• Cacher la réalité, quoi qu’il en coûte

    Malgré les tentatives d’étouffement médiatique de la part du gouvernement et de la presse elle-même, les dérapages folkloriques de la Ligue des Champions à Saint Denis le 28 mai dernier continuent de faire des petits grumeaux dans la politique française.

    Ce samedi là, on s’en rappelle, avait eu lieu une interaction citoyenne, festive et musclée entre des supporters et des jeunes locaux, espiègles riverains probablement déçus de ne pouvoir assister à ce petit moment footballistique et familial. La police du cru avait sainement agi en gazant les familles, en dispersant les honnêtes pères de familles à coup de bâtons et en s’abstenant de toute opération un peu ferme qui aurait pu déraper vis-à-vis de la faune autochtone dont on sait qu’elle n’aime guère les réprimandes.

    Ces comportements, la réponse qui suivit des autorités, le traitement médiatique parfaitement neutre et serein, tout concourrait à constater une nouvelle étape dans un délitement maintenant catastrophique du pays, derrière les sourires de plus en plus rassurants de Darmanin, Ministre de l’Intérieur et Lallement, Préfet de police de Paris.

    Malheureusement, le gouvernements britannique, dont les ressortissants avaient été directement et explicitement mis en cause par Darmanin et Lallemant, n’entendit pas les choses de cette oreille. Bientôt rejoint par le gouvernement espagnol puis le Sénat français, il réclama des comptes. Audition il y eut donc de nos deux fiers lascars dont les mensonges, les carabistouilles et les calembredaines éhontées ne semblait pas remettre le poste en question.

     

    Les auditions ne nous apprirent guère de choses nouvelles. On eut la confirmation que Darmanin était bien l’incompétence et l’incohérence incarnée, refusant ainsi de donner la nationalité des agresseurs interpellés (cela aurait pu être raciste – ah bon ?) mais n’hésitant pas à accuser les supporters britanniques des exactions observés (là, la nationalité est citée sans souci). Quant à Lallement, bien qu’ayant concédé devant l’évidence à un échec, il aura surtout démontré son arrogance qui n’étonnèrent pas suffisamment les Sénateurs pour qu’ils réclament sa tête (une occasion manquée).

    En toute logique, une enquête approfondie devrait suivre… Qui ne se basera certainement pas sur les images de vidéosurveillance du Stade de France, que la justice n’a pas réclamée dans les sept jours et qui ont donc été effacées.

     

    On se rassurera en imaginant que les vidéos des caméras publiques sont, elles, sous scellées, mais on devra s’interroger sur l’incompétence ou la malveillance qui ont accompagné la disparition d’une partie de ces vidéos alors que des centaines de vols et d’agressions diverses furent commises ce soir-là.

    Il sera en tout cas difficile d’écarter complètement une certaine volonté de ne surtout pas devoir affronter une réalité désagréable, de plus en plus gênante et impossible à cacher, celle que les autorités, les forces de l’ordre et notre gouvernement ne sont plus capables ni d’organiser sereinement des événements internationaux sur notre sol, ni d’en assurer la sécurité, et ce à cause d’une véritable partition de la République.

    Le déni de cette réalité ne date pas de cet incident : c’est une tendance de plus en plus forte.

    Ainsi, il y a un peu plus de dix ans, l’État et les autorités locales insistaient sur la nécessité des grandes entreprises, des startups et autres institutions à s’installer dans les quartiers périphériques de Paris afin d’en tenter une sorte de « reconquête républicaine » (à l’époque, « reconquête » n’était pas un gros mot). En 2007 par exemple, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales envisageait de s’installer à Aubervilliers. Cependant, en 2008, les équipes de chercheurs concernés renâclaient franchement à cette opportunité, jugeant probablement que la localisation de l’école sur le boulevard Raspail à Paris leur convenait très bien.

    Force est de constater que l’école n’a pas déménagé. La « reconquête » n’a guère fonctionné.

