trésor.

    Tous les intérêts dans les biens des entreprises relevant de la juridiction américaine ont été bloqués et ceux qui traitent avec elles peuvent également être sanctionnés ou pénalisés dans certaines circonstances.

    Les sanctions ont également été imposées au citoyen chinois Jinfeng Gao et au ressortissant indien Mohammed Shaheed Ruknooddin Bhore.

    « Les États-Unis poursuivent la voie d’une diplomatie significative pour parvenir à un retour mutuel au respect du Plan d’action global conjoint », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian E Nelson, en référence à l’accord sur le nucléaire iranien. »

    https://www.rt.com/business/557325-us-sanctions-china-uae-iran-oil

    Le projet de l’OTAN de s’étendre vers l’Asie est bien accueilli par la Corée du Sud et le Japon :

    « La Corée du Sud envisage de mettre en place une mission au siège de l’OTAN en Europe, a révélé mercredi le conseiller à la sécurité nationale du pays, Kim Sung-han. Séoul, un proche allié de longue date de Washington, cherche à renforcer sa coopération avec le bloc dirigé par les États-Unis face à une situation internationale « imprévisible », a expliqué le responsable.

    « En établissant une mission de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, où se trouve le siège de l’OTAN, nous pourrons accroître le partage d’informations et renforcer nos réseaux avec les membres de l’OTAN et les pays partenaires », a déclaré M. Kim lors d’une conférence de presse.

    Le président Coréen, Yoon Suk-yeol, devrait aussi assister au prochain sommet de l’OTAN à Madrid, prévu les 29 et 30 juin. Il s’agira de la première grande visite internationale de ce responsable, qui a pris ses fonctions le 10 mai. C’est également la toute première fois qu’un président sud-coréen assiste à un sommet de l’OTAN. »

    https://www.rt.com/news/557637-south-korea-nato-mission

    L’Europe

    Cette fois c’est certain, l’hiver sera froid dans les chaumières européennes :

    « Les niveaux de stockage de gaz de l’UE ont diminué cette semaine pour la première fois en deux mois, selon les dernières données de Gas Infrastructure Europe, citées par Bloomberg.

    Cette baisse, qui est considérée comme un signe de l’aggravation de la crise énergétique en Europe, a fait grimper en flèche les prix à terme du carburant, qui ont enregistré leur plus forte hausse hebdomadaire depuis fin février.

    « Il est clair que cela ne devrait pas se produire pendant la saison des injections », a déclaré à l’agence de presse Warren Patterson, le responsable de la stratégie des matières premières pour ING Groep. « Cela sera déstabilisant pour le marché et est susceptible de maintenir les prix élevés ».

    La diminution des réserves, qui sont souvent exploitées pendant la haute saison hivernale, intervient alors que des réductions de l’approvisionnement en gaz des clients en Italie, en Allemagne, en France et en Autriche ont été annoncées par le géant énergétique russe Gazprom au cours des deux derniers jours. »

    https://www.rt.com/business/557379-europe-taps-gas-reserves-winter

    « L’UE pourrait économiser de l’énergie afin de compenser complètement le gaz russe du gazoduc Nord Stream 1, a déclaré lundi Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.

    « Si nous (…) diminuons le chauffage en Europe de deux degrés, ou le refroidissement, moins de climatisation, cela compenserait la totalité de la livraison [du] Nord Stream 1 », a déclaré Mme von der Leyen au Irish Times, en référence au gazoduc de la mer Baltique qui achemine le gaz de la Russie vers l’Allemagne.

    La chef de la Commission a indiqué que Bruxelles disposait de plans d’urgence pour atténuer l’impact d’éventuelles ruptures d’approvisionnement, qui consistent notamment à économiser l’énergie et à hiérarchiser les besoins.

    « C’est encore beaucoup de travail. Et les circonstances sont graves », a déclaré Mme von der Leyen. »

    https://www.rt.com/news/557533-eu-commission-energy-savings

    « L’Europe ne sera pas en mesure de remplir ses installations de stockage de gaz avant l’hiver si de nouvelles mesures ne sont pas prises, a déclaré lundi le ministre néerlandais du climat et de l’énergie, Rob Jetten.

    « Nous constatons que l’approvisionnement global en gaz de la Russie vers l’Europe diminue rapidement. Cela signifie que, sans mesures supplémentaires, il n’est plus possible de garantir que nous serons en mesure de remplir suffisamment les installations de stockage de gaz en Europe et aux Pays-Bas pour nous préparer à l’hiver », a prévenu M. Jetten, cité par l’agence de presse russe RIA Novosti. Il n’a pas précisé à quelles mesures supplémentaires il faisait référence. »

    https://www.rt.com/business/557552-eu-warned-of-gas-shortages

    La réaction allemande ne va pas plaire aux écologistes qui font pourtant partie de la coalition gouvernemental :

    « La réduction de l’approvisionnement en gaz de la Russie est sur le point de forcer Berlin à prendre des mesures supplémentaires pour sécuriser ses réserves énergétiques, notamment en accordant un prêt de plusieurs milliards d’euros et en organisant une « vente aux enchères de gaz » pour les consommateurs industriels allemands, a rapporté dimanche l’agence de presse dpa, citant un document d’orientation du ministère de l’économie qu’elle a obtenu.

