• Les 10 grands médiamensonges d'Israël

    - Michel Collon (2012)

     Investig'Action


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  • Allemagne. Un sondage du quotidien Bild révèle que 61% des Allemands ne veulent plus de migrants des pays islamiques..

     61% des Allemands exigent que plus aucune personne originaire des pays islamiques ne soit acceptée en Allemagne.

    Cette enquête marque un tournant dans la politique allemande de migration et d’intégration. Il montre que la majorité des Allemands pense que l’immigration en provenance des pays musulmans représente un danger pour le pays dans un contexte de manifestations de haine contre Israël qui secouent la République fédérale.

    Ce sondage est tiré d’une enquête de l’Insa pour Bild.

    71% des Allemands estiment que l’immigration de personnes originaires de pays à forte influence musulmane représente un risque élevé pour la sécurité de l’Allemagne. 9% sont d’un avis contraire et 20% n’ont pas répondu.   Suite aux manifestations anti Israël dans de nombreuses villes allemandes, 58% des Allemands pensent en outre qu’il y a parmi les musulmans d’Allemagne de nombreuses personnes qui soutiennent le terrorisme contre Israël. 18% ne le pensent pas, 24% n’ont pas donné d’indication.

    Seuls les électeurs du Parti Vert (51 %) souhaitent davantage d’immigration musulmane. Les partisans de tous les autres partis s’y opposent.

    Une autre question des sondeurs était la suivante : « Lors de la vague de réfugiés de 2015, Angela Merkel a déclaré : « Nous pouvons le faire ! » Comment évaluez-vous rétrospectivement cette déclaration ? » 71,9 % ont répondu qu’ils étaient en désaccord avec cette affirmation. Seuls 21,8% pensent encore que cette assertion est correcte. Le patron de l’Insa, Hermann Binkert, a commenté ce résultat comme suit : « Cette position claire témoigne des adieux des Allemands à la politique migratoire d’Angela Merkel. »

    Le secrétaire général du FDP Bijan Djir-Sarai met en garde contre un soupçon généralisé à l’encontre des musulmans, mais demande en même temps un tournant migratoire.

    “Au vu des nombreux musulmans bien intégrés dans notre pays, un soupçon généralisé est interdit. Toutefois, nous devons également abandonner notre naïveté dans nos relations avec les organisations qui représentent l’islam politique”, déclare Djir-Sarai à BILD. Leurs objectifs “ne sont pas compatibles avec notre société libérale”.

    Les “erreurs de la politique d’immigration de l’ère Merkel ne doivent pas non plus se répéter”, selon le secrétaire général du FDP. “Les immigrés qui s’opposent à nos valeurs démocratiques ne peuvent pas faire partie de notre société et doivent quitter l’Allemagne”.

    Jens Spahn député du Bundestag et membre de la présidence de la CDU, règle ses comptes dans BILD : “Ceux qui ont mis en garde contre les conséquences sociales et les risques sécuritaires d’une migration non contrôlée ont longtemps été diffamés par réflexe. Depuis des années, même les musulmans libéraux critiquent l’antisémitisme et la tendance à la violence chez les migrants en provenance des pays arabes. Aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette naïveté dans nos rues. Celui qui veut résoudre les problèmes ne doit pas fermer les yeux devant la réalité »

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  • La vaccination contre le papillomavirus suspendue après la mort d’un collégien de Saint-Herblain, près de Nantes.

    Par: Paul DEROGIS  
     
    L’Enseignement catholique recommande de suspendre la vaccination contre le papillomavirus après la mort d’un collégien. 

    Même si selon l’ARS, celui-ci n’est pas lié au produit vaccinal, le secrétaire général de l’Enseignement catholique a publié un communiqué le 26 octobre recommandant « aux chefs d’établissement de suspendre l’organisation de la vaccination contre le HPV dans les établissements catholiques».

    Cette recommandation au niveau national est intervenue après le malaise d’un élève de cinquième scolarisé au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes, quinze minutes après avoir reçu une dose de vaccin.

    Le lendemain, le 27 octobre, le collégien vacciné a perdu la vie.

    «Il y a une enquête. J’attends que les résultats soient donnés et qu’ils garantissent l’absolue sécurité des jeunes qui vont se faire vacciner. C’est par motif de précaution», indique Philippe Delorme, joint par Le Figaro, en tenant à manifester son soutien auprès de la famille endeuillée.

    «Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin», affirme l’ARS dans son communiqué du 30 octobre minimisant les faits afin de ne pas contrevenir à la doxa anti-complotiste…


    De son côté le ministre de la santé Aurélien Rousseau, toujours aussi méprisant, affirme avec force : “on injecte pas le démon” avec ce vaccin.

    Toutefois, principe de précaution oblige, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nantes pour homicide involontaire. 