    En juin 2016, le passage fortuit de la princesse Astrid de Belgique a laissé quelques souvenirs chaleureux à la population locale d’Aubervilliers qui avait participé à son délestage rapide de quelques valeurs. Manifestement, s’il y avait reconquête, elle n’était pas dans le sens qu’on imaginait…

    De la même façon et un peu plus récemment en 2020, les collectivités locales incitaient financièrement les entreprises à rester en Seine-Saint-Denis, leur proposant aides et subventions pour les convaincre qu’y installer des locaux était une opération intéressante. La « reconquête » commençait à coûter cher en plus de ne pas donner beaucoup de fruits.

    On pourrait multiplier les exemples mais le constat reste le même : il devient de plus en plus compliqué de faire croire que ces vibrantes localités d’Île-de-France sont accueillantes et chaleureuses, tant pour les institutions ou les diplomates que pour les entreprises… ou les supporters de foot étrangers.

    La réalité crue est que ces lieux sont devenus des enclaves mafieuses en dehors de la République.

    Ceci est d’autant plus vrai que la gauche a complètement abandonné l’idée d’une République « une & indivisible », revendication vague d’une droite que toute la presse place dans les intouchables : réclamer une loi unique sur tout le pays est maintenant considéré comme « extrême ». L’idée semble avoir complètement disparu de ne pas laisser la mafia, les bandes et les racailles faire leur propre loi sur une parcelle de territoire et ceux qui émettent ce désir pourtant logique sont maintenant poursuivis par les hordes de la bien-pensance : médias et politiciens s’entendent à faire taire ces fascistes qui osent réclamer… le retour à la normale.

    Ce déni de la réalité est couplé à l’affirmation obstinée qu’il n’y a aucun problème de fond. Ce jusqu’au boutisme dans le camouflage des évidence n’a rien de fortuit.

    D’une part, il permet au pouvoir de continuer son petit rituel quotidien, d’entretenir l’illusion qu’il sert à quelque chose d’autre que ses propres intérêts étroits : « Nous gérons la sécurité des Français, ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas le droit de vous inquiéter, nous vous interdisons de vous inquiéter et nous vous poursuivrons si vous vous inquiétez. »

    Nous sommes dans cette phase soviétique où, pour paraphraser Soljenitsyne, « nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir. »

    Il faut ainsi comprendre que cette obstination à cacher et nier la réalité provient aussi de leur complète et totale incompétence à saisir le problème et y apporter des solutions opérationnelles concrètes : pour commencer, Darmanin, Lallemant et à plus forte raison toute la clique de clowns tristes qui dirigent actuellement le pays dans le précipice ne sont jamais confrontés à la violence de ces enclaves. Leur monde n’est plus celui du peuple, depuis longtemps.

    En outre, leur univers mental a été façonné par 40 à 50 années de mantras gauchistes de plus en plus agressivement idiots. Une part non négligeable de cette élite autoproclamée croit maintenant dur comme fer aux âneries acides que déversent médias, experts sociologues et autres chercheurs subventionnés de plateau télé.

    Ne comprenant absolument pas le problème, n’ayant de toute façon pas les capacités intellectuelles à sortir des chemins ultra-battus qu’ils ont arpenté avec application pour obtenir leur position actuelle,
    ils seront infoutus d’y apporter la moindre solution qui plus est si celle-ci revient à mettre en danger leurs privilèges et secouer leurs croyances.

    Alors que la crise économique s’apprête à frapper comme jamais une France moralement, politiquement et socialement en lambeaux, leur seule et unique option consistera donc à cacher ce qui les force à la dissonance cognitive, et à répéter avec entêtement les mêmes procédés qui ont engendré le problème en premier lieu. Dès lors, les enclaves anti-républicaines vont donc s’étendre et métastaser.

    Ce pays est foutu.

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  • Après la fin de l'Empire ,la fin de la France !.Par :Pieds Noirs 9A..

    Article N° 6520 du lundi 13 juin 2022..

    Après la fin de l'Empire ,la fin de la France !.

    « Les promesses sont faites pour être élu pas pour être tenues ! »Il faut croire que les électeurs aiment se faire avoir puisqu’ils choisissent un Président dont le but affiché est de « déconstruire » la France.

    La messe a été dite et la France ne sera plus jamais la France parce que l’indifférence et le laxisme ont prévalu sur l’action citoyenne, celle qui aurait pu éviter tout cela.