    L’Allemagne doit réduire davantage sa consommation de gaz et stocker plus de gaz si elle veut faire face à des temps « vraiment difficiles » cet hiver, a averti le ministre de l’économie Robert Habeck dans ce document de cinq pages, selon dpa.

    Le ministère de l’économie estime que le manque de gaz dû à la réduction des approvisionnements en provenance de Russie peut encore être comblé et que les stocks du pays peuvent être remplis à temps, mais à des prix plus élevés. Cependant, la consommation de gaz, y compris dans le secteur de l’énergie, devrait être réduite pour que les réservoirs de stockage puissent être remplis, ajoute le document cité par dpa.

    Pour sécuriser les approvisionnements, le gouvernement prévoit d’accorder un prêt de 15 milliards d’euros (15,74 milliards de dollars) par l’intermédiaire de la banque publique KfW pour acheter du gaz supplémentaire sur le marché. L’argent devrait aller à la plate-forme de négociation du marché national du gaz Trading Hub Europe (THE), qui l’utilisera ensuite pour acheter du gaz supplémentaire et remplir les installations de stockage, rapporte l’agence de presse, selon dpa.

    L’industrie allemande devrait également contribuer aux efforts d’économie grâce à un mécanisme de mise aux enchères du gaz que M. Habeck veut lancer cet été. L’idée est d’inciter les entreprises à économiser ou à vendre leur gaz, selon les médias allemands. Les entreprises qui « peuvent se passer » de gaz pourraient réduire leur consommation et mettre leur gaz à disposition sur le marché par le biais du THE, afin qu’il puisse être stocké.

    Le rôle du gaz dans la production d’électricité devrait également être réduit. Habeck aurait l’intention d’utiliser « plus largement » les centrales électriques au charbon. La législation correspondante est actuellement examinée par la chambre haute du parlement allemand, le Bundesrat, et devrait être adoptée d’ici le 8 juillet, indique Der Spiegel. Le gouvernement prévoit également de moderniser les centrales électriques de sa « réserve de remplacement du gaz » afin de les remettre en service plus rapidement.

    « Cela signifie, il faut être honnête, plus de centrales électriques au charbon alors pour une période transitoire », a déclaré Habeck dans une déclaration par courriel à Bloomberg. « C’est amer, mais c’est tout simplement nécessaire dans cette situation pour réduire la consommation de gaz. Nous devons et nous ferons tout ce que nous pouvons pour stocker autant de gaz que possible en été et en automne », a-t-il ajouté. »

    https://www.rt.com/news/557435-germany-store-gas-russian-supplies

    Cette crise énergétique commence à faire sentir ses effets sur l’économie :

    « L’inflation des prix à la production en Allemagne a augmenté à un rythme record en mai, a déclaré lundi l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Il s’agit de la hausse la plus rapide depuis le début de la collecte des données en 1949.

    Selon les données, les prix ont augmenté de 33,6 % en glissement annuel le mois dernier, après la hausse de 33,5 % enregistrée en avril.

    Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 1,6 % après avoir progressé de 2,8 % en avril. Les économistes avaient prévu une hausse des prix de 1,5 %.

    Les augmentations de prix continuent d’être principalement dues à la flambée des coûts de l’énergie, qui ont augmenté de 87,1 % par rapport à l’année précédente. Le prix du gaz naturel, dont l’industrie allemande est fortement tributaire, s’est envolé de 148,1 %. »

    https://www.rt.com/business/557467-producer-prices-soaring-germany

    Pendant ce temps, la colère populaire commence à se faire entendre :

    « Des milliers de manifestants ont défilé samedi à Londres, accusant le gouvernement de ne pas s’attaquer à l’augmentation rapide du coût de la vie au Royaume-Uni. Des marches similaires ont eu lieu dans plusieurs villes irlandaises, où les citoyens sont confrontés aux mêmes luttes.