    A suivre…

    Paul DEROGIS


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  • Le ministre de la Justice devant ses juges de la CJR

    Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, comparaît ce lundi 6 novembre devant la Cour de justice de la République (CJR), pour « prise illégale d’intérêts ». Une première sous la 5ᵉ République.

    C’est inédit. Un ministre de la Justice en exercice va devoir s’expliquer devant une juridiction compétente pour juger les crimes et délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions.

    Une motion de défiance

    Depuis sa nomination place Vendôme, le 6 juillet 2020, Eric Dupond-Moretti n’en finit pas de soulever des vagues de protestation dans le monde judiciaire. Après les manifestations et le vote d’une motion de défiance à l’égard de leur ministre, les deux principaux syndicats : l’Union Syndicale des Magistrats (USM) et le Syndicat de la Magistrature (SM) ont déposé plainte devant la Cour de Justice de la République contre Eric Dupond-Moretti.
    Dans un communiqué, les magistrats expliquent : « Un ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien avocat, peut-il solliciter des procédures pré-disciplinaires à l’encontre de magistrats ayant eu à connaître le dossier le concernant ou concernant ses anciens clients » ?

    L’affaire des écoutes

    Pour comprendre, il faut se souvenir que l’avocat Dupond-Moretti était visé par une enquête du Parquet National Financier (PNF) dans le dossier des écoutes de Nicolas Sarkozy. Me Dupond-Moretti avait alors déposé plainte. Une fois nommé place Vendôme, il a retiré sa plainte. Mais, devenu Garde des sceaux, Dupond-Moretti a saisi l’Inspection générale de la Justice (IGJ) pour enquêter sur les éventuelles fautes de trois magistrats du PNF, nommément désignés, qui avaient alors travaillé sur le dossier Sarkozy et donc avaient épluché ses relevés téléphoniques (les fameuses fadettes).
    Le ministre de la Justice devenant ainsi juge et partie selon les magistrats.
    Les syndicats de magistrats ont alerté le président de la République, ils ont aussi manifesté leur courroux, puis déposé plainte contre leur ministre. « Eric Dupond-Moretti, en tant qu’avocat, a voulu faire punir des magistrats s’étant occupés de dossiers concernant l’un de ses clients (affaire Levrault) ou le concernant lui-même et ses proches (affaire PNF), écrivent l’USM et le SM…. Par cette plainte, nous cherchons d’abord à obtenir le respect de la loi ».

    « Une institution de faux-culs »

    Depuis sa nomination place Vendôme, le 6 juillet 2020, Eric Dupond-Moretti donne des aigreurs aux magistrats. Cet avocat pénaliste de renom, champion de France des acquittements aux assises, n’a jamais fait mystère d’une réelle répulsion pour la magistrature, « institution de faux-culs, petit monde de l’entre soi et de l’irresponsabilité » dira-t-il. À leur tour, les magistrats qualifient Dupond-Moretti de « terroriste des prétoires ». Bref, le grand amour, entre ceux qui jugent et celui qui défend (avec talent) délinquants et criminels.

    « Des traces de cocaïne »

    Cette aversion pour les magistrats date peut-être de cette vieille affaire de 1993 lorsque, jeune avocat, il fut inquiété dans une sombre histoire de cocaïne dont on a retrouvé des traces dans sa voiture. Ce qui lui valut une perquisition et une garde à vue. Il n’a pas aimé.
    Pourtant, « le Gros » comme le surnomment amicalement ses confrères, a continué sa carrière jusqu’à devenir l’un des ténors mythiques du barreau.
    Sa nomination comme Garde des sceaux a été ressentie par les magistrats comme une provocation de la part du Président de la République. « Tout le monde l’attend à l’orée du bois avec un fusil à pompe » dira même un magistrat.

    Applaudi par les détenus

    Il est vrai que le tout nouveau ministre de la Justice, et grand chasseur devant l’Éternel, n’a rien fait pour calmer le jeu. Sa première visite officielle, il l’a réservée à la prison de Fresnes où il fut chaudement applaudi par les détenus. De quoi surprendre.
    Mais surtout, les magistrats ont vécu comme un véritable affront deux décisions du ministre de la Justice : L’ouverture d’une enquête administrative contre trois magistrats du parquet national financier (PNF) et la nomination à la tête de la prestigieuse École Nationale de la Magistrature (ENM) de Bordeaux non pas un ou une magistrat (e) comme c’est le cas depuis sa création en 1958, mais une avocate pénaliste, Nathalie Roret. Il est vrai que, lorsqu’il était encore avocat, Dupond-Moretti plaidait pour la suppression de l’ENM pour la remplacer par une école formant à la fois avocats et magistrats.

    Le ministre de la Justice sera jugé du 6 au 17 novembre 2023 restera cependant à son poste. Elisabeth Borne a annoncé que le garde des Sceaux quitterait le gouvernement s’il était condamné.


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