• Villeurbanne (69) : la squatteuse qui occupe sa maison depuis 3 ans obtient une carte de séjour

    Manuel arpente la rue située devant l’entrée de sa maison de Villeurbanne, sans y entrer. Et pour cause, celle-ci est squattée depuis 2019 par une famille installée illégalement.

    Manuel avait souhaité conclure la vente de cette habitation avec le Grand Lyon il y a trois ans mais des squatteurs s’y sont installés.

     “Il y en a qui disent qu’elle est plus à moi”, assène-t-il au micro de BFM Lyon en montrant la façade de sa maison depuis l’extérieur. Depuis, il n’a pas réussi à finaliser la vente et n’a pas récupéré son bien dont il continue à payer les frais en tant que propriétaire.

    Le logement dont il est propriétaire est occupé par une famille avec plusieurs enfants. Au moment de son installation, l’une des squatteuses n’avait pas de papier en règle et ne pouvait donc pas prétendre à un logement.

    “Malheureusement, la deuxième femme qui est très jeune et qui a quatre enfants dont un bébé, n’était pas encore éligible à ce moment-là. On a tout fait, elle a eu sa carte de séjour, maintenant elle est éligible”, explique au micro de BFM Lyon, Soraya Kaci-Weiss, présidente de l’association “Just Human Solidarity”, basée à Tarare.

    (…) BFMTV


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  • Le Pakistan dans le noir et sans électricité parce que l’Europe achète tout le gaz disponible !

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    C’est un article passionnant de la Tribune qui permet de mettre en perspectives les conséquences nos aventures guerrières en Ukraine.

    Les conséquences de nos inconséquences d’européens de Paris à Moscou entraînent des morts à Karachi au Pakistan où il n’y a plus d’électricité parce que nous pompons toutes les énergies alternatives au gaz russe.

    Comme nous pouvons payer plus cher que le Pakistan ou que le Sri-Lanka, alors ces pays se retrouvent plongés dans la misère et dans le noir.

    Énergie : la politique de l’UE plonge le Pakistan dans l’obscurité

    « À l’heure où l’Union européenne s’inquiète d’une éventuelle pénurie de gaz cet hiver, ailleurs dans le monde, la crise atteint son paroxysme. Car la ruée du Vieux continent sur le gaz naturel liquéfié (GNL), affrété par navires des quatre coins du monde afin de se détacher des hydrocarbures russes, bouleverse le marché international et fait bondir le prix des cargaisons. Si bien que plusieurs pays dépendants du GNL pour produire leur électricité, parmi lesquels le Pakistan, n’arrivent plus à suivre, et enchaînent les coupures de courant.

    Dans les rues d’Islamabad, la chaleur étouffante n’offre aucun répit aux habitants. Comme le reste du Pakistan, la capitale suffoque, depuis plusieurs semaines, sous des températures extrêmes. Et pourtant, ici et là, ni les ventilateurs, ni la climatisation, ne tournent dans les habitations.

    Bien plus au sud, à Karachi – la plus grande ville du pays -, des manifestants s’attroupent. Quelques jours plus tôt, dans le nord de cette province aride du Sindh, un écolier de 12 ans, Saeed Ali, est mort. L’enfant s’est effondré en rentrant de sa journée de cours, passée dans une salle de classe sans ventilateur et baignant à plus de 40°C.

    Ces situations traduisent l’ampleur de la crise en cours. Car partout, les coupures de courant s’enchaînent, et durent parfois jusqu’à plus de 12 heures, rendant la vie impossible aux citoyens, qui vivent au rythme des délestages mais subissent malgré tout une hausse des factures d’électricité. Ce choc promet d’en entraîner d’autres, qui s’abattront en cascade sur l’économie du pays tant la pénurie paralyse les usines, notamment dans le textile (60 % des exportations nationales) et la fabrication d’engrais, nécessaire à l’agriculture. Dépassé par les événements, le gouvernement a décidé début juin de réduire la semaine des travailleurs épuisés à cinq jours, contre six auparavant, sans pour autant parvenir à calmer la colère. »

    Je vous invite à prendre le temps d’aller lire cet article qui évoque en plus le fait que le déconfinement chinois va évidemment conduire à un effet rattrapage de production qui va conduire à une hausse de la demande notamment en charbon et on voit les prix du charbon australien qui dépassent des sommets jamais atteints.