    « Les prix montent en flèche, mais les bonus des conseils d’administration ont retrouvé leur niveau record », a-t-elle déclaré à la foule. « Tous ceux qui travaillent pour vivre méritent de gagner décemment leur vie, mais les travailleurs britanniques subissent la plus longue et la plus dure compression de leurs revenus de l’histoire moderne. »

    « Si nous ne parvenons pas à augmenter les salaires dans l’ensemble de l’économie, nous ne ferons qu’errer de crise en crise. Cette crise du coût de la vie n’est pas tombée du ciel. Elle est le résultat de plus d’une décennie d’immobilisme salarial. »

    Le TUC affirme que le travailleur britannique moyen a perdu 11 800 £ (14 426 $) en revenus réels depuis 2008, car les salaires n’ont pas augmenté au même rythme que l’inflation. »

    https://www.rt.com/news/557408-london-protest-inflation-cost

    Comme pour Anne Laure Bonnel en France, en Allemagne aussi la censure contre ceux qui perturbe la doxa médiatique continue de sévir :

    « Une blogueuse, qui compte des dizaines de milliers d’abonnés, a déclaré qu’elle faisait l’objet d’une enquête en Allemagne en raison de sa couverture du conflit en Ukraine. Les médias allemands ont confirmé que l’activiste fait l’objet d’une enquête par un bureau du procureur local.

    Dans une interview diffusée vendredi sur la chaîne russe Channel One, Alina Lipp a déclaré être « persécutée » notamment pour un post du 24 février, jour où la Russie a lancé son offensive contre l’Ukraine. Elle avait alors écrit que la « dénazification » avait commencé, tout en accusant l’Ukraine de tuer des civils depuis des années.

    « Deuxièmement, je suis poursuivi pour le fait que le 12 mars, j’ai publié une vidéo sur ma chaîne Telegram dans laquelle je disais que l’Ukraine commet un génocide dans le Donbass« , a révélé Lipp.

    Selon le site d’information allemand t-online, les forces de l’ordre soupçonnent Lipp de « manifester constamment sa solidarité avec la guerre de la Russie contre l’Ukraine« , de fomenter une scission dans la société allemande et de répandre la haine par le biais de reportages « déformés et partiellement faux ».

    L’affaire a été initialement ouverte par le parquet allemand de Luneburg à la suite de multiples plaintes déposées depuis février, rapporte t-online, citant le porte-parole de l’organisme. Elle aurait ensuite été confiée au parquet de Gottingen, qui est le bureau central chargé d’enquêter sur les crimes de haine sur Internet.

    Mme Lipp, qui vit actuellement en Russie et a réalisé plusieurs reportages dans le Donbass, est née d’une mère allemande et d’un père russe. Elle tient un blog d’information en langue allemande intitulé « News from Russia ». Elle possède également une chaîne Telegram avec plus de 174 000 followers et une petite chaîne vidéo sur PeerTube. On ignore si la blogueuse a fait l’objet de poursuites en Allemagne. Cependant, une banque locale, la DKV-Bank, a saisi les avoirs financiers qu’elle a reçus sous forme de dons, selon t-online, avec 1 600 € (1 679 $) qui seraient gelés sur son compte. »

    https://www.rt.com/news/557404-german-police-probe-blogger-donbass

    La perfide Albion ne respecte toujours pas ses engagements :

    « Le Premier ministre irlandais Micheal Martin a accusé le Royaume-Uni de « vandalisme économique » dans une interview accordée à la BBC dimanche. M. Martin répondait au projet du Premier ministre britannique Boris Johnson de réviser le protocole post-Brexit pour l’Irlande du Nord, le qualifiant de pire forme d’unilatéralisme.

    Un projet de loi présenté à la Chambre des communes la semaine dernière remanierait radicalement le protocole, qui impose actuellement des contrôles douaniers sur les marchandises entrant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne. Si le nouveau projet de loi était adopté, les marchandises à destination de l’Irlande du Nord ne seraient pas soumises à ces contrôles, tandis que les marchandises à destination de la République d’Irlande via l’Irlande du Nord seraient contrôlées et taxées dans les ports de l’exclave britannique avant de se diriger vers le sud.

    « La législation serait en fait gravement préjudiciable à l’économie de l’Irlande du Nord, en particulier dans le contexte de la double approche des normes réglementaires », a déclaré M. Martin à la BBC, en faisant référence au choix que les entreprises nord-irlandaises devraient faire entre se conformer aux normes de l’UE ou du Royaume-Uni.

    « En fait, cela représente une forme de vandalisme économique sur l’Irlande du Nord, car si vous regardez, toutes les données objectives montrent maintenant que l’économie de l’Irlande du Nord se porte très bien », a-t-il poursuivi. Le gouvernement irlandais, a-t-il ajouté, estime que la nouvelle législation « est très, très inquiétante en termes de dommages réels qu’elle pourrait causer à des secteurs clés de l’économie nord-irlandaise. » »

    https://www.rt.com/news/557451-northern-ireland-bill-economic-damage

    Comme au temps de la crise grecque, la dispute financière entre pays du nord et du sud recommence :

    « Le nouveau plan de réinvestissement des obligations mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) en début de semaine pour aider les États européens endettés a peu de chances de fonctionner, rapportent Reuters et Bloomberg, citant des analystes.