    Notre caste politico-médiatique engluée dans sa dialectique et son dogme bobo-collabo-socialisant est incapable de voir la réalité telle qu’elle est .Les uns pour le Gaullisme et les autres pour le Mélenchoniste .Macron et Mélenchon sont les deux faces d’une même pièce. Ils ont joué leurs partitions à merveille depuis quelques mois.

    Après la déroute de l’élection présidentielle, voici le temps du naufrage politique total pour notre pays. En se dotant d’une Assemblée qui sera à gauche toutes, les électeurs ont joué avec le feu et bien sûr, ils se brûleront et bruleront les autres qui n’ont pas voté pour cela.

    La route infernale est ouverte et débouche directement sur la libanisation du pays. Comme dirait l’autre, ce n’est plus qu’une question de temps et le temps va passer vite. Il n’est nul besoin de consulter les oracles ou les boules de cristal pour le savoir puisque c’est l’évidence même.

    Emmanuel Macron l’a parfaitement compris, sa politique c’est essentiellement la communication, la divine COM dont la fonction est de saturer l’actualité médiatique, avec des propositions à l’emporte-pièce qui s’apparentent davantage à des slogans qu’à des politiques élaborées, capables de répondre à la situation de la France.(du n'importe quoi ,mais de répondre) .

    Pieds Noirs 9A..


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  • Des livres qu’il faudrait avoir lus pour s’informer sur la transition énergétique

    Dans le domaine de la transition énergétique, il ne s’agit pas d’être pessimiste ou optimiste mais d’avoir une démarche scientifique. Malheureusement, partout où l’on se tourne, on rencontre la pensée de bavards influents. Ce sont soit des écologistes étourdis qui insistent sur le fait que le réchauffement climatique peut être facilement résolu soit des catastrophistes qui prédisent un retour à l’âge de pierre alors que l’extraction de pétrole culmine. Voilà quelques livres qui peuvent nous aider à réfléchir :

    Les prévisions apocalyptiques des écologistes sont démenties en permanence

    Depuis plusieurs décennies toutes les annonces d’apocalypse ont été démenties. La température de l’atmosphère s’élèvera de 9°c durant le prochain demi siècle (Science et Vie numéro 633 01/04/1970). La banquise est en chute libre. Elle pourrait avoir disparu l’été dans 7 ans seulement (Al Gore prix Nobel de la paix Oslo 01/12/2007). François Gervais dans son livre « Merci au CO2. Impact climatique et conséquences.Quelques points de repère » montre que la température moyenne de la planète a augmenté de 1°c depuis le début du XXème siècle et que la majeure partie de cette hausse (0,6%) est intervenue entre 1910 et 1945. Le lien entre CO2 et la température moyenne est donc moins évident qu’on ne le dit. Par contre le marché de la peur, de l’effondrisme, de la collapsologie est florissant…Dans « Impassses climatiques. Les contradictions du discours alarmiste sur le climat » il commente le fait que le GIEC suivi par les ONG et les médias a décidé que les pays développés devaient renoncer aux énergies fossiles d’ici 2050. Le coût de ce “great reset” est estimé à 100 000 Md€. François Gervais pense que cette “remise à zéro” est scientifiquement infondée et surtout catastrophique pour l’homme et en particulier pour les plus pauvres. Il expose les très graves contradictions que véhicule le discours alarmiste actuel  sur le climat.

    Le rapporteur du GIEC, en 2011 a dit que l’humanité pourrait se passer d’énergie fossile en 2050. Christian Gerondeau dans son livre « Les douze mensonges du GIEC. La religion écologique 2 » rappelle qu’en novembre 2021 à Glasgow, les gouvernements indiens et chinois ont clairement dit qu’ils ne renonceraient pas aux énergies fossiles dans un futur proche. Tout simplement car ils savent qu’on leur ment L’auteur du rapport était un écologiste allemand rémunéré par l’industrie photovoltaïque ! les dirigeants français ont cédé comme souvent dans ce domaine devant les absurdités venues d’outre Rhin.