    Une fois que nous avons dit cela, n’imaginez pas ce que ce qui arrive au Pakistan n’arrivera pas chez nous.

    Au contraire.

    Préparez-vous aussi aux coupures d’électricité et aux rationnements énergétiques.

    Charles SANNAT

     

    Source La Tribune.fr ici


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  • Macron sera-t-il le fossoyeur de la diplomatie française?

    Il faut regarder la réalité en face. La diplomatie française est très affaiblie. Et l’actuel président de la République pourrait bien être le fossoyeur de l’outil forgé par le Général de Gaulle. 

    La retranscription d’un de ses entretiens avec le président Poutine, donnée par plusieurs journaux ( y compris les commentaires de ses conseillers) laisse un arrière-goût terrifiant: ce qui fut la diplomatie française a cédé la place à des poses et des gloussements de potaches de Sciences Po, qui ne font tout simplement pas le poids face au président russe. 

    Ajoutez le communiqué du sommet des BRICS, qui devient pressant sur la question d’un élargissement du nombre de membres permanents du Conseil de Sécurité. Et vous comprenez que notre diplomatie est mal partie. Emmanuel Macron n’a-t-il pas eu l’imprudence de proposer, après certains de ses prédécesseurs, que la France cède son siège à l’Union Européenne. Les démentis ultérieurs ne changent rien aux faits, qui sont avérés. 

    Les signes du déclin

    Il n’est pas possible de composer tout le puzzle d’un coup. Mais énumérons un certain nombre de signes de la descente en deuxième division de notre diplomatie: 

    + La dissolution du corps des diplomates

    + elle est le point d’aboutissement d’une réduction constante du budget des Affaires étrangères depuis vingt-cinq ans. Le premier quinquennat Macron, malgré les objectifs claironnés, n’a pas inversé la tendance. 

    + ajoutons-y les moyens toujours plus rares affectés à la francophonie – avec au passage des gabegies type le projet de cité de la francophonie à  Villers-Cotterêts. 

    + Le manque d’intérêt de nos hauts fonctionnaires pour l’outre-mer et, plus généralement, pour notre présence sur tous les océans du globe. Macron n’a-t-il pas failli vendre les Iles Eparses avant d’écouter, une fois n’est pas coutume, ceux qui l’avertissaient? N’a-t-il pas montré un manque total d’intérêt pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans le territoire national

    + L’absorption croissante de notre énergie dans l’Union Européenne – où cependant notre influence décline du fait de notre incapacité à occuper des postes-clé à Bruxelles et de nos déficits croissants. 

    + notre alignement sur l’OTAN, qui est de toute façon le tropisme croissant de l’UE depuis le traité de Maastricht. 

    La France sera-t-elle étouffée par le vieux monde?

    Nous assistons en ce moment à une révolte de la plus grande partie du monde contre les Etats-Unis et l’Occident. Le refus d’adhérer aux sanctions contre la Russie, sur la plus grande partie de la planète, en est la manifestation éclatante.

    Imagine-t-on  ce que la France perd à choisir l’Occident – de plus en plus fragile – contre le reste du monde? 

    Depuis quarante ans, nous n’avons rien gagné à notre alignement sur l’Allemagne et sur les Etats-Unis. Aujourd’hui ce sont deux puissances dont la force économique est remise en cause par de mauvais choix politiques. L’avenir pour nous est moins sur le territoire de l’Union Européenne que dans le vaste monde – nous avons la chance de posséder le deuxième territoire maritime du monde. L’avenir pour nous est moins dans l’accompagnement de fin de vie du progressisme occidental que dans le dialogue avec bien des Etats qui avaient admiré dans la République gaullienne la capacité à résister aux Etats-Unis sans renoncer aux libertés intérieures. La France indépendante et républicaine – si elle l’était encore – pourrait être une boussole pour bien des pays qui ont dû se durcir à l’intérieur pour résister à la subversion américaine mais qui aspirent à être un jour des nations démocratiques. 