    La BCE a élaboré ce plan pour aider les pays du sud de l’UE, les plus endettés, à faire face à leurs obligations croissantes. Le régulateur a déclaré qu’il dirigerait vers les nations les plus endettées des liquidités provenant de la dette arrivant à échéance dans le cadre du plan de soutien de 1 700 milliards d’euros (1 800 milliards de dollars). Cela signifie que si, avant cette annonce, le processus d’achat d’obligations de la BCE par les États se déroulait en fonction de l’investissement de chaque pays, la préférence serait désormais donnée aux pays très endettés, comme l’Italie, dont la dette brute s’élève à environ 150 % du PIB.

    Toutefois, les experts estiment que cette mesure n’est pas de nature à résoudre la crise de la dette. Olli Rehn, directeur de la Banque centrale de Finlande, a déclaré à Reuters que cette mesure permettrait simplement d’éviter les mouvements « injustifiés » du marché et n’aiderait pas les pays en cas de problèmes d’endettement vraiment importants.

    Markus Ferber, membre allemand du Parlement européen, a fait remarquer que la BCE pourrait aller trop loin dans son domaine d’expertise. « Le travail de la BCE consiste à assurer la stabilité des prix, et non à garantir des conditions de financement favorables… Certains pays reçoivent maintenant simplement la facture d’années de politiques budgétaires irresponsables », a-t-il déclaré au média.

    Selon l’analyste financier Richard Cookson, alors que l’objectif principal d’une banque centrale est de maintenir l’inflation à un faible niveau, le régulateur européen semble avoir un objectif différent : empêcher les membres les plus faibles de l’UE « de quitter l’union monétaire. »

    « La BCE s’est maintenant mise dans une position impossible… Au cours des dix dernières années, plutôt que de cibler l’inflation, la politique monétaire a été définie dans le but d’empêcher les membres les plus faibles de quitter l’union monétaire. En clair, ce n’est plus une banque centrale qui vise l’inflation », écrit Cookson dans un article de Bloomberg. »

    https://www.rt.com/business/557432-eu-debt-plan-save-euro-zone

    L’Ukraine

    Tous les dirigeants ukrainiens s’enferrent dans un déni de réalité et sont sûrs de leur victoire :

    « L’Ukraine s’appuie désormais sur un moyen militaire lorsqu’il s’agit de « reprendre » la Crimée, a déclaré vendredi la représentante présidentielle ukrainienne pour la région, Tamila Tasheva, expliquant que l’offensive militaire russe a incité Kiev à laisser largement de côté sa stratégie diplomatique pour la « désoccupation » de la péninsule.

    Dans une interview accordée à Ukraine 24 TV, Tamila Tasheva a déclaré que « dans tous les cas, quels que soient les plans, les militaires seront les premiers à entrer sur le territoire de la Crimée. »

    « La question de la Crimée, l’approche du retour du territoire a changé après le 24 février. Nous comprenons que, dans tous les cas, nous nous appuyons désormais principalement sur les forces armées ukrainiennes », a déclaré Mme Tasheva.

    Elle a ajouté que la « position clé sans ambiguïté » de Kiev est d’assurer le retour des territoires du pays, y compris la Crimée, les régions de Donetsk et de Lougansk, aux frontières de 1991, « sans aucun ultimatum pour la partie ukrainienne. » Elle a admis que certains partenaires de l’Ukraine encouragent Kiev à opter pour des compromis – ce à quoi, selon Tasheva, le gouvernement du pays n’est pas préparé.

    Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il adviendrait des citoyens russes vivant en Crimée, Mme Tasheva a souligné qu’elle « ne parlerait pas de « nettoyage » mais plutôt de personnes séjournant illégalement sur notre territoire. » »

    https://www.rt.com/russia/557350-crimea-russia-ukraine-military

    « L’Ukraine pourrait reprendre les négociations de paix avec la Russie dans une position favorable à la fin du mois d’août, a déclaré le principal négociateur du pays, David Arakhamia.

    « Nous ne voulons pas partager nos plans avec les Russes car ils pourraient les voir dans des sources ouvertes. Mais je pense que nous mènerons des opérations contre-offensives dans certaines zones », a déclaré Arakhamia, un député, à Voice of America vendredi.

    Il a ajouté qu’« un accord minimalement viable » verrait les troupes russes quitter les territoires qu’elles ont saisis après le 24 février, date à laquelle Moscou a lancé l’offensive de grande envergure en Ukraine.