    Jean de Kervasdoué avait expliqué  en 2014 à l’intention de ses amis de gauche dans son livre  « Ils ont perdu la raison » que si les entreprises privées réussissent, c’est parce qu’elles imaginent, essayent, testent et ne se développent que si elles répondent à une demande. Il y a toujours des milliers de tentatives, d’échecs, d’ajustement derrière tout succès commercial, tout le contraire de ce que font les gouvernements qui dans des textes réglementaires qui simplifient par essence le monde sur lequel ils sont censés agir…

    Dans « Ils croient que la nature est bonne » il a ensuite bien expliqué l’obscurantisme écolo-bobo-bio: il y a d’un côté le “bien” avec ses mots vertueux: écologie, environnement, éolienne, lanceur d’alerte, santé et leurs qualificatifs tout aussi positifs: vert, naturel, durable, circulaire, biodynamique, biologique, photovoltaïque, recyclable, économe, local, associatif, decentralisé. De l’autre il y a le mal: charbon, pesticides, OGM, nucléaire, pollution, croissance, climato-sceptiques, et des qualificatifs négatifs: polluant, dangereux, intensif, capitaliste, industriel, cancérigène, corrompu…

    Jean Philippe Delsol  dans un article du Figaro intitulé « Climat: l’argument rêvé pour les partisans de l’étatisme »  montre très bien comment au nom du réchauffement climatique , les partisans de l’étatisme et du dirigisme justifient une fiscalité vertigineuse, des réglementations toujours plus contraignantes et l’emprise croissante de la sphère publique. Ils utilisent le principe de précaution pour embrigader l’humanité et engager des dépenses souvent inutiles. On assiste à la résurgence d’une pensée collectiviste dont les résultats improbables ne seront connus que par les générations à venir…

    La collapsologie et la déclinologie sont à la mode

    La doxa verte voit tout en noir de façon quasi dépressive. Pour être encore plus clair, dans « Les écolos nous mentent », Jean de Kervasdoué a montré comment les gourous survoltés profitent de leur position médiatique pour imposer leurs croyances. La France va manquer d’eau, le traitement des déchets urbains et les OGM sont dangereux, le diésel pollue plus que l’essence, la pollution atmosphérique provoque 48.000 décès par an, la viande rouge est cancérigène…

    La fin imminente de la “civilisation fossile” est prévue très sérieusement par Jeremy Rifkin

    dans son livre « Le New Deal vert mondial Pourquoi la civilisation fossile va s’effondrer d’ici 2028 ». Malgré l’effondrement de la bulle carbone le prospectiviste américain reste optimiste car il a un plan économique pour sauver la vie sur terre.  Il croit à une nouvelle phase du capitalisme qui va découler de la convergence entre les énergies vertes et les technologies numériques. Ce n’est pas la civilisation occidentale qui risque de s’effondrer mais celle des carburants fossiles. Le pétrole, le gaz et le charbon auront été remplacés par le solaire et l’éolien dans un contexte où le marché jouera le rôle d’ange gardien de l’humanité…

    Des civilisations brillantes se sont déjà effondrées brutalement après plusieurs siècles d’existence. Toutes avaient infligé des dégâts irréversibles à leur environnement. Jared Diamond professeur de géographie à l’université de Los Angeles, dans son livre  « Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie »

    explique la chute des civilisations anciennes et traditionnelles. Dans le Yucatan, au Groenland, sur lîle de Pâques et ailleurs, le changement climatique n’a pas été pas l’unique péril. Les nations qui ont disparu par inconscience court termiste après avoir épuisé les ressources naturelles de leurs territoires ont été rares et isolées. La raréfaction des ressources, et les inégalités ont formé avec le climat un faisceau de risques. Le titre américain du livre était “Collapse”. En dehors de la menace d’une guerre nucléaire, Jared Diamond ne pense pas que la disparition des sociétés modernes soit aujourd’hui inévitable.