    Le problème que nous rencontrons est le fait que le plus jeune président de notre histoire ait des idées de vieux. Il est né sous Giscard et, bizarrement,  pense à la manière de l’ancien président de la République récemment décédé; alors que le monde a profondément changé. 

    En diplomatie autant qu’ailleurs, il faudra un jour nous passer des services d’Emmanuel Macron – si l’on veut éviter que notre indépendance soit définitivement enterrée. 

    Source


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  • Peut être une capture d’écran de Twitter de 1 personne et texte qui dit ’Donald Trump Macron est en train de transformer la France en un pays du tiers- monde où plus rien ne fonctionne et où on risque sa vie à chaque fois qu'on sort dans la rue. Et il explique aux Français qu'il s'agit là d'une "chance". Ce mec est un dingue’


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  • Bob Ménard veut absolument devenir ministre de Macron.

    Il y a ceux, comme Fabien Roussel ou Les insoumis, qui ne veulent pas y aller et il y a ceux qui en rêvent ! Tel l’ex-candidat écologiste à la présidentielle, Jadot, lequel a souligné vendredi que les Verts étaient « toujours prêts à des compromis » et n’a pas exclu qu’ils participent, sous conditions, à un éventuel gouvernement de « coalition » pour sortir de la crise politique. « Je ne ferme la porte à rien, car le Président n’a parlé de rien », regrettant que le chef de l’État fasse des « appels du pied clairement à droite » et non à destination de la gauche et des écologistes.

    Il y en a un autre qui trépigne depuis longtemps, c’est Ménard ! Cela fait un an que Bob joue la carpette de Macron. Foutriquet ne lui offrant pas suffisamment vite le strapontin attendu, il a profité de sa dernière interview sur LCI pour lui rappeler qu’il se verrait bien au gouvernement. Le petit édile a déclaré qu’il ne refuserait pas de discuter d’une entrée dans le gouvernement de Borne, notamment s’il peut trouver un accord sur les thèmes de l’immigration et de la sécurité.
    “Je suis pragmatique […] J’ai besoin d’améliorer les choses, si je peux les améliorer avec les uns et les autres, je le ferai sans hésiter.”

    “Quand j’ai eu la Légion d’honneur, tout un tas de gens m’ont moqué”, a précisé l’ambitieux, “On me disait « qu’est-ce que c’est que ce truc, tu n’as pas honte ?’ […] Vis-à-vis de mon père, jamais je n’aurais refusé la Légion d’honneur.” Pour une entrée au gouvernement, “ce serait un peu la même réponse. Il y a des choses qu’on ne balaie pas d’un revers de main”.

    Toutefois, il est contre l’ostracisme du RN.

    “Je ne suis pas au Rassemblement national, mais exclure le Rassemblement national des solutions qu’on doit apporter à la France, ce n’est pas sérieux”, a-t-il déclaré, en réponse à Manu qui a écarté ce parti des partis de gouvernement. Une position “stupide”, pour le maire de Béziers, parce que “Marine Le Pen […] a fait plus de 40 % des voix au second tour de la présidentielle.

    Soutien critique de Marine Le Pen, Ménard s’était mis en retrait de sa campagne présidentielle en raison de “désaccords”, puis dans une tribune publiée dans Le Figaro, il avait appelé à faire bloc derrière Macron lors des législatives….

    Appuyant cette stratégie, bien avant la fin de la mandature précédente, son épouse Emmanuelle (pseudo-catho) votait toutes les lois Macron, y compris les plus pourries : pro-passe vaccinal, pro-trans à l’école, etc.
    Réélue avec succès grâce au RN, la député de Béziers ne siégera pas avec leur groupe pour ne pas gêner la promo de son Bob.

    Bavard et égocentrique, il n’est qu’un poste pour Ménard : porte-parole de la République. Au moins cela nous débarrassera d’Olivia Grégoire et de son insupportable tessiture.

    Daphné Rigobert

    https://ripostelaique.com/


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