    « Nous n’accepterons jamais la perte de territoires. C’est juridiquement impossible. Mais nous pourrions envisager un accord politique, similaire à celui que nous avons présenté à Istanbul. »

    Lors des pourparlers en Turquie fin mars, les Ukrainiens ont proposé que Kiev et Moscou organisent des négociations sur le statut de la Crimée dans les 15 prochaines années, tandis que l’Ukraine promet de ne pas s’emparer de la péninsule par la force. »

    https://www.rt.com/russia/557398-ukraine-peace-talks-august

    « L’Ukraine peut vaincre la Russie sur le champ de bataille si l’Occident fournit suffisamment d’artillerie et d’autres armes lourdes au lieu de pousser Kiev vers un mauvais accord de paix, a écrit le ministre des Affaires étrangères Dmitry Kuleba dans une tribune publiée vendredi par le magazine Foreign Affairs.

    « L’Occident ne doit donc pas suggérer des initiatives de paix aux conditions inacceptables et aider plutôt l’Ukraine à gagner », a écrit Kuleba, appelant à fournir des armes supplémentaires à Kiev et à renforcer les sanctions contre Moscou.

    « Certaines déclarations sont fondées sur l’idée que les Ukrainiens, quelle que soit la qualité de leur combat, ne peuvent pas vaincre les forces de Moscou. Mais cette idée est fausse », a déclaré Kuleba. Il a insisté sur le fait qu’« avec un soutien suffisant », l’Ukraine peut arrêter l’avancée des troupes russes et reprendre une partie de son territoire.

    « [Le président russe Vladimir] Poutine n’est pas suicidaire ; une victoire ukrainienne ne conduira pas à une guerre nucléaire« , a déclaré Kuleba. « Au lieu de se concentrer sur les sentiments de Poutine, les États-Unis et l’Europe devraient se concentrer sur des mesures pratiques pour aider l’Ukraine à l’emporter. » »

    https://www.rt.com/russia/557389-ukraine-bad-peace-deals

    Boris Johnson lui-même est bien atteint par ce déni de réalité :

    « Alors que la « fatigue au sujet de l’Ukraine » s’installe dans le monde, il est crucial de transmettre des messages de soutien à Kiev, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Boris Johnson, dans le contexte de l’offensive militaire russe en cours.

    S’exprimant sur Sky News au lendemain de son voyage dans la capitale ukrainienne, Boris Johnson s’est dit préoccupé par le fait qu’en ce « moment particulièrement critique… une certaine fatigue au sujet de l’Ukraine commence à s’installer dans le monde ».

    « Les Ukrainiens souffrent terriblement dans l’est du pays. Poutine [le président russe Vladimir Poutine] continue de commettre des atrocités épouvantables. Les Russes avancent à grands pas, centimètre par centimètre. Et il est vital pour nous de montrer ce que nous savons être vrai, à savoir que l’Ukraine peut et va gagner », a déclaré M. Johnson, expliquant l’importance de sa visite à Kiev, la deuxième depuis le début de l’offensive russe fin février.

    Le Premier ministre a affirmé que les forces russes « subissent encore d’énormes pertes, elles sont à court d’une grande partie de l’armement le plus sophistiqué, leurs armes de précision commencent à être épuisées très sévèrement ».

    « Nous devons faire comprendre aux Ukrainiens et au monde entier à quel point nous les soutenons et combien il est important qu’ils réussissent », a souligné M. Johnson. »

    https://www.rt.com/russia/557396-britain-warns-fatigue-ukraine

    Lire ce qui suit en sachant que l’UE a hâte d’intégrer l’Ukraine montre la décadence européenne en cours :

    « Le parti ukrainien Plateforme de l’opposition – Pour la vie (OPPL) a été officiellement interdit par un tribunal ukrainien ce lundi. Le ministère de la Justice a annoncé sur Facebook que l’ensemble de ses actifs, biens et fonds devaient être transférés à l’État.

    La décision d’interdire le parti a été prise par la huitième cour d’appel administrative de la ville de Lviv, dans l’ouest du pays, à la suite d’une demande du ministère de la justice. L’OPPL a vu toutes ses activités suspendues par les autorités de Kiev en mars après le lancement de l’opération militaire de Moscou, et le parti et ses dirigeants ont été accusés d’avoir des liens avec la Russie et d’être « anti-ukrainiens ».

    Dans sa publication sur Facebook, le ministère a noté que les tribunaux ukrainiens ont jusqu’à présent interdit 11 partis dits « pro-russes » soupçonnés d’agir pour « porter atteinte à la souveraineté » du pays.