    Le pire n’est jamais certains si on lit le livre de Steven  Koonin  « Unsettled: What Climate Science Tells Us, What It Doesn’t, and Why It Matters », Aujourd’hui, l’un des scientifiques américains les plus éminents est en train de dissiper le brouillard pour expliquer ce que la science dit vraiment (et ne dit pas) sur notre climat. Les questions fondamentales sur la façon dont le climat réagit à notre influence et quels seront les impacts restent largement sans réponses. Il explique comment des alternatives comme l’adaptation et, si nécessaire, la géo-ingénierie pourraient assurer la prospérité de l’humanité. Le climat change, mais le pourquoi et le comment ne sont pas aussi clairs. Malgré une augmentation spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, les températures mondiales ont en fait diminué de 1940 à 1970. De plus, les modèles que nous utilisons pour prédire l’avenir sont profondément défectueux. Ils ne sont même pas en mesure de décrire avec précision l’évolotion des changements de climat du passé.

    Les partisans d’un nouveau monde vert qui nous décrivent un passage quasi instantané des combustibles fossiles abominables polluants à une électricité solaire supérieure verte et toujours renouvelable sont brocardés par Vaclav Smil dans son livre “How the world really works”. Le professeur Smil, d’origine tchèque, a tenté de mettre les choses au clair dans bon nombre des plus de 40 livres et quelque 500 articles qu’il a publiés au cours d’une carrière passée en grande partie à l’Université du Manitoba. Un des surnoms qui lui a été donné est “un tueur de conneries”. Il rappelle souvent que « les quatre piliers matériels de la civilisation moderne » sont l’acier, l’ammoniac, le ciment et les plastiques. À l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen largement disponible à l’échelle commerciale pour fabriquer ces matériaux uniquement avec de l’électricité, aussi verte soit-elle. Les combustibles fossiles sont également d’une importance existentielle en ce qui concerne les produits agrochimiques et les engrais synthétiques utilisés dans le système alimentaire mondial. Son livre mérite vraiment d’être lu.

    L’éolien est une fausse énergie propre

    L’énergie éolienne a-t-elle un vrai rôle à jouer dans le ” mix énergétique “ on ne relève-t-elle que d’une imposture plus juteuse pour ses producteurs et pour ses promoteurs que pour le commun des mortels ? Pour Patrice Cahart, dans son livre « La peste éolienne »

    nous vivons à l’ère des marchands de vent, dans le mauvais sens du mot.   Sachant qu’une éolienne ne fonctionne en moyenne, dans notre pays, qu’à 24 % de sa puissance, il est indispensable d’assurer le complément, et de recourir au charbon et au gaz qui sont polluants. L’éolien est donc une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable.

    Les éoliennes, dont certaines atteignent maintenant deux cents mètres de hauteur, ravagent nos paysages, qui sont le cadre de vie des Français, et l’une des bases de notre tourisme.

    Plus de 8.000 éoliennes ont été insallées dont aucune n’a été fabriquée en France !

    De surcroît, le courant d’origine éolienne coûte deux fois plus cher que celui des centrales nucléaires actuellement en service, dont l’exemple des États-Unis montre qu’on peut les prolonger durant une quarantaine d’années. La réalisation du programme éolien actuel engloutirait des dizaines de milliards qui seraient bien plus utiles ailleurs. 

    Le solaire a peu de chances de devenir compétitif et rentable

    Le solaire et l’éolien ne produisent pas des KW pilotables à la demande. Tous ceux qui parlent d’énergies renouvelables (EnR) confondent énergie et puissance. On peut remplacer des KWH nucléaires ou fossiles par des KWH éoliens ou solaires mais pas par des KWH. Or ce sont eux qui garantissent la sécurité d’un réseau électrique. Pour Michel Negynas dans  « Chroniques d’un monde écofantasmé » 1/ Il est faux de dire qu’il y a toujours du vent et du soleil quelque part…En France on est en moyenne à 3 GW de vent pour 18GW installé alors que  la consommation moyenne d’énergie en France est de 75 GW. En  Allemagne pour 154 GW de puissance éolienne installée on est passé par un minimum de 5,3 GW 2/

    Quand on affirme que les ENR vont devenir rentables et compétitives à grande échelle  car “On saura stocker un jour” et qu’elles créeront des emplois il y a mensonge