    Avant la suspension de ses activités, l’OPPL était le plus grand groupe d’opposition d’Ukraine et le deuxième plus grand parti du pays. En 2019, il a remporté 13 % des voix lors d’une élection parlementaire, et en 2021, les sondages ont montré qu’il a dépassé le « Serviteur du peuple » du président Volodymyr Zelensky en tant que parti le plus populaire. »

    https://www.rt.com/news/557500-ukraine-bans-opposition-platform-for-life-party

    Tout cela ne va pas empêcher l’UE d’accueillir à bras ouvert l’Ukraine :

    « Les dirigeants des 27 États membres de l’Union européenne ont reconnu ce 23 juin à l’Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l’adhésion à l’UE, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel, évoquant un « moment historique », dans un contexte européen marqué par l’opération militaire russe en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué lui aussi « un moment unique et historique », affirmant que, selon lui, « l’avenir de l’Ukraine se trouve au sein de l’UE ». Le président français Emmanuel Macron a jugé qu’il s’agissait d’un « signal très fort vis-à-vis de la Russie ». Le chef d’État, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, a salué « un geste politique » de « l’Europe forte et unie ». »

    https://francais.rt.com/international/99459-union-europeenne-valide-statut-candidat-ukraine-et-moldavie

    Mais ces ardeurs théâtrales sont tout de suite douchées :

    « Accorder à l’Ukraine le statut de candidat à l’UE est un « message symbolique » important pour soutenir Kiev dans le conflit actuel avec la Russie, a déclaré jeudi le Premier ministre belge Alexander De Croo. L’admission effective du pays dans l’Union européenne prendra toutefois « de nombreuses années » et « beaucoup de réformes », a-t-il prévenu.

    Le Parlement européen s’est prononcé à une écrasante majorité en faveur de cette décision jeudi, tandis que la Commission européenne a recommandé la semaine dernière l’octroi de ce statut à Kiev.

    « Cela ne signifie pas que l’Ukraine fera bientôt partie de l’Union européenne. C’est un processus de plusieurs années avec de nombreuses réformes qui seront très difficiles et pour nous, il est très important de donner un signal symbolique fort », a expliqué M. De Croo. »

    https://www.rt.com/news/557702-ukraine-eu-candidate-status

    La Russie

    Après MacDo, un autre symbole de la domination économique étasunienne quitte la Russie :

    « Coca-Cola a annoncé son retrait officiel du marché russe et qu’elle est en train d’épuiser ses stocks dans le pays.

    La société a publié jeudi une déclaration indiquant qu’elle « ne produira ni ne vendra plus de Coca-Cola ou d’autres marques de la société Coca-Cola en Russie ».

    PepsiCo est devenu un autre producteur de boissons qui a annoncé des plans de retrait, suspendant les ventes de boissons Pepsi-Cola, 7up et Mirinda en Russie. La société avait été la première marque américaine à s’implanter en Union soviétique en 1974. »

    https://www.rt.com/business/557296-coca-cola-russia-depleting-stock

    Nous avions vu la semaine dernière que Gazprom avait drastiquement diminué ses envois de gaz en Europe, sous prétexte de problèmes de compresseurs. Aujourd’hui, Gazprom ne s’embarrasse plus de prétextes :

    « L’économie mondiale connaît un changement tectonique global, les matières premières devenant plus précieuses que l’argent », a déclaré jeudi le chef du géant public russe de l’énergie Gazprom, Alexey Miller, ajoutant qu’il s’agit désormais de « notre produit, nos règles ».

    « Le jeu de la valeur nominale de l’argent est terminé, car ce système ne permet pas de contrôler l’offre de ressources », a déclaré Alexey Miller lors d’une table ronde au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, jeudi. « Notre produit, nos règles. Nous ne jouons plus selon les règles que nous n’avons pas créées », a-t-il ajouté.

    Selon le patron de Gazprom, l’économie mondiale connaît un changement tectonique global avec l’émergence de nouvelles règles économiques. « La Russie déterminera le contour de la nouvelle structure économique du monde », a déclaré M. Miller. »

    https://www.rt.com/business/557315-our-product-our-rules-gazprom

    Voici comment la Russie va contourner les sanctions, en important des marques occidentales via d’autres pays :

    « La Douma d’État de Russie a adopté mardi une loi prévoyant la légalisation des importations parallèles dans le pays. La loi protège d’une éventuelle responsabilité civile, administrative et pénale les entreprises russes qui importent des marchandises sans l’autorisation du détenteur du droit.

    Selon le comité de la Douma d’État chargé de la politique économique, l’adoption de la loi garantira les intérêts des consommateurs russes. Elle contribuera également au développement de l’économie russe dans un contexte de sanctions occidentales.

    En mars, le gouvernement russe a autorisé les détaillants à importer des produits de l’étranger sans l’autorisation du propriétaire de la marque. Cette décision est intervenue après que de nombreuses marques mondiales ont interrompu leurs ventes ou cessé leurs exportations vers la Russie en raison de la pression exercée par leurs gouvernements pour se conformer aux sanctions.

    Le Premier ministre Mikhaïl Mishustin a ensuite précisé que des « importations parallèles » étaient nécessaires pour que certaines marchandises puissent continuer à être expédiées en Russie.