    Le nucléaire serait un atout majeur

    La part de la production électrique française provenant du nucléaire est appelée à être ramenée de 70% à 50% selon la politique énergétique décidée par Emmanuel Macron.  Pour Fabien Bouglé dans son livre « Nucléaire: les vérités cachées. Face à l’illusion des énergies renouvelables », on assiste bien à l’Inefficacité du remplacement du nucléaire par les éoliennes et les panneaux solaires. On nous explique « qu’il y a toujours du vent et du soleil quelque part ». Or, l’examen des diagrammes de production au jour le jour montre que ce n’est pas du tout vrai. Au contraire, des voies de plus en plus nombreuses s’élèvent pour considérer que l’énergie nucléaire constitue un atout majeur pour lutter contre les modifications climatiques. Même certains scientifiques du GIEC pensent maintenant que le nucléaire permettrait de lutter contre une augmentation de la température de la planète.

    L’écologie politique est une arme de la cancel culture

    L’écologie est dans sa version politique une entreprise révolutionnaire, qui ambitionne de changer l’homme. C’est ce que montre bien Bérénice Levet dans « L’écologie ou l’ivresse de la table rase ». La nature est mortelle mais les civilisations aussi. L’écologie politique est une des armes de la cancel culture au nom du climat, elle déconstruit notre histoire et nos paysages. Elle défend un humanisme aux antipodes du terrorisme vert.

    Le catastrophisme écologique n’est pas nouveau. Malthus, Ehrlich et le club de Rome, parmi d’autres, nous ont déjà conté la fin du monde pour demain en oubliant que la principale ressource de l’humanité, c’est l’homme. Drieu Godefridi dans son livre « L’écologisme, nouveau totalitarisme ? »  s’inquiète à juste titre de la pensée écologique qui paraît prête, plus ou moins ouvertement, à exiger l’abolition de la démocratie et de la liberté, « pour le climat ». Il dénonce cet amalgame des écologistes qui présentent la lutte contre l’inégalité «comme un passage obligé vers la réconciliation de l’Homme avec la Terre».

    Une conception de l’écologie qui tranche utilement avec la version progressiste des verts est développée par Patrice Cahart dans son livre « Durer. Eléments pour la transformation du système productif ». Pour luiIl y a une différence entre l’écologie et l’écologisme, entre une science et une idéologie, entre une philosophie d’essence conservatrice et des militants progressistes gauchistes qui ont hérité de l’individualisme soixante huitard aux antipodes de la véritable pensée écologique.

     

    L’écologie est la nouvelle ligne d’affrontement avec le capitalisme. Telle est la conviction de  Bruno Durieux dans son livre « Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement ». L’exconseiller économique de Raymond Barre, plusieurs fois ministre (Santé, Commerce extérieur) rappelle que Le Club de Rome s’est trompé…que les famines pronostiquées par Paul Ehlirch en 1968 n’ont pas eu lieu….et surtout que le monde va plutôt mieux. Seule la croissance économique, condition du développement des nouvelles technologies, permettra de s’adapter au réchauffement et si possible de le maitriser.

    Jean-Jacques Netter

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  • A propos de Macron et de son « peuple nouveau »

    On l’a entendu se féliciter d’avoir fait apparaître un peuple nouveau en France ; en effet il a été réélu confortablement face à une opposition totalement contrôlée (« d’extrême-droite » ou « d’extrême-gauche ») et malgré toute une série d’exploits que je ne vais pas rappeler ici, de la dette à Notre-Dame, en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 j par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100%.

    De même on va vers le Grand Reset, les privations, le camp numérique, les rationnements (quand ce n’est fait), le vaccin six fois par an, la privation d’eau pour cause de changement climatique et certainement pas de sécheresse, et tout le monde s’en fout ou presque : comme dit Sénèque à son ami Lucilius, NE SIS MISER ANTE TEMPUS.

     Il s’est donc passé quelque chose ; et on se croirait dans un film hollywoodien où le héros revenu chez lui se rend compte que tout le monde a changé ou a été remplacé. Sur ce problème lisez le livre de ma femme sur Philip K. Dick et le Grand Reset – et de Dick directement le recueil The Father-Thing. Tetyana recommande aussi le Pendu dans le square. J’ai plusieurs fois évoqué l’invasion des profanateurs de sépulture de Don Siegel ; il s’agissait de dénoncer ces gens qui du fait de la télévision et la société de consommation devenaient des « légumes ».