    Le mois dernier, le ministère russe de l’industrie et du commerce a publié une liste de marchandises autorisées à l’importation parallèle dans le pays. »

    https://www.rt.com/business/557549-russia-import-substitution-law

    Grande nouvelle, les pays des BRICS préparent, discrètement mais activement, la future dédollarisation du monde non occidental :

    « Le président Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les pays du BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – travaillent actuellement à la création d’une nouvelle monnaie de réserve mondiale.

    « La question de la création d’une monnaie de réserve internationale basée sur un panier de monnaies de nos pays est en cours d’élaboration », a-t-il déclaré lors du forum commercial des BRICS.

    Selon le président russe, les États membres développent également des mécanismes alternatifs fiables pour les paiements internationaux. »

    https://www.rt.com/business/557627-brics-developing-global-reserve-currency

    « Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les banques des pays des BRICS peuvent se connecter librement au Système de transfert de messages financiers (SPFS), l’alternative russe à SWIFT.

    S’adressant à un forum d’affaires des BRICS, M. Poutine a déclaré qu’avec ses partenaires des BRICS (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud), la Russie développe des alternatives fiables pour les paiements internationaux.

    « Le système russe de transmission des messages financiers est ouvert à la connexion des banques des cinq pays », a-t-il déclaré, ajoutant : « La géographie de l’utilisation du système de paiement russe Mir s’étend ». »

    https://www.rt.com/business/557620-russian-financial-messenger-brics

    L’alliance Chine-Russie se confirme dans les faits :

    « La Chine est prête à fournir aux compagnies aériennes russes des pièces de rechange pour les avions, a déclaré vendredi l’ambassadeur de Chine à Moscou, Zhang Hanhui.

    « Nous sommes prêts à fournir des pièces de rechange à la Russie, nous allons mettre en place la coopération. Actuellement, [les compagnies aériennes] y travaillent, elles ont certains canaux, il n’y a pas de restrictions de la part de la Chine », a déclaré l’ambassadeur à TASS.

    Après le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine en février, l’UE et les États-Unis ont imposé plusieurs séries de sanctions contre la Russie, interdisant la location et la fourniture d’avions au pays, ainsi que l’exportation vers la Russie de biens et de pièces destinés à l’industrie aéronautique. Boeing et Airbus ont cessé d’assurer la maintenance des avions exploités par les compagnies aériennes russes, ce qui a fait craindre que la majorité de la flotte du pays ne soit clouée au sol en quelques mois. »

    https://www.rt.com/business/557335-china-aircraft-parts-russia

    Se préparant à une guerre chaude, la Russie augmente ses capacités de défense :

    « L’armée russe est en train de déployer le S-500, le système de défense aérienne le plus avancé du pays, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine.

    Le dirigeant russe a fait cette annonce lors d’un discours devant les diplômés des écoles militaires de Moscou, alors qu’il décrivait les plans de la Russie pour la mise en service de systèmes d’armes avancés, qui, selon lui, « détermineront les capacités de combat de l’armée et de la marine pour les années et les décennies à venir ».

    Poutine a déclaré que le système de missiles à longue portée S-500, qui est conçu pour intercepter les avions et les missiles et peut avoir des capacités antisatellites, n’avait pas d’équivalent dans le monde.

    Le S-500 Prometey a été conçu par le fabricant d’armes Almaz-Antey dans le prolongement de sa famille de missiles sol-air à longue portée. Il aurait une portée de 600 km et serait capable d’intercepter des cibles se déplaçant à des vitesses hypersoniques, y compris les ogives de missiles balistiques intercontinentaux.

    Le Prometey serait étroitement intégré à d’autres systèmes Almaz-Antey, tels que le S-400 et le S-350, ce qui permettrait aux batteries déployées d’avoir une synergie avec d’autres éléments de la défense aérienne stratifiée de la Russie.

    Le chef d’Almaz-Antey, Yan Novikov, a déclaré que la société s’attendait à ce que le S-500 devienne l’épine dorsale des capacités antiaériennes de la Russie. Il a confirmé en avril dernier que le système était entré en production de série. »

    https://www.rt.com/russia/557539-putin-deployment-s-500-defense-systems

    Mais aussi ses capacités d’attaque :

    « Le tout nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à capacité nucléaire Sarmat de la Russie sera déployé en 2022, a déclaré le président Vladimir Poutine.

    « Nous avons testé avec succès le missile balistique intercontinental lourd Sarmat. Selon le plan, le premier système de ce type entrera en service de combat à la fin de l’année », a déclaré M. Poutine lors d’une allocution devant des cadets diplômés mardi.

    Le Sarmat a été lancé à titre d’essai en avril.

    Ce missile remplacera les anciens systèmes Voyevoda, également connus sous le nom de SS-18 Satan.

    Dmitri Rogozine, directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos, a déclaré en avril que le Sarmat, surnommé « Satan 2 », est le missile le plus puissant de sa catégorie en termes de portée et d’ogives. Il a été conçu pour être « invincible » à toutes les défenses aériennes existantes, a-t-il ajouté.

    Rogozin a ajouté que les Sarmats sont beaucoup plus rapides que les Voyevodas et « peuvent frapper des cibles à une portée pratiquement illimitée. »

    Le colonel général Sergey Karakayev, commandant des Forces de fusées stratégiques de Russie, a annoncé ce mois-ci que la modernisation avec des missiles de premier ordre prêts au combat, y compris le Sarmat et l’arme à glissement hypersonique Avangard, atteindra 86 % d’ici la fin de 2022. »

    https://www.rt.com/russia/557547-putin-nuclear-missile-sarmat-deployment

    Les Etats-Unis

    La fausse opposition entre Démocrates et Républicains, qui tenait lieu de démocratie, est en train de tourner à une vraie opposition :

    « Les républicains du Texas ont adopté, au cours d’une plate-forme, un texte déclarant que l’élection en 2020 du démocrate Joe Biden à la présidence des États-Unis est illégitime lors de la première convention en personne du parti depuis 2018. C’était l’une des nombreuses déclaration signalant le nouveau virage à droite du parti.

    « Nous rejetons les résultats certifiés de l’élection présidentielle de 2020, et nous considérons que le président par intérim Joseph Robinette Biden Jr. n’a pas été légitimement élu par le peuple des États-Unis », peut-on lire dans la résolution, adoptée par vote vocal.

    La majorité des républicains pensent que l’élection de 2020 a été volée, un récent sondage indiquant que sept personnes sur dix sont convaincues que Biden est un président illégitime malgré près de deux ans de messages ininterrompus affirmant le contraire. Selon Politifact, la tentative de « vérification des faits » des croyances de ceux qui pensent que l’élection a été volée n’a fait que les inciter à s’accrocher davantage à ces croyances. »

    https://www.rt.com/usa/557457-texas-republicans-biden-election-stolen

    Les Etats-Unis aussi se préparent à une guerre chaude. Ce sera vaisseau spatial Starship contre missile hypersonique Starmat. Pas sur que Starship ait le temps de décoller :

    « L’atterrissage d’une force de sauvetage dans une ambassade américaine en Afrique menacée par un siège de type Benghazi n’est qu’une des utilisations militaires potentielles des vaisseaux Starship d’Elon Musk, selon un rapport militaire interne rendu public lundi. Le document concerne l’accord de coopération de 2020 entre SpaceX et le US Transportation Command (TRANSCOM), mais reste une liste de souhaits, les Starship étant loin d’être prêts pour des opérations réelles.

    Le fait que le TRANSCOM ait conclu un partenariat avec SpaceX en octobre 2020 était connu du public, puisque l’armée américaine l’avait annoncé à l’époque. Officiellement, le ministère de la défense voulait avoir la capacité de déplacer l’équivalent d’une charge utile de C-17 – un peu moins de 80 tonnes, ou un seul char M1 Abrams – « n’importe où sur le globe en moins d’une heure ».

    Il s’avère que le Pentagone avait d’autres ambitions, selon le « rapport de mi-parcours » sur le programme obtenu par The Intercept grâce à une demande en vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA) et publié lundi.

    Une flotte de vaisseaux militaires pourrait fournir « une méthode alternative pour la livraison de la logistique » dans le Pacifique, ou livrer « un ensemble d’abris, de véhicules, d’équipements de construction et d’autres équipements » n’importe où dans le monde dans un court délai, afin que l’US Air Force puisse mettre en place une base aérienne.

    Le troisième scénario imaginé, intitulé « Soutien aux ambassades », envisage une « capacité de livraison directe rapide sur le théâtre » des États-Unis à une ambassade en Afrique, impliquant potentiellement une « force de réaction rapide ». La simple démonstration d’une telle capacité « pourrait dissuader les acteurs non étatiques de commettre des actes agressifs à l’égard des États-Unis », selon l’armée.

    Bien que le rapport lui-même ne fasse pas une telle comparaison, le scénario se recoupe assez bien avec l’attaque du complexe américain de Benghazi, en Libye – où un ambassadeur et trois entrepreneurs de sécurité ont été tués le 11 septembre 2012 alors qu’ils attendaient une force de secours qui n’est jamais venue.

    Bien que SpaceX n’ait pas commenté l’histoire, le porte-parole de TRANSCOM, John Ross, a déclaré à The Intercept que l’armée pense qu’une force de réaction rapide déployée par fusée serait « possible dans les 5 à 10 prochaines années ». »

    https://www.rt.com/news/557516-pentagon-spacex-starship-scenarios

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