    Mais qu’est-ce qu’un peuple nouveau ? On peut dire que c’est un peuple bien soumis, bien serf au sens de La Boétie, un peuple pour qui rien n’est bien grave : la plèbe romaine sert ici de modèle comme la plèbe de Gambetta, si bien décrite par des auteurs aussi divers de Céline, Drumont ou Bernanos – sans oublier Villiers, premier auteur de SFR français, qui note l’altération produite par l’électricité sur notre santé mentale (Contes cruels). Abaissement culturel donc, écroulement scolaire provoqué, propagande politique, matraquage publicitaire, marquage par les médicaments (on n’a pas attendu les vaccins !), sans oublier cet État tutélaire et doux qui, rappelle Tocqueville, nous ôte la peine de penser et la peine de vivre. Les élites se frottent les mains, mais elles ont tort : l’abrutissement de la masse ne les sert qu’un temps, et elles se feront écraser ces élites par un État moins croupion tôt ou tard. Ce n’est pas pour rien qu’on diabolise les russes ou les chinois en ce moment.

    Fabriquer une population grasse (ou même efflanquée), médiocre, ludique et avilie est simple : La Boétie nous rappelle que le mot ludique vient de la ville Lydie qui avait été abrutie par Cyrus. La guerre hybride n’a pas attendu les américains ! Mais fabriquer une population fascisée, fanatisée médicalement (je discute avec des gens ici qui attendent extatiquement le prochain vaccin contre la variole du singe, attendant aussi qu’il soit a priori obligatoire, car pourquoi attendre ?) est possible aussi à coups de peur, de parano et de répétition, seule figure de rhétorique utile, a dit un certain Bonaparte. Car le peuple nouveau de Macron n’est pas si nouveau : on a connu un peuple nouveau en 93 déjà qui anéantissait la Vendée, adorait la dictature et fit vingt ans la guerre à tout un continent encore désarmé.

    La population fascisée aime la fête : voir les défilés festifs du nazisme et du fascisme. Rien ne l’arrête. Et on peut lui proposer les camps pour les non vaccinés ou la guerre contre la Russie, elle sera toujours aussi euphorique. Pour comprendre que rien n’est neuf dans ce peuple nouveau, relisez les Caractères non pas de La Bruyère mais de Théophraste, philosophe aristotélicien qui l’inspira. L’écroulement politique et psychologique athénien y est décrit comme dans le dialogue VIII de la République ou le traité sur la Réforme de Démosthène.

    Mais chez Macron on sent aussi une volonté politique forte, qui a commencé en France avec Sarkozy ou l’ineffable Hollande : on fabrique un peuple euro-mondialiste promu aux hautes tâches de désindustrialisation, de remplacement (grand ou pas !), de servitude débile et d’humanitarisme agressif. Les libertariens américains qui sont les seuls philosophes politiques modernes importants ont insisté : l’État fabrique une population d’assistés et de manipulés, qui est marquée aussi par un incessant bellicisme passif et humanitaire. La sensibilité « féminine » maladive progresse aussi (presque toutes les ministres de la guerre contre la Russie sont des femmes) et cette sensibilité suppose d’une part une mentalité de nursery (il n’y a plus de citoyens, il n’y a que des enfants, remarque en Amérique un certain Chesterton) et une mentalité interventionniste (non au fascisme serbe, non aux chinois, plus jamais ça, etc.), mentalité qui a tendance comme en quarante à prendre de sacrées raclées sur les champs de bataille sans y rien comprendre. C’est ainsi que deux mois après la tannée en Afghanistan la très folle administration Biden, woke, LGBTG, covidiste et autre vient se prendre une raclée en Ukraine. Ici aussi la fin de la logique prophétisée par Debord n’y changera rien ; et Maurras aura encore tort, qui disait qu’on se souvient des coups reçus. Vraiment ?

    Le jour où l’on crèvera de faim en faisant la queue pour acheter du soleil vert avec des bons, ils diront que c’est très bon pour le climat. C’est ça aussi un peuple nouveau : un peuple qui ne veut plus être. La suite nous dira s’il va être exaucé.

    Nicolas Bonnal

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